Akilius G. Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre (modifié) Il y a 5 heures, Alexis a dit : La réaction et le commentaire de Trump au discours de Zelensky à l'ONU vaut d'être citée. Le 45ème président se surpasse ... J'ai regardé ce pauvre gars hier aux Nations Unies, il ne savait pas ce qu'il disait. Ils ne savent tout simplement pas quoi faire, ils sont bloqués dans une situation, c'est triste, ils ne savent pas quoi faire Parce que l'Ukraine est... finie, ce n'est plus l'Ukraine. Vous ne pouvez pas remplacer les villes, et vous ne pouvez pas remplacer les morts, tant de morts... Tout accord, même le pire des accords, aurait été meilleur que ce qu'il y a maintenant. S'ils avaient fait un mauvais accord, ça aurait été beaucoup mieux, ils auraient perdu un petit peu, et tout le monde serait vivant, et tous les bâtiments seraient debout, et toutes les tours prendraient de l'âge pour deux mille ans de plus je ne vois pas trop comment on pourrait dire de manière plus désagréable - voire détestable - que le destin de l'Ukraine est tragique et qu'il n'aurait peut être pas fallu grand chose pour éviter ce drame immense. Néanmoins accuser Zelenski est un non-sens, il est possible qu'il ait mal géré la situation (je ne me prive pas de le signaler quand je le pense), mais il n'a pas déclaré la guerre à son voisin, et même un dirigeant ne peut décider de tout. Un ancien président américain doit bien le savoir. Au final, dans l'esprit de Trump, il y a dans la vie les gagnants et les perdants. C'est une question existentielle qui le poursuit depuis l'enfance avec le drame de son frère Fred qui a subi la tyrannie paternelle. Et pourquoi cette étrange mention d'une tour qui résisterait 2 000 ans??? Un autre trauma, mais avec les tours???? Le plus gênant dans cette répartie, c'est qu'on ne voit pas bien comment dans l'esprit de Trump, on peut distinguer l'ukraine d'un autre pays. Modifié le 26 septembre par Akilius G. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre Il y a 19 heures, olivier lsb a dit : Où ne serions nous pas indépendants dans cette boucle OODA ? Le contrôle US existe, mais sous une forme plus pernicieuse, portant sur le chantage à la prochaine tranche d'aide. Je suis bien d'accord, je disais juste que rien ne dit que nos SCALP ont été mal utilisés du fait de potentielles limitations US d'une part, et que d'autre part le fait que les SCALP soient français ne permettait pas à lui seul aux Ukrainiens de se passer de l'accord US pour les utiliser du fait de l'environnement nécessaire à son emploi optimal. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre il y a 21 minutes, Akilius G. a dit : Le plus gênant dans cette répartie, c'est qu'on ne voit pas bien comment dans l'esprit de Trump, on peut distinguer l'ukraine d'un autre pays. Pourquoi on le devrait ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre certains aux Etats-Unis pourraient se dire - l'Ukraine n'est pas essentiel pour nous... Pour tous les alliés des Etats Unis, c'est important de comprendre comment raisonne leur protecteur. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre il y a 27 minutes, Akilius G. a dit : Néanmoins accuser Zelenski est un non-sens C'est plutôt Biden qu'il attaque ici 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre l'attaque de Biden est directe quand il qualifie Zelenski d'excellent commercial qui revient avec 60 Md$ à chaque visite. Là je perçois plus une attaque directe de Zelenski et de l'Ukraine, même s'il y a probablement un effet politique recherché Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre il y a 36 minutes, Akilius G. a dit : Et pourquoi cette étrange mention d'une tour qui résisterait 2 000 ans??? Un autre trauma, mais avec les tours???? Le plus gênant dans cette répartie, c'est qu'on ne voit pas bien comment dans l'esprit de Trump, on peut distinguer l'ukraine d'un autre pays. Trump pense toujours en termes de tours, son grand projet était une Trump Tower à Moscou, qui n'a pas vu le jour. Pour Trump, Poutine est tout simplement l'homme le plus riche du monde avec lequel on peut faire des affaires. Sinon, il est actuellement très mal disposé à l'égard de Zelensky, parce que celui-ci a visité l'usine de munitions de Scranton, Pennyslvania, en présence de Josh Shapiro, c'était de facto une aide à la campagne électorale de Harris dans un swingstate. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre il y a 14 minutes, Akilius G. a dit : certains aux Etats-Unis pourraient se dire - l'Ukraine n'est pas essentiel pour nous... Pour tous les alliés des Etats Unis, c'est important de comprendre comment raisonne leur protecteur. C'est exactement ce qu'il fallait comprendre a mon sens... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre Il y a 2 heures, Shorr kan a dit : Hebé !....avec un allié pareil, pas besoin d'ennemis ....en tout cas, Kalama avait raison à propos de Donald : avec cette attitude de perdant, il servira de p'tit déj à Vova s'il redevient président. L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents ; elle n’a que des intérêts permanents. « We have no eternal allies, and we have no perpetual enemies. Our interests are eternal and perpetual, and those interests it is our duty to follow. » Henry John Temple, Lord Palmerston, Speech to the House of Commons (1848). Est-ce que l'Amérique a des intérêts en Ukraine ? C'est pas comme Taïwan qui produit des semi-conducteurs indispensables pour l'Amérique. Les États-Unis n'ont pas objectivement besoin de l'Ukraine. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre il y a 20 minutes, Manuel77 a dit : Trump pense toujours en termes de tours, son grand projet était une Trump Tower à Moscou, qui n'a pas vu le jour. Pour Trump, Poutine est tout simplement l'homme le plus riche du monde avec lequel on peut faire des affaires. Sinon, il est actuellement très mal disposé à l'égard de Zelensky, parce que celui-ci a visité l'usine de munitions de Scranton, Pennyslvania, en présence de Josh Shapiro, c'était de facto une aide à la campagne électorale de Harris dans un swingstate. J'habite à Courbevoie près de la Défense, donc je ne suis pas ennemie des tours, mais bon, une tour assortie d'une longévité biblique cela me semble quand même un peu étrange... Et vendre le truc à des électeurs conservateurs qui vivent dans leur campagne, j'ai plus de mal à comprendre que la compensation via un symbole phallique de la plus haute tour... Zelenski a aussi mis en doute la faculté de Trump de parvenir à un accord avec Poutine sur l'Ukraine. Trump vendait du rêve, mais c'était positif - je viens vous sauver- à défaut d'être très réaliste. Trump n'a pas apprécié. Là l'Ukraine est finie selon lui. On a beau savoir que la politique aux Etats-Unis, c'est sale, on est toujours surpris. Zelenski a effectivement commis une erreur diplomatique, même s'il avait raison. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre il y a 7 minutes, Wallaby a dit : L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents ; elle n’a que des intérêts permanents. « We have no eternal allies, and we have no perpetual enemies. Our interests are eternal and perpetual, and those interests it is our duty to follow. » Henry John Temple, Lord Palmerston, Speech to the House of Commons (1848). Est-ce que l'Amérique a des intérêts en Ukraine ? C'est pas comme Taïwan qui produit des semi-conducteurs indispensables pour l'Amérique. Les États-Unis n'ont pas objectivement besoin de l'Ukraine. Les États-Unis ont un intérêt dans le "containement" de la Russie et s'ils peuvent contribuer à la défaite d'un rival géopolitique majeur, voir juste l'aider à s'empêtrer dans une guerre perpétuelle juste en épaulant matériellement l'Ukraine sans y participer directement ; ce sera le jackpot pour eux.....en fait ça l'est déjà ! Et quand bien même la Russie serait victorieuse aux termes de ce conflit, elle en ressortira saignée, affaiblie dans tous les aspects de ce qui fait la puissance d'une nation. Washington de son côté, et quelques soit l'issue du conflit, sera la grande gagnante de cette guerre. Pour Trump plus spécifiquement, même si son but est de lâcher l'Ukraine, c'est se mettre en position de faiblesse avant même de commencer les négociations que de communiquer ce sur quoi on est prêt à céder ; alors que pourtant, il a prétendument écrit "l'art du deal". 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre il y a 32 minutes, Akilius G. a dit : J'habite à Courbevoie près de la Défense, donc je ne suis pas ennemie des tours, mais bon, une tour assortie d'une longévité biblique cela me semble quand même un peu étrange... Et vendre le truc à des électeurs conservateurs qui vivent dans leur campagne, j'ai plus de mal à comprendre que la compensation via un symbole phallique de la plus haute tour... Je pense que tu fais l'exégèse de Trump de manière trop sérieuse et consciencieuse. Trump est convaincu que son impact sur scène est le meilleur lorsqu'il ignore ses conseillers, abandonne le script et improvise. Ces derniers temps, cela donne souvent un résultat gibberish, en l'occurrence des allusions bibliques bombantes. Cela ne veut rien dire. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre Le 26/09/2024 à 18:22, Colstudent a dit : Sur l'Ukraine j'avoue qu'il est cinglant, surtout que si il est élu et que Poutine lui répond pas de la manière attendu il prendra un coup de sang en partant dans une sur enchère direct Bravo d'avoir retenu les leçons apprises de janvier 2017 à janvier 2021. Si Zelensky est mystérieusement débarqué du pouvoir après l'arrivée hypothétique de trump au pouvoir, bien des choses pourraient changer, et pas en bien pour les russes si d'aventure ils tentaient de doubler trump, ce dont ils ne vont évidemment pas se priver vu qu'ils l'ont déjà fait en 2014. C'est exactement le scénario que craint poutine. Il l'a même dit: "le problème avec trump c'est qu'il est imprévisible". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Trump pense toujours en termes de tours, son grand projet était une Trump Tower à Moscou, qui n'a pas vu le jour. Pour Trump, Poutine est tout simplement l'homme le plus riche du monde avec lequel on peut faire des affaires. Sinon, il est actuellement très mal disposé à l'égard de Zelensky, parce que celui-ci a visité l'usine de munitions de Scranton, Pennyslvania, en présence de Josh Shapiro, c'était de facto une aide à la campagne électorale de Harris dans un swingstate. Le pêché originel restant le refus de l'Ukraine, durant son mandat, d'incriminer Hunter Biden dans l'affaire Burisma, au bénéfice de la campagne de Trump. Il y a 2 heures, Akilius G. a dit : J'habite à Courbevoie près de la Défense, donc je ne suis pas ennemie des tours, mais bon, une tour assortie d'une longévité biblique cela me semble quand même un peu étrange... Et vendre le truc à des électeurs conservateurs qui vivent dans leur campagne, j'ai plus de mal à comprendre que la compensation via un symbole phallique de la plus haute tour... Zelenski a aussi mis en doute la faculté de Trump de parvenir à un accord avec Poutine sur l'Ukraine. Trump vendait du rêve, mais c'était positif - je viens vous sauver- à défaut d'être très réaliste. Trump n'a pas apprécié. Là l'Ukraine est finie selon lui. On a beau savoir que la politique aux Etats-Unis, c'est sale, on est toujours surpris. Zelenski a effectivement commis une erreur diplomatique, même s'il avait raison. Qui essaie encore de comprendre Trump ? Si l'histoire de la tour de 2000 ans t'a surpris, je crois que tu n'es vraiment pas prêt pour ce "Si le bateau coule, tu préfères.... la mort par un requin ou l'électrocution par la batterie ?". C'était en juin dernier, lors d'un meeting électoral. Révélation 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre Il y a 3 heures, Shorr kan a dit : Pour Trump plus spécifiquement, même si son but est de lâcher l'Ukraine, c'est se mettre en position de faiblesse avant même de commencer les négociations que de communiquer ce sur quoi on est prêt à céder ; alors que pourtant, il a prétendument écrit "l'art du deal". Quand tu lâches ce qui ne t'appartient pas, c'est à la fois trés facile, et peu risqué en retour de bâton en politique intérieure. Moi perso, je suis d'ores et déjà prêt à céder le logement des voisins ( qui n'est pas le mien ) du bout de la rue si ça amené qq chose à ma pomme. Oui je suis faible ( parfois ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre Il y a 5 heures, Shorr kan a dit : Pour Trump plus spécifiquement, même si son but est de lâcher l'Ukraine, c'est se mettre en position de faiblesse avant même de commencer les négociations que de communiquer ce sur quoi on est prêt à céder ; alors que pourtant, il a prétendument écrit "l'art du deal". Je ne suis pas convaincu qu'il faille prendre son bla bla au pied de la lettre. L'avantage d'expliquer que l'Ukraine n'est pas vraiment le souci de l’Amérique, c'est de faire baisser la valeur de l'Ukraine sur le marché. Et donc d'en faire un enjeu plus que secondaire, mais pas seulement pour les USA, aussi pour les Russes. Accessoirement expliquer qu'il ne soutiendra pas plus que ça l'Ukraine c'est aussi et toujours le jeu qui consiste à mettre l'Europe au pied du mur ... vous voulez de la défense ... et bien payez pour la défense, ou débrouillez vous. C'est un leitmotiv ancien et pas seulement républicain. Au delà il n'est pas impensable que Trump considère la Russie comme réconciliable. Ce qui n'est pas idiot en soit s'il pense pouvoir isoler la Chine par cette voie. Parce que le fond de l'histoire c'est la Chine ... l'isoler en réconciliant la Russie, ou pousser dans ses bras un "allié" à moitié failli. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre (modifié) Il y a 15 heures, olivier lsb a dit : Le MO n'est pas mon sujet et m'indiffère parce que c'est loin de nous, que c'est au pire des nuisances pour l'UE et en aucun cas une menace pour nos intérêts vitaux sur le continent. La morale et l'éthique n'ont rien à voir dans tout çà. Et n'ont rien à voir non plus dans mon soutien à l'Ukraine d'ailleurs. Ce sont nos intérêts sécuritaires en Europe et notre autonomie en matière de défense qui m'importent, avec toutes les conséquences économiques que ça emporte. De ce point de vue là, il apparait évident et depuis longtemps que chaque poussée russe effectuée vers l'ouest et dans le vif des conventions internationales, joue contre nos intérêts en Europe. Lesquels sont coincés entre le marteau militaire russe et l'enclume économique américaine. A titre personnel, je pense que le MO et l'Afrique devraient nous intéresser un peu plus, parce qu'ils sont vecteurs de réfugiés qui ne sont pas toujours miscibles en l'état avec nos sociétés occidentales, ce qui déstabilise bien plus les fondements de nos sociétés. Pour notre sécurité stratégique, il faut par contre bien sûr être attentif qu'un ennemi puissant ne naisse pas à notre porte (ou ne pousse pas jusqu'à notre porte), sans pour autant oublier que, hors idéologie, parfois ce qui fait de l'ennemi l'ennemi est une divergence d'intérêts (les nôtres ne sont pas les siens). Mais pour notre sécurité à long terme, si l'Europe ne se dote pas d'une volonté politique et militaire indépendante des USA, alors il ne sert à rien de discuter avec le laquais impuissant, sachant qu'il suivra la volonté de son patron, même si ça signifie qu'il faille couper la branche sur laquelle il est assis. Modifié le 27 septembre par rendbo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre il y a 44 minutes, rendbo a dit : A titre personnel, je pense que le MO et l'Afrique devraient nous intéresser un peu plus, parce qu'ils sont vecteurs de réfugiés qui ne sont pas toujours miscibles en l'état avec nos sociétés occidentales, ce qui déstabilise bien plus les fondements de nos sociétés. C'est d'abord une discussion à avoir au sein de l'UE, avant de retourner vers les pays partenaires avec une politique (laquelle ? Et pour quoi faire ?). La guerre civile syrienne a engendré son flot de réfugiés, c'est indéniable. Mais c'est l'Allemagne et un certain nombre de pays nordiques qui ont spontanément et librement accueilli, alors que rien ne les y obligeait. Dans la hiérarchie des risques et nuisances pour notre continent, ces zones géographiques (Afrique, MO) pèsent moins par ce qu'elles nous imposent, sinon par ce que certains membres de l'UE ont sciemment permis de faire, en l'absence d'obligations manifestes. On a involontairement "consenti" à cette déstabilisation, qu'on a réalisé un peu tard et a posteriori. Mais je n'y vois là rien d'irréversible ou d'irrémédiable, pour peu qu'un peu de capital politique se dégage sur ces questions. En revanche, nos marges de manœuvres sont bien moindres avec la Russie (pour ne pas dire inexistantes), qui s'impose en bloc et à ses conditions: raisons pour lesquelles je juge ce risque bien plus dangereux que nos propres erreurs vis à vis du MO et de l'Afrique. Citation Pour notre sécurité stratégique, il faut... ..être vigilant sur tous les sujets et pays, depuis l'Allemagne et la Russie jusqu'à la dernière des jacqueries au Bhoutant. On est bien d'accord, je raisonnais simplement en termes de priorités et de ressources à y accorder, celles-ci étant limitées. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre Confirmation supplémentaire de ce qui se dessinait déjà clairement. Les Etats-Unis n'autoriseront pas l'Ukraine à utiliser des armes occidentales pour frapper dans la profondeur du territoire russe. Le New York Times expose et clarifie ce qui est peut-être la plus importante raison pour ce refus d'autorisation ==>Les espions soupçonnent que cette fois, la Russie est sérieuse... sans compter que frapper dans la profondeur ne changerait pas le cours de la guerre Les services de renseignement américains soulignent les risques liés à l'autorisation de frappes à longue portée par l'Ukraine Les services de renseignement ont conclu qu'accéder à la demande de l'Ukraine d'utiliser des missiles occidentaux contre des cibles situées au fin fond de la Russie pourrait entraîner des représailles vigoureuses sans pour autant changer fondamentalement le cours de la guerre Les agences de renseignement américaines estiment que la Russie est susceptible de riposter avec une plus grande force contre les États-Unis et leurs partenaires de la coalition, éventuellement par des attaques meurtrières, s'ils acceptent d'autoriser les Ukrainiens à utiliser des missiles à longue portée fournis par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France pour des frappes à l'intérieur de la Russie, ont déclaré des responsables américains. L'évaluation des services de renseignement, qui n'a pas été rapportée précédemment, minimise également l'effet que les missiles à longue portée auront sur le cours du conflit parce que les Ukrainiens disposent actuellement d'un nombre limité de ces armes et que l'on ne sait pas combien de missiles supplémentaires, le cas échéant, pourraient être fournis par les alliés occidentaux. (...) L'évaluation des services de renseignement décrit une série de réactions possibles de la Russie à une décision autorisant les frappes à longue portée à l'aide de missiles fournis par les États-Unis et l'Europe, allant de l'intensification des incendies criminels et des actes de sabotage visant des installations en Europe à des attaques potentiellement meurtrières contre des bases militaires américaines et européennes. (...) Mais dans leur évaluation, les agences de renseignement américaines doutent que, même si les Ukrainiens étaient autorisés à utiliser les missiles à longue portée, ils en auraient suffisamment pour modifier fondamentalement le cours du conflit. En outre, après les premières frappes, les Russes déplaceront probablement les dépôts de munitions, les postes de commandement, les hélicoptères d'attaque et d'autres fonctions vitales du champ de bataille hors de portée des missiles. Sur instruction de M. Biden, l'armée américaine pourrait fournir davantage d'ATACMS (prononcer « attack 'ems ») aux Ukrainiens. Toutefois, des responsables affirment que l'armée américaine dispose elle-même d'une quantité limitée de missiles et qu'elle doit en garder une réserve pour ses propres besoins militaires potentiels. Donc : 1. Peu d'armes disponibles pour le don (petits stocks britanniques et français, pas de relance de la production dans les deux dernières années, stocks américains pas si grands, pas de relance non plus de leur côté), l'effet serait de plus limité par les contre-mesures prévisibles de la Russie ==>Effet prévisible limité sur le cours de la guerre 2. L'Ukraine n'est ni dans le "Nous" principal (les Etats-Unis), ni même dans le "Nous" externe (les pays membres de l'OTAN), elle ne vaut donc pas le risque d'une épreuve de force avec la Russie, même si les dégâts d'une éventuelle épreuve de force (frappes de missiles de croisière russes ou sabotages sur le territoire américain ou de pays européens de l'OTAN) seraient en fait relativement limités Rien de tout cela n'est surprenant. La situation de l'Ukraine est dure, voire cruelle, mais elle n'est pas surprenante 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre https://www.nytimes.com/2024/09/26/world/europe/mike-johnson-ukraine-us-ambassador.html Mercredi soir, Mike Johnson, le président républicain de la Chambre des représentants, a demandé à l'Ukraine de renvoyer son ambassadrice à Washington, l'accusant d'ingérence dans les affaires électorales américaines. Dans une lettre publique adressée au président ukrainien Volodymyr Zelensky, M. Johnson a demandé le renvoi de l'ambassadrice ukrainienne, Oksana Markarova, en invoquant son rôle dans l'organisation d'une visite de M. Zelensky dans une usine de munitions à Scranton, dans l'État de Pennsylvanie. M. Zelensky a visité l'usine cette semaine et a remercié les travailleurs pour la fabrication des obus envoyés aux forces armées de son pays. M. Johnson a critiqué la visite pour avoir eu lieu dans un État clé, en compagnie du gouverneur Josh Shapiro, un démocrate qui soutient la vice-présidente Kamala Harris dans sa candidature à l'élection présidentielle. L'orateur a fait remarquer qu'aucun républicain n'avait été invité. « La visite était clairement un événement de campagne partisan conçu pour aider les démocrates et constitue clairement une ingérence électorale », a écrit M. Johnson dans la lettre de mercredi. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre Il y a 13 heures, olivier lsb a dit : Qui essaie encore de comprendre Trump ? Si l'histoire de la tour de 2000 ans t'a surpris, je crois que tu n'es vraiment pas prêt pour ce "Si le bateau coule, tu préfères.... la mort par un requin ou l'électrocution par la batterie ?". C'était en juin dernier, lors d'un meeting électoral. Trump est autiste Asperger en fait. Si j'ai bien suivi il essayait de faire une métaphore sur les véhicules électriques en demandant si à bord d'un bateau à batteries quelqu'un préfèrerait être mangé par un requin ou électrocuté lorsque le bateau coule... Mais j'ai pas bien compris où il voulait en venir non plus parce qu'il mentionne qu'il préfèrerait être électrocuté, mais du coup ça voudrait dire qu'il est... POUR les navires équipés de batteries, non? Sauf qu'il mentionne ensuite qu'il va "arrêter [les batteries] pour les pick-ups (trucks), et pour les bateaux". Bref Trump est en train de partir sur la même pente que Biden... Une preuve de plus que la vieillesse est un... naufrage (hu hu hu ) 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre Il y a 20 heures, Akilius G. a dit : Et pourquoi cette étrange mention d'une tour qui résisterait 2 000 ans??? Un autre trauma, mais avec les tours???? C'est un détail certes, mais voici qui clarifie le sens (temps 0'49''). Non, ce n'est pas Trump qui est traumatisé par les tours... Révélation ... en fait il parle des "magnifiques dômes dorés" (des églises orthodoxes) qui ont été détruits. On ne pourra jamais les remplacer... vieux de deux mille ans ! C'est que Trump a des notions de chronologie assez approximatives. Il doit penser que les Apôtres, dès le lendemain de l'Ascension, se sont précipités pour rejoindre ce qui est aujourd'hui l'Ukraine et y construire immédiatement les dômes des églises Et il est normal que la perte de dômes dorés l'ait particulièrement choqué. Je rappelle que nous parlons de Donald Trump Il y a 21 heures, Shorr kan a dit : Pour moi, Trump est la caricature de "l'américain" Je ne ferai aucun commentaire de cette déclaration Poker Face... comme disent les Américains, justement 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre A force de saper la crédibilité des outils de coopérations internationales et de diplomatie, par des faux tout à fait grotesques (et ce n'est pas la première fois que l'ambassade russe d'Afrique du sud est coupable du genre), la Russie décrédibilise peu à peu tous les corps intermédiaires pourtant essentiels à la bonne coopération entre pays. Leur responsabilité dans l'affaiblissement de l'ordre mondial (comprendre le bordel actuel, qui va ensuite tant faire gémir et relativiser l'Ukraine par rapport à qui de Gaza, qui du Sud-Soudan, qui du Yémen etc..) est aussi du à ce genre de spectacle idiot et démoralisant. Ne plus croire en rien, douter de tout et surtout de la parole officielle, partout dans le monde, reste une des voies d'action privilégiée des mesures actives. https://www.airandspaceforces.com/improperly-installed-parts-caused-f-16-to-crash-into-warehouse-in-may-2019/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre https://www.ladepeche.fr/2024/09/23/guerre-en-ukraine-il-faudra-repenser-notre-rapport-a-la-russie-emmanuel-macron-appelle-a-une-nouvelle-organisation-de-leurope-apres-la-guerre-12215241.php Lors de la "Rencontre pour la Paix" organisée par la communauté Sant’Egidio à Paris ce dimanche 22 septembre, Emmanuel Macron a pris la parole pour évoquer l’après-guerre en Ukraine et l’avenir des relations avec la Russie. Le chef de l’État a déclaré qu’après la guerre en Ukraine, "il nous faudra penser une nouvelle forme d’organisation de l’Europe et repenser notre rapport à la Russie", lors de ces rencontres réunissant religieux, politiques et experts. Une prise de position qui dénote de ses déclarations passées, lorsqu’en mai 2022, il avait suscité la polémique en affirmant qu’il ne fallait pas "humilier" la Russie. Cette position avait été critiquée par certains pays occidentaux, notamment pour son refus d’exclure l’envoi de troupes sur le sol ukrainien. Lors de son discours, le chef de l’État a souligné la nécessité de réconcilier l’Europe avec les Balkans et de prendre en compte la réalité géographique du continent, qui ne se limite ni à l’Union européenne ni à l’OTAN. "Il nous faut être suffisamment imaginatifs pour penser la paix de demain, une paix en Europe sous une forme nouvelle," a-t-il insisté, en appelant à réfléchir à une nouvelle coexistence. https://www.newsweek.com/macron-calls-new-european-order-1957918 (23 septembre 2024) Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a réagi au discours de M. Macron. « Il est évident que l'architecture de sécurité de l'Europe change à pas de géant et qu'il est nécessaire de la reconstruire. L'ensemble du système des relations internationales est en train de changer », a-t-il déclaré, selon l'agence de presse russe Tass. M. Peskov aurait également souligné que la construction du nouvel ordre mondial serait d'un intérêt particulier pour le Kremlin car elle garantirait les intérêts légitimes de la Russie en matière de sécurité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre (modifié) https://www.theguardian.com/world/2024/sep/25/zelenskyy-is-pitching-his-victory-plan-on-adverse-terrain Un fonctionnaire américain a déclaré : « L'objectif de la discussion est de les aider à maintenir le champ de bataille dont ils disposent, à se préparer pour 2025 afin qu'ils puissent montrer à Poutine qu'ils peuvent se battre. Ensuite, il s'agira de voir s'ils sont prêts à envisager un cessez-le-feu ou autre chose. « Ce sera leur décision, et nous essayons simplement de nous assurer qu'ils sont prêts à faire les choix qu'ils estiment être dans le meilleur intérêt du peuple ukrainien. Il est entendu que la Maison Blanche et les alliés européens tentent de freiner une volonté ukrainienne que certains ont qualifiée de maximaliste. Interrogé sur l'écart entre ce que l'Ukraine demande et ce que les Etats-Unis sont prêts à fournir, le fonctionnaire américain a répondu : « Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un véritable écart. Encore une fois, il s'agit d'une conversation de fond sur la stratégie militaire et sur la manière dont différentes armes provenant de différentes sources pourraient jouer un rôle. Il ne s'agit donc pas d'un écart, mais d'un problème à analyser en termes de cessez-le-feu. Modifié le 27 septembre par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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