Ciders

Un échec donc. Une capitulation. L'art du deal réduit à sa plus simple expression "je baisse ma culotte, mais tu dis que j'ai gagné, hein ?". Pitoyable.

Normalisation des relations à venir sous peu, constitution de groupes d'experts pour régler le conflit (sans les Ukrainiens a priori). Et une exigence russe : arrêt immédiat de toutes les fournitures d'armes aux Ukrainiens. Sachant que ce matin, il était fortement question d'une reconnaissance américaine de l'annexion de la Crimée. En échange de... rien. Et l'Europe là-dedans ? Absente, mise de côté. Ne manquerait plus que Vance se réveille pour nous balancer un pot de pisse.

Les premiers éléments relatifs aux discussions entre Trump et Poutine tombent. Comme prévu, c'est une capitulation américaine complète. Dans les grandes largeurs. C'est tout juste si Trump ne donne pas Kiev aux Russes.

Il va falloir revoir la notion de consentement.

Le jour où les Israéliens seront responsables de quelque chose, un transsexuel Druze sera à la Knesset.

C'est le principe de "je monte doucement en pression et je ne vais pas t'écorcher tout de suite avec une épingle à nourrice". Ceci étant dit, les Canadiens étant menacés toutes les deux semaines d'invasion, note que déjà le ton a vraiment changé.

D'un autre côté, vous n'aviez pas de gouvernement à ce moment-là.

Il y a déjà des interrogations sur place, tant pour la production hydroélectrique que pour l'approvisionnement de certaines régions. Sachant au passage qu'une baisse des réserves en Suisse aura forcément un impact sur d'autres pays via les fleuves qui y ont leur source (Rhin et Rhône au hasard).

Et dans le cadre d'une cohabitation avec une majorité bien opposée au camp présidentiel, rien ne dit que Matignon ne finisse pas par rogner sérieusement les prérogatives revendiquées de l’Élysée.

Pourquoi mauvais ? Le Canada tape là où ça fait mal. Avec un peu de chance, Musk viendra les aider en insistant sur le fait que le F-35 est une bouse et que sa boîte peut produire dix fois mieux pour dix fois moins cher, demain s'ils veulent.

Tout de suite les grands mots. Tout ça pour quelques cartouches.

On appelle ça une boule puante non ?

Toujours le même problème. Tant qu'un char russe n'aura pas franchi la frontière à hauteur de Bitche avec ses petits copains et qu'une fois arrivé à Verdun il ne sera plus possible d'envisager l'erreur du conducteur (de bonne foi, bien évidemment), il restera toujours une partie des gens pour penser sérieusement (ou le faire croire) qu'il n'y a pas de menace directe de la Russie sur la France. Cela se mélangeant avec la vieille antienne "mourir pour les Moldaves/les Ukrainiens/cette foutue trouée merdique au nord" et "mais vous comprenez, on a déjà nos propres problèmes". L'Histoire récente et moins récente montre que c'est un raisonnement à trop courte vue. Et qui va nous créer de VRAIS problèmes.

L'avantage de la Birmanie, c'est que niveau élections ils sont tranquilles.

Mine de rien, il y a beaucoup de mauvais chasseurs ces derniers temps.

De fait, nous parlons depuis le début de suspicions et non de preuves avérées. Preuves qui de toute façon seraient immédiatement combattues au nom de la chasse aux fake news, du complot des pizzaiolos démocrates du New Jersey ou de l'influence de Soros sur la justice pakistanaise. Il n'en demeure pas moins qu'il y a des éléments intéressants qui seraient à creuser, que ce ne sera sûrement pas possible pour des raisons évidentes et qu'on ne saura sûrement jamais toute la vérité. Mais rien que ces éléments - qui feraient hurler tous les radars d'un recruteur dans les services - dans les actes de Trump depuis qu'il est au pouvoir, est au-delà de tous les présidents américains passés. Même Nixon n'avait pas autant de casseroles.

Mettre sur le même plan les complotistes de Qanon et de véritables affaires du monde du renseignement, c'est juste une profonde méconnaissance de ce domaine. Ou un écran de fumée désespéré. Au choix.

Rassurez-moi, on parle bien d'un analyste indépendant qui offre sa propre vision et pas d'une doctrine officielle du gouvernement polonais ? Si c'est bien le cas, pourquoi être au bord de l'émeute ? Il pense ce qu'il pense, où est le mal ?

Et tu les remplacerais par... quoi ? Revendication donc à prendre avec des pincettes. Sinon, j'ai un doute pour les Houthis mais il me semble qu'il y a déjà eu des revendications sur une attaque de ce genre.

Il y a des rumeurs qui laissent entendre des réserves allant jusqu'à 30 milliards de barils. Mais : il n'y a pas eu de prospections significatives on ne sait pas si ce sont des réserves en mer ou sur terre peu de gens ont intérêt à développer ces exploitations (en tout cas, parmi les pays producteurs) le contexte local est... moins pire qu'il y a quelques années mais clairement, on est au-delà de la crise sécuritaire au Mozambique autour de leurs propres gisements et il y a ce menu point de détail qui consiste à se rappeler que si ces réserves se trouvent au Puntland ou au Somaliland... eh bien, ces deux pays n'existent pas et surtout, le gouvernement somalien ne les reconnaît pas Oh et à côté, vous avez un charmant régime qui s'appelle l’Éthiopie et qui pourrait venir emmerder tout le monde.

Deux options reviennent le plus sur les réseaux sociaux : "c'est dégueulasse, nous avons été trahis, nous n'avons pas voté pour ça !" "je soutiens toujours cette politique mais bon sang, pourquoi me virer MOI ?" Je t'avoue que j'ai l'impression que l'option 2 est majoritaire. Ils ont voulu du changement mais que ça ne les concerne pas eux. Le nom du responsable est cependant variable : Musk est ciblé mais Trump également. On a un début de problématique qui pourrait devenir gênante pour les républicains avec ce que subissent les agriculteurs. Et secondairement mais peut-être plus visible, les coupes claires dans les services d'urgence et les fonds d'aides, sachant qu'en ce moment les Etats-Unis sont en train d'encaisser une vague de tornades, d'inondations et de feux de forêt... et que les coupes claires ont fait pas mal de dégâts chez les prévisionnistes météo et les service de secours. Impossible à savoir, sachant surtout que cela ne fait que trois mois et que Trump a - au moins - un an et demi pour faire ce qu'il veut. Vu ses performances actuelles, on ne peut qu'être en droit de se demander si il y aura une fin de mandat.

Je pense surtout qu'une fois encore, le Pentagone et l'USAF ne savent pas gérer leur flotte à moyen/long terme. Mais rassurons-nous. Il sera bien temps de lancer un énorme programme de développement d'un futur appareil de transport stratégique, qui coûtera trente fois plus que le devis initial, sera livré 25 ans après la date limite et après quatre changements de nom et de cahier des charges.

Pas besoin, on a g4lly sous la main. Je suis sûr qu'il n'est pas si cher que ça.

L'antivenin pour Poutine, c'est quoi ? Une tasse de thé aromatisée ? En effet. Mais si les Russes en arrivent à tirer sur des unités européennes, la messe est dite.

Difficile à dire. Plusieurs raisons plausibles à ça : pas de raisons particulières de le faire arrêter à l'instant T, d'autres chats à fouetter quand on peut le faire, erreur d'analyse sur la dangerosité du personnage (jusqu'à 2011, c'est un parfait ahuri incapable de gérer ses affaires et uniquement dangereux pour les femmes de son entourage, ce qui pour le New York de l'époque ne pose guère de problèmes), couverture assurée par un autre agent (ou par le biais d'une stupidité administrative type "ah mince, fallait pas brûler ces archives là ? Tant pis"), etc. Rien que l'accent mis sur la lutte contre le djihadisme a pu détourner l'attention. Mais en admettant qu'il soit bien un agent d'influence russe, ce ne serait pas le premier à être épargné alors que les services savent (ou se doutent fortement de) qui il est. Que l'on parle d'Anthony Blunt (l'un des Cinq de Cambridge, douillettement installé à Buckingham Palace comme conservateur des tableaux royaux), des nombreux hauts fonctionnaires français que l'on a gentiment placardisé mais pas trop pour leurs accointances avec le PCF et/ou des services de l'Est, les cas sont nombreux.