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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Peut être la première vidéo d'une attaque de FPV sur une locomotive. Curieux de savoir l'étendu des dégâts. https://x.com/PStyle0ne1/status/1798802795409166410 D'ailleurs si vous avez des amis slaves dans vos contacts, il y a un chêne que je voudrais bien étêter chez mes parents....
  2. Les -5 grecs ou Qataris ? J'imagine que Taïwan n'est même pas une hypothèse de science fiction.
  3. T'en es sûr ? C'est pas ce que j'ai compris des annonces du PR. En l'absence de commandes supplémentaires, ça sera Rafale sur simulateur.
  4. BREAKING news ! VVP nous donne enfin sa définition de ce que veut dire "dénazification". Et d'un coup, je dois bien admettre que cette guerre prend un tout autre sens. https://x.com/wartranslated/status/1798441714354430041
  5. On est d'accord pour dire que l'objectif est vraisemblablement politique, même si ça n'est pas incompatible avec des avantages tactiques et opérationnels. Pour le reste, je suis encore assez sceptique sur la réaction des citoyens face aux pertes. A ma connaissance, la seule fois où les pertes ont pu motiver une réduction de voilure, c'était l'Afghanistan et c'était surtout l'image que s'en faisait le PR à l'époque, bien plus qu'une trame de fond qui agitait la société. Ces 30 dernières années, on a perdu 13 mecs par an, pour un total de presque 400 personnels. A ma connaissance, ce niveau de pertes n'a jamais été un sujet politique majeur. Et bien souvent (et on peut le déplorer), c'est plus le coût des OPEX que les pertes qui a pu être sujet à discussion. Pourquoi est-ce que les Russes viseraient cette fois ci nos instructeurs et pas les américains à l'époque en Géorgie ? Enfin, je peux imaginer pourquoi, mais je rappellerais juste que c'est pas écrit d'avance. Tout comme ce n'est pas écrit d'avance qu'on n'a pas de moyens de riposter. J'ai en tout cas à mon très modeste niveau un paquet d'idées, même (et surtout) hors du champ militaire. Je ne doute pas qu'à plus haut niveau, on saura jauger de la pertinence de saisir définitivement les actifs russes, de bloquer le Sund ou Kaliningrad, d'arrêter toute importation de GNL, de mettre Orban hors jeu du vote au conseil de l'UE, d'augmenter encore substantiellement l'aide matérielle, d'autoriser la destruction du pont de Kertch etc... Quand aux accords de défense, ils n'existent pas en tant qu'accord de défense. Mais un accord de coopération en matière de sécurité existe, réaffirme l'existence des frontières de 1991, prévoit le cas d'une assistance militaire Fr en cas "d'une agression russe future" (chapitre III). Evidemment, tout est rédigé de façon suffisamment floue pour ne pas être trop contraignant... mais aussi librement interprété. D'ailleurs, l'accord a été signé le 16 février 2024. L'offensive sur Kharkiv déclenchée le 10 mai: "nouvelle agression" ou extension du conflit actuel ? Sans avoir à faire trop de contorsions intellectuelles, on peut considérer que le cadre juridique d'une intervention en Ukraine est déjà là : => https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/02/16/accord-de-cooperation-en-matiere-de-securite-entre-la-france-et-lukraine#:~:text=La France a fourni à,d'euros de soutien supplémentaire.
  6. Le pourquoi du comment, on l'a déjà traité: diminution des rotations et des distances, délais raccourcis, meilleure réactivité s'il faut mobiliser rapidement la réserve Ukr, contexte Ukrainien plus favorable à une "créolisation" du programme d'entrainement OTAN standard. Disons que les FPV écoles sont déjà disponibles en masse, pas sûr qu'il en soit de même au CENTAC. Mais au cas où l'oreille et l'œil sélectif vous aurait conduit à ne pas considérer cette information: les anglais ont du personnel des armées au sol et en nombre et depuis assez longtemps, bien que l'on ne sache depuis quand exactement. Goya les estime à 500 dans son dernier billet (voir plus haut). https://theconversation.com/british-troops-operating-on-the-ground-in-ukraine-what-international-law-says-224896 La seule chose qui diffère avec l'actualité présnte, c'est que nous en ferions une officialisation. Alors oui, Peskov a dit qu'ils deviendraient une cible. Il l'a dit...
  7. Sur ce sujet, encore un excellent billet de Goya. https://lavoiedelepee.blogspot.com/2024/06/les-legions-dangereuses-de-lenvoi-de.html En résumé, alors qu’on commémore le 80e anniversaire du débarquement du 6 juin 1944, l’engagement désormais assumé et amplifié de conseillers français et autres européens en Ukraine est en regard une opération militaire minuscule. Cela va un peu aider l’effort de guerre ukrainien au prix de risques humains indéniables mais très inférieurs à tout ce que l’on a pratiqué jusqu’à présent pour des causes moins évidentes. L’essentiel n’est cependant pas là. L’essentiel est d’accepter enfin de surmonter la peur de la Russie qui a imprégné, outre quelques connivences idéologiques ou financières, la vie politique européenne. C’est bien la Russie qui a nous déclaré très clairement la confrontation il y a des années et il est temps enfin d’accepter ce combat sous la guerre, afin justement d’éviter d’avoir à le faire dans la guerre. On aurait pu y penser avant. Cela aurait peut-être évité l’invasion de l’Ukraine d’avoir été un peu plus solide et ferme avant, mais l’évolution européenne dans ce sens est considérable et mérite d’être saluée.
  8. La pression s'accroit de plus en plus pour que les Européens, qui supportent les risques politiques à la saisie des actifs russes, laissent les US en profiter. https://www.ft.com/content/8654c04d-3516-4d9c-829b-576d976654e9 https://x.com/NOELreports/status/1798255611521421331
  9. On est bien d'accord sur tout cela, et j'ajouterais à l'attention de Wallaby, comme l'a indiqué Delbareth, qu'il en va de même pour Biden et ses déclarations passées. Alors oui Poutine évoque certainement les frontières de l'Ukraine dans cette interview, avec une notion somme toute assez soviétique du concept. Là où nous aurons tendance, coté occidentaux, à associer frontière avec souveraineté. Raison pour laquelle il faut toujours faire attention sur ce type documents audiovisuel, à bien les recontextualiser. En revanche, les traités signés par la Russie depuis 1991 sont sans équivoque sur la question: il n'est pas seulement question de confirmation des frontières, mais également du respect de la souveraineté de l'Ukraine (traité d'amitié Russo-Ukrainien et memorandum de Budapest entre autre). On peut changer d'avis et passer un tel revirement pour une marque d'intelligence politique: en Russie comme en occident ou ailleurs, ça se comprend et c'est l'histoire naturelle des jeux de pouvoir. Mais il y a toujours un coût politique pour un Etat à revenir sur sa signature, a fortiori quand le revirement est très récent. C'est la partie la plus dure à admettre coté Russe et la plus facilement "instrumentalisable" dans le cadre d'un discours victimisant et déresponsabilisé.
  10. Au cours de sa longue carrière, Poutine a dit beaucoup de bêtises, et je n'essaierais même pas d'en isoler une seule pour l'exemple. Mais il a eu raison au moins une fois : A l'occasion d'une interview en 2008 de Vladimir Poutine évoquant les incertitudes sur le futur de la base navale de Sébastopol, a refait surface et est devenue virale sur les médias sociaux. Dans cette vidéo, Vladimir Poutine prévient que la Russie n'a pas de prochaine cible identifiée, que c'est un discours inapproprié, que la Crimée n'est pas un territoire disputé, qu'il n'y a pas de conflit ethnique en Ukraine et que la Russie a reconnu depuis longtemps les frontière de l'Ukraine contemporaine, que les discussions sur le tracé des frontières sont terminées.
  11. Je souscris à cette lecture et je rajouterais qu'en filigrane, on y retrouve une des antiennes américaines les plus récurrentes en matière de diplomatie et de géopolitique: ne pas laisser le contrôle américain direct (OTAN) ou indirect (partenariats militaires bilatéraux, contrats d'armements, échanges de renseignement etc...) sur l'Europe s'éroder au bénéfice d'un pays de l'UE, voir de l'entité UE elle-même. Ca fait écho à à la série de docu qu'Arte avait produit sur l'Amérique de Trump, et ces interviews de hauts responsables au Pentagone qui ont du sortir les rames pour expliquer si les US avaient autant de personnels civilo-militaires sous divers statuts à l'étranger, ça coutait au pays mais ça lui rapportait aussi énormément sur le plan économique. Rien de nouveau sous le soleil: on paie la protection Américaine, à plusieurs niveaux, certains parfois même à notre insu. De sorte que son coût réel est très difficile à cerner.
  12. Pour l'avoir longtemps suspecté, on découvre un peu plus chaque jour, toujours de façon assez sibylline, l'ampleur de la voracité américaine. J'avais mis un billet sur leur volonté de capter les actifs, et cette question n'est pas réglée. Mais je ne pensais pas que même les intérêts (2,7 malheureux milliards d'euros) sont dans leur viseur, pour financer leurs prêts qui bénéficient à leur industrie. Par la faute de renoncements sur la question de la saisie des actifs, on va (encore) finir cocus. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/06/04/entre-l-union-europeenne-et-les-etats-unis-bisbilles-autour-des-interets-des-avoirs-russes-geles_6237259_3210.html
  13. On y croit ? https://x.com/PStyle0ne1/status/1798004601490477521
  14. Quand on va découvrir avec effroi que le coût réel d'un obus fonctionnel du "Sud Global" (retraité du coût de l'autre obus acheté mais bazardé car trop dangereux à tirer) dépasse ce qu'il en aurait couté à fabriquer à domicile dans l'UE, y compris dans l'urgence, y compris dans les pays à coûts salariaux élevés, y compris pour une qualité supérieure....
  15. Safran signale trois choses: - Qu'ils sont en mesure de sortir 90 AASM par mois (on ignore si ça inclut la Mk 82 ou juste le kit) avec possibilité d'augmenter le volume - Les dons de 50 / mois à l'Ukraine se font sur les stocks de l'AAE (ce qui veut dire qu'une décision a été prise pour étaler une certaine quantité à livrer par mois, mais que ponctuellement on pourrait faire plus dans le cadre actuel des livraisons) - Que des discussions sont en cours avec l'état qu'aucune commande de recomplètement n'a encore été passée (c'est pas comme si on était richement dotés sur la question...) https://x.com/aidefranceukr/status/1797625672942133451
  16. Enfin camarade... Tu ne voudrais quand même pas rabaisser la Russie au rang d'une vulgaire dictature bananière: j'en attends un peu plus ! Quant au succès qu'on peut espérer après un changement de pouvoir: je n'ai pas dit d'apporter la démocratie en Russie, juste d'expulser sa "libération" de l'Ukraine. Pour le reste, le prochain pouvoir russe peut bien faire ce qu'il veut à domicile, çà les regarde en toute indépendance: je n'oserai certainement pas aventurer mon regard occidental, inquisiteur et non slave sur leurs grandioses coutumes et pratiques locales. Et si d'aventure tu as un avis bien affuté sur la question en Afrique, pour en dresser un parallèle tout aussi avisé sur ce qu'il en serait par analogie avec la Russie : grand bien te fasse, tu t'approches du niveau néo-con ! Personnellement, je n'ai pas un tel don.
  17. Quoiqu'il advienne, Poutine aura gagné et sera le grand vainqueur de cette guerre. On peut en être certain, de sources exclusivement russes et d'après les meilleurs encyclopédies et manuels scolaires du pays. Je crois que pour lui, la vraie question sera la paisibilité (ou pas) de sa fin de règne. Avec la première clique de courageux qui décidera d'avancer de 10 ans le départ en retraite de Poutine, et de sauver ce qui peut encore l'être pour la Russie, coincée entre l'enclume Chinoise et le marteau de 5% des budgets militaires occidentaux. La signature de Poutine en tant que représentant de l'état russe ne vaut plus rien. A domicile, c'est lui le grand chef je ne le contesterai pas. Mais pour engager le sérieux de son pays dans des traités internationaux, sur plusieurs dizaines d'années, difficile de lui accorder encore un quelconque crédit.
  18. Oui son article est vraiment excellent, et le forum fait ses devoirs de lecture
  19. Tout à fait, et à l'époque, ça s'est fait sans autorisation donnée par les partenaires. Les remontrances américaines et allemandes étaient restées confidentielles, jusqu'à ce que Zelensky et son état major les exposent publiquement, dans le contexte de l'offensive sur Kharkiv alors que le besoin se fait cruellement ressentir de frapper les regroupements militaires à la frontière, côté Russie.
  20. Bush n'avait il pas dit à l'époque, citant Wallaby: "il y a les armes de destruction massives, et puis il y a l'esprit de destruction massive par les armes".
  21. Il y a les adhésions réelles, et puis il y a l'esprit envisagé des adhésions. Il y a les frontières tracées, et puis il a l'esprit des tracées de frontières. Il y a le projet d'alliance défensive de l'OTAN, et puis il y a l'esprit défensif, qui est forcément belliqueux. Il y a l'opération militaire spéciale et puis il y a l'esprit de l'annexion des 4 oblasts. C'est vrai qu'on ne fait assez d'esprit pour comprendre ce conflit, et qu'on est toujours pas au niveau de la grandeur de l'âme Slave qu'on n'arrive décidément pas à comprendre.
  22. Et dans la foulée, sur la même thématique: Euromore, le nouveau Russia Today. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/06/02/euromore-nouvelle-arme-de-la-guerre-informationnelle-russe_6236946_4355770.html
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