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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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[OTAN/NATO]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu limites ta remarque à la politique intérieure. Faut-il comprendre, en creux, que tu admets qu'il y a ingérence américaine dans la politique extérieure ? -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.entreprendre.fr/christian-megrelis-un-francais-au-pays-des-soviets/ (25 mai 2022) Christian Mégrelis, ancien conseiller de Gorbatchev : Bref l’exploit de Boris Eltsine, une mise à mort de l’URSS à la tronçonneuse, a cassé le sage processus de démocratisation et de libéralisation mis en œuvre par Mikhail Gorbatchev pour le remplacer par une anarchie économique et une incertitude politique qui ont préparé la voie à l’entrée de la Russie dans ce monde à la « 1984 » qui est le sien aujourd’hui. Sous la houlette de Vladislav Chataline nous concevons un programme qui doit permettre des privatisations sans accaparement, en laissant au personnel de chaque entreprise un droit de regard sur la gestion de la firme, à la manière allemande. Nous prévoyons également l’entrée de firmes étrangères dans les sociétés privatisées avec des engagements de transferts de know how et de management skills. [quand je vous disais que la langue française était en phase de créolisation accélérée...] C’est à ce moment là que le putsch du KGB paralyse Mikhaïl Gorbatchev. Le Plan est mis dans un tiroir d’où il ne ressortira jamais. La CIA délègue l’économiste Jeffrey Sachs qui aurait, disait-on, redressé la Bolivie et qui impose sa « thérapie de choc » de privatisations accélérées. Pour tout rejeter sur Mikhail Gorbatchev, on a crié qu’il avait démantelé l’URSS alors que son projet était au contraire de la régénérer en lui conservant son intégration économique. M. A. : Dans un article intitulé « Renaissance », (Deuxième partie de l’ouvrage) vous parlez du début de la présidence de Poutine. Vous dites que « la population voit enfin une amélioration de son sort », qu’au Kremlin « le népotisme ne fonctionne plus », que « la corruption, maladie endémique de ce pays depuis la nuit des temps, est enfin combattue ». Vous rajoutez qu’on est loin de l’opération « Mains propres » en Italie, mais « les progrès sont notables et le mouvement lancé ». Diriez-vous donc, que Poutine a été une chance pour la Russie ? Et pourquoi avons-nous tant diabolisé le locataire du Kremlin, en Occident, en le faisant passer pour un dictateur, si les progrès étaient si conséquents que cela ? C. M. : Vladimir Poutine, tel que je l’ai connu, était un fonctionnaire falot emporté par le grand vent de liberté qui avait saisi les pays de l’ex URSS en 1992. Sa carrière au Kremlin dans l’ombre de Eltsine a été météorique car il en avait fait un peu son fils adoptif et ne lui refusait rien. La facilité avec laquelle il a obtenu la direction du FSB, ex KGB, est proverbiale (cadeau d’anniversaire…). Les ministres « évolués » se sont succédés à grande vitesse, mais aucun ne pouvait plaire à Eltsine car ils étaient pour la plupart d’anciens technocrates Gorbatchéviens (Guaidar, Tchoubais) Comme la liberté économique s’était terminée dans la licence, les « technos » n’avaient aucun appui populaire car on les accusait d’avoir nourri les oligarques en leur mettant l’économie soviétique dans la gueule. Et de fait, les fuites de capitaux de l’époque de la « thérapie de choc » de Jeffrey Sachs ont privé les grandes firmes des ressources nécessaires pour se rénover et développer de nouvelles technologies et de nouveaux produits. (plus de 2000 milliards $). Le plus grand pillage d’un pays par ses propres citoyens ! Toléré par Eltsine et favorisé par les « technos ». [Et avec l'appui de Clinton et de Camdessus : voir le documentaire de Madeleine Leroyer "Hold Up à Moscou" diffusé sur Arte fin 2021] Christian Mégrelis (suite) : Après l’agression de l’Ukraine, la Russie, rejetée par l’Ouest, va se ranger sous la direction chinoise. Le reste de l’Europe est condamné à subir la tutelle américaine pendant le prochain siècle, pour le meilleur comme pour le pire. Privée de ses empires, l’Europe, divisée en une multitude d’Etats, n’a plus qu’un statut régional et sort de l’histoire. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'y suis jamais allé, donc je ne vais pas mettre ma main à couper sur ce sujet, mais est-ce pire que l'Alaska, ou le nord du Canada, ou le nord de la Norvège, ou le Groenland (qui a le plus fort taux de suicide dans le monde) ? Il y a aussi ce documentaire Arte sur Serguei Zimov et sur son idée de réintroduire des herbivores pour préserver le permafrost et ultimement, le climat : -
[OTAN/NATO]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
La deuxième phrase citée : p. 578 Chaque bloc poursuit son expansion, et n'a pas pour autant l'impression d'être « impérialiste ». Ce malentendu est une des principales causes de la panique que chacun éprouve en face de l'autre, et de la bonne conscience où il s'enferre en lui-même. garde toute son actualité et sa fraîcheur, car il semblerait que pour beaucoup de gens dont tu sembles faire partie, l'OTAN n'est pas du tout un empire, tandis que la préservation d'un espace non-OTAN autour de la Russie constituerait un empire. -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Je souligne pour mieux m'en départir, "nos intérêts". En fait c'est tout le contraire. "Outre-mer" est un euphémisme politiquement correct qui veut dire "colonie". Et comme toutes les colonies, ces territoires ne sont pas des intérêts. Je rappelle les calculs de Jacques Marseille sur les colonies en général : - - Et la mise à jour faite par la diplomate australienne Denise Fisher pour la Nouvelle Calédonie : Confirmée par : et par : Ces territoires, ce sont des charges, des boulets, des patates chaudes que même l'Australie ne veut pas avoir entre les mains. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.opendemocracy.net/en/odr/ukraine-labour-law-wrecks-workers-rights/ (25 août 2022) Le 17 août, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyi a ratifié la loi 5371, qui supprime les droits des travailleurs des petites et moyennes entreprises. Cette loi restera en vigueur tant que le pays sera soumis à la loi martiale - une condition ajoutée à la dernière minute, sous la pression des syndicats. En vertu de la nouvelle loi, les personnes qui travaillent dans des entreprises comptant jusqu'à 250 employés seront désormais couvertes par des contrats qu'elles négocient individuellement avec leurs patrons, plutôt que par le code du travail national. En pratique, cela signifie qu'environ 70 % des travailleurs ukrainiens ont été privés de nombreuses protections du travail. Les conventions collectives négociées par les syndicats - sur les salaires ou les congés, par exemple - ne sont plus applicables. La loi supprime également le pouvoir légal des syndicats d'opposer leur veto aux licenciements sur le lieu de travail. Le gouvernement ukrainien a affirmé qu'il tentait d'atténuer les difficultés rencontrées par les entreprises en temps de guerre. Toutefois, il a d'abord tenté d'introduire la nouvelle loi en 2021. La loi 5371 n'est pas une mesure isolée. En juillet, deux autres lois ont été adoptées : l'une permet aux employeurs de ne plus payer les travailleurs appelés à combattre, tandis que l'autre légalise les contrats à zéro heure. Ces derniers resteront en vigueur même lorsque la loi martiale sera levée. Un autre projet de loi propose une refonte radicale du code du travail ukrainien lui-même. Il introduirait une journée de travail de 12 heures maximum et permettrait aux employeurs de licencier des travailleurs sans justification. La Fédération des syndicats d'Ukraine conteste la loi 5371 devant la Cour constitutionnelle du pays et fait appel à l'OIT et à d'autres organismes internationaux. Ils affirment que la loi martiale les a empêchés d'organiser des manifestations et des grèves pour s'opposer à cette législation. -
Guerre de l'information et propagande
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bat dans Divers non-conventionnel
https://www.mintpressnews.com/censorship-way-facebook-hires-nato-press-officer-intelligence-chief/275154/ (9 février 2021) Ben Nimmo, ancien attaché de presse de l'OTAN et actuellement chercheur principal à l'Atlantic Council, a annoncé que Facebook l'avait engagé pour "diriger la stratégie mondiale de renseignement sur les menaces contre les opérations d'influence" et les "menaces émergentes". M. Nimmo a spécifiquement désigné la Russie, l'Iran et la Chine comme des dangers potentiels pour la plateforme. Son annonce a été accueillie avec joie par plusieurs responsables de l'OTAN, mais n'a pas suscité le même enthousiasme chez d'autres. "Plus de censure en route alors que l'ancien attaché de presse de l'OTAN devenu un 'chercheur' financé par le Pentagone qui a étiqueté des personnes réelles comme des bots russes et colporté de la désinformation pour relier Jeremy Corbyn aux mesures actives russes passe à la big tech", a réagi le journaliste d'investigation Max Blumenthal. Par exemple, en 2019, le chef du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn a révélé des documents secrets du Parti conservateur montrant les négociations que le gouvernement conservateur avait avec les États-Unis au sujet de la privatisation du Service national de santé (NHS). À quelques jours des élections générales au Royaume-Uni, le scandale aurait pu renverser le gouvernement et amener au pouvoir le gouvernement le plus radical, anti-guerre et anti-establishment de l'histoire du pays. Les médias d'entreprise se sont mis en quatre pour faire passer la nouvelle, et Nimmo en a été un élément clé, annonçant immédiatement, sans preuve, que les documents "ressemblent de près... à une opération russe connue". Ses supposées conjectures d'expert ont permis à l'histoire de devenir "les liens de Corbyn avec la Russie" plutôt que "les Tories privatisant le NHS en secret". Le travail de Nimmo a permis aux conservateurs de remporter une victoire électorale et de reléguer Corbyn aux oubliettes. Nimmo a été extrêmement généreux dans sa distribution de l'étiquette "agents de désinformation russe". En 2018, ses recherches ont identifié un utilisateur de Twitter, @Ian56789, comme un "troll du Kremlin". En réalité, l'utilisateur, Ian Shilling, était un retraité britannique, comme Sky News a pu facilement le confirmer, en l'interviewant à l'antenne et en lui posant la question manifestement absurde de savoir s'il était réellement un bot russe ou non. Bien qu'il s'agisse clairement d'un humain en chair et en os, le compte de Shilling a tout de même été supprimé par la suite.- 802 réponses
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[OTAN/NATO]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est vrai, j'oubliais, l'Europe n'est pas en guerre, elle est en "opération spéciale". Donc la paix est préservée. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Si tu avais lu attentivement, tu aurais vu que le passage sur les pressions de Johnson sont très clairement attribuées à Ukrainska Pravda et non à Foreign Affairs. Il n'y a pas de confusion possible. C'est interdit de s'informer à partir de sources multiples, de construire un raisonnement et de se forger sa propre opinion ? De remettre en question la pensée unique ? Scheerpost ne fait que republier ce texte qui est originellement d'Antiwar.com : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiwar.com Antiwar.com se présente comme un site « consacré à la cause du non-interventionnisme » et déclare être « lu par les libertariens, les pacifistes, les gens de gauche, les « verts » et les indépendants, ainsi que par beaucoup parmi ceux de droite qui sont d'accord avec [notre] opposition à l'impérialisme ». Le but initial du site était de lutter contre l'intervention dans les Balkans sous la présidence de Bill Clinton1. Antiwar.com s'est opposé aux interventions militaires américaines en Irak 8 et en Afghanistan 9 ainsi qu’au bombardement de la Serbie et à l'occupation de l'Afghanistan. Il condamne également les actions militaires agressives de la part des autres gouvernements et dénonce les conséquences de la guerre en termes d’alourdissement de la fiscalité et de perte des libertés civiles 10. Le site présente de nombreux écrivains appartenant à tous les courants politiques, y compris des conservateurs tels que Pat Buchanan, des libertariens de droite tels que Ron Paul ou de gauche, tels que Noam Chomsky et Juan Cole. https://scheerpost.com/about/ En près de 60 ans de journalisme, Robert Scheer s'est forgé une réputation d'écrivain social et politique de qualité. Ses chroniques paraissent dans les journaux de tout le pays, et ses interviews approfondies ont fait la une des journaux. Il a réalisé la célèbre interview du magazine Playboy dans laquelle Jimmy Carter a avoué la luxure de son cœur et a ensuite réalisé de nombreuses interviews pour le Los Angeles Times avec Richard Nixon, Ronald Reagan, Bill Clinton et de nombreuses autres personnalités politiques et culturelles. Entre 1964 et 1969, il a été correspondant au Vietnam, directeur de la rédaction et rédacteur en chef du magazine Ramparts. De 1976 à 1993, Scheer a été correspondant national pour le Los Angeles Times, écrivant sur divers sujets tels que l'Union soviétique, le contrôle des armes, la politique nationale et l'armée. En 1993, il a lancé une colonne syndiquée à l'échelle nationale au Los Angeles Times, où il a été nommé rédacteur en chef adjoint. https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Scheer Sa chronique pour Truthdig a été syndiquée au niveau national par Creators Syndicate dans des publications telles que le Huffington Post et The Nation. Il est professeur clinicien de communication à l'Annenberg School for Communication & Journalism de l'université de Californie du Sud. Pourrais-tu expliquer pourquoi cela t'émeut à ce point qu'Ukrainska Pravda, journal pro-occidental, pro-Maïdan, prenne Johnson pour source ? -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Il s'effondre en interne. La langue française n'est plus que l'ombre d'elle même, en voie de créolisation accélérée. Quand les gens ne s'expriment pas purement et simplement en anglais : il n'y a qu'à voir sur ce forum-même les francophones qui s'expriment en pondant de grands pavés en anglais, pas un mot de français, et la meilleure conscience du monde. Un candidat victorieux a l'élection présidentielle a fait campagne sur le thème "il n'y a pas de culture française" et a fait un discours à Berlin en anglais. Notre production culturelle se redirige progressivement vers une imitation en langage anglosaxon des thèmes de la culture anglosaxone. Et je ne parle pas de l'eurovision. -
Le YEMEN en voie de "Somalisation"
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://news.un.org/fr/story/2022/08/1125412 (15 août 2022) Quatre mois et demi depuis le début de la trêve au Yémen, celle-ci continue d’être respectée sur le plan militaire, s’est félicité lundi l’envoyé de l’ONU dans ce pays, Hans Grundberg, qui a encouragé les belligérants à commencer à construire une paix durable. Il y a deux semaines, les belligérants ont convenu de prolonger la trêve au Yémen, qui a débuté le 2 avril, selon les mêmes termes pour deux mois supplémentaires, jusqu'au 2 octobre. « La trêve continue d'être largement respectée sur le plan militaire. Aucune opération militaire majeure ni modification des lignes de front n'a eu lieu et il n'y a eu ni frappes aériennes confirmées à l'intérieur du Yémen ni attaques transfrontalières émanant du Yémen », a expliqué l’Envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, devant les membres du Conseil de sécurité. L’envoyé de l’ONU a précisé que l'ouverture de routes dans le gouvernorat de Taëz et dans d'autres gouvernorats continue d'être au premier plan de ses efforts. « Plusieurs propositions avec différents ensembles de routes et options de séquencement ont été présentées aux parties. Il est regrettable qu'en dépit de ces efforts, il n'y ait pas eu plus de progrès réalisés sur les ouvertures de routes à ce jour », a-t-il indiqué. « Dans l'intérêt des habitants de Taëz, de l'ensemble de la population et de l'économie, les parties doivent s'entendre sur l'ouverture des routes dès que possible ». Concernant les importations de carburant, il s’est félicité que depuis le début de la trêve, 33 navires au total ont été autorisés à entrer dans le port de Hodeïda, apportant près d'un million de tonnes de divers produits pétroliers. Un autre élément clé de l'accord de trêve actuel est l'ouverture de l'aéroport international de Sanaa aux vols commerciaux. À ce jour, 31 vols aller-retour ont été opérés depuis et vers Sanaa, transportant plus de 15.000 passagers. « J'espère voir le nombre et la fréquence des vols augmenter encore davantage pour permettre aux hommes et aux femmes yéménites de retrouver leurs familles et de rechercher des traitements médicaux et des opportunités d'éducation à l'étranger », a dit M. Grundberg. https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20220803-guerre-au-yémen-le-prolongement-de-la-trêve-est-aussi-celui-des-espoirs-de-paix (3 août 2022) Pourquoi, dès lors, cette trêve nationale - la première en 7 ans - semble se pérenniser ? Comment expliquer le (très) prudent optimisme d'un Joe Biden qui, mardi 2 août, saluait un “calme sans précédent" au Yémen ? Après 8 ans de guerre, “les belligérants sont peu ou prou épuisés”, explique David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), auteur de nombreuses publications sur la péninsule arabique. "D’autant que le scénario d’un 'point de bascule militaire' ne s’est, en fin de course, jamais concrétisé", ajoute le rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques : La bataille de Marib, dans le nord du pays, en 2021, aurait pu incarner ce tournant - en faveur d’un camp ou l’autre - mais il n’en fut rien : nous assistons au contraire plutôt à "une stagnation militaire". Le Yémen n’en demeure pas moins “encore très loin" d’une pacification pérenne, précise le chercheur. Selon lui "chaque acteur, toutefois, a trouvé, pour le moment, un intérêt à la pérennisation de la trêve", une bonne nouvelle pour les populations civiles. Si la question yéménite demeure aussi complexe, explique, en substance, David Rigoulet-Roze, c’est du fait de l’imbrication de multiples degrés de conflictualité “intra-yéménites” (tribal, clanique, nord-sud…) dans lesquels se sont immiscées des puissances régionales. Telles que Riyad. “Bien avant la trêve, cette dernière cherchait depuis longtemps à se dépêtrer d’une guerre que le prince héritier Ben Salman a lui-même imprudemment déclenché en 2015”. Sans surprise : ce conflit est pour l’Arabie saoudite tout à la fois un “gouffre financier, une impasse stratégique et une tragédie humanitaire”, analyse David Rigoulet-Roze. Une bien mauvaise vitrine pour un royaume qui entend séduire les investisseurs étrangers, mu par sa “vision” d'un horizon libéré de la rente pétrolière. Aucun acteur du conflit ne peut néanmoins envisager sa fin sans “à minima sauver la face, ou obtenir un certain nombre de gains”, ajoute David Rigoulet-Roze. À titre d’exemple, s’estimant lésés par la réunification du pays, en 1990, les séparatistes du Conseil de transition du Sud (STC) n’accepteront jamais une paix impliquant le retour à une “tutelle complète de Sanaa”, observe le spécialiste de la péninsule arabique. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/boris-johnson-speech-today-energy-bills-latest-b2157464.html Boris Johnson a promis un financement de 700 millions de livres sterling pour mettre en service le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, très retardé, dans le cadre d'un effort visant à améliorer la sécurité énergétique du Royaume-Uni. Dans son dernier grand discours politique en tant que Premier ministre, M. Johnson a déclaré que la flambée des prix du gaz provoquée par l'invasion de l'Ukraine par Vladimir Poutine montrait pourquoi le Royaume-Uni avait besoin de nouvelles capacités de production nucléaire. Le nouveau réacteur de Suffolk pourrait alimenter l'équivalent d'environ six millions de foyers et créer des dizaines de milliers d'emplois, a-t-il déclaré, et il serait "fou" de ne pas aller de l'avant. https://www.theguardian.com/politics/2022/sep/01/boris-johnson-takes-jibe-at-liz-truss-plans-for-fracking-and-north-sea-drilling Mais il a dénigré la fracturation hydraulique, que Mme Truss s'est engagée à libéraliser, ainsi que les hydrocarbures, une autre source d'énergie que son probable successeur veut exploiter en poursuivant les forages en mer du Nord. "Si nous pouvions fracturer efficacement et à moindre coût dans ce pays, ce serait peut-être une chose très bénéfique. Je suis juste, je dois le dire, légèrement dubitatif sur le fait que cela s'avère être une panacée", a déclaré Johnson jeudi. "Je préférerais de loin que nous nous concentrions sur les choses où nous sommes brillants, et où les dommages environnementaux sont vraiment minimes". Johnson a ensuite ajouté : "Dites à tous ceux qui pensent que les hydrocarbures sont la seule réponse et que nous devrions avoir recours à la fracturation et tout ça : l'éolien offshore est maintenant la forme d'électricité la moins chère dans ce pays... Bien sûr, c'est entièrement propre et vert." Ces commentaires seront perçus comme une raillerie à l'égard de Mme Truss, qui s'est engagée la semaine dernière à "mettre fin à l'interdiction effective d'extraire nos énormes réserves de gaz de schiste par fracturation", et qui voudrait délivrer jusqu'à 130 nouvelles licences de forage aux compagnies pétrolières et gazières pour explorer de nouveaux gisements en mer du Nord. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://scheerpost.com/2022/09/01/report-russia-ukraine-tentatively-agreed-on-peace-deal-in-april/ (1er septembre 2022) Les responsables russes et ukrainiens se sont provisoirement mis d'accord sur un accord de paix potentiel lors des négociations d'avril 2022, selon un article de Fiona Hill et Angela Stent dans Foreign Affairs qui cite d'anciens responsables américains. L'article se lit comme suit : "Selon plusieurs anciens hauts fonctionnaires américains avec lesquels nous avons parlé, en avril 2022, les négociateurs russes et ukrainiens semblaient s'être provisoirement mis d'accord sur les grandes lignes d'un règlement intérimaire négocié." Les termes de ce règlement auraient été que la Russie se retire sur les positions qu'elle occupait avant de lancer l'invasion le 24 février. En échange, l'Ukraine "promettait de ne pas chercher à adhérer à l'OTAN et de recevoir des garanties de sécurité de la part d'un certain nombre de pays". L'accord de principe est le résultat de pourparlers de paix en personne entre des responsables russes et ukrainiens qui se sont tenus à Istanbul à la fin du mois de mars. Les pourparlers virtuels ont repris après la réunion d'Istanbul, mais les deux parties n'ont finalement pas réussi à conclure un accord. La pression exercée par l'Occident a été l'un des principaux facteurs de l'échec de ce règlement négocié. Selon un reportage d'Ukrainska Pravda, le Premier ministre britannique Boris Johnson a exhorté le président ukrainien Volodymyr Zelensky à cesser de négocier avec la Russie lors de sa visite à Kiev le 9 avril. Selon le reportage, Boris Johnson a dit à Zelensky que même si l'Ukraine est prête à signer certains accords de garantie avec Poutine, les bailleurs de fonds occidentaux de Kiev ne le sont pas. Le rapport indique que la Russie était prête à organiser une rencontre entre Poutine et Zelensky sur un éventuel accord de paix, mais que cette rencontre est devenue moins probable après la visite de Johnson. M. Johnson a semblé confirmer le reportage de l'Ukrainska Pravda lorsqu'il a déclaré au président français Emmanuel Macron, en mai, qu'il avait "exhorté" l'Ukraine à ne pas négocier lors de sa visite à Kiev. Le dirigeant britannique, qui doit quitter ses fonctions en septembre, s'est rendu une dernière fois à Kiev en tant que Premier ministre en août et a de nouveau dit aux Ukrainiens de ne pas négocier avec la Russie. -
-- Est-ce que "l'empire pourri", ce n'est pas plutôt les États-Unis d'Amérique ?
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Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai cité plus haut Sergueï Zimov : C'était pas "pourri". Joe Biden ne dit pas que Gorbatchev était "pourri" : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2022/08/30/statement-of-president-biden-on-the-passing-of-president-mikhail-gorbachev/ Il croyait en la glasnost et la perestroïka - l'ouverture et la restructuration - non pas comme de simples slogans, mais comme la voie à suivre pour le peuple de l'Union soviétique après tant d'années d'isolement et de privations. Ce sont les actes d'un leader rare, qui a eu l'imagination de voir qu'un avenir différent était possible et le courage de risquer toute sa carrière pour y parvenir. Le résultat a été un monde plus sûr et une plus grande liberté pour des millions de personnes. Joe Biden défend Gorbatchev. Et il n'y a pas que Joe Biden. George Herbert Walker Bush a défendu aussi Gorbatchev et la vision gorbatchevienne de l'URSS : https://en.wikisource.org/wiki/Chicken_Kiev_speech Discours du président George H.W. Bush devant une session du Soviet suprême d'Ukraine, le 1er août 1991. Certaines personnes ont exhorté les États-Unis à choisir entre le soutien au président Gorbatchev et le soutien aux dirigeants indépendantistes de l'URSS. En toute honnêteté, le président Gorbatchev a accompli des choses étonnantes, et ses politiques de glasnost, de perestroïka et de démocratisation sont orientées vers des objectifs de liberté, de démocratie et de liberté économique. Pourtant, la liberté n'est pas synonyme d'indépendance. Les Américains ne soutiendront pas ceux qui cherchent à obtenir l'indépendance afin de remplacer une tyrannie lointaine par un despotisme local. Ils n'aideront pas ceux qui promeuvent un nationalisme suicidaire fondé sur la haine ethnique. Je note ceci aujourd'hui parce que certaines villes, régions et même républiques soviétiques se sont engagées dans des guerres commerciales ruineuses. Les Républiques de cette nation ont des liens commerciaux étendus, que personne ne peut abroger d'un trait de plume ou de l'adoption d'une loi. La grande majorité du commerce effectué par les sociétés soviétiques - importations et exportations - concerne, comme vous le savez mieux que moi, le commerce entre les républiques. L'accord neuf plus un permet d'espérer que les républiques combineront une plus grande autonomie avec une plus grande interaction volontaire - politique, sociale, culturelle, économique - plutôt que de poursuivre la voie sans espoir de l'isolement. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k301465/f3.item Revue Esprit, Mai 1949 Le Pacte Atlantique p.577 Une partie considérable de notre pays est prête à accepter la suzeraineté américaine pour se défendre de l'URSS, une partie non moins importante, la suzeraineté russe, pour se défendre de l'Amérique. p. 578 Chaque bloc poursuit son expansion, et n'a pas pour autant l'impression d'être « impérialiste ». Ce malentendu est une des principales causes de la panique que chacun éprouve en face de l'autre, et de la bonne conscience où il s'enferre en lui-même. p.582 La question n'est pas de savoir si les Russes ou les Américains veulent la guerre. Peu de gouvernements oseraient préférer la guerre à des moyens moins onéreux de poursuivre leurs buts. La question est de savoir si telle politique, même contre son gré, mène à la guerre. Aux yeux de l'URSS, ce sont les puissances occidentales qui ont pris l'initiative agressive à son égard : armées blanches, Allemagne hitlérienne, politique américaine d'encerclement. L'Amérique aussi a peur de la guerre, bien qu'elle n'ait jamais connu les invasions. On peut craindre qu'elle ne la redoute encore que dans les calculs de puissance, et pas assez dans sa chair, faute d'avoir vécu l'expérience douloureuse des peuples d'Europe. p.583 Enfin aucun pays au monde, quel que soit son régime, pourrait n'être pas alarmé par une politique d'encerclement militaire aussi continue, aussi systématique, que celle que les USA poursuivent depuis deux ans en ceinture de l'URSS. Ce pacte, dans son esprit et dans sa lettre, consacre notre intégration la plus complète à la zone d'influence américaine et nous range sans contestation possible dans un des blocs. Il s'agit là d'un renoncement total à la politique qu'avait tentée la France au lendemain de la Libération : être un arbitre, un terrain de conciliation, une zone intermédiaire s'insérant en coin entre les deux blocs. Le pacte marque ainsi la fin de ce qu'aurait pu être, et n'a pas été, une grande politique française. Il se dit « défensif ». Mais dans la mesure où il comporte une alliance militaire, il est par sa seule signature une manœuvre d'intimidation dirigée contre l'U.R.S.S. Or les manœuvres d'intimidation se placent déjà dans la perspective de la guerre tout en se disant au service de la paix. L'histoire a su abondamment prouver qu'en s'engageant dans des alliances militaires toujours « pacifiques » les peuples se sont attirés régulièrement les mêmes catastrophes défensives, et qu'ils n'ont jamais vécu dans une telle insécurité que depuis que généraux et diplomates s'inquiètent si farouchement de leur « sécurité ». Parmi ses développements, le pacte comporte, d'ailleurs, une organisation militaire proprement dite destinée à empêcher toute progression du communisme au-delà de l'Elbe et peut-être même, dans la pensée des initiateurs, à la faire reculer jusqu'aux frontières historiques de la Russie. C'est dans cette perspective que nous devons envisager ses conséquences au point de vue de la paix et de la guerre, et de notre propre avenir national. p.585 Le pacte porte ainsi dans ses flancs les plus sinistres illusions de la paix armée, et un mécanisme international de freinage social. Il nous engage dans une politique qui aggrave l'antagonisme des deux blocs. Peut-être a-t-il un sens dans la volonté de préparer et de gagner une guerre. Mais notre but et notre intérêt à nous, Français et Européens, n'est pas de gagner une guerre, mais de l'empêcher. Aussi notre opposition au pacte ne peut être que totale. Notre opposition au pacte, cependant ne signifie pas que nous puissions entrer dans les perspectives russes sur notre pays, tel que les développe le Parti Communiste. p.586 Pourquoi une telle importance à la paix ? N'avons nous pas lutté, au moment de Munich, contre la paix à tout prix ? Dénoncé, récemment encore, les pacifismes sans conditions ? Nous rencontrons, à ce point, ceux qui pensent que le salut de l'homme, contre un régime inhumain - communiste pour les uns, capitaliste pour les autres - vaut le combat, ou l'appelle. p.587 Il n'y a pas de guerre pour la liberté, parce qu'au bout de la guerre totalitaire, il n'y a plus de libertés. Il n'y a pas de guerre pour le socialisme, parce qu'au bout de la guerre totalitaire, il n'y a plus de socialisme. Et l'inspiration première d'un régime entré dans le mécanisme de la guerre technique, nécessairement totalitaire, peut être antitotalitaire, ici libérale, là socialiste : tôt ou tard, à rythme bref ou à rythme lent, il doit céder à la nécessité interne de son choix. Démocrates, communistes, parlent encore de la guerre comme on la pensait en 1914. Ils l'imaginent encore, malgré les plus précis avertissements, comme un instrument risqué, mais adapté à un but. Or la guerre totalitaire n'a plus de but, ou plutôt elle n'a plus d'arrivée. Elle ne sert à rien, ni personne. Elle est l'absurdité même. Nous devons refuser de participer à une politique d'intimidation avec quiconque, sous un prétexte offensif ou défensif. Par notre refus de nous lier militairement à l'Amérique, nous pouvons lui signifier que la solution à la tension internationale ne peut se trouver dans la course aux armements, mais doit se chercher dans un effort pour faire coexister les deux blocs en attendant les maturations historiques et en organisant entre eux les liens économiques qui sont possibles. p.588 La France était directement visée par l'hitlérisme. Son intérêt évident est de rester aujourd'hui hors d'un conflit. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Les guerres soviéto-finlandaises ont été autrement plus meurtrières sans que pendant bien longtemps la Finlande n'éprouve le besoin de rejoindre l'OTAN. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/news/world-europe-62736373 (31 août 2022) Pour les pays baltes, Mikhaïl Gorbatchev est devenu un symbole de brutalité lorsqu'il a envoyé l'armée réprimer les manifestations antisoviétiques en Lituanie et en Lettonie en janvier 1991. Sept personnes ont perdu la vie sur les barricades de la capitale lettone, Riga, et 14 autres ont été tuées par les troupes soviétiques qui tentaient de s'emparer de la tour de télévision de Vilnius. Bien que Gorbatchev soit favorable à une liberté accrue, il n'a jamais soutenu l'idée de l'indépendance d'aucune des anciennes républiques soviétiques. Il n'a jamais admis avoir donné l'ordre aux troupes d'attaquer les manifestants indépendantistes, mais il n'a pas pu empêcher la violence. Sa mort a suscité des sentiments mitigés dans la région. Le ministre lituanien de la défense, Arvydas Anusauskas, a qualifié le défunt leader de criminel "sans remords", tandis que l'ancien chef du mouvement indépendantiste lituanien, Vytautas Landsbergis, a déclaré qu'il était devenu un prisonnier à qui l'on disait quoi dire et quoi faire. Le président letton Egils Levits a déclaré que son pays était devenu indépendant contre la volonté de Gorbatchev - et que les peuples des pays baltes avaient joué un rôle important dans l'effondrement de l'URSS. Lorsque des milliers de manifestants sont descendus dans les rues du Kazakhstan soviétique en 1986, les forces soviétiques et locales ont réagi avec brutalité, faisant environ 200 morts. Un bain de sang a également eu lieu dans le Caucase. Les chars soviétiques sont entrés dans la capitale géorgienne, Tbilissi, pour réprimer les manifestations en faveur de l'indépendance en avril 1989, faisant 21 morts, pour la plupart des femmes. La répression du mouvement pro-indépendance de l'Azerbaïdjan en 1990 a fait 147 morts. "Gorbatchev était un méchant rare qui était détesté à la fois en Arménie et en Azerbaïdjan", a déclaré le blogueur arménien pro-russe Mika Badalyan. L'histoire était assez différente en Allemagne de l'Est, l'un des nombreux États communistes où les mouvements d'indépendance se développaient en 1989. Lorsque Gorbatchev a visité Berlin-Est, il a mis en garde ses dirigeants communistes : "Le danger n'attend pas ceux qui ne réagissent pas à la vie." Lorsque les protestations contre le régime communiste sont allées crescendo en octobre 1989, il a ordonné aux troupes soviétiques de ne pas quitter la base. En Pologne, Waclaw Radziwinowicz, ancien correspondant à Moscou, a déclaré qu'il devrait être remercié pour s'être engagé auprès de l'Occident et avoir contribué à mettre fin à la guerre froide : "Soyez reconnaissants envers Gorbatchev. Et si l'URSS avait été dirigée dans les années 1980 par quelqu'un comme Poutine ?" -
Le gouvernement basé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, a accusé le Premier ministre rival Fathi Bachagha, basé provisoirement à Syrte (centre), de "mettre à exécution ses menaces" de s'emparer de la ville. Le bureau des médias de Fathi Bachagha a, en retour, accusé le gouvernement de Tripoli de "s'accrocher au pouvoir", l'accusant d'être "illégitime". Il a aussi démenti toute négociation avec son rival en vue d'un accord. Des médias locaux ont affirmé qu'une alliance de milices pro-Bachagha était en route vers la capitale depuis Misrata, à 200 km plus à l'est, ville-bastion des deux rivaux. Le gouvernement en place à Tripoli est né début 2020 d’un processus parrainé par l’ONU, avec comme mission principale l’organisation d’élections en décembre dernier mais reportées sine die en raison de fortes divergences sur la base juridique des scrutins. https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-turquie-le-role-decisif-d-ankara-dans-les-combats-de-tripoli (31 août 2022) Selon le média en ligne progouvernemental Trhaber, des brigades entraînées par Ankara et des drones TB2 fournis par la Turquie seraient entrés en action en soutien des hommes d’Abdel Hamid Dbeibah, le chef du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, contre ceux de Fathi Bachagha. Plus largement, tout le monde s’accorde à dire que le soutien d’Ankara en termes de renseignement et de négociation aurait permis le basculement de certaines milices indécises en faveur du gouvernement de Tripoli. Dans ce contexte, la presse progouvernementale turque accuse la France de soutenir le camp de Fathi Bachagha. “La France tente de déstabiliser la Libye”, titre ainsi le quotidien nationaliste Türkiye. S’appuyant sur des sources issues des “forces de sécurité”, le journal affirme que Paris tenterait de placer Bachagha à la tête du pays, à la condition qu’il accepte, une fois au pouvoir, de revenir sur les accords diplomatiques et économiques signés avec Ankara. Fathi Bachagha bénéficie du soutien de l’Égypte, avec laquelle Ankara tente actuellement d’apaiser ses relations. Anciens appuis du maréchal Haftar et rivaux d’Ankara dans la région, les Émirats arabes unis ont, eux, désinvesti le terrain libyen et ont enterré la hache de guerre avec Ankara.
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co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Si tu n'as pas regardé le documentaire “URSS, l'effondrement” de Denis Sneguirev lorsqu'il est passé sur sur France 5 le 14 décembre 2021 puis sur Public Sénat le 30 janvier, tu peux le voir ici : https://ms-my.facebook.com/Médiaphile-101768758328844/videos/urss-leffondrementen-août-1991-lempire-soviétique-sest-effondré-pourtant-ce-colo/1060104451600334/ et te faire une idée de combien les années qui ont suivi l'effondrement ont été terribles. Voir en particulier le témoignage de Sergueï Zimov, le géophysicien à partir de 14:23 : La dernière année, tout le monde semblait avoir perdu la tête. Les gens croyaient au triomphe de la perestroïka, à la vie meilleure qu'elle promettait, à la reprise économique. On allait enfin vivre bien. Personne ne parlait d'un effondrement imminent de l'URSS. Mais moi, j'avais une conviction scientifique : selon mes calculs, c'était pour bientôt. Je me souviens d'une réunion à notre institut de recherche. Le sujet en était : « le rôle de la science soviétique à l'ère de la perestroïka ». Je me suis levé, et j'ai commencé ma brève intervention en disant : « aujourd'hui, la tâche première de la science soviétique est de survivre ». 15:41 Sergueï Zimov : Lors des révolutions, la productivité chute, les liens économiques se rompent. Tout s'effondre. Les premiers à en souffrir sont les scientifiques et les orchestres symphoniques, car personne n'en a plus rien à faire. Le monde entier était en danger, pas seulement l'URSS. En Yougoslavie, un pays de culture européenne, où l'on vivait plutôt bien, ils ont bombardé des écoles. Ils se sont entretués. Ils ont utilisé toutes leurs armes à leur disposition, les tanks, les transports de troupes, les mortiers. S'ils avaient eu l'arme nucléaire, ils l'auraient utilisée. Alors imaginez l'URSS. 25:56 Narratrice : [Yeltsine] libéralise les prix jusqu'alors contrôlés par l'État. La réforme surnommée thérapie de choc entre en vigueur le 1er janvier 1992, en quelques mois, l'inflation dépasse 2500 %. Après 70 ans d'un État omniprésent et ultra-protecteur, le pays plonge brutalement dans un système ultralibéral. Désormais il n'y a plus qu'une seule règle : chacun pour soi. 26:40 Sergueï Zimov : À l'est de la Sibérie, il y a un grand fleuve, la Kolyma, qui se jette dans l'Océan arctique. La ville de Tcherski est située à 130 km de l'embouchure du fleuve. À l'époque elle comptait 10 000 habitants, quasiment tous des spécialistes de très haut niveau venus des quatre coins de l'URSS. Il y avait un grand port maritime à Tcherski. En été, 50 navires venaient décharger du ravitaillement. Du jour au lendemain, ils ont cessé de venir. Les dockers n'avaient plus de travail. Les vingt grues mobiles étaient à l'arrêt sur les quais. Les grutiers, les camionneurs devenaient inutiles. Au total, faute de travail, les trois quarts de la population sont partis. Autrefois il y avait 10000 habitants, aujourd'hui ils ne sont plus que 2000. On a reçu un télégramme de l'académie des sciences, qui contenait ce bref message : on nous a coupé les financements ; laissez tout sur place et rentrez. On paiera le trajet. J'ai reçu ce télégramme au moment où je terminais mes préparatifs. J'étais prêt à continuer mon travail de manière autonome. 50:31 Sergueï Zimov : On m'a demandé si je pouvais donner un conseil à notre civilisation, mais il est déjà trop tard pour ça : pose la question au second du capitaine du Titanic... et vois ce qu'il te répondra... le navire prend l'eau, mais il n'a pas encore piqué du nez... l'orchestre continue de jouer. C'est difficile de donner des conseils à tout le monde. Quand il y a 1500 passagers... et seulement 600 places dans les canots de sauvetage. -
Pologne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.polskieradio.pl/395/9766/Artykul/3028458,EU-nations-should-be-reimbursed-for-arms-purchases-Polish-defence-minister (31 août 2022) Mariusz Błaszczak, ministre des affaires étrangères : "La Pologne souhaite que l'UE rembourse également les achats d'armes effectués par les États membres en dehors de l'Union." -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.welt.de/politik/ausland/article240775057/Michail-Gorbatschow-Merz-empfiehlt-Bundesregierung-an-Begraebnis-teilzunehmen.html (31 août 2022) Le chef de la CDU Friedrich Merz veut que les dirigeants allemands se rendent en Russie pour les funérailles de Gorbatchev. L'expert en sécurité Wolfgang Ischinger estime que c'est une mauvaise idée. Merz a qualifié Gorbatchev de "coup de chance pour la République fédérale d'Allemagne". Evoquant la situation politique actuelle et la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, Merz a poursuivi : "Imaginons un instant que nous ayons aujourd'hui un homme comme Gorbatchev comme président en Russie. Le monde serait différent". Merz est certain qu'il n'y aurait alors pas de guerre. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a rendu hommage à Gorbatchev en tant que "grand homme d'État". "L'Allemagne reste liée à lui par la reconnaissance pour sa contribution décisive à l'unité allemande, par le respect pour son courage en faveur de l'ouverture démocratique et de la construction de ponts entre l'Est et l'Ouest, et par le souvenir de sa grande vision d'une maison européenne commune et pacifique", a déclaré Steinmeier. Selon lui, Gorbatchev a souffert ces dernières années du fait que son rêve s'éloignait de plus en plus. "Aujourd'hui, le rêve est en ruines, détruit par l'attaque brutale de la Russie contre l'Ukraine", a souligné Steinmeier. Détruit par l'expansion de l'OTAN à l'Est qui s'est faite au détriment également de la vision de Mitterrand de "Confédération européenne" : Tout d'abord, les Soviétiques notèrent bien les similitudes entre la Confédération européenne de François Mitterrand et l'idée de Maison commune de Mikhaïl Gorbatchev. Similitudes que nous n'hésitions pas, d'ailleurs, à souligner. Surtout, le Kremlin avait compris que dans l'esprit du président français, et il le répétait devant tous ses hôtes étrangers, l'Union soviétique devait pleinement participer à la Confédération. Là aussi, il faut revenir sur ce qui motivait, à l'époque, notre position et sur ce qui sera, finalement, une des principales causes de l'échec de la Confédération. Où fallait-il arrêter la Confédération dans cette Europe qui retrouvait ses frontières ? À l'ouest de l'Union soviétique, « cela paraissait raisonnable. » Mais pourrait-on longtemps ignorer la puissance russe ? Nul doute, en 1990, que celle-ci continuerait de se démocratiser et que, ce faisant, elle se rapprocherait de l'Europe. Elle continuerait donc d'y jouer un rôle important. Dans ces conditions, le président français estimait dangereux de l'exclure a priori, car une autre de ses obsessions était d'éviter que la Russie n'en revînt à son vieux complexe d'encerclement. « Tout ce qui ne se fait pas avec eux sera vu par eux comme conçu contre eux », expliquait-il. Pourquoi créer une Confédération qui divise alors que tout dans cette période nous poussait à chercher le rassemblement, la coopération ? Et puis, pouvions-nous oublier qu'il y avait encore 400 000 soldats soviétiques en Europe de l'Est à l'été 1990 ? Naturellement, cette position ne fut pas entendue par nos partenaires : - à l'Ouest, on voyait d'un mauvais œil la participation de l'Union soviétique et non celle des États-Unis - j'y reviendrai ; - à l'Est, c'était l'incompréhension la plus totale. Pourquoi la France cherchait-elle à dessiner les nouvelles frontières de l'Europe en y ajoutant l'URSS à laquelle ces pays-là venaient précisément d'échapper ? -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
31 août 2022. Radio-trottoir à Moscou : Citoyen de Moscou : "Je croyais qu'il allait améliorer l'Union soviétique. Mais au final, c'est lui qui a fait tomber l'URSS, détruit une grande puissance, provoqué de nombreuses guerres et la discorde entre les anciens États soviétiques." Citoyenne de Moscou : "Il a causé beaucoup de dommages au pays qui doivent être résolus". Citoyen de Moscou : "Un homme qui a fait tomber l'URSS". C'est tout." -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Biden lui a rendu un hommage plutôt éloquent : https://en.armradio.am/2022/08/31/biden-gorbachev-was-a-man-of-remarkable-vision/ "Lorsqu'il est arrivé au pouvoir, la guerre froide durait depuis près de 40 ans et le communisme depuis plus longtemps encore, avec des conséquences dévastatrices", dit M. Biden. Gorbatchev a eu le courage d'adopter des réformes démocratiques et le désarmement nucléaire. "Ce sont les actes d'un leader rare, qui a eu l'imagination de voir qu'un avenir différent était possible et le courage de risquer toute sa carrière pour y parvenir. Le résultat a été un monde plus sûr et une plus grande liberté pour des millions de personnes." M. Biden affirme que même après avoir quitté le Kremlin, Gorbatchev est resté "profondément engagé". Partout, les gens ont bénéficié de la "croyance en un monde meilleur" de Gorbatchev, déclare le président américain. https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-combats-dans-le-sud-centrale-de-zaporijia-le-point-sur-la-nuit-a14a9f62-b620-456c-a690-fa1a750f7b36 Mikhaïl Gorbatchev ne s’était pas exprimé publiquement sur la guerre en Ukraine, mais en février, la fondation Gorbatchev avait partagé un communiqué appelant à une « cessation des hostilités » en Ukraine et « des négociations de paix immédiates ».