Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

olivier lsb

Members
  • Compteur de contenus

    6 348
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    121

Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Le bilan officiel passe à 89 morts https://www.lemonde.fr/international/live/2023/01/03/guerre-en-ukraine-en-direct-ce-que-l-on-sait-du-bombardement-meurtrier-sur-une-base-russe-a-makiivka_6156400_3210.html
  2. L'aspect caserne semble peu probable pour le coup. Sur cette vidéo tournée juste après, on ne voit pas grand monde qui serait blessé (personne en fait) ni de munition ou d'équipements militaire). En revanche, l'endroit servait à stocker des consommables pour les civils (eau, couverture). On le voit assez bien sur les vidéos de ton lien.
  3. Alors si, ils arrivent à stopper certaines roquettes. D'ailleurs il me semble pour Makinvkaa qu'ils en avaient intercepté deux sur la volée de six. J'ai partagé une vidéo il y a quelque temps tournée depuis l'intérieur d'un Pantsir pendant l'arrivée d'une volée de GMLRS: les roquettes sont parfaitement détectées au radar, l'opérateur se plaignait de ne pas avoir assez de missiles prêts à tirer. Après, c'est surtout la préparation des tirs de Himars et le ROEM qui doit considérablement aider à l'efficacité des frappes. La Russie disposait avant guerre de 110 Pantsir, et 13 sont déjà documentés détruits ou capturés. Je passe outre les nombreux besoins en déploiement pour la Russie, et pas qu'en Ukraine (DA de Moscou des frontières et points sensibles genre Belgorod, aérodromes militaires en tout genre, Kerch, Hmeimin en Syrie, Libye peut être etc...). Edit: j'ai retrouvé la vidéo + traduction. Je crois que les tirs qu'on entend sont des départs missiles en fait. Edit 2 : pour appuyer mon point sur la rareté de ce système, à l'échelle du conflit, des images commencent à apparaitre d'une version export repérée en Ukraine
  4. Prigozhin commence à préparer les éléments de langage. Surpris de voir cette vidéo relayée sur Ria Novosti
  5. Oui je le faisais remarquer dans un post il y a quelques jours que la position Israélienne du 28e gouvernement de Bibi va être à surveiller de près. L'extrême droite en Israël est très pro Russe, ultra orthodoxe et tournée vers la religion et les valeurs traditionnelles. Or c'est elle qui fournit maintenant le ciment de la coalition de gouvernement de Bibi. D'un autre coté, l'agenda Iranien fait consensus dans toute la classe politique et la communauté du renseignement veille au grain. Israël ne peut ignorer qu'un rapprochement d'ordre stratégique est en cours entre Russes et Iraniens et que ça menace ses intérêts vitaux: je ne serais pas surpris de voir qu'un conflit larvé entre le politique et "l'Etat profond" (armée + renseignement) finisse par voir le jour. Je me trompe peut être et ce qui est remarquable avec Israël, c'est la culture moyenne (qui est d'un très bon niveau) de leurs responsables politiques sur les sujets militaires et renseignement (quand ils ne sont pas tout simplement directement des anciens responsables de services). Mais il y a un gros défi politique à venir.
  6. Israël semble reprendre ses distances avec l'Ukraine, suite à la formation d'un gouvernement historiquement marqué très à droite.
  7. Oui c'est vrai je suis allé trop vite en écrivant. Et pour autant sur le fond, il n'y avait aucun jugement de ma part mais le terme est trop connoté c'est certain. Ce serait péremptoire de parler d'agent, donc indic à tout le moins, d'accord avec Clem.
  8. Grozev (Bellingcat, sur une "kill list" du Kremlin) donne pas mal de renseignements supplémentaires dans ce fil, avec les sources en lien. On se dirigerait vers du mi-mi comme assez souvent dans ce genre de situation. On doit surement ignorer à ce stade, même coté Russe, le compte exact des victimes. Des balances plus que des portables ? Ca serait pas idiot d'accuser les portables des morts, qui ne témoigneront pas, pour protéger des sources ou des agents sur place.
  9. Effectivement, le gaz est cher car en gros on paie le prix du gaz stocké, qui a été acheté courant 2022, assez cher notamment vers juillet août. Le prix spot de gros aujourd'hui, s'il se maintient à ce niveau là, donne une idée de ce qu'il en sera demain pour les particuliers.
  10. Personne n'a parlé de régiment ni de 1000 hommes, ici ou ailleurs. Les Ukrainiens, c'est 400 morts / 300 blessés. On peut parfaitement en douter, surtout comme le dit Gustave, si le bâtiment s'est effondré. Ce qui laisse penser que c'est significatif, c'est que c'est la première fois que le MoD Russe reconnait autant de morts officiellement, aussi rapidement, sur une action d'opération militaire spéciale. On peut spéculer sur ce que ça veut dire en vrai (x1,1 ? x2 ? x3 ? x4 ?), mais sans aller jusque là, il y a une véritable évolution du discours. Peut être simplement pour coller plus au réel. Peut être simplement pour mieux flinguer, au figuré voir comme au propre, les responsables du désastre. Peut être "simplement" pour faire accepter à la société Russe son implication croissante dans une véritable guerre et que chacun est désormais prié de marcher ou crever (cf le dernier Solovyov-tonight-show, tellement absurde et nihiliste qu'il ne valait même pas une discussion ici). On n'en sait rien, à part qu'on n'aura jamais de communiqué officiel, ni sur le vrai nombre ni sur les vraies raisons... Et que rappeler cet état de fait est parfaitement inutile puisque le débat ici sur le forum l'a intégré depuis longtemps.
  11. Quand on sait qu'officiellement, le naufrage du Moskva a fait 1 mort et 17 blessés... Ca a du être un carnage sans nom en quelques secondes.
  12. -45,5% en volume et hors pays de l'ex-bloc soviétique, je pense qu'on peut en conclure que ça doit faire à peu près -45% au global... Et c'est colossal, dans la mesure ou au S1 2022, l'UE achetait encore son gaz à la Russie, en parallèle de pays qui ont fait le mouvement inverse et ont augmenté leurs importations de gaz de la Russie, sans jamais compenser les volumes UE. Et encore à ce stade, on parle des volumes et même pas encore du prix, qui doit également pas mal être ristourné compte tenu des difficultés à rerouter et stocker le gaz en l'absence d'infrastructure significative en GNL.
  13. Déjà 45 morts récupérés, et certains auront eu la vie sauve en sortant voir un feu d'artifice.
  14. Reportage sur le FH-70: précis mais délicat à utiliser.
  15. Je vous partage ici un passionnant reportage sur les chemins de fers Ukrainiens, avec beaucoup d'enseignements à méditer: corruption endémique, Etat dans l'Etat avant guerre, réformes envisagée et contrat Alstom, résilience durant le conflit, outil militaire et renseignement, interconnexion avec la Russie, esprit de résistance, construction d'une nouvelle base logistique et de voies ferrés, impact psychologique de la guerre chez les employés, tout ou presque est passé en revue et raconte aussi dans le fonds, beaucoup de l'Histoire de l'Ukraine. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/30/comment-l-ukraine-mene-la-bataille-du-rail-nos-chars-entrent-les-premiers-nos-trains-ensuite_6156059_3210.html partie 2 Partie 3 partie 4
  16. C'est l'histoire de Solovyov et Zelensky qui fêtent le réveillon ensemble. Bonne année 2023 à tous !
  17. La 36e armée aura sacrément morflé dans ce conflit. Etat des pertes par rapport au parc d'active, avant guerre. Tableau mit directement, Collectionneur
  18. Et tu en as beaucoup des camarades comme çà qui sont partis là-bas faire du tourisme, comme un Russe ferait du tourisme à Salisbury ? On a filmé le coupable
  19. Cette histoire d'agent double au BND... Le seul qui ne travaillait pas pour le CIA: eh bien ce n'est pas la sécurité interne au BND qui l'a démasqué, mais l'aide d'un tuyau donné par "un service occidental" On se demande bien qui ça pourrait être. https://www.reuters.com/world/europe/tip-by-western-intelligence-helped-germany-catch-russia-spy-suspect-spiegel-2022-12-28/ L'Allemagne au rapport ! N'empêche que c'était pas gagné de couper cette dépendance totalement, et les US doivent surement en profiter goulûment. Mais en attendant et à court terme, c'est déjà un gros pari de réussi.
  20. L'image est puissante, arithmétiquement vraie, mais malheureusement trompeuse et confirme qu'en France on est assez bon dans le déni de réalités (pas toi personnellement hein, le responsable politique, reprendre le fil de ta réflexion). La coopération, c'est d'abord 15 qui deviennent 20 ou 25: c'est 100% confirmé dans toutes les coopérations Allemandes / ADS. Ensuite, ça fait des matériels qui se vendent assez mal à l'export. Je reste persuadé que les contrats d'armements, en raison de leur caractère ultra sensible d'un point de vue militaire et politique (corruption et autres commissions, on va pas se cacher derrière son petit doigt), ont vocation "naturellement" à se discuter avec un minimum de parties prenantes, donc deux états et pas plus. C'est bien le reproche que je fais aux politiques: ignorer leur propre histoire politique liée aux contrats d'armements, pour ne retenir qu'une équation budgétaire bien trop simpliste. Une fois qu'on a retouché des couts en coopération à la hausse et des perspectives de vente à la baisse... Ce n'est plus la même histoire budgétaire.
  21. Effectivement, c'est pas du 1 pour 1 aux bornes du budget "comptable" de l'Etat (et encore à voir, mais c'est difficile à mesurer), mais aux bornes du pays, oui assurément. Or quand une entreprise ou des salariés y gagnent, ce sont des non dépenses de chômage ou de sauvetage couteux pour l'Etat. Il faut bien se figurer le retour sur investissement de ces dépenses, par des non-dépenses futures (en plus des recettes fiscales classiques, IS, IR des salariés bien payés etc...). C'est un peu abstrait comme raisonnement, mais ça démontre assurément qu'en plus d'une fonction militaire, c'est une dépense qui rapporte, là ou beaucoup d'autres dépenses étatiques ne remplissent uniquement que leur fonction régalienne, sans rapporter directement ou indirectement aux caisses de l'Etat. Et quelques part, c'est normal puisque l'Etat n'a pas pour rôle d'être investisseur et se substituer aux entreprises. Quand ça arrive, c'est dans un contexte bien particulier et délimité.
  22. Un surcoût de 40 Mds (pour rappel, versus l'option coopération ou les Allemands prendraient 50% du budget) étalés sur 40 ans (plus vraisemblablement, 60 à 80 ans mais passons), ça fait 1 Mds de dépense supplémentaire par an. Comme on va les emprunter, bon prince, je vous compte 600 millions d'intérêts (en dépensant linéairement et en empruntant graduellement 1 milliard par an, cela revient à dire qu'on a un en-cours moyen de dette sur "surcout indépendance" SCAF sur les 40 ans du projet, qui vaut à peu près 20 milliards @3% d'intérêt). Donc un surcout de 1,6 Mds d'euros par an, vendu. Le déficit de la France: Qui pour dire que +1,6 Mds sur ces données de déficit, c'est significatif ? Pour faire décroitre la dette, il faudra bien créer richesse et valeur et c'est la différence fondamentale entre une dépense et un investissement, d'où ma remarque initiale sur le multiplicateur Keynésien des dépenses d'armements (fabriquées localement évidemment). Les 10 milliards claqués en 2020 au bénéfice de pays étrangers pour des produits sanitaires COVID (essentiellement des masques), c'est une pure dépense et rien d'autre: une fois la fonction sanitaire, que je ne conteste pas, légitimement accomplie par cette dépense.... Eh bien il ne reste rien et ne se produira plus rien. Les 45 milliards du programme Rafale sont un investissement (et il en est de même pour le SCAF): outre la fonction militaire qui est remplie (et je n'ouvrirai pas le débat de l'ordre des priorités militaires versus sanitaires, car c'est un choix politique), il y a une création de richesse qui est incidente à la nature de la dépense (en réalité on devrait plutôt parler d'investissement). En plus de répondre à un besoin politique (protection militaire, au même titre que la protection sanitaire), les dépenses d'armements génèrent une richesse économique que ne génère pas les masques COVID, ou les dépenses de chauffage ou d'éclairage public par exemple. Ce faisant, il faut bien comprendre que si on emprunte 3% pour financer nos 80 milliards (cout total) du SCAF, ça va nous rapporter en retour et pendant des dizaines d'années. Raison pour laquelle il est coutume de dire qu'en France, c'est l'export qui finance une partie de nos programmes d'armements. C'était le postulat hier, je ne vois pas pourquoi il en serait pas de même demain, à moins que nos décideurs aient renoncé à cette volonté politique. Et ce serait totalement incompréhensible, car le programme Rafale qui coute 45/50 milliards, a / va déjà rapporté à mi-vie en CA export près de 40 milliards d'euros (ne m'embêtez pas avec les comptes d'apothicaire sur la part armements, formation et autre quincaillerie "non Dassault"...) : - Egypte: 4,5 Mds - Qatar: 7,4 Mds - Inde: 7,8 Mds - Grèce: 2,3 Mds - Egypte: 3,5 Mds - EAU (notre plus gros contrat export tout secteur confondu): 14 Mds Je ne tiens pas compte ni de la Colombie, ni de Inde 2 ni de l'Indonésie. 40 milliards d'euros, c'est presque le cout du programme, qui viendront irriguer un tissu de 500 PME Françaises, avec maintien des emplois plutôt que du chômage etc... On attend encore les milliards d'exportations de vaccins Sanofi... Il y a donc une vraie incompréhension à ne pas reconduire une stratégie qui a payé, qui paye et qui va encore payer au moins durant le programme Rafale. Incompréhension totale qui ne peut pas réfréner le soupçon de la forfaiture.
  23. Une interception qui semble n'avoir endommagé que le propulseur et pas le missile intégralement, en tout cas au début.
  24. Effectivement dans le débat public, comme pour les questions énergétiques ("vite des économies à faire, je coupe mon ampoule basse conso à 6 watts 5 minutes avant de me coucher"), il manque quelques ordres de grandeurs à avoir bien en tête. A décharge, c'est pas un réflexe inné et on peut le comprendre, dans la mesure quand on parle de dépense publique, çà concerne surtout des dépenses de court terme, ayant peu à voir avec des investissements de long terme. Or les projets d'armements lourds, comme pour le nucléaire, font partie des investissements les plus à long terme qu'un Etat puisse engager. Bien plus que les seules infrastructures civiles (aéroport, sauf à Berlin, ferroviaire, autoroute...), dépenses qui sont par nature plus familières aux citoyens. Dès lors, répéter ad nauseam que la France n'a pas les moyens d'engager un montant formellement inconnu mais raisonnablement estimé à disons 80 Mds sur 40 ans (je suis sévère à dessein sur la durée, je pense que ça sera étalé sur plus long), relève d'une posture totalement idéologique, à ranger dans la même catégorie que le court-termisme et l'abandon de la planification de long terme de nos intérêts stratégiques. Sur le fond, pour attaquer ce débat de dépenses militaires dans la durée, les ordres de grandeurs sont les suivants: - 80 milliards pour l'enveloppe global des coûts du SCAF, qui seront étalés de façon pluriannuelle - 360 milliards, c'est à peu près le budget de l'Etat pour une seule année et 1 450 milliards, c'est à peu près le niveau de la dépense publique, toujours pour une seule année, regroupant le budget de l'Etat + la sécu + les collectivités territoriales. Je mentionne ce dernier chiffre car l'Etat étant l'ultime garant de l'équilibre des budgets des collectivités et de la sécu, il y a une lien indirect avec le seul budget de l'Etat (qui finance donc celui de la défense). Par ailleurs, dans le cadre d'une planification stratégique de long terme, certains budgets de collectivités (régions ou municipalités) inclus dans les 1 450 milliards peuvent indirectement contribuer aux coûts du SCAF, pour faciliter ici un investissement productif dans l'usine d'un fournisseur, là-bas un chantier sur des infrastructures pour permettre le maintien d'une ligne de train, l'agrandissement d'une usine ou l'ouverture d'un BE etc.. - Sur la durée estimée du SCAF, pour simplement comparer des échelles de temps comparable, il ne faut donc pas rapporter les 80 milliards (pluriannuel) à 360 milliards (une seule année) ou même 1 450 milliards (toujours une seule année). Les 80 milliards sont à comparer à un budget cumulé de l'Etat sur 40 ans, qui va conduire grosso modo, que ça plaise ou non, à des dépenses pour minimum 14 400 milliards d'euros (assez bêtement 360 * 40, je vous épargne l'inflation qui impacte numérateur et dénominateur) et / ou à une dépense publique globale que l'on peut pareillement estimer à minimum 58 000 milliards (selon le même procédé très savant d'arithmétique multiplicative par transformé chronologique). - Allons encore plus loin: la question posée n'est pas "dépenser 80 milliards ou ne rien dépenser du tout". Le choix qui s'offre à nous, c'est "dépenser 80 milliards seul ou à deux", sous entendu la coopération diviserait parfaitement les coûts par deux (personne n'y croit, mais admettons). Autrement dit, la doxa veut nous faire croire que la France ne peut pas assumer seule 80 milliards, mais pourrait assumer une part valant 40 milliards aux cotés des Allemands. Dire que le pays ne serait pas capable d'absorber seul 40 milliards de dépenses supplémentaires pour avoir 100% du projet, le tout à insérer dans les ordres de grandeur cités précédemment (environ 1 700 milliards de dépenses Défense, 14 400 milliards pour le budget de l'Etat et 58 000 milliards de dépense publique sur 40 ans) relève d'une escroquerie intellectuelle aussi basique que votre capacité à apprécier le temps long et la chronologie. C'est un choix politique et idéologique, rien de plus. Ou alors il va falloir m'expliquer comment font les Russes, les Turcs ou les Coréens.
×
×
  • Créer...