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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Toujours un emploi assez surprenant des munitions BONUS: ici il y avait deux véhicules à l'arrêt, collés l'un à l'autre. Un obus classique HE aurait parfaitement fait l'affaire.
  2. La critique des formations reste à mon sens entendable, sans pour autant considérer une forme d'ingratitude de la part des Ukrainiens. Je passe outre les considérations sur lesquelles l'Ukr mène une guerre qui pendait au nez de l'Europe Centrale et qu'on est bien content qu'elle assure seule aujourd'hui, face à un adversaire financé en partie par la cécité stratégique d'un bon nombre de pays occidentaux: ce serait trop politique pour ce topic. Les formations dispensées depuis le début du conflit ont débuté à l'automne 2022, plus de 6 mois après les début d'une guerre ultra documentée: je comprends les Ukrainiens quand ils disent que les pays de l'OTAN n'ont toujours pas compris la nature du conflit en cours, et n'en n'ont pas tiré de simples conséquences sur les plans de formation, dans un contexte ou l'alliance militaire est en paix. Nous même, pour ce que ça vaut, avons largement observé ce conflit, apprécié les nouveautés par rapport aux précédentes guerre, et nous sommes tous (ou presque) des profanes sans moyen. L'OTAN et les armées nationales ont accès à des données sur le conflit bien plus pointues que ce qui se trouve en OSINT, en cela probablement alimenté par les états majors Ukrainiens eux-mêmes (on peut penser dans l'espoir d'en tirer un petit bénéfice en retour). Je comprends le discours qui regrette qu'il n'ait pas été décidé d'adaptations élémentaires sur la formation de base pour les soldats, surtout si, comme le disait @Akhilleus, certains enseignements ont été historiquement dispensés dans le passé au "trouffion de base" (dans un contexte de guerre froide). Vu les conséquences que ça peut avoir ensuite sur le terrain, les choix sont pas simples à faire mais méritent une réflexion, et pas trop lente si possible. Il en va aussi du soutien de nos propres choix stratégiques, concernant l'appui politique, économique et militaire à l'Ukraine. Gageons que ces erreurs de départ soient vite corrigées.
  3. Un long texte bigrement intéressant et très direct, sur les lacunes (mais c'est très argumenté) de la formation dispensé par les pays OTAN. Indirectement, ça donne énormément à réfléchir sur les RETEX de ce conflit. Certains points sont connus (pas d'entrainement drone, le clin d'oeil à l'absurdité bureaucratique, pas de formation EOD) et d'autres plus surprenants comme... les cours de conduite (nuit, haute vitesse), la localisation du commandant de compagnie (tranchée / terrain pour l'OTAN, en poste C2 abrité pour les Ukr).
  4. Le spectre IR de l'impact d'une munition DPCIM. On dirait qu'il y a une sorte de zone non traitée entre le centre de l'impact et le pourtour: il ne s'y passe rien, ou bien vu de haut, on ne se rend pas compte de l'effet de souffle dans cette zone intermédiaire ?
  5. L'emploi des leurres au sol, coté Ukr L'attrition suit son cours (ainsi que l'appro en M31 GMLRS).
  6. Bon sinon beaucoup plus simple, le Tu-95 Obr 2023 avec briques Kontakt "Michelinov" Paye ton scramble avec toute cette merde sur le fuselage !
  7. Et d'ailleurs, coïncidence ou pas, mais aucun alphajet en survol pour le départ du marathon du médoc, samedi dernier. Je dis çà.... Ils sont passés les 3 dernières fois où j'ai participé.
  8. Aujourd'hui, c'est l'Ukraine qui confirme et qui a pris son temps pour le faire. Le PR l'a officialisé il y a trois mois. https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/15/emmanuel-macron-affirme-que-la-france-va-former-des-pilotes-ukrainiens_6173490_823448.html
  9. ça me rappelle en mars dernier cette mise au point de l'armée ou du MinArm à l'époque, disant qu'on ne formait pas de pilotes à Nancy mais simplement du personnel au sol ou bien sur des compétences de type search and rescue. Ben voyons... https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/la-formation-en-france-des-forces-aeriennes-ukrainiennes-sur-mirage-2000-a-demarre_AN-202303230110.html 6 mois plus tard on officialise ! https://www.opex360.com/2023/09/04/lukraine-dit-avoir-conclu-un-accord-tres-important-avec-la-france-pour-la-formation-de-ses-pilotes/
  10. Quelques éléments de contexte sur la démission quelque peu forcée de Reznikov, par un journaliste Français qui opère sur place:
  11. Une illustration visuelle des matériels promis, livrés, capturés et détruits.
  12. Non ce n'est pas fou, c'est normal. Les russes n'ont rien à proposer en imagerie et c'est quand même pas les capteurs occidentaux qui vont servir le BDA aux Russes, free of charge. Faudrait pas oublier que c'est une guerre et que là où on a quelque avantage, on ne va pas servir une symétrie de traitements aux deux camps au nom de... De je sais pas quoi d'ailleurs.
  13. Si mes souvenirs sont bons, les russes avaient fermé le robinet d'eux même pour NS1, avant qu'il ne pète. NS2 n'avait pas encore reçu ses autorisations de mise en service. De facto, par les sanctions ou le chantage russe, les gazoducs étaient condamnés. Toujours de mémoire, la facture globale d'énergie payée à la Russie par L'UE était de l'ordre de 40 milliards d'euros par an, d'où le ramdam à l'époque par les Ukrainiens quand l'Allemagne (et pas qu'eux mais principalement quand même) continuait d'importer. Aucune chance de connaître un chiffre d'affaire ventilé par actif, ça reviendrait à révéler des secrets commerciaux. Déjà que l'on peut douter des chiffres officiels, depuis que la Russie en publie le moins possible ou en maquille.
  14. Gazprom : le bénéfice au premier semestre 2023 chute de plus de 20 milliards de dollars par rapport au premier semestre 2022, une période qui n'avait pas encore connu d'embargo. https://www.euractiv.fr/section/economie/news/le-benefice-net-semestriel-de-gazprom-chute-lourdement/ Les sanctions fonctionnent, mais l'inertie de tous les systèmes politico economiques impactés nécessite du temps pour que cela produise des effets visibles. Le manque à gagner est réel. Un bémol toutefois que j'apporterais : il me faudrait les comptes pour déterminer si cette baisse de résultat net est organique, du fait des sanctions, ou si elle s'explique par des contributions exceptionnelles versées à l'état russe (hors dividendes) pour financer la guerre. Cela dit, même avec des prélèvements fiscaux supplémentaires, je doute que ce soit suffisant pour expliquer une telle contre performance. L'Europe du gaz était bien une vache à lait pour l'état russe, et ce n'est pas le marché chinois qui compensera en valeur. Méfiez vous des communications en volume : le volume, ça ne paie rien s'il ne rapporte pas (de rien pour cette magnifique tautologie, que j'ai pourtant eu à rappeler fréquemment).
  15. C'est quand même dingue, 2 jours après une attaque, de pouvoir récupérer en OSINT plusieurs jeux différents de photos satellites, pour faire du BDA. Donc 4 avions au tapis 2 sans discussion possible et 2 autres n'ayant pu re décoller.
  16. Et j'ajouterais qu'ordre a été donné (flemme de retrouver une source, mais ça a été rendu officiel par Tass je crois) après l'attaque d'évacuer tous les avions au plus vite, ce qui explique d'ailleurs que sur ces images satellites, contrairement à il y a quelque jours, il ne reste plus que deux appareils n'ayant pu évacuer... Avec des tâches brunes.
  17. Page 24, 30 et 31. Pour la corruption de la ligne du T-14, j'avais partagé un très long reportage d'un journal russe (qui s'est expatrié), médusa ou novaia gazeta je sais plus, qui confirmait des détournements massifs sur ce projet d'investissement.
  18. Avec des camions rouges autour, et on a eu des images au sol d'au moins un appareil bien en feu, à cet endroit (fonction des deux ailes).
  19. Les Russes semblent toujours aussi apathiques, y compris à Moscou, en dépit des attaques régulières de drones.
  20. Bon alors j'ai lu le rapport et je vais m'auto répondre. Il est très bien rédigé, clair et sans fioriture, beaucoup d'infographies et surtout, il traite la question des Stocks dans sa globalité : - tenant compte des pertes au 27 août, Oryx et warspotting, avec un facteur de redressement pour les pertes non identifiées. - tenant compte d'hypothèses de production de véhicules neufs (estimée à 390 / an) - après analyse de l'ensemble des bases de stockage de matériels et hypothèses prises sur les modèles non identifiés et les ratios de remise en état. Des hypothèses assez fines sont également prises entre les stocks à l'air libre et ceux à l'air sec. La finesse d'analyse de chacune des bases de stockage et des ateliers de réparation vaut le détour rien que pour ça @MeisterDorf La conclusion principale de l'étude, c'est que la consolidation/conversion de l'ensemble des chars en stock en chars opérationnels + le parc d'active au 24 février 2022 + la production neuve au 27 août 2023 - l'ensemble des pertes au 27 août 2023 (extrapolée) donnerait un effectif théorique opérationnel maximum de 3 146 chars (comprenant les matériels actuellement opérationnels et ceux restant à transformer). L'étude s'arrête assez longuement sur les usines de production et les difficultés rencontrées. Elle donne des chiffres détaillées des productions des 10 dernières années et illustre bien l'effet réel et handicapant des sanctions prises, dès 2014. Elle indique également que la ligne prévue pour le T-14 est complètement à l'arrêt du fait des sanctions et de la corruption. Les scenarios d'évolution à 2025 sont également très intéressant et vont d'une stabilisation du stock de chars autour de 3000 (avec une forte réduction du stock et une production neuve pour assurer le remplacement de faibles pertes) à une baisse autour de 250 véhicules en cas d'offensive réussie. Le scénario basé sur les pertes actuelle (2,5 / jour observé +30%) verrait le stock baisser autour de 500/600 machines début 2025. L'autre grand enseignement de cette étude, c'est la démonstration d'une vieillesse inéluctable du parc de chars opérationnel, du fait des T-62 conservés correctement et des stocks de T-72 modèle À (version de base). Les sanctions semblent avoir un impact réel sur la production de T-90 et contraignent les russes à se replier sur leurs modèles plus anciens. L'étude fournit beaucoup de détails à ce sujet.
  21. Et du coup, question : quand l'étude dit qu'il resterait au maximum 3000 chars, c'est : - à quelle date ? Tenant compte de quelle source pour les pertes ? - ou bien uniquement 3000 chars issus du parc de réserve, après consolidation / réparation, sans tenir compte du parc d'active au début de la guerre ? - l'étude donne t elle des chiffres sur la production de véhicules totalement neuf, non retrofités ? Désolé pour ces questions, mais comme tu as pris l'immense responsabilité d'une première lecture / première publication sur le forum.... Edit : question olus générale a la communauté, l'institut action résilience, c'est sérieux ou c'est comme la fondation pour la recherche stratégique de Dénécé ? En tout cas le papier fait sérieux...
  22. Pas trop eu le temps de parcourir cette note, mais il y a ici un rapport de 62 pages sur l'état des Stocks russes en chars, par cet institut français. Edit : doublon, grillé par Clairon !
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