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Et bien d'après ce que j'en avais compris, c'était surtout destiné à stopper net un kamikaze qui tenterait de se faire sauter, le mercure ayant un pouvoir tétanisant.
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En réponse à cette question sur des "balles empoisonnées". (A ne pas essayer) Avec une simple munition à pointe creuse (détention interdite en France, mais pas aux USA) vous pouvez réaliser quelque chose de très vicieux: un vieux thermomètre au mercure traîne quelque part, récupérez-le et cassez-le de façon à pouvoir récupérer le mercure, justement. Avec une seringue, injectez le mercure dans le trou de votre balle à tête creuse. Une fois ceci fait, scellez avec du vernis à ongles la tête de la munition. Ca y est, vous avez une arme capable de tuer à peu près n'importe quel être vivant de taille moyenne. Une .22LR bricolée de cette manière suffirait à tuer un cheval. Et pas besoin de viser un point précis: le mercure, en contact avec la chair, s'infiltrera par capilarisation dans l'organisme. Quelques secondes (nécéssaires à sa montée au cerveau) plus tard, c'est la rupture d'annévrisme assurée. Fin de l'histoire. je crois me rappeler que dans les années 90, les air chief marshalls israéliens, dans leurs aéroports, avaient des DE en .44mag qui turbinaient avec ce genre de munitions à pointes creuses garnies de poison. Ca a un double avantage: les pointes creuses s'expansent dans les corps donc ne traversent pas. Et elles créent un trou assez gros (pardonnez-moi d'employer des termes crus) pour favoriser la pénétration du poison dans l'organisme. Mais je le répète, à ne pas essayer à la maison...[24]
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Je pense que ce genre de questions auraient plus leur place dans le topic "ici on cause fusil", Romain, même si c'est évidemment très intéressant.
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Alors, pour la modernisation du Famas G2, je sais que l'armurier breton a produit en petite série un canon à âme hexagonale capable de stabiliser tout type de munition (?) (mes connaissances en ballistiques ne me permettent pas d'en comprendre plus). Il y eut aussi en 2002 un jeune ingénieur qui redessina le Famas G2 dans l'optique de relancer une production (le modèle du Famas F1 étant tombé dans le domaine public, n'importe qui pourrait se lancer dans la production d'un clone). Sinon, la famille du famas "surbaissé" (valorisé et félin) tout le monde connaît (même si le bipied "tordu" a été abandonné). Sinon, dernièrement, Terre Information magazine a publié la photo d'un Famas F1 dont la poignée garde-main a été supprimée et le levier d'armement transféré dans la carcasse: Maintenant, au risque de décevoir un peu tout le monde, ni le Famas F1, ni le Famas G2 ne sont plus produits... La production de F1 a concerné environ 400.000 exemplaires entre 1973 et 1993. 150 exportés pour la garde présidentielle sénéagalaise, 160 exportés pour la garde présidentielle émirienne, 80 exportés au Etats-unis (c'est ceux-là qu'on retrouve à 8000$ pièce dans les conventions d'armement aux USA). 20.000 "MAS-223" ont également été produits, version semi-auto du Famas pour les tireurs civils. 200 "MAS-222" (en .222, donc) seront également produits. Font-ils partie des 20.000 précédents? Pas d'info. Les premiers modèles de F1 (pré 1982) furent revalorisés par la suite (après 1985 je crois, je n'en suis pas du tout sûr) sachant qu'ils étaient équipés d'un canon à 3 rayures à droite au pas de 12 pouces, pour lequel fut conçue la fameuse munition "F1" fournie par la SFM (société française des munitions, qui aujourd'hui ne fournit plus de munitions de 5.56 à l'armée, parce qu'elle a quasiment cessé d'exister). Après la fin de production de ces munitions par la SFM, il fallu se tourner vers des munitions au STANAG M193, produites par IMI. Ce qui explique le changement global, dans le cadre de la modernisation des Famas avec embase spécifique pour la fixation d'une aimpoint et de sa batterie, pour un canon à 4 rayures à gauche, toujours au pas de 12 pouces. En 1994 débute la production des famas G2, étudiés pour la marine. A terme, ils étaient censés équiper les trois armes, la "légèreté" de la fabrication de leur canon, plus leur coût élevé (1500 € pièce) ainsi que l'industrialisation et l'achat de beaucoup d'autres matériels acheva le programme. 800 environs furent exportés pour évaluations dans différentes armées, groupes d'interventions... Il exista aussi une version semi-auto de cette arme, mais leur nombre est extrèmement limité. Je n'en connaît même pas la nomenclature. En 1995, la production s'achève. Malgré plusieurs prototypes, comme le famas "sniper" (1 proto) le famas "commando" (2 protos) le famas "SMG" (1 proto) le famas "picatinny rail" (1 proto) etc, aucune nouvelle version ne verra le jour. Ces prototypes le resteront. GIAT se concentre alors sur le programme Félin (ECAD) pour lequel est envisagé le PAPOP à l'horizon 2010. Une université participera même à l'élaboration du design de la version combat urbain du PAPOP... On sait ce qu'il advint. L'appareil industriel de la MAS ayant été démantelé (4000 suppressions de postes chez GIAT entre 1996 et 2001, dont une bonne part à la MAS, dans laquelle subsistait encore en 1995 50 ingénieurs, mais plus que 20 en 1999, et une poignée aujourd'hui, si ce n'est aucun avec la restructuration "Nexter") il est à noter que l'armée de terre vit sur des stocks de Famas, F1 ou G2, récupérant auprès de l'armée de l'air ou de la gendarmerie les Famas F1 possédant encore un potentiel... Une situation qui explique à elle seule la décision, au début du mandat de MAM, d'offrir à bon nombre de régiments spécialisés la capacité à faire eux-même les choix de leur matériel. D'où l'arrivée en nombre du M4 dans certaines unités (3ème RIMA par exemple). Il y a donc un problème de mythe autour du Famas et de sa production, à tel point qu'aujourd'hui, de nombreuses affaires de vol secouent même certains régiments (10 famas trouvés dans une cave de Villeurbanne en novembre 2006, par exemple, en comapgnie de 7 AKm). Si parfois on verra en photo un soldat français armé d'un Famas d'aspect neuf, il ne faut pas oublier que l'arme provient d'un stock, et pas d'une ligne de production. A moyen terme, le problème du remplacement des Famas va bel et bien se poser. Ce sera peut-être l'objet de la prochaine LPM, qui sait? Mais ce jour là, il nous faudra soit choisir de relancer une production nationale à partir de quasiment rien, soit acheter sur étagère. Je vous laisse seuls juges quant aux choix possibles... Voilà, désolé du HS.
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Non, pas depuis le retrait des MSE, c'est àdire le 49/56 Modifié St Etienne pour le tir à la cible, avec une lunette apx et une poignée pistolet, et dont un petit nombre ont été acquis par l'armée de l'air et la gendarmerie, je crois que ça tourne autour des 300 pièces. Tout comme les Famas G2, un certain nombres seront récupérés par les FS au fil des ans... L'idée de départ du MAS49/56 valorisé SAUG ou SA-TE provient d'ailleurs d'une initiative faisant suite au retrait des derniers MSE dans une unité de FS (comme le mentionne l'article que j'ai posté en lien). A gauche un MSE, à droite un 49/56. ,
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Mauser => Effectivement, 200 Mas 40 ont été produits et se sont retrouvés aux mains de la résistance, quelques un des derniers d'entre-eux venants parait-il d'être retrouvés quelque part dans le Morvan (beaucoup de conditionnel là dedans, comme toujours dans ce genre d'affaires). Berkut: désolé, je ne voulais pas lancer de polémique. Il est évident que la précision d'une arme quelle qu'elle soit est sujette à de nombreux facteurs... Le 9mm flobert aussi fait du 0 minute d'angle... en sortie de bouche. Cependant, est-ce qu'il est vraiment vain de votre point de vue d'essayer de faire quelque chose de cette arme et de ses stocks? Les 49/56 sont-ils condamnés au pilon ou à la revente aux civils? Et dans ce cas là comment expliquer le cas de la 7.5 française, toujours classée en 1ère catégorie? C'est le cumul de ces deux faits qui m'ont amenés à me renseigner sur la chose... J'en ai peut-être tiré des conclusions hâtives.
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Et bien, Berkut, d'après l'article présent sur le site de l'armurier breton, le 49/56 modifié SAUG tient facilement la reprise face au FRF2: la précision est de 3/4 de minute d'angle! Le SVD, bien que fiable, ne fera jamais mieux que 1.5 minute d'angle. De plus, ce 49/56 modifé n'aurait connu que 1 incident de tir en 3000 coups tirés! Un membre des FS résume la chose ainsi: "le 49/56 valorisé ne craint ni le sable, ni le gel, il possède la simplicité et la fiabilité du kalash avec en plus la précision et l'efficacité du FRF2". Encore une fois, je vous encourage à lire l'article y étant consacré sur: http://www.rdstactical.com/Documents/article_cible.pdf le Mas 49/56, bien que peu esthétique, reste un très bon semi-auto, plébiscité dans les compétitions de TAR (tir à l'arme règlementaire).
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En tant que 2000ème inscrit, je confirme ne pas être un bot [12]
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Merci à vous. Je viens de plus de me rendre compte que je suis le 2000ème inscrit! Amusant...[61]
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Bonjour, Nouvellement inscrit, bien que "suivant" les discussions depuis longtemps déjà, je souhaiterais connaître votre avis sur un éventuel "recyclage" en unités des vénérable MAS 49/56... Durant les années 60 à 80, l'armée de terre a vécu sur un stock de 300.000 Fusils Semi Automatiques, en espérant l'arrivée du MAS 62, puis en attendant celle du iFAMAS F1. Les FSA restants furent stockés après l'arrivée Du Famas. Ils ne sont plus utilisés, ou bien rarement, comme dans certaines brigades de gendarmerie. Et encore, "utilisés" est un bien grand mot. Pour ainsi dire, ils sont, tout comme des centaines de milliers de MAS36/51 et de FM24/29, "stockés" en attendant d'être soit détruits, soit revendus pour modification en armes civiles ou revente directe sur le marché civil national et (surtout) étranger (je ne parle pas ici des FM24/29, qui sont automatiquement neutralisés avant d'être mis en vente, à de rares exceptions près, certains collectionneurs américains ayant eu le nez assez creux pour en obtenir des originaux). Un exemple: la gendarmerie s'est séparée à l'été 2006 d'un lot de 200.000 MAS36. Parmis lesquel des pièces du premier modèle (pré-1940. Ainsi s'achève la carrière de ces armes, dont un grand nombre n'ont jamais servi, ou peu. Vendus 20$ pièce au grossiste (non je n'ai pas oublié un "0") ils sont revendus 200$ aux USA aux tireurs civils américains, mais certains nous reviennent parfois en France pour environs 750€... (450€ pour un MAS36 en 7.08 rem si vous avez la chance d'en touver un). Il y a 15 ans, acheter un MAS49/56 au surplus + le faire modifier en 30-284 winchester chez un armurier coutaît 1000 francs... Anyway. Après avoir été fabriquée sous licence dans de nombreux pays (Roumanie, Portugal...) la munition de 7.5x54mm a connu le clash lors de l'adoption par l'armée française de la 7.62x51mm, inévitable. Désormais désuette, elle s'est éclipsée. Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui, bien que n'étant plus fabriquée que par UN manufacturier (Winchester) pour la communauté de tireurs américains aux "french guns" (MAS36, FRF1, MSE et FSA) la munition de ces armes est encore considérée comme faisant partie de la dotation militaire française. A ce titre, son classement se situe toujours en première catégorie du point de vue administratif. C'est à dire que le 7.5x54mm est considéré comme un calibre de guerre, alors que plus aucune armée, y compris l'armée française, ne l'utilise activement, que ce soit au combat ou lors entraînement (même si de récentes images du CENZUB tendent à démontrer le contraire^^). Si la communauté française de tir sportif ne cesse de dénoncer cet état de fait -qui aboutit à un rechambrage obligatoire des MAS 49/56 et MAS36 destinés au tir sportif EN FRANCE dans des calibres comme le 7.08 remington, le 30-284 winchester magnum ou même le 7.5x55 swiss, ce qui classe l'arme en 5ème catégorie, étant entendu que son mode semi automatique est soit supprimé, soit limité à deux coups dans le chargeur- on peut se demander légitimement si ne dormirait pas dans les cartons une idée saugrenue: réactualiser les MAS49/56 en armes adaptées à un besoin de l'armée française: un vrai fusil de "sharpshooter" en calibre 7.62x51 à 10 ou 20 coups, qui complèterait, pour ne pas dire remplacerait, le FRF2, dont les exemplaires, faute d'une production maintenue, sont à bout de potentiel. Je précise que de nombreuses "conversions" existent déjà pour le MAS49/56. Et qui plus est, l'une d'entre-elles a été testée ET commandée par l'armée française (forces spéciales) à un célèbre armurier de bretagne... Vérifiez vous même: http://www.rdstactical.com/armes.html.fixe Un article d'Action armes et tir y fut consacré, disponible sur le site de l'armurier breton. Allez dans "références" > "une nouvelle jeunesse pour le FSA?" (en bas de l'écran > enregistrer sous). Une des versions du MAS49/56 "SAUG" de monsieur Hervé Kaigre... Un SAUG en test en Somalie: Le MAS49/56 SA-TE, commandé (sûrement en très très très très petite série) par l'armée française. Une armurerie américaine, Mac Cann Industries, s'est également spécialisée dans la "conversion" de MAS49/56: http://www.gokart.net/shop-utopia/mccann/rifles/mas/mas.html Le calibre d'origine est changé pour du .308, le site précisant que l'on doit acquérir un FSA ("que l'on peut trouver pour 160$"... sigh) avant de le faire transformer. La transformation inclut un grand nombre d'éléments de l'AR15 comme la crosse, le système ajustable d'emprunt des gaz et Mac Cann propose un percuteur en titane. *** A la lecture de l'article dithyrambique d'action armes et tir (lisez-le, ça vaut le détour![13]) sur les réalisations d'Hervé Kaigre, je me dis que le MAS49/56 mérite une seconde vie. Une modernisation générale, concernant plusieurs milliers d'exemplaires, se basant sur les prospections du MAS49/56 SAUG, peut-elle à votre avis voir le jour au sein de l'appareil militaro-industriel français? Est-elle opportune? Arme solide, fiable, éprouvée, je demeure persuadé qu'il ne manque finalement au MAS49/56 que la modularité offete par des embases picatinny et un calibrage OTAN pour se retrouver parfaitement adaptée à un besoin potentiel au sen des trois armes, celui d'un fusil semi-automatique modulaire pour le tir de précision. Croyez-vous possible que le MAS 49/56 bénéficie d'une seconde jeunesse au sein de nos forces, comme ce fut le cas du M14 aux USA?
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Bonjour à tous. Lyonnais de 22 ans, cela fait maintenant un an que je consulte, assez régulièrement ce forum, y glanant des informations intéressantes et m'y cassant parfois quelques neurones à essayer de tout comprendre des explications, très techniques, que certains membres (qui se reconnaîtront, je le pense) dispensent parfois. Depuis quelques semaines, je passe de plus en plus régulièrement, d'où l'idée de m'inscrire pour éventuellement participer aux sujets (je tâcherai d'être constructif ^^). Au plaisir de vous lire! Ah mais c'est déjà le cas.