Wallaby Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier il y a 3 minutes, olivier lsb a dit : Hors sujet. Cela peut être un apport de matière théorique, en nous forçant à nous poser la question de "qu'est-ce que sont nos intérêts" et à faire le distinguo entre nos intérêts et les intérêts des puissances amicales qui nous veulent du bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier (modifié) il y a 30 minutes, Wallaby a dit : Cela peut être un apport de matière théorique, en nous forçant à nous poser la question de "qu'est-ce que sont nos intérêts" et à faire le distinguo entre nos intérêts et les intérêts des puissances amicales qui nous veulent du bien. Comme ceux des Russes qui veulent empêcher les pays d'Europe orientale d'échanger entre eux, ou la France d'échanger avec les pays d'Europe orientale ? On ne pourra pas tenir éternellement sur le seul argument "Russie = paix ; Américains = méchants". Modifié le 20 janvier par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier @Wallaby et autres. Attention aux risques d'attaques perso. Je suggère de clore le débat. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier Il y a 5 heures, olivier lsb a dit : "Faites mieux, moins cher, plus vite et sans commande" (ou si peu). Totalement vide et insipide, avec une portée réelle de zéro %. Mais en même temps, tellement commun à des niveau de dirigeance élevés dans le monde actuel ( privé, public, politique etc...). A chaque nouveau chef, il faut accélérer le changement ( sous entendu c'était une accélération molle avec le précédent ). C'est une façon de dire qu'il faut gagner plus avec moyen de moyen, et souvent une organisation générale de moins en moins performante. Comme ça ne marche pas trop, il y aura rapidement un chef suivant pour remplacer l'ancien, qui lui même fera la même chose. En terme physique celà serait sans doute délicat de toute façon, sinon ça fait longtemps qu'on aurait dépassé une capacité infinie en accélération ( et plus que l'infini ça fait un peu beaucoup ). 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier il y a 15 minutes, collectionneur a dit : @Wallaby et autres. Attention aux risques d'attaques perso. Je suggère de clore le débat. Aucune inquiétude camarade politrouk ! C'était juste une petite escalade pour mieux désescalader. Une technique qui nous vient tout droit de l'URSS et longuement expliquée ici, qu'on commence à pas trop mal maitriser depuis le temps ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier Rapport à un message de @Titus K sur l'autre sujet au sujet du borstch La propagande de l'Unesco a propos du bortsch qui n'est pas ukrainien mais bien russe AU moins elle connait ses priorités Géopolitique et économie de la betterave: ( pour voir si ça nous aide à trancher le débat ) La recette a forcément été inventée dans une zone propice à la culture betterave potagère ( la rouge, la sucrière aussi sauf ersatz sucré en remplacement ) et la culture du choux. Je n'ai pas de stat sur la version potagère, c'est plus facile avec la sucrière. La plante est originaire du proche orient / mésopotamie. En superficie, le premier prod mondial est la russie et le deuxième l'ukr. En tonnage ( sucrier ) l'Ukraine recule, les rendements sont franchement pas terribles ( en rendement la France est championne du monde à 90 tonnes / Ha - rendement en plante car en sucre du coup ça tombe à 10 / 15 tonnes - celà restant une plante fort productive par Ha en aliment d'intérêt final ), La Russie reste devant en production tonnage. Donc je ne serai pas capable de trancher. De toute façon la production est forcément proche de la mer noire par le sol et le climat, celà n'est pas en Sibérie. Ca concerne probablement les 2 pays, et selon la période considérée la recette aura été inventée par des soviets ( russes ou ukrainiens ), ou des slaves, des mongols ou des cosaques. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier https://asiatimes.com/2024/01/a-russian-spring-offensive-would-wrongfoot-ukraine/ (19 janvier 2024) L'accord de coopération en matière de sécurité entre le Royaume-Uni et l'Ukraine a été signé le 12 janvier 2024. L'accord entre le Royaume-Uni et l'Ukraine prévoit "une assistance globale à l'Ukraine pour la protection et la restauration de son intégrité territoriale à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues". Il s'engage à "prévenir, dissuader activement et prendre des contre-mesures contre toute escalade militaire et/ou nouvelle agression de la part de la Fédération de Russie". Il promet également de "soutenir l'intégration future de l'Ukraine dans les institutions euro-atlantiques". Donc l'Angleterre brexitée, gouvernée par le brexiteur Rishi Sunak convaincu que l'Union Européenne est une malédiction qui prive les pays de leur souveraineté, du contrôle de leur destin, encourage et soutient l'Ukraine pour qu'elle devienne membre de l'Union Européenne. Pour l'Angleterre, l'Europe c'est l'Inde : c'est une institution coloniale, un empire. Elle veut la gouverner, mais elle ne considère pas qu'elle en fait partie. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier Donc, si demain la Biélorussie attaque l'Ukraine, l'Angleterre n'interviendra pas ? J'ai tout compris ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Donc l'Angleterre brexitée,.................................. encourage et soutient l'Ukraine pour qu'elle devienne membre de l'Union Européenne. MA lecture diffère un peu ( c'est presque à la marge à vrai dire ) J'ai tendance à lire la propension et l'encouragement à faire appartenir l'Ukr à une orga EURO-ATLANTIQUE. Ca me fait plus penser en premier lieu à l'OTAN qu'à l'UE ou au Commonwealth mais je peux me tromper. Ensuite, que l'Ukr soit UE ou pas, je pense que les perfides s'en balec', ça ne changera rien pour eux. A la limite, que les locomotives All It et Fr soient encore plus donateurs, et que des pays à la limite receveur / donateurs basculent du coté qui paye, c'est de moindre importance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Il y a 13 heures, ksimodo a dit : Rapport à un message de @Titus K sur l'autre sujet au sujet du borstch La propagande de l'Unesco a propos du bortsch qui n'est pas ukrainien mais bien russe AU moins elle connait ses priorités Géopolitique et économie de la betterave: ( pour voir si ça nous aide à trancher le débat ) La recette a forcément été inventée dans une zone propice à la culture betterave potagère ( la rouge, la sucrière aussi sauf ersatz sucré en remplacement ) et la culture du choux. Je n'ai pas de stat sur la version potagère, c'est plus facile avec la sucrière. La plante est originaire du proche orient / mésopotamie. En superficie, le premier prod mondial est la russie et le deuxième l'ukr. En tonnage ( sucrier ) l'Ukraine recule, les rendements sont franchement pas terribles ( en rendement la France est championne du monde à 90 tonnes / Ha - rendement en plante car en sucre du coup ça tombe à 10 / 15 tonnes - celà restant une plante fort productive par Ha en aliment d'intérêt final ), La Russie reste devant en production tonnage. Donc je ne serai pas capable de trancher. De toute façon la production est forcément proche de la mer noire par le sol et le climat, celà n'est pas en Sibérie. Ca concerne probablement les 2 pays, et selon la période considérée la recette aura été inventée par des soviets ( russes ou ukrainiens ), ou des slaves, des mongols ou des cosaques. J'ai des idées beaucoup plus simples sur la question. Et un argument assez fort pour empêcher toute réplique. Le borstch, c'est comme le couscous. C'est très bon. ==>Donc c'est français Que voulez-vous que les Marocains, Ukrainiens, Algériens et Russes répondent à ça ? 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier https://www.dw.com/en/ukraine-war-costs-germanys-economy-100-billion/a-64768176 (20 février 2023) La guerre en Ukraine coûte 100 milliards d'euros à l'économie allemande La guerre en Ukraine et la hausse des prix de l'énergie ont coûté à l'économie allemande environ 2,5 % de son PIB. Bien que l'impact soit moins important que prévu, le pays reste confronté à une récession mineure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier (modifié) Les Norvégiens, qu'on ne qualifiera pas d'excités de service, redoutent la montée en puissance de l'appareil militaire Russe. Et bizarrement, en creux, le PR semble confirmer qu'on a encore de la marge de manoeuvre. Qu'est-ce qu'on attend, mystère ? « S’il faut faire plus, autrement, ailleurs, nous ferons », a soutenu Emmanuel Macron. Ajoutant : « Je scrute 2024 avec lucidité. » L'article souligne d'ailleurs quelque chose qui n'était pas du tout mais alors pas du tout prévisible: les premiers retours de bâtons pour l'industrie Française, suite à notre positionnement stratégique ambigu au début du conflit (et qui se poursuit à mon avis). Nous sommes passés derrière en Ukraine et ça complique notre montée en puissance sur le soutien. https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/20/v-ux-aux-armees-emmanuel-macron-met-la-pression-sur-l-industrie-de-defense_6211941_823448.html Citation Vœux aux armées : Emmanuel Macron met la pression sur l’industrie de défense Le président de la République a exhorté, vendredi, les industriels français du secteur à accélérer le passage au « mode économie de guerre » afin de répondre plus vite aux besoins de l’Ukraine. Par Elise Vincent (Cherbourg [Manche], envoyée spéciale) Publié hier à 09h20, modifié hier à 09h38 C’est sur la base navale de Cherbourg (Manche), dans un hangar dépouillé, qu’Emmanuel Macron s’est livré, vendredi 19 janvier, à sa traditionnelle cérémonie des vœux aux armées. Pour cette rencontre, qui constitue, avec le 14-Juillet, l’un de ses deux grands rendez-vous solennels de l’année avec les milieux militaires, le chef de l’Etat a toutefois décidé de se montrer abrasif. Moins avec les forces qu’avec les industriels de la défense, auxquels il a consacré une bonne partie de son discours, en distribuant bons et mauvais points. Cette année, « la France à un rendez-vous avec son industrie de défense », a ainsi déclaré M. Macron. Une industrie « en mode économie de guerre », telle qu’il l’a officiellement lancée, depuis la mi-2022, qui ne doit pas rester « qu’un slogan », a-t-il insisté. « Il ne faut plus jamais se satisfaire de délais de production qui s’étalent sur plusieurs années », a notamment souligné le chef de l’Etat, fustigeant des années « confortables » qui ont parfois provoqué « une forme d’engourdissement », où l’industrie se reposait trop, selon lui, sur les commandes étatiques. « Ce monde ne le permet plus », a-t-il asséné. Depuis de longs mois, les grands groupes d’industrie de défense sont habitués aux tirades impatientes de l’exécutif. En privé, bon nombre les jugent injustifiées au regard des spécificités du secteur. Mais, six mois après l’adoption, en juillet, de la loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit plus de 400 milliards d’euros pour les armées, d’ici à 2030 – un budget inédit –, Emmanuel Macron a renouvelé le coup de pression, ce vendredi, de manière appuyée. « Nous sommes encore dans les à-coups, voire la communication », a critiqué le président. Pousser les exportations Face à la multiplication des théâtres de crise, M. Macron a ainsi rappelé qu’il fallait désormais, selon lui, « répondre en boucle courte aux besoins de nos armées comme ceux de nos alliés et partenaires qui sont aujourd’hui au front ». Concernant l’Ukraine, première concernée, l’aide se poursuivra donc de « manière pragmatique et concrète », « dans tous les domaines essentiels », a insisté le chef de l’Etat. Une allusion directe à l’annonce, le 18 janvier, d’une nouvelle coalition de pays occidentaux, sous leadership français et américain, afin de coordonner l’achat en commun d’équipements d’artillerie pour Kiev. Alors que Paris cherche à pousser, dans ce contexte, ses exportations, notamment de canons Caesar, le président a félicité la réduction du temps de livraison de son équipement phare, divisé par deux depuis le début de la guerre – il est passé de trente à quinze mois. Même chose pour les missiles de courte portée Mistral de MBDA, dont les délais d’export sont passés de vingt-quatre à quinze mois, ou encore pour certains radars de Thales, passés de dix-huit à six mois. Mais « d’autres [sociétés] ont tardé à comprendre le changement de contexte stratégique (…) et ont manqué parfois des contrats, et je le regrette », a glissé M. Macron. Une référence, notamment, à l’équipementier Arquus, autrefois appelé Renault Trucks Defense, qui fabrique 90 % des véhicules de l’armée de terre. La société, détenue par Volvo Group, avec cinq sites et 1 500 employés dans toute la France, détenait une bonne partie de ses marchés à l’export en Afrique. Mais le recul de la présence française, depuis 2021, sur le continent l’a particulièrement touché. Le 15 janvier, une offre de rachat a fini par être officialisée. C’est un groupe belge, John Cockerill, qui est sur les rangs. Défi de repositionnement Au cours de ces quarante minutes de discours, M. Macron n’a pas cherché à justifier ses errements diplomatiques, en Afrique ou vis-à-vis de la Russie. Ces derniers ont en partie contribué aux difficultés, y compris sur le marché ukrainien, où les industriels français, partis en retard, doivent désormais jouer des coudes pour se tailler une place, selon un certain nombre d’acteurs du secteur. « La France ne se désengage pas, elle se réorganise pour s’adapter à l’évolution de la menace », a insisté le président, droit dans ses bottes. Pour remonter la pente, le chef de l’Etat a donc défini son axe : « Gagner en rapidité, en volume, en innovation. » Des propos en écho à l’annonce, jeudi, par le ministre des armées, Sébastien Lecornu, en marge du lancement de la coalition « artillerie » pour l’Ukraine, de réflexions pour envoyer à Kiev les premières munitions rôdeuses de fabrication française. Et ce, avant même leur dotation aux forces nationales, prévue en 2026. Dans le même esprit, M. Lecornu a confirmé que l’amélioration de la précision du canon Caesar avait été confiée à Helsing, une start-up spécialiste de l’intelligence artificielle (IA) militaire ayant récemment débauché le directeur de l’IA de Meta. L’armée française fait face à un vrai défi de repositionnement, en particulier pour l’armée de terre, qui doit sortir de sa culture expéditionnaire et réinvestir des alliances comme l’OTAN ou des coalitions plus étroites, en mer Rouge, ou sur le flanc est de l’Europe. Un défi aussi en matière de capacités, notamment pour la marine ou l’armée de l’air, pour qui une région comme l’Indo-Pacifique, jugée cruciale à l’Elysée, tire sur les effectifs, le matériel et la logistique. « S’il faut faire plus, autrement, ailleurs, nous ferons », a soutenu Emmanuel Macron. Ajoutant : « Je scrute 2024 avec lucidité. » Modifié le 21 janvier par olivier lsb Orthographe 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Franchement vu le manque de moyens mis par le président pour le soutien à l'Ukraine, je suis à deux doigts d'ouvrir une cagnotte pour acheter des Caesar. Avec un peu de chance on aura un crédit d’impôt. Parce que bizarrement 200M€ par an même pas engagés fermement, ça ne suffit pas. D'ailleurs l'exemple de Nexter qui a investi pour quadrupler sa cadence et qui maintenant voit que la France doit quémander des sous aux alliés pour payer la production doit en refroidir plus d'un. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 18 minutes, olivier lsb a dit : Les Norvégiens, qu'on ne qualifiera pas d'excités de service, redoutent la montée en puissance de l'appareil militaire Russe. Les militaires norvégiens sont comme les autres, ils veulent des budgets pour se préparer aux pires scénarios, et je sais de quoi je parles. Sérieusement, dire que l'on est inquiet par la remontée en puissance de l'industrie militaire russe assistée de la Corée du Nord et de l'Iran! Surtout étonnant de voir que ceux qui mettent en avant ce réarmement sont les mêmes qui soulignaient les limites de l'industrie de guerre russe, bien réelles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Le paradoxe n'est qu'apparent. Les politiciens fans des dividendes de la paix n'avaient aucun intérêt à mettre en avant la menace russe. Maintenant que les Russes attaquent leurs voisins, il faut bien réagir. A noter aussi un second paradoxe. La Russie ne menace personne, surtout pas les pays membres de l'OTAN, mais il ne faudrait surtout pas faire en sorte de la brusquer en tissant des liens diplomatiques avec ses voisins, en l'empêchant de les vassaliser ou de mener des opérations d'ingérence chez eux. En résumé, il va être difficile d'agir d'une quelconque manière que ce soit. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 36 minutes, Ciders a dit : Le paradoxe n'est qu'apparent. Les politiciens fans des dividendes de la paix n'avaient aucun intérêt à mettre en avant la menace russe. Maintenant que les Russes attaquent leurs voisins, il faut bien réagir. A noter aussi un second paradoxe. La Russie ne menace personne, surtout pas les pays membres de l'OTAN, mais il ne faudrait surtout pas faire en sorte de la brusquer en tissant des liens diplomatiques avec ses voisins, en l'empêchant de les vassaliser ou de mener des opérations d'ingérence chez eux. En résumé, il va être difficile d'agir d'une quelconque manière que ce soit. C'est toi qui le dis. Pour ma part je n'ai rien contre un juste dimensionnement de nos outils de défense, ni même une défense de nos intérêts y compris contre la Russie (mais pas que), mais inutile pour cela de faire croire à une fantasmatique nouvelle menace de tempête rouge, y compris pour justifier tout et n'importe quoi de façon assez symétrique à ce que l'on constate en Russie. Retour en guerre froide. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a une heure, olivier lsb a dit : Qu'est-ce qu'on attend, mystère ? La réponse est proportionnelle à la situation ... toujours se laisser de la marge. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a une heure, Ciders a dit : Le paradoxe n'est qu'apparent. Les politiciens fans des dividendes de la paix n'avaient aucun intérêt à mettre en avant la menace russe. Maintenant que les Russes attaquent leurs voisins, il faut bien réagir. C'est surtout qu'à l'époque l'Ukraine, la Géorgie ou la Tchétchénie tout le monde s'en branler d'une force ... c'était quasi des conflit domestique, très très très loin des souci de l'Europe de l'Ouest ou de l'Europe Centrale. On parle ici d'une armée qui s'était fait punir par des islamiste en slapette lors de la première tchétchènie, d'un PaVa mort etc. Relire le passé avec les connaissances présente c'est particulièrement cavalier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 21 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 janvier il y a 5 minutes, g4lly a dit : On parle ici d'une armée qui s'était fait punir par des islamiste en slapette lors de la première tchétchènie, d'un PaVa mort etc. Relire le passé avec les connaissances présente c'est particulièrement cavalier. Tu veux qu'on repasse parmi les archives du site pour voir comment NOUS TOUS évaluions alors les performances de l'armée russe et sa modernisation dans les années 2000 ? Il est absolument normal de réévaluer tout cela à la lumière des faits d'aujourd'hui, tout comme la mémoire de la Wehrmacht a été revue et corrigée à partir des années 1970. A noter au passage que les Tchétchènes de 1994 étaient très loin d'une bande de bouseux en tongs. Ça aussi on a préféré l'oublier pour mieux coller au narratif russe et s'épargner quelques migraines. 2 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 21 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 janvier (modifié) il y a 36 minutes, gustave a dit : C'est toi qui le dis. Pour ma part je n'ai rien contre un juste dimensionnement de nos outils de défense, ni même une défense de nos intérêts y compris contre la Russie (mais pas que), mais inutile pour cela de faire croire à une fantasmatique nouvelle menace de tempête rouge, y compris pour justifier tout et n'importe quoi de façon assez symétrique à ce que l'on constate en Russie. Retour en guerre froide. La menace existe. On a payé bien assez cher pour ne l'avoir pas vue depuis 2008. Et non ce n'est pas moi qui le dit, c'est le MAE russe et tous les collabos occidentaux pro-russes qui vont à Moscou toucher leurs prébendes et reviennent à l'Ouest pour ne pas être mobilisés. Plus quelques politiciens aux ordres. Et oui, retour en Guerre Froide. Qui a amené à cela déjà ? Modifié le 21 janvier par Ciders 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Le président de la République a exhorté, vendredi, les industriels français du secteur à accélérer le passage au « mode économie de guerre » afin de répondre plus vite aux besoins de l’Ukraine. https://lerubicon.org/sommes-nous-entres-en-economie-de-guerre-spoiler-non/ M. Lecornu a confirmé que l’amélioration de la précision du canon Caesar avait été confiée à Helsing, une start-up spécialiste de l’intelligence artificielle (IA) militaire ayant récemment débauché le directeur de l’IA de Meta. Je ne comprends pas en quoi l'utilisation d'une IA peut permettre d'améliorer la précision du Caesar ; quelqu'un a une idée ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Il y a 1 heure, gustave a dit : Sérieusement, dire que l'on est inquiet par la remontée en puissance de l'industrie militaire russe assistée de la Corée du Nord et de l'Iran! Je me répète, mais si tout allait pour le mieux dans le meilleur des OTAN possibles, si la présidente Clinton allait vers la fin de son deuxième mandat et qu'un duel Harris-Haley se dessinait pour la présidentielle de cette année, bref s'il était toujours resté littéralement inimaginable que les Etats-Unis reprennent leurs cliques et leurs claques et rentrent en Amérique du Nord - ou en Asie. Si Berlin et autres capitales avaient pu continuer à ronquer ferme sous la protection du bras sûr de Washington ... Alors nul ne serait inquiet, même avec la Russie à 6% du PIB pour la défense et occupée à innover militairement pour mieux conquérir l'Ukraine Seulement voilà, Clinton n'a jamais été élue, même avec Biden au pouvoir l'aide à l'Ukraine s'arrête, et les partisans de Trumpinator affichent son slogan I'll be back Révélation il y a 58 minutes, gustave a dit : C'est toi qui le dis. Pour ma part je n'ai rien contre un juste dimensionnement de nos outils de défense, ni même une défense de nos intérêts y compris contre la Russie (mais pas que), mais inutile pour cela de faire croire à une fantasmatique nouvelle menace de tempête rouge, y compris pour justifier tout et n'importe quoi de façon assez symétrique à ce que l'on constate en Russie. Retour en guerre froide. Il n'y aura pas de tempête rouge. Il n'y aura aucune invasion russe dans aucun des pays de l'Union européenne... version 1986-1995 à 12 membres Si les Etats-Unis se désengagent de la sécurité européenne, le risque sur les trois pays baltes est réel. Et le risque sur Finlande voire Pologne ne peut être écarté d'un revers de main. S'il fallait parier ? Je dirais que le plus probable est que Trump veut seulement XXX milliards de $ en plus de commandes pour l'industrie militaire américaine, et il les obtiendra. Et que même s'il retire vraiment les Etats-Unis, le plus probable est que Finlande et Pologne n'ont rien à craindre, et que les Baltes en seront quitte pour donner des droits identiques à leurs citoyens russophones et s'engager à la neutralité. Je pourrai envisager de placer 10 € sur ce scénario. Mais je refuserais absolument de parier là-dessus le destin de mon pays ou la vie de mes proches ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 41 minutes, Ciders a dit : Et oui, retour en Guerre Froide. Qui a amené à cela déjà ? Vu tes propos à toi et certains de tes camarades, je suppose qu'il faut répondre bêler la main sur la cœur : "la Russie !" 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier (modifié) Il y a 9 heures, gustave a dit : C'est toi qui le dis. Pour ma part je n'ai rien contre un juste dimensionnement de nos outils de défense, ni même une défense de nos intérêts y compris contre la Russie (mais pas que), mais inutile pour cela de faire croire à une fantasmatique nouvelle menace de tempête rouge, y compris pour justifier tout et n'importe quoi de façon assez symétrique à ce que l'on constate en Russie. Retour en guerre froide. C'était le choix de l'Ukraine, ne pas (trop) choisir le camp de la guerre pour préserver les chances de la diplomatie. Il y a 9 heures, pascal a dit : La réponse est proportionnelle à la situation ... toujours se laisser de la marge. On a dans ce conflit systématiquement un coup de retard: sur le renseignement en début de conflit, sur la détermination et la volonté Russe dans la durée, sur le calibrage du soutien militaire. Est-ce réellement une marge de manœuvre pilotée, assumée et maitrisée ? Ou bien est-ce que cette succession de coups en retard ne finira-t-elle pas par nous exploser à la figure ? Il y a 8 heures, Fanch a dit : Le président de la République a exhorté, vendredi, les industriels français du secteur à accélérer le passage au « mode économie de guerre » afin de répondre plus vite aux besoins de l’Ukraine. https://lerubicon.org/sommes-nous-entres-en-economie-de-guerre-spoiler-non/ M. Lecornu a confirmé que l’amélioration de la précision du canon Caesar avait été confiée à Helsing, une start-up spécialiste de l’intelligence artificielle (IA) militaire ayant récemment débauché le directeur de l’IA de Meta. Je ne comprends pas en quoi l'utilisation d'une IA peut permettre d'améliorer la précision du Caesar ; quelqu'un a une idée ? Helsing, start-up Allemande. Qu'est-ce qu'une start-up et qu'est ce que les Allemands viennent faire la dedans ? Je suis assez curieux aussi. Modifié le 22 janvier par olivier lsb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 22 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 janvier Il y a 1 heure, Fanch a dit : Le président de la République a exhorté, vendredi, les industriels français du secteur à accélérer le passage au « mode économie de guerre » afin de répondre plus vite aux besoins de l’Ukraine. https://lerubicon.org/sommes-nous-entres-en-economie-de-guerre-spoiler-non/ Les industriels peuvent accélérer à fond, mais si le gouvernement ne paie pas, rien ne se passera. Il y a 1 heure, Fanch a dit : M. Lecornu a confirmé que l’amélioration de la précision du canon Caesar avait été confiée à Helsing, une start-up spécialiste de l’intelligence artificielle (IA) militaire ayant récemment débauché le directeur de l’IA de Meta. Je ne comprends pas en quoi l'utilisation d'une IA peut permettre d'améliorer la précision du Caesar ; quelqu'un a une idée ? Je pense qu'il s'agit d'émuler par le calcul, via le repositionnement du canon suite aux mesures de vitesse du projectile par radar en sortie de tube, le rôle dévolu aux fusées Spacido, en tabulant les données pertinentes pour obtenir un modèle vraisemblable permettant de prédire la dispersion des coups, au bénéfice d'une pratique de l'artillerie statistique. https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1341 Se souvenir de Mossoul où les Caesar ne tiraient pas de munitions à guidage laser ou GPS mais où les français étaient quand même remerciés d'utiliser des munitions de précision, ce qu'ils ne faisaient pas. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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