Akilius G. Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre Sur les propos prêté au président sur la création d'Israel ; - la protestation du CRIF https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/16/le-crif-s-emeut-des-propos-rapportes-d-emmanuel-macron-sur-la-creation-de-l-etat-d-israel_6353334_3210.html - la réponse du premier ministre israélien https://www.gov.il/en/pages/spoke-reminder151024 Je trouve intéressante l'absence apparente de réaction politique en France où par ailleurs d'autres préoccupations sont plus pressantes. Cela montre à mon sens le respect tacite du domaine réservé présidentiel, malgré un président affaibli par une absence de majorité, et aussi une prudence des milieux politiques sur ce sujet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre il y a 54 minutes, Akilius G. a dit : Cela montre à mon sens le respect tacite du domaine réservé présidentiel, Quand un sujet sent le caca, et quoi que tu dises tu perds à tous les coups........alors...........il y a des sujets qui redeviennent parfaitement réservés, essentiellement quand ils sont réservés aux autres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gallium Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre il y a une heure, Akilius G. a dit : la protestation du CRIF Révélation Heureusement qu'il y a écrit "de France, on pourrait croire autre chose Sinon, une batterie THAAD américaine vient d'arriver comme prévu sur la base de Nevatim 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre il y a 38 minutes, Gallium a dit : Révéler le contenu masqué Heureusement qu'il y a écrit "de France, on pourrait croire autre chose Sinon, une batterie THAAD américaine vient d'arriver comme prévu sur la base de Nevatim 15.10.2024_amwaj Le système de missiles [THAAD] américain au centre des préoccupations alors que l'Iran met en garde contre une frappe d'Israël L'histoire : La décision de l'administration Joe Biden de déployer un système anti-missile en Israël et d'envoyer des troupes américaines pour le faire fonctionner a suscité une forte réaction de l'Iran. Cela intervient alors qu'un haut commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) a mis en garde contre de fortes représailles si Israël mettait à exécution sa frappe promise en réponse à la récente attaque de missiles de l'Iran. -> Citation ->La couverture : Le Pentagone a déclaré le 13 octobre que le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin avait autorisé le déploiement d'une batterie de défense antimissile à haute altitude (THAAD) et d'un « équipage associé de personnel militaire américain » en Israël, sur ordre du président Biden. Le ministère américain de la Défense a déclaré que cette décision avait été prise pour « aider à renforcer les défenses aériennes d’Israël après les attaques sans précédent de l’Iran » le 13 avril et le 1er octobre. « Cette action souligne l’engagement inébranlable des États-Unis à défendre Israël et à défendre les Américains en Israël contre toute nouvelle attaque de missiles balistiques de l’Iran », a déclaré le Pentagone. Les médias américains ont rapporté qu’une centaine de soldats américains seraient envoyés en Israël pour faire fonctionner la batterie THAAD. Avant l’annonce – alors que les rumeurs sur le déploiement du THAAD et du personnel américain en Israël circulaient – le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a semblé mettre implicitement en garde les États-Unis contre une telle décision. Araghchi a publié sur Twitter/X un graphique montrant comment l’aide militaire américaine à Israël a évolué depuis 1959, atteignant un pic au cours de l’année écoulée. Araghchi a écrit que les États-Unis, en plus de « livrer des quantités record d’armes à Israël », « mettent désormais aussi en danger la vie de leurs troupes en les déployant pour faire fonctionner des systèmes de missiles américains en Israël ». Le 13 octobre, l’agence de presse Tasnim, affiliée au CGRI, a cherché à minimiser les performances du THAAD, remettant en question sa capacité à contrer les missiles iraniens. Tasnim a fait valoir que le THAAD n’est pas en mesure d’intercepter les armes hypersoniques revendiquées par l’Iran, à savoir le Fattah, qui a été utilisé lors de l’attaque du 1er octobre contre Israël. « Le déploiement du THAAD n’aidera pas de manière significative Israël à contrer les missiles balistiques iraniens », a affirmé l’agence de presse. Si les experts s’accordent à dire que le Fattah est un missile balistique avancé, ils se demandent s’il peut être classé comme une arme hypersonique. Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés quant aux motivations de Washington pour s’impliquer apparemment directement dans un éventuel conflit Iran-Israël. Certains ont avancé que Biden avait autorisé le déploiement de la batterie THAAD en échange de l’interdiction par Israël d’attaquer les principaux sites nucléaires et infrastructures énergétiques de l’Iran. D’autres, y compris les critiques de la République islamique, voient dans le déploiement du THAAD un signe que l’attaque anticipée d’Israël contre l’Iran sera de grande envergure et qu’Israël se prépare donc à une réponse iranienne majeure. Certains ont également suggéré qu’« une large coalition militaire » se formait progressivement contre la République islamique. Alors que les inquiétudes grandissent quant à une frappe israélienne en réponse à l’attaque de missiles iranienne du 1er octobre, Téhéran a mis en garde contre les conséquences. Le commandant de la force aérospatiale du CGRI, Amir Ali Hajizadeh, a publié une déclaration promettant « une réponse forte » contre tout pays qui attaquerait l’Iran. S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe à Bagdad avec son homologue irakien Fuad Hussein le 13 octobre, Araghchi a affirmé que l’Iran était « à la fois prêt pour la guerre et prêt pour la paix ». Araghchi a notamment déclaré que l’Irak « ne permettra pas » que son espace aérien soit utilisé pour frapper l’Iran. En avril, il est notamment admis qu’une attaque israélienne présumée contre une batterie de défense aérienne iranienne près du site nucléaire de Natanz a été lancée depuis le ciel irakien. L’Iran a déjà mis en garde les États arabes du Golfe contre le fait de permettre à Israël d’utiliser leur espace aérien pour frapper l’Iran. Contexte/analyse : L’Iran a frappé Israël à deux reprises cette année, la première attaque ayant eu lieu le 14 avril et la seconde le 1er octobre. L’attaque du 14 avril était une réponse à une frappe présumée d’Israël sur le complexe diplomatique iranien à Damas, qui a tué sept membres importants du CGRI. Baptisée « True Promise », l’opération d’avril a vu le lancement de plus de 300 drones et missiles contre Israël, la première attaque directe de l’Iran contre son ennemi juré. L’opération « True Promise 2 » du 1er octobre a vu la plus grande attaque de missiles jamais menée contre Israël. Elle est venue en réponse à l’assassinat du leader politique du Hamas Ismail Haniyeh le 31 juillet à Téhéran, et aux assassinats du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah et du commandant en chef du CGRI Abbas Nilforoushan le 27 septembre à Beyrouth. Israël a juré de riposter, les infrastructures énergétiques de l’Iran faisant partie des cibles potentielles. Les États arabes du Golfe ont exprimé leur inquiétude face à la montée des tensions entre l’Iran et Israël et auraient appelé les États-Unis à convaincre Israël de ne pas bombarder les sites pétroliers iraniens, craignant un retour de bâton sur leurs propres infrastructures énergétiques. L’Iran a mis en garde contre une attaque israélienne. Alors que même les critiques de la République islamique ont mis en garde contre une guerre totale, certains partisans apparents de l’ancien prince héritier Reza Pahlavi semblent soutenir une intervention militaire contre l’Iran. Le THAAD est un système de défense antimissile américain avancé conçu pour intercepter les missiles balistiques. Le système a déjà été déployé dans la région, notamment aux Émirats arabes unis (EAU), après que le mouvement yéménite Ansarullah, plus connu sous le nom de Houthis, a lancé une attaque aérienne sur Abou Dhabi en janvier 2022. Le mois suivant, en février 2022, le THAAD a intercepté deux missiles lancés par les Houthis. Le système de défense aérienne serait capable d’abattre jusqu’à 72 missiles balistiques entrants, y compris dans l’espace. L’avenir : le déploiement de troupes américaines en Israël est une initiative rare et l’Iran semble le considérer comme une implication directe des États-Unis dans son conflit avec Israël. Il est peut-être trop tôt pour dire les motivations exactes derrière la décision de Biden d’autoriser le déploiement du THAAD. Les raisons potentielles vont de l’obtention du vote pro-israélien pour la candidate démocrate à la présidence Kamala Harris lors des élections présidentielles américaines de novembre 2024 à la tentative de convaincre Israël de réduire son attaque potentielle contre l’Iran. Une attaque contre les infrastructures pétrolières et gazières iraniennes pourrait avoir des répercussions majeures sur les marchés mondiaux de l’énergie, notamment une hausse des prix, une évolution que Biden chercherait probablement à éviter en année électorale. /ggtrad 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre Il y a 2 heures, loki a dit : Doctrine de dissuasion Bien que les armes nucléaires aient été considérées comme le garant ultime de la sécurité israélienne dès les années 1960, le pays a évité de construire son armée autour d’elles, recherchant plutôt une supériorité conventionnelle absolue afin d’éviter un engagement nucléaire de dernier recours. [16] À l’origine, l’option Samson n’était conçue qu’à titre de moyen de dissuasion. Selon le journaliste américain Seymour Hersh et l’historien israélien Avner Cohen, des dirigeants israéliens comme David Ben Gourion, Shimon Peres, Levi Eshkol et Moshe Dayan ont inventé l’expression au milieu des années 1960. Ils l’ont nommé d’après le personnage biblique Samson, qui a écarté les piliers d’un temple philistin, renversant le toit et se tuant lui-même ainsi que des milliers de Philistins qui l’avaient capturé, mutilé et se sont rassemblés pour le voir encore plus humilié enchaîné en guise de châtiment pour ses massacres de leur peuple. Ils l’ont comparé à l’ancien siège de Massada où 936 Sicarii juifs se sont suicidés en masse plutôt que d’être vaincus et asservis par les Romains. Opinions des auteurs : Certains ont écrit sur « l’option Samson » comme stratégie de représailles. Ari Shavit, Le journaliste israélien Ari Shavit écrit à propos de la stratégie nucléaire d’Israël : Concernant tout et n’importe quoi nucléaire, Israël serait beaucoup, beaucoup plus prudent que les États-Unis et l’OTAN. En ce qui concerne tout ce qui est nucléaire, Israël serait l’adulte responsable de la communauté internationale. Il comprendrait bien la nature redoutable du démon et le garderait enfermé dans le sous-sol. David Perlmutter En 2002, le Los Angeles Times a publié un article d’opinion de David Perlmutter, professeur à l’Université d’État de Louisiane. Israël fabrique des armes nucléaires depuis 30 ans. Les Juifs comprennent ce que l’acceptation passive et impuissante du destin a signifié pour eux dans le passé, et ils ont veillé contre cela. Massada n’était pas un exemple à suivre – cela n’a pas fait de mal aux Romains le moins du monde, mais à Samson à Gaza ? Qu’est-ce qui servirait mieux le monde qui hait les Juifs en remboursement de milliers d’années de massacres, si ce n’est un hiver nucléaire. Ou inviter tous ces hommes d’État et militants de la paix européens à nous rejoindre dans les fourneaux ? Pour la première fois dans l’histoire, un peuple menacé d’extermination alors que le monde glousse ou détourne le regard – contrairement aux Arméniens, aux Tibétains, aux Juifs européens de la Seconde Guerre mondiale ou aux Rwandais – a le pouvoir de détruire le monde. La justice ultime ? Dans son livre de 2012 How the End Begins : The Road to a Nuclear World War III, l’auteur juif américain Ron Rosenbaum a décrit cet article d’opinion comme « allant jusqu’à justifier une approche de l’option Samson ». Dans ce livre, Rosenbaum était également d’avis qu’au « lendemain d’un second Holocauste », Israël pourrait « faire tomber les piliers du monde (attaquer Moscou et les capitales européennes par exemple) » ainsi que les « lieux saints de l’Islam » et que « l’abandon de la proportionnalité est l’essence » de l’Option Samson. Martin van Creveld En 2003, un historien militaire, Martin van Creveld, pensait que la Seconde Intifada alors en cours menaçait l’existence d’Israël. [35] Van Creveld a été cité dans The Gun and the Olive Branch (2003) de David Hirst comme disant : Nous possédons plusieurs centaines d’ogives atomiques et de roquettes et pouvons les lancer sur des cibles dans toutes les directions, peut-être même sur Rome. La plupart des capitales européennes sont des cibles pour notre armée de l’air. Permettez-moi de citer le général Moshe Dayan : « Israël doit être comme un chien enragé, trop dangereux pour s’en soucier. » Je considère que tout cela est sans espoir à ce stade. Nous devrons essayer d’empêcher que les choses n’en arrivent là, dans la mesure du possible. Nos forces armées, cependant, ne sont pas les trentièmes plus fortes du monde, mais plutôt les deuxième ou troisième. Nous avons la capacité d’emporter le monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela se produira avant qu’Israël ne sombre. Samson ou Massada, ça veut dire qu'il s'autosuicide sur leur territoire national à la bombe atomique ? C'est classe mais ça me semble totalement con... Pour le reste, l'opinion de 2002 sur l'adulte responsable me fait conventionnellement sourire, et celle de 2003 où on bombarderai Rome à l'arme nucléaire, genre soutenez nous où on tue tout le monde ? C'est notre ami ce pays ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 16 octobre Share Posté(e) le 16 octobre il y a 8 minutes, rendbo a dit : Samson ou Massada, ça veut dire qu'il s'autosuicide sur leur territoire national à la bombe atomique ? C'est classe mais ça me semble totalement con... Pour le reste, l'opinion de 2002 sur l'adulte responsable me fait conventionnellement sourire, et celle de 2003 où on bombarderai Rome à l'arme nucléaire, genre soutenez nous où on tue tout le monde ? C'est notre ami ce pays ? Quoi ? Comment ça ?................Tu n'as jamais eu dans ta vie d'ami qui menace de se suicider, mais avant ça de t'assassiner toi et toute ta famille ?..........Alors dans ce cas, laisse moi te dire que tu ne sais pas ce qu'est la VRAIE amitié ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 17 octobre Share Posté(e) le 17 octobre Il y a 9 heures, Akilius G. a dit : Je trouve intéressante l'absence apparente de réaction politique en France où par ailleurs d'autres préoccupations sont plus pressantes. Cela montre à mon sens le respect tacite du domaine réservé présidentiel, malgré un président affaibli par une absence de majorité, et aussi une prudence des milieux politiques sur ce sujet. Sujet casse gueule. Et accessoirement, on a peu d'autres sujets pressants à régler. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 octobre Share Posté(e) le 17 octobre (modifié) Il y a 8 heures, fraisedesbois a dit : Il y a 9 heures, Gallium a dit : Sinon, une batterie THAAD américaine vient d'arriver comme prévu sur la base de Nevatim NEVATIM donc. A la fois porte d'entrée des armes US et principales bases des forces aériennes israéelienne. Elle héberge notamment l'intégralité des F-35 ainsi que des F-15 et le transport stratégique. Nevatim a reçu entre 20 (décompte personnel sur images vidéo) et 32 missiles. A moins le double avait été envoyé (on voit aussi des interceptions sur les vidéo). Le THAAD apporterait un surplus de défense intéressant mais le nombre de munitions dispo va être la clef côté iranien et côté US. Clairement l'Iran va chercher la saturation de NEVATIM en priorité. Peut-être après avoir frappé TEL HOF qui héberge de nombreux F-15. Dans les deux cas la stratégie de l'Iran dans cette guerre à distance va être de viser les points d'entrée logistique et les points de départ des bombardiers Israélien. L'équation est plus simple qu'en Ukraine. Les variables matériels et quantité de troupe ne sont que marginales à ce stade. Les villes sont des objectifs secondaires qui seront frappée seulement pour tâcher de montrer l'inefficacité du gouvernement de BN concernant la politique sécuritaire et éventuellement pour dégarnir la défense des bases aériennes. Il est très probable que les usines Iraniennes sont à fond en ce moment même. Cependant le FATTAH est un missile très récent. Il est donc difficile de savoir si son industrialisation est déjà avancée ou pas. D'autre part on voit aussi que les iraniens panachent leur assaut avec plusieurs catégories de munitions convergeant vers le même point. Une attaque saturante de drone pour vider les stock de défense des israéliens est donc très plausible. Le THAAD montre que les US et Israël prennent très au sérieux la menace missile de L'Iran peut-être tout particulièrement le FATTAH. Dans le fond on voit que BN et son gouvernement ne sont pas aussi sûr d'eux et prennent beaucoup plus de temps à écouter les US. La proximité des élections aux US mais aussi le message Iranien du 01/10 semblent faire effet. Modifié le 17 octobre par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 17 octobre Share Posté(e) le 17 octobre Il y a 2 heures, herciv a dit : (…) Clairement l'Iran va chercher la saturation de NEVATIM en priorité. Peut-être après avoir frappé TEL HOF qui héberge de nombreux F-15. (…) … et risquer de tuer des personnels US? Moi je crois pas: pour le coup les US s’impliqueraient directement. À la clé des représailles avec de gros moyens, genre B-2 comme au Yemen tout récemment, salves de MdC. En d’autres termes, je vois plus la présence « on ze ground » des US comme une dissuasion. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 octobre Share Posté(e) le 17 octobre il y a une heure, fraisedesbois a dit : … et risquer de tuer des personnels US? Moi je crois pas: pour le coup les US s’impliqueraient directement. À la clé des représailles avec de gros moyens, genre B-2 comme au Yemen tout récemment, salves de MdC. En d’autres termes, je vois plus la présence « on ze ground » des US comme une dissuasion. Si Israël frappe, je ne crois pas que l'Iran se retiendra, US ou pas. C'est une question de "garder la face". On est sur une phase escalatoire et les US ont clairement décidé de montrer leur implication. Ta façon de voir ou la mienne montre que l'Iran va simplement avoir à choisir si ils escaladent ou pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 17 octobre Share Posté(e) le 17 octobre (modifié) Il y a 3 heures, fraisedesbois a dit : … et risquer de tuer des personnels US? Moi je crois pas: pour le coup les US s’impliqueraient directement. À la clé des représailles avec de gros moyens, genre B-2 comme au Yemen tout récemment, salves de MdC. En d’autres termes, je vois plus la présence « on ze ground » des US comme une dissuasion. Comme en Irak, ils peuvent aussi prévenir pour que les forces US soient à l'abris dans des bunkers. Ensuite sur une salve de 50 missiles sur la base, 25 seront interceptés et 25 qui iront toucher des cibles (ou pas), et tout le monde aura sauvé la face. A un moment donné, il faut aussi arrêter de se voiler la face : placer une batterie anti missile dans une zone de guerre à cet endroit précis, c'est à la fois cautionner son allié militairement (ils ne font pas le choix de positionner la batterie pour protéger la population ou une infrastructure économique/stratégique), et accepter de se prendre des coups. Modifié le 17 octobre par rendbo 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre https://www.jpost.com/israel-news/article-825353 Finance Ministry officials to 'Post': Moody's rating drop was premature, a step too far The downgrade dropped Israel by two notches, from A2 to Baa1—the country's lowest score ever—and maintained a negative outlook for its rating. Les milieux financiers conservateurs ne sont apparemment pas de l'avis de Smotrich. Non seulement l'économie réagit négativement à la situation libanaise - sans trop de surprise - et la préparation du budget 2025 semble réalisée avec amateurisme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre il y a 20 minutes, Akilius G. a dit : https://www.jpost.com/israel-news/article-825353 Finance Ministry officials to 'Post': Moody's rating drop was premature, a step too far The downgrade dropped Israel by two notches, from A2 to Baa1—the country's lowest score ever—and maintained a negative outlook for its rating. Les milieux financiers conservateurs ne sont apparemment pas de l'avis de Smotrich. Non seulement l'économie réagit négativement à la situation libanaise - sans trop de surprise - et la préparation du budget 2025 semble réalisée avec amateurisme. Ca va fortement faire dependre les finances israéliennes des finances US qui ne sont pas aux mieux. Dit autrement BN ne peut plus ignorer les demandes US. Il va devoir écouter. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre Je pense qu'il devait y avoir un tunnel dessous. https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/unifil-says-idf-bulldozer-demolished-watchtower-fence-at-un-site-in-southern-lebanon/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre Sûrement une cache d'armes du Hezbollah. Ou un laboratoire travaillant sur des souches de la variole. Dans le doute... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre il y a 43 minutes, herciv a dit : Ca va fortement faire dependre les finances israéliennes des finances US qui ne sont pas aux mieux. Dit autrement BN ne peut plus ignorer les demandes US. Il va devoir écouter. je ne suis pas convaincu, il a déjà brulé diverses options et ne plus plus guère reculer. D'une certaine manière, un désastre financier pourrait être une réussite pour ses projets. La société israélienne se clive entre une tendance occidentale pour simplifier et une tendance "proche orientale" (je ne trouve pas de terme plus adapté), et pour créer un nouvel Israël, le plus simple est que les représentants de la tendance occidentale quittent le pays ou se retirent des lieux de pouvoir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre à l’instant, Akilius G. a dit : je ne suis pas convaincu, il a déjà brulé diverses options et ne plus plus guère reculer. D'une certaine manière, un désastre financier pourrait être une réussite pour ses projets. La société israélienne se clive entre une tendance occidentale pour simplifier et une tendance "proche orientale" (je ne trouve pas de terme plus adapté), et pour créer un nouvel Israël, le plus simple est que les représentants de la tendance occidentale quittent le pays ou se retirent des lieux de pouvoir. La fracture en est pas à ce point. Peut être que les colons et les haredims peuvent amener le pays à ce point de rupture mais pour le moment ils sont toujours dans l'idées que c'est eux contre le reste du monde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre il y a un immense désaccord sur l'avenir du pays en Israel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre (modifié) Il y a 11 heures, Akilius G. a dit : plus plus guère reculer. Ca ne veut pas dire qu'il puisse decider sans les US. On savait qu'ils en étaient dépendant pour leurs approvisionnements munitionaires financièrement et logistiquement parlant. On sait maitenant que les ressources financières d'Israël vont être cramées et que seuls les US interviendront ... ou pas. Israël et Bibi ne pourront rien faire sans les USA et surtout sont dans l'incapacité de soutenir une guerre longue. La lenteur de la réaction israélienne a l'attaque iranienne est inhabituelle. Modifié le 21 octobre par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre Il y a 2 heures, herciv a dit : La lenteur de la réaction israélienne a l'attaque iranienne est inhabituelle. C'est peut être le signe d'un début de désescalade. Pour le moment en tout cas. D'un autre coté c'est peut être juste un temps de latence avant leur prochain coup fumant. Pas vraiment moyen de savoir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre https://www.politico.eu/article/emmanuel-macron-middle-east-policy-israel-palestine-war/ (21 octobre 2024) « Certains fonctionnaires qui entourent le président sont très pro-israéliens, d'autres sont pro-palestiniens », a déclaré un ancien diplomate français. « Souvent, on avait l'impression que le président disait la dernière chose qu'on lui avait dite », a-t-il ajouté. « Cela fluctue, et plus d'un an après le 7 octobre, cela n'a pas changé », a déclaré l'ancien diplomate français. « Je ne sais toujours pas ce que le président pense vraiment ». Mitterrand était surnommé "le sphinx" et le cardinal de Retz a dit "On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment". Macron lui-même était surnommé "en même temps". La Direction de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient du ministère des Affaires étrangères (connu sous le nom d'ANMO) a traditionnellement eu tendance à « soutenir la cause palestinienne, à faire pression sur Israël et à vouloir limiter les livraisons d'armes à Israël », a déclaré un deuxième ancien diplomate français. Cette école de pensée a atteint son apogée sous l'ancien président français Jacques Chirac, qui a acquis le statut de superstar dans les régions arabophones du Moyen-Orient lorsqu'il a eu un différend avec les responsables de la sécurité israélienne lors d'une visite à Jérusalem en 1996. Plus récemment, le courant concurrent connu sous le nom de « néocons » a gagné en influence sous les présidences de Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. Malgré un affichage anti-néocon ? https://www.institutmontaigne.org/expressions/gaullo-mitterrandisme-contre-neo-conservateurs-la-francaise-un-vrai-faux-debat (3 août 2017) Emmanuel Macron a notamment livré sa pensée dans l’interview qu’il a donnée le 21 juin [2017] à huit journaux européens : "Avec moi, ce sera la fin d'une forme de néo-conservatisme importée en France depuis dix ans. La démocratie ne se fait pas depuis l'extérieur à l'insu des peuples. La France n'a pas participé à la guerre en Irak et elle a eu raison. Et elle a eu tort de faire la guerre de cette manière en Libye". N’y a-t-il pas eu cependant sous Sarkozy et Hollande une tendance à "appuyer sur le bouton" (de l’action militaire) comme le dit Dominique de Villepin, au lieu de développer une stratégie politique d’ensemble ? A un certain degré de généralités, peu de personnes en France contestent l’héritage gaullo-mitterrandien : sans renier ses alliances, la France doit avoir sa voix propre dans le concert des nations. Y a-t-il eu sur cette trame très générale une inflexion voire une rupture sous Sarkozy et Hollande ? Un premier critère pour soutenir cette hypothèse serait le retour dans le giron atlantiste, reproche que l’on faisait déjà à vrai dire à François Mitterrand en son temps. Pour les uns, cette déviation serait due à la tentation du retour à "la famille occidentale" (laissons de côté cet aspect des choses, qui ne tourmente qu’un nombre réduit de nos compatriotes et aucun étranger), pour les autres et parfois les mêmes elle résulterait d’un besoin quasi-pathologique d’alignement sur les Etats-Unis. L’auteur de ces lignes est de ceux qui continuent de penser que ce n’était pas une décision politiquement opportune, au moment où le "monde global" entamait sa "désoccidentalisation". Il y a eu chez nos dirigeants, c’est vrai, des phases d’engouement pour Israël – et il y en aura d’autres –, mais les réalités nous ont à chaque fois ramené à cette "position d’équilibre" entre Israël et la Palestine qui constitue en effet un marqueur de la politique gaulliste et une nécessité de politique intérieure, même si l’évolution des données sur le terrain nous oblige périodiquement à réviser le contenu que nous donnons à cette "position d’équilibre". https://www.marianne.net/politique/enquete-la-secte-des-neocons-squatte-le-quai-d-orsay (11 juillet 2019) Directeur général des Affaires politiques et de sécurité : au ministère des Affaires étrangères, le poste est l’un des plus prestigieux. Après de nombreuses semaines d’impatience en coulisses, Emmanuel Macron vient de nommer à cette fonction, lors du conseil des ministres du mercredi 10 juillet [2019], un diplomate qui clive : Philippe Errera. Cet ex-représentant de la France à l’Otan et ancien sous-directeur du désarmement et de la non-prolifération nucléaire passe pour l’un des principaux néoconservateurs à la française. https://www.politico.eu/article/emmanuel-macron-middle-east-policy-israel-palestine-war/ (21 octobre 2024, suite) Selon Denis Bauchard, ancien ambassadeur de France en Jordanie, les néoconservateurs étaient « dominants » dans les cabinets de Catherine Colonna et Stéphane Séjourné, les ministres des affaires étrangères qui ont servi entre 2022 et 2024. « [Ils] ont marginalisé ANMO [la Direction de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient], qui a été rejetée comme 'la rue arabe' hostile à Israël », a déclaré M. Bauchard. Selon Camille Lons, directrice adjointe du bureau parisien du Conseil européen des relations étrangères, le « centre de gravité de la France s'est déplacé vers une position plus pro-israélienne » ces dernières années. « Il y a des pressions, des contre-pressions au ministère des Affaires étrangères et à l'Élysée », a déclaré le premier ancien diplomate français. La politique de M. Macron au Moyen-Orient « peut changer dans la même journée, en fonction de la personne qui a l'oreille du président », a-t-il ajouté. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre Le Figaro propose ses conseils pour permettre à Macron et Netanyahou de se réconcilier (...) Plutôt que de se chamailler, les deux hommes échangeront les bonnes pratiques comme des adultes. Emmanuel Macron suggérera à Israël de démanteler les barrières de sécurité (le repli sur soi n’étant jamais la solution) et de demander aux Palestiniens de signer des auto-attestations s’engageant à ne pas commettre d’attentats. Benyamin Netanyahou conseillera à la France d’envahir Molenbeek, par précaution (...) Pas mal comme idées Cela dit, à mon avis, ce sont plutôt les Belges qui devraient envahir Molenbeek Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre Il y a 4 heures, Alexis a dit : Le Figaro propose ses conseils pour permettre à Macron et Netanyahou de se réconcilier (...) Plutôt que de se chamailler, les deux hommes échangeront les bonnes pratiques comme des adultes. Emmanuel Macron suggérera à Israël de démanteler les barrières de sécurité (le repli sur soi n’étant jamais la solution) et de demander aux Palestiniens de signer des auto-attestations s’engageant à ne pas commettre d’attentats. Benyamin Netanyahou conseillera à la France d’envahir Molenbeek, par précaution (...) Pas mal comme idées Cela dit, à mon avis, ce sont plutôt les Belges qui devraient envahir Molenbeek j’aurais juré lire le gorafi 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre Il y a 8 heures, nemo a dit : C'est peut être le signe d'un début de désescalade. Pour le moment en tout cas. D'un autre coté c'est peut être juste un temps de latence avant leur prochain coup fumant. Pas vraiment moyen de savoir. Ou bien ils attendent que les batteries THAAD soient opérationnelles... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre Il y a 9 heures, nemo a dit : C'est peut être le signe d'un début de désescalade. Pour le moment en tout cas. D'un autre coté c'est peut être juste un temps de latence avant leur prochain coup fumant. Pas vraiment moyen de savoir. il y a 12 minutes, gustave a dit : Ou bien ils attendent que les batteries THAAD soient opérationnelles... Autre possibilité, il était prévu d'aller plus vite mais la "fuite" organisée subie par les Etats-Unis a forcé une réorganisation donc un délai Ou encore la "fuite" est en fait une feinte, d'accord avec les Etats-Unis Ou encore Israël attend que Washington soit dans la phase de transition entre ancien et nouveau président Peut-être en effet faut-il attendre la batterie THAAD pour renforcer la protection de Dimona, que Téhéran a menacé de cibler ... La lenteur peut aussi faire partie de la vengeance "Vous ne savez ni le jour ni l'heure" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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