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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 13 minutes, Manuel77 a dit :

La Russie a systématiquement détruit les centrales thermiques en Ukraine jusqu'à l'été 2024 au moins. À ce jour, 80 % d'entre elles ont été détruites. 
Mais bien sûr, c'est une escalade irresponsable que les barbares ukrainiens s'attaquent maintenant aux raffineries russes. Car celles-ci jouent toujours selon les règles des accords entre gentlemen. Ces accords civilisés font en sorte que l'Ukraine ne produise même pas la moitié de l'électricité qu'elle produisait avant la guerre. 

https://www.berliner-zeitung.de/news/ukraine-krieg-kraftwerk-bei-russischem-angriff-schwer-beschaedigt-li.2226800

Il y a plusieurs manières de voir les choses  :

- si l'un belligérant s'attaque aux infrastructures économiques de l'autre pays, alors celui  qui subit ces attaques est tout à fait justifié à faire de même ;

- maintenant, il y a les tiers à cette guerre : avec des degrés de neutralité ou d'affinité plus ou moins forte avec les deux camps. 

Le maintien d'exportation de céréales, d'engrais,  d'énergie, etc... favorise l'effort de guerre des deux camps mais à des effets concrets sur les pays tiers. Essayer de limiter le bénéfice d'un camp sans l'empêcher d'exporter peut être un "optimum" diplomatique : typiquement les limitations de prix du pétrole russe.

C'est un sujet que l'Ukraine n'a jamais été en mesure de maitriser, voire de prendre au sérieux. Cela s'est ressenti dès 2023 avec la crise agricole Europe Ukraine, même si l'Europe a peut être une part de responsabilité. 

C'est certes du HS sur ce fil.

 

 

 

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il y a 8 minutes, Akilius G. a dit :

, il y a les tiers à cette guerre : avec des degrés de neutralité ou d'affinité plus ou moins forte avec les deux camps. 

Le maintien d'exportation de céréales, d'engrais,  d'énergie, etc... favorise l'effort de guerre des deux camps mais à des effets concrets sur les pays tiers. Essayer de limiter le bénéfice d'un camp sans l'empêcher d'exporter peut être un "optimum" diplomatique : typiquement les limitations de prix du pétrole russe.

Mais les raffineries produisent généralement pour la consommation locale, on exporte du pétrole russe, pas de l'essence russe.
Il peut y avoir des exceptions.

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Le front se rapproche de Kramatorsk, mais la région a été très bien fortifiée et au bout de trois ans et demi, les russes ne sont pas encore prêts de prendre ce mole défensif. 


https://www.lemonde.fr/international/article/2025/08/27/la-region-de-donetsk-verrou-de-la-defense-ukrainienne-comme-les-russes-n-ont-pas-pu-prendre-ces-territoires-par-la-force-ils-essaient-par-la-diplomatie_6635960_3210.html
 

Citation

« Il faut pas mal de nerfs pour habiter ici » : la région de Donetsk, dernier verrou de la défense ukrainienne

Le front se rapproche de Kramatorsk, devenue de facto la capitale de la région. Des bombardements massifs ont visé la périphérie de la ville, le 22 août. Pour Kiev, céder les territoires du Donbass qu’il contrôle reviendrait à livrer sa première ligne de défense à l’armée russe.

Par Thomas d’Istria (Sloviansk et Kramatorsk (Ukraine), envoyé spécial)

Publié aujourd’hui à 05h00, modifié à 10h31

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

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Les soldats ukrainiens enterrent leurs munitions pour les protéger des drones russes, sur le front de Kostiantynivka, près de Donetsk, le 13 juin 2025. ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

Enveloppée dans une vive lumière orangée de fin de journée, Kramatorsk pourrait presque renvoyer l’image d’une ville paisible. Ses longues barres d’immeubles qui s’étendent sur des avenues recouvertes de végétation et de terrasses de cafés achèvent de donner l’illusion d’une douce fin d’été. Mais voilà, l’artillerie résonne au loin, et des véhicules militaires bardés de protections dévalent les rues à toute allure, dans un va-et-vient nerveux de soldats en partance pour le front voisin, distant d’une vingtaine de kilomètres.

« Il faut pas mal de nerfs pour habiter ici », reconnaît Vladimir, 64 ans, installé avec son épouse devant un petit supermarché pour vendre quelques grappes de raisin, ce dimanche 24 août, jour de l’indépendance de l’Ukraine. L’homme – qui n’a pas souhaité donner son nom de famille – s’est habitué au fracas de la guerre. « Est-ce qu’on a le choix ? Ceux qui ne supportent pas sont déjà partis », dit-il. Comment vit-on à Kramatorsk ? Vladimir imite la forme d’une arme avec sa main, qu’il pointe sur sa tempe. « C’est la roulette russe. Tu ne sais jamais quand ça va te toucher, mais tu sais que ça va arriver. »

Plus la guerre dure, et plus le front se rapproche de Kramatorsk devenue, de facto, la capitale de la région de Donetsk depuis que la ville du même nom est passée aux mains de séparatistes prorusses, en 2014. La volonté implacable du Kremlin de s’emparer de cette cité qui comptait 150 000 habitants avant l’invasion de 2022 est perceptible partout.

Elle s’est encore manifestée dans le bombardement massif qui a visé la périphérie de la ville, vendredi 22 août, dans les frappes de drones bourrés d’explosifs qui touchent désormais la bourgade voisine de Droujkivka. Les Ukrainiens ont, en réponse, couvert de filets les routes de la région pour empêcher les engins volants de frapper les véhicules.

Un secteur bien fortifié, difficile à pénétrer

A Kramatorsk, l’espoir d’une fin de guerre rapide, qui avait accompagné le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, fin janvier, est retombé. Le président américain a renoncé à imposer un cessez-le-feu à Vladimir Poutine, et ce dernier semble décidé à continuer sa campagne militaire dans l’espoir d’obtenir plus de gains territoriaux. L’un de ses objectifs déclarés est de s’emparer de la totalité du Donbass, dont 6 500 kilomètres carrés sont toujours sous contrôle ukrainien, dans l’oblast de Donetsk. Au locataire de la Maison Blanche, le président russe a assuré qu’il était prêt à un arrêt des combats en échange du retrait des forces de Kiev de ce territoire.

Or, un tel retrait, aux yeux de l’Ukraine, équivaudrait à une capitulation pure et simple et serait inacceptable pour la majorité de la population, alors que la Russie tente en vain, depuis trois ans et demi, de s’emparer de cette région minière. En outre, céder les territoires que les forces de Kiev contrôlent toujours reviendrait à livrer la première ligne de défense à l’armée russe. Ces secteurs du front sont protégés par un cordon fortifié s’étalant sur plusieurs villes et villages ; il est entouré de collines et de champs et sillonné de profondes tranchées antichars.

« Tout soldat comprend que les Russes font preuve d’une ruse tactique. Comme ils n’ont pas pu prendre ces territoires par la force, ils essaient par la diplomatie. S’ils réussissent, ce sera très grave. Mais je doute fort que nos dirigeants acceptent, car ils savent que l’objectif n’est pas le Donbass, mais va bien au-delà », explique Vlad, soldat dans la 54e brigade mécanisée, rencontré à Sloviansk. « C’est pour cela que Poutine veut récupérer le Donbass par la voie diplomatique, poursuit-il. Derrière nous, il n’y a que des petits villages et il faut beaucoup de temps et d’efforts pour y creuser des fortifications. Si nous perdons le Donbass, les Russes avanceront très vite à l’intérieur du pays. »

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« Plastyr » (pansement), 24 ans, commandant d’une unité d’artillerie ukrainenne sur le front de Kostiantynivka. Il appartient à la 12ᵉ brigade Azov depuis une année. Avant il était étudiant en droit. Sur le front de Kostiantynivka, dans le Donbass, le 13 juin 2025. ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

Ces éléments de fortification, combinés aux évolutions technologiques, expliquent pourquoi l’armée russe a tant de mal à progresser. Les avancées se font par petits bonds, sur des portions de plus en plus dangereuses de la ligne de front, à mesure que la guerre dure et que les drones saturent le ciel. « Nos positions actuelles constituent une ligne de défense durable et consolidée, estime Vlad. Quoi que les Russes essaient de déployer, il y a ce qu’on appelle une “kill zone” de dix à quinze kilomètres, entièrement surveillée par les [engins] de reconnaissance des deux côtés, et donc très difficile à pénétrer. »

Guerre d’usure

« Chaque mètre carré de la ligne de front est transparent, tu peux absolument tout voir, confirme un capitaine de la 36e brigade de marine, Oleksandr, « Easy » de son nom de guerre. Il faut voir le nombre de soldats que les Russes ont utilisés pour arriver là où ils en sont aujourd’hui pour comprendre comme ce sera difficile pour eux de prendre la zone militairement. »

Depuis novembre 2022, les forces de Moscou sont parvenues à conquérir un peu moins de 1 % du territoire ukrainien, soit 5 842 kilomètres carrés, selon la carte Deepstate, qui suit l’évolution du front au jour le jour. Ces trois dernières années, les quelques villes qui ont été conquises par la Russie l’ont été au prix d’immenses efforts et de longs mois de campagne ne laissant bien souvent que des ruines.

Vladimir Poutine semble persuadé que l’armée ukrainienne, qui manque de soldats, particulièrement dans l’infanterie, finira par s’effondrer dans cette guerre d’usure. La récente avancée russe d’une dizaine de kilomètres en quelques jours à l’ouest de Kostiantynivka, au sud de Kramatorsk, a certes été contenue puis repoussée grâce à l’envoi d’unités expérimentées. Mais elle a provoqué une vague d’inquiétude dans la région.

A Kramatorsk, nul ne se fait de doute sur les objectifs du Kremlin, qui dépassent les questions territoriales et touchent à la souveraineté même de l’Ukraine. « Honnêtement, tout le monde est fatigué, dit le capitaine Oleksandr, mais en même temps ça fait plus de trois ans et demi, c’est normal. Nous comprenons que nous devons accomplir nos tâches. Le choix est très simple : “To be, or not to be.” »

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Thomas d’Istria (Sloviansk et Kramatorsk (Ukraine), envoyé spécial)

 

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Le RCH 155 encore à plusieurs mois de son intégration dans les opérations ukrainiennes.

https://en.defence-ua.com/news/high_end_howitzer_rch_155_could_be_in_ukraine_within_months_once_integrated_with_kropyva_c2_system-15621.html

Le RCH 155 pourrait être en Ukraine au cours des mois, une fois intégré au système Kropyva C2

L'intégration de la RCH 155 dans le système ukrainien de gestion des combats est un défi qu'il convient de relever, non seulement pour permettre l'arme, mais aussi pour libérer tout son potentiel.

L'Ukraine est encore à plusieurs mois de recevoir des systèmes d'artillerie automoteurs à roues RCH 155 prêts pour le combat du KNDS Deutschland. Bien que le premier transfert officiel ait eu lieu le 13 janvier, faisant de l'Ukraine le premier opérateur mondial de ce système, l'unité est restée en Allemagne pour la formation de l'équipage. Le déploiement effectif de première ligne n'est pas encore à venir.

Le PDG de KNDS Deutschland, Ralph Ketzel, a déclaré à DW que la livraison était prévue « dans les prochains mois » - mais seulement si plusieurs problèmes techniques sont résolus.

"L'expérience de travail avec les soldats ukrainiens a été très précieuse, car elle nous a permis d'apporter plusieurs changements aux systèmes d'artillerie RCH. Actuellement, il y a encore plusieurs questions techniques que nous sommes en train de résoudre dans le dialogue avec l'Ukraine", a déclaré M. Ketzel.

La tâche principale consiste actuellement à intégrer le système de gestion des combats de l'Ukraine dans la RCH 155. Selon Ketzel, cela n'a pas été prioritaire en 2024 en raison de besoins plus pressants, mais il est depuis devenu central.

"Si nous résolvons tous les problèmes, nous déploierons ces systèmes dans les prochains mois. Toutefois, seule l'armée ukrainienne a le droit d'annoncer que la livraison a eu lieu", a-t-il ajouté.

Sur une note de Defense Express, l'intégration de la RCH 155 avec le système ukrainien de gestion des combats - traditionnellement appelé système de contrôle automatisé (ACS) - est une étape critique. Il élimine un point douloureux majeur: à l'heure actuelle, les coordonnées cibles sont souvent relayées "par la voix" ou via une tablette, puis entrées manuellement dans les systèmes numériques de contrôle du tir.

Au lieu de cela, le mariage de la 155 RCH avec un logiciel ukrainien rendra l'ensemble du processus entièrement automatisé et transparent, éliminant les retards et les erreurs.

Une autre raison pour laquelle la résolution de ce problème est importante est que l'automatisation est exactement ce qui donne à RCH 155 son plus grand avantage dans le combat et réduit l'équipage requis à seulement deux membres, un conducteur et un opérateur.

En outre, l'opérateur doit recevoir des tâches d'un commandant situé dans un véhicule séparé, l'AiTO30. C'est là que Ketzel a partagé une petite surprise, car l'AiTO30 était autrefois considéré comme une variante de défense aérienne du châssis Boxer conçue pour couvrir la RCH 155.

Cependant, les créateurs ont plus tard décidé que le commandant de l'unité d'artillerie devrait opérer à partir de là, faisant de l'AiTO30 le centre de commandement de la batterie. Tout en préservant son rôle initial de contre-drone, il est également devenu le cœur de l'unité d'artillerie.

Selon Ketzel, le logiciel ukrainien choisi pour être intégré à la RCH 155 est l'ACS Kropyva. Kropyva aide à combiner les fonctions de renseignement, de contrôle et de feu de diverses unités des forces de défense ukrainiennes en un seul domaine de l'information. Comment ça marche dans la pratique, découvrez-le ici.

La RCH 155, quant à elle, reste un système d'artillerie unique dans le monde entier. Il peut tirer en mouvement et est construit sur le châssis à roues Boxer de haute mobilité. Sa tourelle entièrement automatisée est séparée du châssis, rationalisant tous les processus à l'intérieur.

Le canon long de 155 mm et 52 calibre réalise un incendie de huit coups par minute, avec des portées allant jusqu'à 40 km à l'aide d'obus de portée étendue standard, et jusqu'à 70 km avec des munitions spécialisées telles que le projectile Vulcano.

L'AiTO30, quant à lui, est également basé sur la plate-forme Boxer mais équipé de la tourelle RCT30 du véhicule de combat d'infanterie Puma. Modifié pour une efficacité maximale contre les cibles aériennes, en particulier les drones, il peut également tirer en mouvement. Son autocanon autocanon MK30-2/ABM de 30 mm est compatible avec les munitions programmables, ce qui en fait un élément de protection puissant pour les batteries RCH 155.

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Il y a 11 heures, g4lly a dit :

Pendant ce temps là ...

  • Kherson. Rumeur d'offensive russe. Les russes font de l'interdiction sur différent axe menant à la ville de Kherson et à différente iles de l'agglomération détruisent des ponts etc. ca dure depuis quelques semaines mais ça s'intensifierait. L'idée de repasser au delà du Dniepr, crée un nouveau précédent concernant la ligne de gel des combats, en mettant un pied au delà du Dniepr et donc un "pont"... A supposer qu'à court terme un arrangement concernant un cessez le feu sur la ligne de contact soit trouvé.
  • Komar. Les russes progresse vers l'est. rien d'étonnant la prochaine grosse ligne de défense est la ligne Pokrovske<->Huliaipole. Les deux villes semblent défendu par des éléments particulierement nombreux de pilote FPV destiné à créer une zone d'interdiction aux abords, et ca semble très bien fonctionner à Huliaipole. A priori c'est repris exactement pareil à Pokrovske. Depuis des abris enterré sous la ville les pilotes peuvent attaquer jusqu'à environ 7km au delà des faubourg, et le grand nombre de drones et de dronistes rend cette zone pour ainsi dire interdite. Pour le moment les russes n'ont pas beaucoup de moyen pour contrer cette tactique d'interdiction en rase campagne.
  • Pokrovsk. L'exception. Défendu aussi par de nombreux droniste, les russes ont semble t il, mis le paquet pour faire encore plus. De sorte que la logistique ravitaillant Pokrovsk est systématiquement matraquée au point que les russes arrivent à tenir plus ou moins en échec la tactique d'interdiction ukrainienne ici. Mais c'est le seul endroit et ca semble mobiliser énormément de ressources dronistes russes.
  • Kostiantynivka. Meme punition qu'Huliapole, la ville est défendue par un gros volume de droniste qui pratique une interdiction systématique des abords. Donc le moindre mouvement à découvert vers les faubourg prend cher. Visiblement l'occasion fait le larron et selon la météo les russes arrivent à faire des petits sauts de puces autour de la ville mais peu en direction de celle ci.
  • Siversk. La bataille de la foret semble tourner à l'avantage des russes et ce n'est pas bon signe https://prm.ua/en/russians-have-become-more-active-in-the-serebryansky-forest-how-does-this-affect-the-situation-in-the-limansky-direction/

Je me posais justement la question sur le plan  des russes pour Kherson, je venais de voir une vidéos sur les attaques de drones russes sur l'autoroute entre Kherson-Mikholaiv, qui perturbent grandement tout déplacement entre les deux villes.

Les Russes senblent vouloir vider la ville de Kherson de ses habitants, et a mon avis une attaque surprise pour prendre la ville ne serait pas impossible, et avec le soutien des unités de dronistes, il y'aurait uniquement besoin de groupes d'inganterie légéres pour commencer a occuper certains secteurs de la ville

 

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Une attaque "surprise" a Kherson n'est pas possible. Non seulement car il faudrait en masse de très visibles véhicules pour traverser le Dniepr, mais aussi masser des troupes sous le nez des occidentaux et Ukrainiens avec une seule destination possible.

 

Quant a Kramatorsk, à ce rythme là les Russes y seront dans trois ans. Ce qu'il faut anticiper c'est surtout une rupture d'équilibre entre Russes et Ukrainiens. Et ça devrait logiquement avoir lieu entre Konstantiniivka et Pokrovsk. Mais là encore il y a des villages à prendre obligatoirement pour les Russes avant de prononcer des attaques sur ces villes (sans présager du résultat de l'attaque).

 

Autre zone pour raccourcir le front, Koupiansk pour digérer l'oblast de Kharkiv. En ce moment ça semble être là où poussent les Russes (et on est loin des occidentaux, et sur un axe qui peut emmener sur la moitié du front donc plus de possibilités de surprendre.

Mais il faut perdre cette idée d'une armée Russe de réserve terrée quelque part. Aujourd'hui les Russes utilisent leur gras, comme on l'avait dit il y a un an, pour entamer des rotations, recruter dans les unités un peu coriaces, et améliorer leur tactique. 

Et là saison des combats va s'arrêter dans les six semaines. Ensuite ça sera compliqué de rester dehors et tout autant d'engager des mouvements. Dit autrement, si les Russes 'e rentrent pas dans les villes dans les semaines qui viennent on sait qu'ils ne les prendront pas avant le printemps

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Il y a 22 heures, olivier lsb a dit :

Aucune livraison pour l'instant, aucune information sur les ROE (je rappelle que nos scalp sont limités par les ROE américaines), n'est pas une aide mais une vente payée par l'Europe, avec un pizzo généreux de 10% qui finira on ne sait pas trop où aux US. 

Ce n'est pas quelques missiles papiers (coucou les switchblade et autres brimstones qu'on voit pas beaucoup sur le terrain malgré la hype du début) qui changeront considérablement la donne. 

(...) Mais attention, faire de la victime un coupable, ça ne fait pas du juge un agent de la défense... Un agent ferait beaucoup mieux ! 

On atteint un niveau de déni assez invraisemblable. Ces restrictions aux frappes en Russie ont été mises en place sous Biden, ce qui je suppose en fait également un agent russe...

Quant aux restrictions sur nos armements je ne sais pas si elles résultent des US, de notre propre décision ou des deux? et je doute que tu le saches également. Les Allemands n'ont ainsi eu nul besoin des US pour restreindre leur aide.

Quant à qualifier l'aide US de "quelques missiles papiers" qui ne changeront pas considérablement la donne c'est pour le moins peu objectif, pour être poli.

En fait je m'amuse à imaginer ce qui pourrait vous convaincre du caractère fantasmatique de cette thèse de DT agent russe! Peut-être une frappe US sur Moscou?

Et si j'étais VP je serai effectivement assez mécontent du résultat de mon agent sur ses 4 ans et demi de POTUS... 

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Nouvelles félines.

Une Buyan-M (Projet 21631) ciblée en mer Noire. On attend les données complémentaires :

L'une des deux raffineries de Samara a été ciblée hier. A confirmer mais si on parle de dix-sept impacts, ça commence à faire beaucoup :

Révélation

 

Et une seconde vers Krasnodar :

On signale aussi d'autres frappes, notamment sur un oléoduc vers Ryazan ce qui semble confirmer que les Ukrainiens ont décidé de continuer à cibler les infrastructures russes pour les hydrocarbures. 

Je passe sur les frappes russes d'hier, on ne sait pas quelles étaient les cibles, ce sont encore des immeubles civils qui ont pris, plus un bâtiment de l'UE comme déjà signalé ailleurs. 

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il y a 12 minutes, Coriace a dit :

Une attaque "surprise" a Kherson n'est pas possible. Non seulement car il faudrait en masse de très visibles véhicules pour traverser le Dniepr, mais aussi masser des troupes sous le nez des occidentaux et Ukrainiens avec une seule destination possible.

Les ukrainiens l'ont bien fait ... réoccuper partiellement la rive orientale. Ce n'est donc pas impossible en soit.

Que ce ne soit pas une bonne idée je peux le comprendre. Mais ce n'est pas impossible.

La surprise serait peu probable, à priori oui puisque la rumeur court c'est bien qu'on s'y intéresse déjà donc on ne pourra pas à proprement parler être surpris.

---

Mais la question de ligne possible de cessez le feu est importante. Si ligne il y a elle sera sur la ligne de contact. C'est pour ca que les russes poussent fort dans Serebryanka par exemple

---

Pendant ce temps là :

  • Les russes attaquent la citadelle de Pokrovsk depuis l'ouest à coup de tank dans les HLM. Il aurait déjà pris des position dans le sud des barres.
  • A l'est de Pokrovsk les russes grignotent désormais du terrain dans la nasse ... au nord de Sukhyi Yar.
  • Sur la pointe que les russes ont conquis à nord est de Pokrovsk, les russe continuent à consolidé la base à l'est. Globalement la pointe a été juste émoussée, et sur confortablement d'appui pour l'attaque sur Shakhove. La situation est assez confuse au niveau de la pointe notament de Kucheriv Yar. DeepState de Military Summary donne le village encore russe ou partiellement russe, d'autre source disent qu'ils auraient été repris. Zolotyi Kolodiaz est donné par tous comme repris par contre.
  • Kleban-Byk serait russes. On suppose que les ukrainiens ont quitté la position devenue intenable. On peut supposer que tout le sud du lac serait évacué rapidement par les ukrainiens puisque encerclé.
  • Les milblogger russes penses que les russes vont pousser fort pour entrer dans l’agglomération de Kostiantynivbka avant "l'hiver". Combattre en ville l'hiver est raisonnablement possible et donc ils pourrait continuer à essayer d'avancer. Rester dans la campagne autour pendant l'hiver rendrait leur possibilité d'assaut très limitée.
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Visibilité supplémentaire sur les frappes ukrainiennes du mois d'août contre le secteur pétrolier russe :

 

Et correction, la Buyan-M ciblée cette nuit l'aurait été en mer d’Azov, pas en mer Noire.

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Il y a 5 heures, Ciders a dit :

Je passe sur les frappes russes d'hier, on ne sait pas quelles étaient les cibles, ce sont encore des immeubles civils qui ont pris, plus un bâtiment de l'UE comme déjà signalé ailleurs. 

On connaît certaines des cibles. Les russes ont frappé la ville de Koziatine dans la région de Vinnitsya qui est un important nœud ferroviaire.

A Kiev, l'usine Baykar a été visée par au moins deux missiles russes et les dégâts sont importants d'après des officiels ukrainiens. 

En mer noire, les Russes à l'aide d'un drone de surface naval ont frappé un navire de la marine ukrainienne. La frappe a été confirmée par la marine ukrainienne, il y a des victimes ( 1 mort, des blessés et des disparus) . Les russes affirment avoir coulé le navire collecteur de renseignements Simferopol. On devrait avoir une vidéo de confirmation de Rubicon d'ici peu à mon avis puisque le ministère de la défense russe avait revendiqué la frappe dans la matinée avant que les ukrainiens ne confirment la nouvelle. 

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Le 26/08/2025 à 17:41, rendbo a dit :

qui a été ouverte et est soutenue par l'Occident...

Faut peut-être arrêter avec ça, à part les US qui soutient la guerre israélienne à Gaza dans « l’Occident » (mot fourre-tout qui ne veut rien dire) ?

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il y a une heure, cilom a dit :

En mer noire, les Russes à l'aide d'un drone de surface naval ont frappé un navire de la marine ukrainienne. La frappe a été confirmée par la marine ukrainienne, il y a des victimes ( 1 mort, des blessés et des disparus) . Les russes affirment avoir coulé le navire collecteur de renseignements Simferopol. On devrait avoir une vidéo de confirmation de Rubicon d'ici peu à mon avis puisque le ministère de la défense russe avait revendiqué la frappe dans la matinée avant que les ukrainiens ne confirment la nouvelle. 

Dans le delta du Danube mais oui. J'attendais les images, elles sont là :

 

Modifié par Ciders
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https://lavoiedelepee.blogspot.com/2025/08/le-pouvoir-egalisateur-des-flamants.html

Michel Goya à propos du missile de croisière "rustique" ukrainien, il est plutôt enthousiaste. Dans le fond, c'est le principe du drone Shahed appliqué au missile de croisière: pas cher, produit en masse, rustique. Tout le contraire d'un SCALP ou d'un Tomahawk et un retour au fondamentaux, c'est à dire le V-1. Mais avec les système de guidage ultra-précis et redondants de 2025... 

Babidibibidibou... 

-une louche de Shahed 

-une dose de V-1 

-une goutte de Mace https://en.wikipedia.org/wiki/MGM-13_Mace 

-un peu de SCALP, pour le guidage... 

Babidibibidibou... 

Modifié par Cunégonde
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Il y a 19 heures, gustave a dit :

On atteint un niveau de déni assez invraisemblable. Ces restrictions aux frappes en Russie ont été mises en place sous Biden, ce qui je suppose en fait également un agent russe...

Biden n'a pas autant promis que DT sur la fin du conflit. Lequel POTUS, qui ne souhaite rien tant que faire l'inverse de son prédécesseur, ne se presse pourtant pas pour être plus agressifs ou explorer des options que son prédécesseur refusait de mettre en oeuvre... lorsque celles-ci conduisent à préserver la Russie. 

Citation

Quant aux restrictions sur nos armements je ne sais pas si elles résultent des US, de notre propre décision ou des deux? et je doute que tu le saches également. Les Allemands n'ont ainsi eu nul besoin des US pour restreindre leur aide.

Si si, on le sait, c'est ouvertement affirmé par les américains.

Two US officials told the outlet that on at least one occasion, Ukraine had sought to use Atacms against a target but was denied under a “review mechanism” developed by Elbridge Colby, the Pentagon’s undersecretary for policy, that governs how US long-range weapons or those provided by European allies that rely on American intelligence and components can be used.

The review process also applies to Britain’s Storm Shadow cruise missile because it depends on US targeting data, according to two US officials and a British official, the Journal said.

https://www.theguardian.com/us-news/2025/aug/23/pentagon-ukraine-russia-missiles

 

Citation

En fait je m'amuse à imaginer ce qui pourrait vous convaincre du caractère fantasmatique de cette thèse de DT agent russe! Peut-être une frappe US sur Moscou?

Le retour à la politique traditionnelle américaine, de soutien plus ou moins affirmé aux démocraties et pays souhaitant se libéraliser et ne pas être vassaliser. Et si ça fait encore trop cher pour l'agenda MAGA, à tout le moins, une neutralité bienveillante. Mais ce n'est même pas ce qu'on observe: la victime devient accusée et responsable, tout principes moraux de conduite de la guerre ont disparu, et la liste est encore longue.

 

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il y a une heure, Cunégonde a dit :

pas cher, produit en masse, rustique. Tout le contraire d'un SCALP

non furtif, vraisemblablement pas de guidage en mode suivi de terrain donc oui rustique pas cher produit en masse mais vraisemblablement très vulnérable ce qui est le pendant du rustique pas cher ...

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il y a une heure, olivier lsb a dit :

Si si, on le sait, c'est ouvertement affirmé par les américains.

Two US officials told the outlet that on at least one occasion, Ukraine had sought to use Atacms against a target but was denied under a “review mechanism” developed by Elbridge Colby, the Pentagon’s undersecretary for policy, that governs how US long-range weapons or those provided by European allies that rely on American intelligence and components can be used.

The review process also applies to Britain’s Storm Shadow cruise missile because it depends on US targeting data, according to two US officials and a British official, the Journal said.

 

Cette phrase concerne les données de ciblage fournies aux anglais pour leur Storm Shadow. Ce serait un comble après avoir rendu le SCALP ITAR free de le voir contraint par des données de ciblage US derrière. J'aime à espérer que la France est suffisamment indépendante pour encore pouvoir fournir des données de ciblage, en Russie, utiles aux ukrainiens sans avoir à aller baiser la main d'un cowboy.

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Biden n'a pas autant promis que DT sur la fin du conflit. Lequel POTUS, qui ne souhaite rien tant que faire l'inverse de son prédécesseur, ne se presse pourtant pas pour être plus agressifs ou explorer des options que son prédécesseur refusait de mettre en oeuvre... lorsque celles-ci conduisent à préserver la Russie.

Le rapport avec le fait que tu reproches à DT, en déduisant qu'il est bien un agent russe, des éléments qui ont été en vigueur sous la quasi totalité de Biden? Lunaire.

Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Si si, on le sait, c'est ouvertement affirmé par les américains.

Two US officials told the outlet that on at least one occasion, Ukraine had sought to use Atacms against a target but was denied under a “review mechanism” developed by Elbridge Colby, the Pentagon’s undersecretary for policy, that governs how US long-range weapons or those provided by European allies that rely on American intelligence and components can be used.

The review process also applies to Britain’s Storm Shadow cruise missile because it depends on US targeting data, according to two US officials and a British official, the Journal said.

https://www.theguardian.com/us-news/2025/aug/23/pentagon-ukraine-russia-missiles

D'une part c'est une déclaration officieuse, pas une affirmation officielle (on peut très bien imaginer que les UK préfèrent faire porter ces restrictions aux US même si elles leur vont bien, par exemple). D'autre part il est ici question d'une validation des frappes à longue portée, pas d'une interdiction. Enfin une restriction US n'est en rien incompatible avec des restrictions nationales qui sont loin d'être improbables...

Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Le retour à la politique traditionnelle américaine, de soutien plus ou moins affirmé aux démocraties et pays souhaitant se libéraliser et ne pas être vassaliser. Et si ça fait encore trop cher pour l'agenda MAGA, à tout le moins, une neutralité bienveillante. Mais ce n'est même pas ce qu'on observe: la victime devient accusée et responsable, tout principes moraux de conduite de la guerre ont disparu, et la liste est encore longue.

Cela n'a rien à voir avec une inféodation à Moscou de DT, fantasme qui ne repose jusqu'à maintenant sur rien de sérieux mais qui amène ceux qui le supportent à des circonvolutions assez attristantes.

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