true_cricket

Que ce soient davantage de FREMM ou des FTI, le soucis restera le même.

A ma connaissance la planification est toujours de 4 navires sur chaque façade, une des FREMM ASM (Auvergne? Languedoc?) devant remonter de Toulon vers Brest à l'arrivée de la dernière FREMM-DA. Je fais mon pari : A terme (2030?), les 5 FTI seront regroupées à Brest et les 8 FREMM à Toulon.

Par contre, cela donne le coût que le contribuable d'un pays donné paye pour posséder/utiliser un avion.

Le navire n'est pas clairement posé sur la digue : il continue à rouler sur une position moyenne à peu près centrée sur sa ligne de flottaison. En outre, il ne présente pas d'assiette particulière. En utilisant comme mesure mon œil (ce qui n'est pas totalement scientifique), je dirai donc qu'il n'y a pas de voie d'eau majeure (comme un compartiment noyé). Toutefois, à l'instar de @ARMEN56 je crains des dommages sur la structure (le navire est-il vrillé ou banané? Comment se comporteront les lignes d’arbres?), sur la peau (tôles déformes à changer) et sur les cloisons intérieures (ont-elles été mises en accordéon lorsqu'elles ont repris les efforts et déformations?). Passage au bassin indispensable, et vérification de tous les réseaux de fluide du bord. Bon courage !

Le navire qui se prend un éclat dans un radar ou une conduite de tir devient militairement inutile et est bon pour fuir le combat.

Le modèles mathématiques établis pour les calculs des différentes couchent prennent en compte une acceptabilité de la perte d'un navire. Aucun système de défense n'est étanche à 100%. Mais on atteint le taux souhaité en multipliant les couches. Mais... vous comptez intercepter quoi comme type de missiles avec un missile mistral? Encore pire pour les 30mm des exc-TCD, cela n'intercepte pas un missile. Installer rapidement, oui. Les coupler au système de combat sera clairement beaucoup plus long. Donc on pourra avoir des systèmes à commande manuelle, c'est à dire nettement moins réactifs. Si c'est pour shrapneliser le missile qui va ensuite distribuer ses petits éclats partout sur un navire et ses fragiles capteurs, je ne suis pas sûr que le hard kill ait une quiconque valeur militaire par rapport à rien du tout. Je sais aussi qu'un système de défense terminal canon ou missile c'est une énorme verrue pour la signature radar d'un navire français aux lignes SER si épurée. Heu... les FREMM italiennes peuvent embarquer deux hélicoptères (le font-elles, je en sais pas) mais c'est au détriment du stockage. Et je pressens que c'est le stockage des pièces de rechange de l'hélico : autrement dit, ils en ont deux mais ils ne peuvent pas durer aussi longtemps. EN outre, les FREMM italiennes n'ont qu'une seule TAG. Des fois il vaut mieux en rien faire plutôt que de tirer ou brouiller. Selon le type d'autodirecteur du missile le comportement optimal à avoir est différent, et peut paraître contre nature. En outre, aucune solution n'est fiable à 100%.

Il faut moduler cela : entre 1945 et 1968, le Royaume-Uni perd ses colonies, ce qui réduit notablement son périmètre de recrutement, son PIB (ses ressources naturelles et ses débouchés économiques exclusifs) et ses missions de défense. La réalité rattrape alors le Royaume-Uni qui n'a plus les moyens d'être une grande puissance comme il l'avait été jusqu'à l'ouverture de al seconde guerre mondiale.

Certains pays l’interprètent comme un matériel de défense et l'excluent d'entrée. Mais il n'est pas dit que cela tienne légalement longtemps face aux recours, qui se sont toujours réglé à l'amiable jusqu'à présent. C'est ni l'un (tout en national) ni l'autre (un truc à l'étranger pour faire genre). Pour l'Astrolabe il y avait eu des postulats étrangers de mémoire (Damen et un autre). idem pour PLG (Damen). Ils n’ont pas eu les contrats, ils n’ont pas fait de recours car le traitement de l'offre a été jugé comme honnête par tous les postulants. Il n'y a aucune obligation d’achat de la "paix sociale" en lâchant un contrat à l'étranger. Il fut juste un traitement identique de tous les postulants à l'échelle communautaire. Et les clause de type "CO2" qui prennent en compte le coût CO2 enter le lieu de production et le lieu de livraison (en plus du coût financier) ont été jugées légales, alors que c'est bien souvent mis en place par une volonté de protectionnisme pur. Donc on devrait s'en sortir avec des livraisons à Brest. Évidemment, si on fait livrer à Toulon les italiens et espagnols sont favorisés par rapports aux chantiers sur la côte Atlantique/Manche. Ce n'est pas la notion de technologie clé qui apparaît dans al directe mais celle de marché de défense avec des cas très restrictifs. 1. La présente directive s’applique à la passation de marchés publics et aux concours organisés dans les domaines de la défense et de la sécurité, hormis: a) les marchés relevant de la directive 2009/81/CE; b) les marchés ne relevant pas de la directive 2009/81/CE en vertu de ses articles 8, 12 et 13. 2. La présente directive ne s’applique pas aux marchés publics ni aux concours qui ne sont pas par ailleurs exclus en vertu du paragraphe 1 dans la mesure où la protection des intérêts essentiels de la sécurité d’un État membre ne peut être garantie par des mesures moins intrusives, par exemple en imposant des conditions en vue de protéger la confidentialité des informations que le pouvoir adjudicateur met à disposition dans le cadre d’une procédure d’attribution de marché prévue par la présente directive La directive 2009/81 en référence : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32009L0081&from=fr Bon courage. De tourte façon, je suis contre le protectionnisme économique sur de tels marchés concurrentiels, car cela revient juste à sponsoriser une industrie pour la laisser se scléroser au détriment des contribuables.

Oui.

On parle de patrouilleurs que la France a interprétés comme ne faisant pas partir des domaines d'exclusion de la directive européenne 2014/24 relative aux marchés publics. Il s'agit d’ailleurs de navire ne relevant pas vraiment de la BITD car ne présentant pas de technologies clés. Donc il n'y a pas de "susceptibilités", il n'y a pas de "pronostic favorable" suite à un marché précédent particulièrement réussi : il y a la grosse machine des marchés publics européens.

Le CNES a pourtant diffusé des photo satellites de convois de ravitaillent vers Europa. Ils venaient d'un autre navire?

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/28/bientot-un-referendum-dans-la-tabarnia-catalane_5235357_3214.html La Tabernia entre dans les journaux. Par contre, je remarque un manque de culture historique du journaliste qui écrit que la Tabernia n'existe pas... Et du temps de Roma alors !

Le problème de ce genre de ligne rouge travée au sol, c'est qu'il faut ensuite les honorer lorsque les conditions sont remplies. Sinon on perd de la crédibilité. Ou sinon on désavoue la personne qui a dit cela, et on perd aussi en crédibilité car on indique que ses propres diplomates ne sont pas fiables vis-à-vis de la ligne du gouvernement.

Si j'ai bien compris, cela sert à augmenter la rugosité du pont pour éviter que l'éhlicoptère ou d'autres objets ne glissent. C'est aussi utilisé dans l'industrie pétrolière.

Un équilibre c'est quand chacun occupe la place que son poids l'y autorise. La Russie c'est un PIB entre celui de l'Italie et le l'Espagne, ou deux fois le PIB des Pays-Bas (malgré des ressources naturelles pléthoriques). C'est la population cumulée de la France et de l'Allemagne. Or ce que je comprends du point de vue de la Russie c'est une volonté d'être traité comme l'égal des grands, et de voir les pays européens et centre-asiatiques comme des quantités négligeables et manipulables . A mon sens, la Russie ne supporte pas son déclassement (se percevant comme l'URSS). Pour info, le PIB russe représente environ 80% du PIB des pays d'ex-URSS (je calcule ~85% en 1991 et ~75% en 2016). C'est leur point de vue, mais ce n'est pas celui des autres pays. Le mot équilibre suscité indique bien que chacun doit être à sa place. Celle de la Russie n'est donc pas pour moi au sommet, mais bien au niveau d'un pays européen de 1er rang (DE-FR-UK-SP-IT ?), pas plus. Demander davantage c'est faire fi des réalités actuelles, en se drapant dans un historicité qui donnerait des droits éternels quelle que soit les faits au jour d'aujourd'hui. Le point de vue russe, c''est exactement comme si la Pologne voulait une place au soleil. Sauf que la Pologne a le PIB de la Belgique, donc aucune raison d'être traitée différemment de la Belgique.

On tourne toujours sur les mêmes arguments que personnellement j’appelle du pipeau de propagande : Quand un pays réussi à s'aliéner tous ses voisins (à l'exception de ceux qu'elle a asservis, comme la Biélorussie), c'est pas du tout de sa faute, mais c'est forcément un master plan d'une tierce puissance. Quand les pays souverains voisins cherchent à avoir une politique autonome, c'est une violation des droits de la Russie. Quand les pays souverains voisins se font envahir par la Russie, c'est la défense de... de quelle normalité exactement? Du droit des peuples à disposer d'eux-même? Ah non. Du respect qui serait dû à une puissance majeure? Bah non, car cela n'existe pas, et de toute façon la Russie n'est pas une puissance majeure aujourd'hui, c'est juste un pays qui bride son économie et appauvri sa population pour asservir les rêves de grandeur en km² (on n'est pas dans Europa Universalis, ce qui fait un pays n'est pas la taille de son nom sur la carte). Du droit de la Russie à avoir des débouchés en mer chaudes? Pourquoi ce droit serait-il imprescriptible, et de toute façon cet argument est du vent puisque la bail de Sebastopol venait d'être renouvelé et la Russie a déjà un port (Novorossiisk) sur la mer Noire. Je renvoie au commentaire ci dessus : Enfin, je rappelle que la Russie est le dernier pays au monde a voir conservé ses colonies (la Sibérie), endroit où les populations autochtones n'ont cordialement pas voix au chapitre puisque écrasés par des colonies de peuplements russophones.

Il y a un long article dans le dernier DSI hors-série ( http://www.areion24.news/2017/12/04/nouveau-serie-de-dsi-57-paru/ ) qui aborde ce sujet des assurances des rumeurs sur les promesses de non-élargissemnt de l'OTAN, avec rappels historiques etc. J'en ai compris que les promesses n'étaient que des éléments de discussion oraux, n'engageaient que les conseilles de l'équipe Bush, qu'elle ne concernait pas autre chose que l'Allemagne de l'Est car en 1989-1990 personne ne pensait que l'URSS s'effondrerait, que l'équipe Clinton qui les a remplacée n'en était pas informée. Cela dit, quand la Russie s'assied allégrement sur un texte qu'elle a signé (memorandum de Budapest), je trouve cela étonnant de faire appel à des promesses orales comme étant parole d'évangile.

A mon sens, le navire n'a aucun intérêt militaire lorsqu'il se trouve dans des conditions de gîte forte, associées à la perte d'un flotteur. Alors certes il ne coulera pas si le pont transverse dispose d'une réserve de flottabilité, mais le simple fait d'avoir trop de gîte pour pouvoir mettre en œuvre ses armements, ses embarcations ou évacuer le personnel présent à bord rend son avantage théorique (meilleure survivabilité) complètement inexploitable.

Le débarquement de vive force n'étant pas dans la doctrine française (ni dans ses moyens), je ne vois pas bien ce qu'un LRM ajoutera à l'opération amphibie. Mal. Des missions ne seront plus honorées en l'absence de coques de remplacement.

Je ne suis pas du tout convaincu par les solutions qui prônent un lien quasi-mécanique entre la forme au maître-bau (ronde contre carrée) et l'amplitude du roulis. Cela dépend surtout du GM, qui est en effet influencé par al forme de la carène, mais pas que. Quand à l’absence d'ailerons dédiés à la tranquillisation sur FREMM (ce qu'on appelle abusivement stabilisation), c'est ce qui a permi d'avoir cette performance en vitesse (car un aileron, ça freine) et en acoustique (car un aileron génère un écoulement hydrodynamique). Il semblerait donc que la tranquillisation des FREMM ne mette pas le navire plat quand la mer est formée. Mais bon, l’important c'est de mettre en œuvre les systèmes d'arme.

Les senseurs dépendent directement du prix qui est mis dedans, ce n'est pas lié au design du navire ou à la coque.

A mon sens une SER réduite ne ferait gagner que quelques nautiques de détection. Dans ce cas là, si l'on veut survivre, ce ne sera pas une réduction de la SER qu'il faut mais un système de détection couplé à un système d'arme très courte portée pour l'autodéfense anti-missiles. Mais ce n'est plus un patrouilleur économique à faible équipage dans ce cas là. Cela devient l'équivalent d'une FS avec un équipage pouvant armer un CO 24h sur 24.

Mais finalement 500 heures c'est peu au regard de ce qu'un moteur va encaisser durant sa vie. C'est là la limite des essais sur banc : s'ils sont trop longs, les prix s'envolent ainsi que les délais. S'ils sont trop courts, on rate des défauts. Faire une modification de cette ampleur pour 5 ans d'emploi nécessaire (en attendant les FREMM-DA) et au mieux 10-15 ans avant que les coques ne soient rinçées, je trouve que la ratio coût/bénéfices est faible.

Mais... depuis quand une promesse verbale vaut-elle un quelconque engagement international? Déjà que les traités signés et ratifiés sont déchirés comme la feuille de papier sur laquelle ils sont écrits, alors les éléments oraux dont la seule archive est la mémoire montrent bien ce qu'ils sont : un artefact de négociation. Même en considérant que la Russie est l'unique état héritier de l'URSS (chose loin d'être établie), au mieux on pourrait alors énoncer que "la Russie pense s'être fait enfler car a pris pour argent comptant les promesses (ou bobards, selon le point de vue)".

Une Corymbe en Afrique de l'Ouest? C'est carrément pas le chemin el plus direct ! Tiens, c'est extrêmement nouveau ce concept. Ou alors il y a confusion entre l'équipage et les renforts ponctuels, ces derniers changeants souvent. Je crois que le calcul est juste économique : en avion par ligne commerciale civile pour les petits mouvements, en avion de l'armée de l'air pour les gros mouvements.