Chimera Posté(e) le 26 juin 2023 Share Posté(e) le 26 juin 2023 Graphiquement, la bonne blague de la Zeitenwende ressemble à ça : 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 26 juin 2023 Share Posté(e) le 26 juin 2023 il y a 29 minutes, SLT a dit : Je sais que c'est défendable au nom d'un "remaniement des budgets" et que c'est peut être une simple opération comptable, mais j'y vois un signal plutôt fort d'autre chose (peut être à tort, avec un biais trop important sur ces sujets...) Certes, il y avait et il y a toujours des raisons d'examiner d'un œil critique le financement du FCAS par l'Allemagne avant et après le fonds spécial. Si je comprends bien, il n'y avait pas et il n'y a pas de planification aussi systématique et à long terme que le LPM français. Je sais maintenant que chez vous, on le regrette beaucoup et que l'on craint des décisions arbitraires du Bundestag. Mais il ne faut pas oublier que le paradigme allemand d'avant-guerre permettait aussi la flexibilité : si l'on considère de toute façon que l'aptitude à l'emploi d'une arme n'est pas prioritaire, on peut détourner de l'argent de là vers le FCAS, si on en a la volonté politique. Ici, je raisonne avec la perspicacité d'un jésuite. D'ailleurs, à l'époque, la Bundesrechnungshof / "Cour des comptes fédérale" (une autorité officielle qui critique les dépenses inutiles de l'État) avait également critiqué l'ajout d'un démonstrateur allemand du FCAS. On considérait que ce n'était pas rentable. https://www.sueddeutsche.de/politik/verteidigung-schwere-bedenken-gegen-milliarden-ruestungsprojekt-fcas-dpa.urn-newsml-dpa-com-20090101-210620-99-68751 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 26 juin 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin 2023 Rien de neuf, mais c'est lassant / énervant à la longue ... https://www.lexpress.fr/environnement/nucleaire-le-travail-de-sape-de-lallemagne-contre-la-france-J3BV3SZA4VF4XEHN7AUSU46O5E/ 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 26 juin 2023 Share Posté(e) le 26 juin 2023 il y a une heure, Manuel77 a dit : D'ailleurs, à l'époque, la Bundesrechnungshof / "Cour des comptes fédérale" (une autorité officielle qui critique les dépenses inutiles de l'État) avait également critiqué l'ajout d'un démonstrateur allemand du FCAS. On considérait que ce n'était pas rentable. https://www.sueddeutsche.de/politik/verteidigung-schwere-bedenken-gegen-milliarden-ruestungsprojekt-fcas-dpa.urn-newsml-dpa-com-20090101-210620-99-68751 Je ne savais pas. C'est intéressant. En opposition avec plusieurs syndicats donc, dont IG metal qui avait réclamé un démonstrateur en Allemagne. il y a 34 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Rien de neuf, mais c'est lassant / énervant à la longue ... https://www.lexpress.fr/environnement/nucleaire-le-travail-de-sape-de-lallemagne-contre-la-france-J3BV3SZA4VF4XEHN7AUSU46O5E/ Le vrai problème c'est que personne ne veut faire quoi que ce soit contre ces méthodes et contre les idiots utiles qui sont derrière. Il va falloir commencer à sévir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 26 juin 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin 2023 il y a 37 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Rien de neuf, mais c'est lassant / énervant à la longue ... https://www.lexpress.fr/environnement/nucleaire-le-travail-de-sape-de-lallemagne-contre-la-france-J3BV3SZA4VF4XEHN7AUSU46O5E/ Ici, pour être juste, je dois expliquer quelque chose que l'article ne mentionne pas. On a de nouveau l'impression que le "Bundestag" a conspiré contre la France. Tout d'abord, il faut savoir que l'Allemagne est un Etat de partis. Les partis sont les vecteurs de la formation de la volonté politique. Les partis jouissent de grands privilèges, y compris en matière de financement. Un mauvais dicton dit qu'en Allemagne, les partis ont fait de l'État leur proie. Chaque parti crée une fondation qui jouit de privilèges financiers et qui est financée totalement par l'Etat : https://de.wikipedia.org/wiki/Parteinahe_Stiftung_(Deutschland) CDU- Fondation Konrad Adenauer CSU- Fondation Hans Seidel SPD - Fondation Friedrich EbertVerts - Fondation Heinrich Böll Parti de gauche - Fondation Rosa Luxemburg Il y a des problèmes avec l'AfD, qui a bien sûr aussi créé une fondation financée par l'État (Fondation Desiderus-Erasmus). Mais les autres partis considèrent ce parti comme un ennemi de l'État. Ils doivent maintenant critiquer un système dont ils profitent par ailleurs. Les deux fondations qui luttent contre le nucléaire français font partie du parti vert et du parti de gauche. Il ne s'agit donc pas d'une fondation du Bundestag ou de l'État allemand. D'ailleurs, il est fort probable que ces deux fondations défendent dans d'autres domaines des positions qui sont très appréciées en France - par exemple la dette commune. 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 26 juin 2023 Share Posté(e) le 26 juin 2023 (modifié) S'il n'y avait eu que les allemands pour le tuer, le nucléaire français ne serait dans cet état. On a eu suffisamment d'ennemis de la science de notre coté de frontière pour engager sa destruction. Heureusement les choses semblent changer, surtout chez les jeunes. Modifié le 26 juin 2023 par Titus K 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 26 juin 2023 Share Posté(e) le 26 juin 2023 Pour être juste, on ne devrait pas ( ou pas plus ) reprocher à partie verte allemande anti nuk de nous casser les gonades que ne le fait de l'intérieur la mouvance verte française. Qui en plus est insidieuse, car elle est présente en transversal du centre ( ou prétendu ) jusqu'à l'extrême gauche. Ca pèse peu aux présidentielles, mais ça pèse significativement partout ailleurs. Bon, je pense que ça va vite changer sur les prochaines années aux élections en Fr et en All. entre le prix vrai de l'énergie et les politiques mises en place qui en rajoutent, mais en attendant ça fait du mal. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin 2023 Auteur Share Posté(e) le 27 juin 2023 (modifié) Le magazine Marianne se joint aux Doléances françaises sur la politique énergétique européenne et allemande : 28 mai 2023 Je déplore le ton vulgaire (et misogyne) du titre, qui exprime un rejet en bloc de tout ce qui est allemand, alors qu'en 6 minutes de vidéo, il n'a le temps d'aborder que les questions énergétiques. Il y a certainement des ajustements à faire dans les politiques énergétiques européennes, des critiques à adresser à l'Allemagne, sans nécessairement être remonté comme un coucou et repartir comme en 14. En fait, ce n'est pas à l'Allemagne qu'il s'en prend, mais à la germanolâtrie, conjuguée à l'image publicitaire de l'Allemagne véhiculée par les publicités Opel ou Volkswagen, des dirigeants et élites françaises qui ont sacrifié l'énergie française sur l'autel de l'Europe. Modifié le 27 juin 2023 par Wallaby 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 27 juin 2023 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 juin 2023 (modifié) Henri Proglio, 22 juin 2023 0:55 Au fond, la question qui m'était posée c'est : à qui doit-on la perte de souveraineté de la France en matière énergétique ? La réponse est simple : on le doit à l'Europe et au gouvernement français. L'Europe, qui a érigé en principe les grandes lignes de ce qui est aujourd'hui la politique européenne de l'énergie - enfin si on peut appeler ça une politique - et le gouvernement français qui n'a pas défendu la France. Alors en Europe, les Allemands ont guidé la démarche européenne parce qu'au fond, c'est une une démarche allemande qui a conduit à cela, et qu'on peut expliquer assez facilement par la situation spécifique de l'Allemagne dans ce domaine-là, et la France, au fond, je regrette que le gouvernement français n'ait pas défendu la France. Qui était donc le gouvernement de François Fillon à l'époque ? Qui était le gouvernement Fillon, puis les gouvernements successifs pires encore. Est-ce qu'il faut arrêter l'ARENH ? Oui, c'est possible. Mais tout est possible. Enfin, encore une fois, est-ce que la France a vocation à rétablir sa souveraineté industrielle et sa souveraineté énergétique qui est beaucoup plus encore beaucoup plus qu'industrielle, qui est la souveraineté du pays dans le domaine de l'énergie ? Oui ou non ? Si oui, alors revoyons les règles. Et sinon alors arrêtons de nous plaindre. 02:36 Compte tenu de la catastrophe qui a été la politique européenne et l'application en France de la politique européenne de l'énergie, je crois que personne ne peut douter que n'importe quel gouvernement aurait cette ambition. Est-ce qu'ils en auront la volonté ? C'est autre chose, la détermination c'est encore autre chose. Le courage, et le courage c'est encore la troisième étape. Est-ce que si on arrête l'ARENH, le consommateur ne risque pas d'être perdant ? 03:11 Le consommateur, il est perdant de toute façon : il a été perdant depuis 10 ans, depuis l'arrivée de cette réglementation. Nous avions un système qui fonctionnait parfaitement : donner à chaque Français l'énergie dont il avait besoin, avec la même qualité, avec la même qualité de service, je dirais la même quantité dont il avait besoin, et un même prix. C'était le service public de l'électricité. Ça a été voulu en 1946 par le gouvernement de l'époque, communiste et gaulliste, et c'est comme ça qu’a été conçu le système français de l'électricité, c'est à dire un système intégré dans lequel on avait une ambition, c'est-à-dire l'indépendance, la compétitivité du territoire, et l'égalité de tous devant le service public, donc la création d'un service public de l'électricité. 04:00 C'était des défis incroyables à l'époque, en 1946 : ils ont été remplis et ça a donné à la France une force considérable, c'est-à-dire à fois l'indépendance énergétique, dans le domaine de l'électricité en tout cas, une compétitivité puisque on était deux fois et demi moins cher que l'Allemagne en matière électrique, donc l'activité pour l'industrie et une attractivité pour la population et enfin, un service public qui faisait référence dans le monde. Le quatrième défi, celui des gaz à effet de serre a été atteint sans qu'on l'ait même voulu. Modifié le 27 juin 2023 par Wallaby 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin 2023 Auteur Share Posté(e) le 27 juin 2023 (modifié) Henri Proglio, 22 juin 2023 (suite) 10:29 On voit bien que les intérêts français ne sont pas défendus par les institutions européennes, donc les Allemands qui avaient complètement échoué (j'avais employé un mot plus grossier) dans leur politique énergétique, l'Energiewende allemande a été une catastrophe, a ruiné l'Allemagne, et ses électriciens ne pouvaient pas supporter qu'il y ait à leur frontière un outil aussi compétitif, aussi structurant, et aussi fort qu'EDF. C'est clair. Donc il était naturel que les Allemands cherchent à détruire EDF. 12:31 Je n'en veux pas aux Allemands qui ont défendu l'Allemagne. J'en veux aux Français qui n'ont pas défendu la France. Modifié le 27 juin 2023 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 27 juin 2023 Share Posté(e) le 27 juin 2023 On retiendra que la Belgique ce n'est pas un pays... "les belges eux memes le disent" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 28 juin 2023 Share Posté(e) le 28 juin 2023 Il y a 8 heures, Titus K a dit : On retiendra que la Belgique ce n'est pas un pays... "les belges eux memes le disent" Bon en même temps, c'est pas faux... À part le roi, et il est de plus en plus renié et critiqué pour être un coût sans aucun retour, et un peu d'histoire commune dans le coin (mais aussi commune aux voisins, à quelques points près) et bien il n'y a pas forcément de gros élément fédérateur belge entre toutes les différentes provinces. La pluralité des langues n'est pas un problème en soi, d'autres pays s'en sortent très bien ainsi. Mais voir la Belgique comme (au moins) deux provinces collées ensemble et forcées de collaborer ensemble du mieux possible, ce ne serait pas une mauvaise image, ni très loin de la réalité. (Après, honnêtement de ce que j'ai pu en voir, en général ça fonctionne à peu près, et les couacs sont assez rarement sur des sujets critiques, même si ça aussi ça arrive) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 28 juin 2023 Share Posté(e) le 28 juin 2023 https://www.lexpress.fr/amp/environnement/nucleaire-le-travail-de-sape-de-lallemagne-contre-la-france-J3BV3SZA4VF4XEHN7AUSU46O5E/: Au travers de certaines fondations politiques, notre voisin chercherait à affaiblir l’industrie nucléaire française. Elles se nomment Rosa Luxemburg, ou encore Heinrich Böll. Ces fondations politiques allemandes ne font pas la une des médias. Elles affaiblissent pourtant sciemment la filière nucléaire française, dénonce un rapport récent de l’Ecole de guerre économique. Leurs armes ? La rédaction de documents au narratif antinucléaire, l’orientation des élites par le biais de formations - bourses doctorales, masterclass… -, les visites et rencontres de responsables politiques étrangers, l’alliance avec certaines ONG ou partis écologistes… Ce travail d’influence bénéficie de moyens financiers importants. Selon le rapport, la dotation générale consacrée à l’ensemble des fondations politiques par le Bundestag ne cesse d’augmenter : 295 millions d’euros en 2000, plus de 466 millions en 2014, et 690 millions pour l’année 2023 ! Pour son auteur Christian Harbulot, le message est clair : derrière les discours de façade prônant la coopération entre pays membres de l’Union européenne, l’Allemagne fait tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas laisser l’industrie française jouir d’une énergie bon marché et profiter ainsi d’un avantage compétitif important. LIRE AUSSI >> Nucléaire, une faillite française : l’arrêt du projet Astrid, "une erreur historique" Des propos qui font écho à ceux de l’ancien patron d’EDF Henri Proglio. "L’obsession des Allemands depuis trente ans, c’est la désintégration d’EDF. Ils ont réussi", avait-il déclaré en décembre dernier lors de son audition menée dans le cadre de l’enquête parlementaire sur la perte d’indépendance énergétique de la France. Dans un dossier récent, L’Express racontait lui aussi les efforts menés par notre voisin au niveau européen pour exclure le nucléaire de tout mécanisme de soutien financier. Mais avec des fondations comme Heinrich Böll, qui bénéficie d’une adresse à Paris, le travail de sape s’effectue également sur le sol français souligne l’Ecole de guerre économique. Fort de ce constat, le rapport préconise la création d’une mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives des fondations politiques étrangères. Construit sur le modèle de la Miviludes dont l’objet est de lutter contre les dérives sectaires, cet organisme permettrait de sensibiliser le grand public et de limiter l’impact des actions menées à l’encontre de la France. "La parution de ce rapport nous incite surtout à être moins naïf", souligne un expert de l’énergie. En matière de nucléaire, la France durcit justement le ton depuis quelques mois. C’est un bon début. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 28 juin 2023 Share Posté(e) le 28 juin 2023 Il y a 5 heures, vincenzo a dit : https://www.lexpress.fr/amp/environnement/nucleaire-le-travail-de-sape-de-lallemagne-contre-la-france-J3BV3SZA4VF4XEHN7AUSU46O5E/: Au travers de certaines fondations politiques, notre voisin chercherait à affaiblir l’industrie nucléaire française. Elles se nomment Rosa Luxemburg, ou encore Heinrich Böll. Ces fondations politiques allemandes ne font pas la une des médias. Elles affaiblissent pourtant sciemment la filière nucléaire française, dénonce un rapport récent de l’Ecole de guerre économique. Leurs armes ? La rédaction de documents au narratif antinucléaire, l’orientation des élites par le biais de formations - bourses doctorales, masterclass… -, les visites et rencontres de responsables politiques étrangers, l’alliance avec certaines ONG ou partis écologistes… Ce travail d’influence bénéficie de moyens financiers importants. Selon le rapport, la dotation générale consacrée à l’ensemble des fondations politiques par le Bundestag ne cesse d’augmenter : 295 millions d’euros en 2000, plus de 466 millions en 2014, et 690 millions pour l’année 2023 ! Pour son auteur Christian Harbulot, le message est clair : derrière les discours de façade prônant la coopération entre pays membres de l’Union européenne, l’Allemagne fait tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas laisser l’industrie française jouir d’une énergie bon marché et profiter ainsi d’un avantage compétitif important. LIRE AUSSI >> Nucléaire, une faillite française : l’arrêt du projet Astrid, "une erreur historique" Des propos qui font écho à ceux de l’ancien patron d’EDF Henri Proglio. "L’obsession des Allemands depuis trente ans, c’est la désintégration d’EDF. Ils ont réussi", avait-il déclaré en décembre dernier lors de son audition menée dans le cadre de l’enquête parlementaire sur la perte d’indépendance énergétique de la France. Dans un dossier récent, L’Express racontait lui aussi les efforts menés par notre voisin au niveau européen pour exclure le nucléaire de tout mécanisme de soutien financier. Mais avec des fondations comme Heinrich Böll, qui bénéficie d’une adresse à Paris, le travail de sape s’effectue également sur le sol français souligne l’Ecole de guerre économique. Fort de ce constat, le rapport préconise la création d’une mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives des fondations politiques étrangères. Construit sur le modèle de la Miviludes dont l’objet est de lutter contre les dérives sectaires, cet organisme permettrait de sensibiliser le grand public et de limiter l’impact des actions menées à l’encontre de la France. "La parution de ce rapport nous incite surtout à être moins naïf", souligne un expert de l’énergie. En matière de nucléaire, la France durcit justement le ton depuis quelques mois. C’est un bon début. Déjà expliqué par Manuel plus haut. Ce n'est pas "l'Allemagne" mais plusieurs partis allemands via des fondations financées par l'argent public allemand, chaque parti un tant soit peu important disposant d'une fondation de ce genre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 28 juin 2023 Share Posté(e) le 28 juin 2023 Il y a 1 heure, Heorl a dit : Déjà expliqué par Manuel plus haut. Ce n'est pas "l'Allemagne" mais plusieurs partis allemands via des fondations financées par l'argent public allemand, chaque parti un tant soit peu important disposant d'une fondation de ce genre. Ah oui effectivement je n'avais pas lu mais le bundestag finance en direct ces fondations, mais le bundestag n'a pas l'air d'etre fâché de l'objet de l'utilisation de ces fonds, apres surement que le bundestag ne doit avoir forcément un droit de regard mais bon ça en dit long quand meme sur la vision allemande sur l'énergie ... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 30 juin 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 juin 2023 Faut-il le mettre dans le fil Allemagne, ou dans le fil des conséquences de la guerre en Ukraine ? Je préfère ici, sinon le fil Ukraine deviendra trop gros et trop fouillis. Et le prix élevé de l'énergie est un des facteurs les plus importants, mais pas le seul C'est une étude de l'institut économique privé Institut der deutschen Wirtschaft Investissements : les sorties de trésorerie en Allemagne plus élevées que jamais Une nouvelle étude de l'Institut économique allemand (IW) montre que les entreprises n'ont jamais retiré autant d'argent d'Allemagne que l'année dernière. Les chiffres sont alarmants : dans le pire des cas, c'est le début de la désindustrialisation. Environ 132 milliards de dollars (125 milliards d'euros) d'investissements directs supplémentaires ont quitté l'Allemagne en 2022 que ce qui a été investi en République fédérale au cours de la même période. Cela signifie la différence entre les entreprises allemandes qui investissent à l'étranger et les entreprises étrangères qui investissent en Allemagne. La somme représente les sorties nettes les plus élevées jamais enregistrées en Allemagne. Selon les chiffres de l'OCDE, les investissements étrangers en Allemagne en particulier se sont récemment effondrés presque complètement : alors que les sorties s'élevaient à près de 135,5 milliards d'euros, seuls 10,5 milliards d'euros environ ont été investis en Allemagne. Il est particulièrement alarmant que les investissements des voisins européens se soient effondrés. Dans le même temps, près de 70% des fonds ont été transférés d'Allemagne vers d'autres pays européens. Cela est dû à trois évolutions qui rendent l'Allemagne de moins en moins attrayante en tant que site économique : La pénurie de travailleurs qualifiés est un énorme fardeau pour les entreprises. Dans une enquête récente, 76 % des entreprises industrielles de taille moyenne ont cité les coûts de main-d'œuvre et la pénurie de travailleurs qualifiés comme leur plus grand défi, devant les prix élevés de l'énergie et l'augmentation de la bureaucratie. Des packages d'investissement tels que l'American Inflation Reduction Act rendent les investissements en dehors de l'Allemagne plus attractifs. Même avec des offensives d'investissement européennes telles que le programme NextGenerationEU, la majeure partie de l'argent passe par l'Allemagne. De plus, le modèle d'exportation allemand ne fonctionne plus aussi bien qu'avant avec un protectionnisme croissant. Avec la disparition du moteur à combustion interne, l'économie allemande perd un important argument de vente unique dans son industrie clé. "Les conditions d'investissement en Allemagne se sont récemment détériorées à nouveau en raison des prix élevés de l'énergie et de la pénurie croissante de travailleurs qualifiés", déclare l'économiste IW Christian Rusche. De nombreux problèmes sont d'origine interne, notamment des impôts élevés sur les sociétés, une bureaucratie excessive et une infrastructure en difficulté. "Le gouvernement fédéral doit de toute urgence prendre des contre-mesures pour s'assurer que l'Allemagne redevienne la première adresse pour les investissements étrangers à l'avenir." En matière de désindustrialisation, l'Allemagne part évidemment de beaucoup plus haut que nous. Mais la gravité de la situation ne fait pas de doute. Parmi les quatre problèmes cités : 1. Pénurie de travailleurs qualifiés (conséquence de la faible démographie j'imagine) 2. Protectionnisme croissant, par exemple l'IRA américain 3. Disparition du moteur à combustion interne 4. Prix élevés de l'énergie (le gaz de schiste américain coûte plus cher que le gaz naturel russe) Au minimum le N°2 ne peut être traité qu'à l'échelle de l'UE (sauf à en sortir, bien sûr). Ce devrait être un levier de coopération entre pays européens, notamment entre France et Allemagne. En pratique, s'assurer que la compétition économique entre pays de l'UE et pays pas-de-l'UE (Etats-Unis et Chine en premier lieu, et les autres aussi) est équitable. Par des restrictions au commerce "miroir de celles que les entreprises européennes rencontrent" et par des investissements dans les secteurs que les concurrents aident aussi sur deniers publics. Ca vaudrait mieux que de se disputer autour des questions énergétiques (en ce domaine, ce devrait être "chacun fait ce qui lui plaît"... du moment que ça décarbone) ou autour des questions de défense (ça ne marche pas entre France et Allemagne dans ce domaine, autant se le dire franchement et éviter les illusions) 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 juin 2023 Auteur Share Posté(e) le 30 juin 2023 il y a 30 minutes, Alexis a dit : 3. Disparition du moteur à combustion interne L'espace d'un instant, j'ai cru que c'était une métaphore. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 1 juillet 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juillet 2023 La visite d'État de Macron en Allemagne se profile à l'horizon. Il y a d'abord la question de savoir si elle sera reportée ou annulée. On voit en Allemagne des arguments pour et contre, compte tenu des troubles en France. C'est une question difficile. Ensuite, il y a un sondage récent sur les relations. La France est considérée comme le partenaire le plus important à quarante pour cent, les Etats-Unis à 37 pour cent. Il est intéressant de constater que tous les autres pays sont loin derrière, le pays le plus proche étant l'Italie avec quatre pour cent. La Pologne, elle aussi un grand voisin direct, n'obtient que 3 %. 60 pour cent considèrent les relations franco-allemandes comme le moteur de l'UE. https://www.zeit.de/politik/ausland/2023-07/deutschland-frankreich-beziehungen-partnerschaft-staatsbesuch-macron https://www.welt.de/politik/ausland/article246164176/Umfrage-Frankreich-ist-fuer-Deutsche-das-wichtigste-Partnerland.html 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 1 juillet 2023 Share Posté(e) le 1 juillet 2023 Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : La visite d'État de Macron en Allemagne se profile à l'horizon. au moins reportée, la présence du PR est requise pour comptée les voitures brulées ( sans doute car les préfets ne savent pas compter ). Sinon, il faut bien entendre la différence vu d'All et vu de Fr sur l'attelage Franco allemand. Nous parlons de couple ( En Fr ), ce qui suppose en général la notion de concession, de compréhension, etc...Le partenariat vu des teutons, c'est comme une relation commerciale, ou disons que ce serait un couple bcp plus "libre". C'est pour çà que le Fr fait des concessions, qu'elle n'aurait pas à faire, car elle n'en obtiendra jamais rien en échange. Quand elle concède, dans notre relation, elle est juste celui se plie à l'autre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 1 juillet 2023 Share Posté(e) le 1 juillet 2023 Il y a 2 heures, ksimodo a dit : Nous parlons de couple ( En Fr ), ce qui suppose en général la notion de concession, de compréhension, etc...Le partenariat vu des teutons, c'est comme une relation commerciale, ou disons que ce serait un couple bcp plus "libre". C'est pour çà que le Fr fait des concessions, qu'elle n'aurait pas à faire, car elle n'en obtiendra jamais rien en échange. Quand elle concède, dans notre relation, elle est juste celui se plie à l'autre. "Quand je pense à l'Allemagne, la nuit" Un livre dont voici qq. échos Cf. https://www.boulevard-exterieur.com/Quand-je-pense-a-l-Allemagne-la-nuit.html Claude Martin raconte dans son dernier livre "Quand je pense à l’Allemagne, la nuit" (Éd. de l’Aube 2023) les grands enjeux politiques de l’Europe au tournant du millénaire, le défi des relations franco-allemandes qui oscillent alors encore entre méfiance et complicité, et son rôle d’ambassadeur de France à Berlin qu’il a joué avec passion neuf années durant. Ce fin connaisseur de la diplomatie internationale livre un récit de cette grande aventure vers l’entente franco-allemande à laquelle il a participé, et une page de l’histoire contemporaine. Cf. https://www.la-croix.com/Culture/France-Allemagne-limpossible-intimite-recit-dun-ambassadeur-2023-06-30-1201273666 "Impossible intimité" Un ancien ambassadeur de France à Berlin raconte avec mélancolie comment la relation franco-allemande s'est normalisée / Une chronique diplomatique placée sous le signe de la nostalgie "L’ambassadeur a du mollet. Sur son vélo, Claude Martin a découvert des centaines de kilomètres de routes allemandes. L’épopée avait commencé dans sa jeunesse, pour raccompagner un correspondant venu séjourner en vacances. L’adoption de la petite reine pour mieux découvrir des paysages, des habitants, des cultures locales traduit sa conviction que la connaissance de terrain, l’approche des événements au plus près, nourrit favorablement la réflexion politique et diplomatique. Les livres ont leur importance, aussi. Claude Martin a lu les grands auteurs de langue allemande. Le titre de son ouvrage emprunte à la poésie de Heinrich Heine, écrivain mort exilé à Paris : « Quand je pense à l’Allemagne, la nuit, Je souffre alors d’insomnie, Je n’arrive plus à fermer l’œil, Et coulent les larmes d’un être en deuil. » Cette chronique diplomatique est ainsi placée sous le signe de la nostalgie. Celle d’une relation inaboutie. La voie du gaullisme Né en septembre 1944 dans l’Ouest parisien, en pleine reconquête de la France par les armées alliées, Claude Martin a grandi dans une mémoire encore vive de l’occupation nazie. D’anciens déportés ont semé dans son enfance la conviction que la haine devait être surmontée. Le jeune homme a ensuite suivi la voie du gaullisme. Étudiant, il s’irritait des préceptes de Jean Monnet, diffusés par des enseignants de Sciences Po à Paris. Un antagonisme qui nourrira sa carrière. Devenu diplomate, il envisage la relation franco-allemande à la suite d’un de Gaulle tissant sa toile avec le chancelier Konrad Adenauer : Paris et Berlin avaient vocation à constituer un pôle indépendant au cœur de l’Europe, entre Washington et Moscou. Après la réconciliation, les deux pays devaient s’engager dans une forme d’union et leurs peuples progresser vers une intimité sans cesse plus profonde. Au fil des années et de ses missions, Claude Martin a assisté au délitement puis à l’échec de ce projet. Le tandem formé dans les années 1970 par Valéry Giscard d’Estaing et le chancelier Helmut Schmidt a certes nourri ses espoirs. Mais la montée en puissance de l’économie allemande perturba progressivement une relation conçue pour être égalitaire. La chute du mur de Berlin et la réunification de l’Allemagne aggravèrent encore le déséquilibre. Une note profondément mélancolique Les avancées obtenues par François Mitterrand, avec notamment la création de l’euro, n’allaient pas dans le sens d’un certain souverainisme. Devenu ambassadeur à Berlin en 1999 – il y restera en poste durant neuf ans, une longévité exceptionnelle –, Claude Martin œuvra pour que le tandem Jacques Chirac-Gerhard Schröder fasse preuve d’unité, après de premières années désastreuses. Mais la dérive s’est poursuivie et les deux pays sont devenus, à ses yeux, des partenaires presque comme les autres au sein de l’Europe élargie. Les Allemands, regrette-t-il, ne suivent au fond que leurs intérêts. C’est sur cette note profondément mélancolique que s’achève ce récit par ailleurs chatoyant. La relation à l’Allemagne a façonné la vie de Claude Martin, transformant cette chronique en autobiographie. L’ouvrage fait mémoire d’un espoir éteint par une bifurcation de l’Histoire. Témoignage d’une génération qui s’efface et s’interroge sur les traces qu’elle aura laissées." « La France et l’Allemagne n’ont pas su apprendre l’une de l’autre » Cf. https://www.lepoint.fr/monde/la-france-et-l-allemagne-n-ont-pas-su-apprendre-l-une-de-l-autre-31-03-2023-2514392_24.php "«La solidarité européenne est illusoire»" "Le couple franco-allemand? Il n’a jamais existé" Cf. https://www.lefigaro.fr/international/claude-martin-la-solidarite-europeenne-est-illusoire-20230323 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 juillet 2023 Auteur Share Posté(e) le 1 juillet 2023 https://www.revue-etudes.com/critiques-de-livres/quand-je-pense-a-l-allemagne-la-nuit-claude-martin/26276 (juillet 2023) Claude Martin, Quand je pense à l'Allemagne la nuit - Mémoires d’un ambassadeur Cet ouvrage est un témoignage, celui d’un fin connaisseur de l’Allemagne, de ses poètes, de ses châteaux, de sa capitale Berlin ; celui d’un diplomate porteur de convictions fortes, héritées du gaullisme, visant à faire du couple franco-allemand une entité politique de premier ordre sur la scène internationale ; celui, enfin, d’un dissident de l’Union européenne, depuis le traité de Maastricht signé à la fin de 1992, qui étendit les attributions des institutions supranationales, embarquant Français et Allemands sur un autre cours de l’Histoire. Ancien ambassadeur à Pékin (1990-1993) puis à Berlin (1999-2007), Claude Martin tisse dans ces mémoires l’émouvant récit d’un homme né presque sous les bombes en 1944 et qui a cru au projet hors du commun de réconciliation entre deux peuples que trois guerres avaient opposés en moins d’un siècle. Trois tandems de dirigeants ont incarné, à ses yeux, la possibilité d’une union franco-allemande : De Gaulle et Adenauer, auteurs en 1963 du traité d’amitié dit « de l’Élysée » ; Giscard d’Estaing et Schmidt, qui croyaient dans le pouvoir fédérateur de l’économie ; Chirac et Schröder, qui partageaient la vision d’une Europe autonome, entre États-Unis et Russie. La vie d’un diplomate ne se résume pas, bien sûr, aux grandes déclarations d’amitié. Le livre fourmille ainsi d’anecdotes décrivant un pays admiré mais, finalement, fidèle à d’autres tropismes. Martin rappelle, comme par dépit, le conseil que formula le violoniste Yehudi Menuhin après avoir joué devant Chirac et Kohl en 1996 à Dijon : « Français et Allemands : surtout, écoutez-vous ! » Finalement, sa conclusion est amère et sombre : les noces franco-allemandes n’auront jamais lieu. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 1 juillet 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juillet 2023 (modifié) Il y a 2 heures, Wallaby a dit : Le livre fourmille ainsi d’anecdotes décrivant un pays admiré mais, finalement, fidèle à d’autres tropismes. Martin rappelle, comme par dépit, le conseil que formula le violoniste Yehudi Menuhin après avoir joué devant Chirac et Kohl en 1996 à Dijon : « Français et Allemands : surtout, écoutez-vous ! » Finalement, sa conclusion est amère et sombre : les noces franco-allemandes n’auront jamais lieu. Oh je, encore une réflexion rétrofuturiste sur les relations franco-allemandes. Ces constructions mélancoliques semblent être très populaires en France. On imagine un passé qui, en tant que présent, n'était probablement pas si beau. Je n'ai pas vécu ces heures solennelles de l'amitié franco-allemande, mais mon expérience de la vie me dit qu'à l'époque aussi, il était assez souvent question d'intérêts. Ce motif de l'amour déçu que la France porte soi-disant à l'Allemagne depuis des décennies - il y a quelque chose de pourri dans tout cela. Cela sent un peu le chantage affectif malhonnête. Chacun des deux pays monte sur un piédestal moral pour avoir le dessus sur le plan argumentatif : les Allemands sur la protection de l'environnement et le pacifisme, les Français sur l'amour dédaigné dont l'enfant pourrait être une Europe grandiose et puissante. Si Monsieur Martin doit souffrir, j'en suis désolé, mais c'est dans la nature des choses quand on tombe amoureux d'un pays. Que ce soit d'un pays étranger ou du sien. Si je peux émettre une critique très prudente de la mentalité française : elle a tendance là-bas à faire du pathos, qui se transforme en dépit lorsqu'il ne se réalise pas. Mais puisque Claude Martin est un admirateur de Goethe, ce que je suis aussi, j'ai un conseil à donner aux Européens, sans nostalgie, tiré des Années de voyage de Wilhelm Meister : Wie kann man sich selbst kennen lernen? Durch Betrachten niemals, wohl aber durch Handeln. Versuche deine Pflicht zu tun, und du weißt gleich, was an dir ist. Was aber ist deine Pflicht? Die Forderung des Tages. Comment peut-on se connaître soi-même ? Jamais en regardant, mais en agissant. Essaie de faire ton devoir, et tu sauras tout de suite ce qu'il y a en toi. Mais quel est ton devoir ? L'exigence du jour. Modifié le 1 juillet 2023 par Manuel77 1 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 2 juillet 2023 Share Posté(e) le 2 juillet 2023 Ingérence des fondations politiques allemandes et sabotage de la filière nucléaire française 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 2 juillet 2023 Share Posté(e) le 2 juillet 2023 il y a 5 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Ingérence des fondations politiques allemandes et sabotage de la filière nucléaire française Sujet posté plus haut. Ce n'est pas qu'une simple ingérence, c'est une attaque en règle de partis politiques et d'industries allemandes sous couvert de fondations ... Et ça ne date pas d'hier ... Les relations franco allemande sont en train de sombrer au fond de l'abîme, mais pas de notre fait. Pourtant qu'est-ce que j'y croyais à ce couple franco allemand, et qu'est-ce que j'en attendais ... J'en ai fait mon deuil maintenant. Chacun pour sa gueule et dieu pour tous ... 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ksimodo Posté(e) le 2 juillet 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 juillet 2023 Depuis novembre dernier sur 6 mois, il y a 2 commissions d'enquête particulières ( enfin, qui ont retenu mon attention, sénat et assemblée ) - souveraineté énergétique - ingérence étrangère. Le dossier ingérence a parfois croisé le premier sujet, donc je le cite aussi. Un sacré panel est passé en audition sur ces 2 thèmes. Des industriel ou techniques ( Proglio et d'autres EDF, Brechet, le CEA, l'ASN, etc....) Des élus de tous bords. Des ministres de l'écologie, Montebourg, 2 présidents ( Flamby et Paul Bismuth ), Fillon, et bcp d'autres. La chute de l'industrialisation a débuté fin des 90, pas besoin des allemands à ce moment là. Le lobbying allemand n'avait même pas à être bon, tant le milieu politique français à été mauvais. Certains ont rajouté le petit clou sur le cercueil, certains un gros clous, d'autres se seront contenté de ne pas en rajouter. Sur ces auditions, un truc frappant tout de même. La vacuité totale de pas mal de politiques, même quand elle est parfois cachée par des croyances affirmées haut et fort ( Lepage ), mais quelle tristesse intellectuelle pour l'audition de Hulot, Voynet par exemple. A côté, le monde technique et industriel et d'un calibre tout autre, d'une autre planète. Quelle tristesse intellectuelle aussi de la part d'une majorité d'auditeurs, dans leurs analyses et leurs questions. Mention spéciale accordées aux qq auditeurs de LFI et des écolos ( mention "pire" ). Tout le monde savait, ou ne pouvait pas ignorer. Le président et le rapporteur de la commission énergie ont quand même fait un super boulot, le sujet est sensible et d'actualité. Espérons que cette enquête mette un coup de pied au cul du monde politique et surtout décisionnel. 2 6 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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