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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Même sans frontières, est-ce qu'il ne pourrait pas y avoir une équipe palestinienne aux Jeux Olympiques, une chanson palestinienne à l'Eurovision, etc... ?
  2. "3m" c'est la hauteur prévue par l'alerte dans la zone en rouge.
  3. Les hauteurs mesurées en bas de la page : https://www.asahi.com/special/saigai/tsunami.html Elles sont toutes inférieures à 1 m sauf une dans la préfecture d'Iwate : 1,30 m. Cela dit, l'alerte n'est pas levée. Les populations ont été évacuées, et continuent de l'être, j'imagine. Voir aussi cet article en anglais, daté de 18h45 heure locale : https://www.asahi.com/ajw/articles/15937269
  4. François Bayrou n'est peut-être pas exactement ce qu'on pourrait appeler un "extrémiste français"...
  5. 26 juillet 2025. Digby Wren, géopoliticien australien basé au Cambodge.
  6. https://www.gavroche-thailande.com/cambodge-chine-le-canal-de-funan-techo-au-menu-de-xi-jinping/ (18 avril 2025) Le Cambodge, l’un des principaux exportateurs de vêtements et de chaussures vers les États-Unis, a été soumis à une taxe d’importation américaine de 49 % — l’une des plus élevées au monde — avant que Washington ne suspende temporairement ces droits dits « réciproques » jusqu’en juillet pour la plupart des pays. https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_Funan_Techo Le canal Funan Techo est un canal en construction situé au Cambodge, ayant pour but de relier Phnom Penh à l'océan sans passer par le Viêt-Nam. Sa construction a démarré le 5 août 2024. Il devrait à terme mesurer 180 km de long, 100 mètres de large et 5,4 mètres de profondeur, pour un coût de 1,7 milliard en équivalent dollars[1]. https://en.wikipedia.org/wiki/Funan_Techo_Canal Actuellement, le Cambodge dépend fortement des ports vietnamiens, notamment celui de Cai Mep. Le nouveau canal réduirait considérablement cette dépendance. En décembre 2024, la Chine n'avait pas pris « d'engagements définitifs » quant au financement du projet et aucun contrat de construction chinois n'avait été délivré. Selon Brian Eyler, directeur du programme Asie du Sud-Est du Centre Stimson, le manque de viabilité économique, les coûts de maintenance à long terme et l'impact sur l'environnement ont dissuadé les investisseurs. Selon Sokvy Rim, chercheur au Centre cambodgien d'études régionales, le gouvernement cambodgien pourrait financer seul le projet[7].
  7. https://www.lopinion.fr/international/cambodge-la-jeunesse-divisee-sur-le-service-militaire-obligatoire-en-2026 (22 juillet 2025) Le service militaire qui devient obligatoire à partir de 2026, divise la jeunesse du Cambodge, sur fond de tensions à la frontière avec la Thaïlande. Le Premier ministre Hun Manet a annoncé mi-juillet que le gouvernement allait appliquer à partir de l’année prochaine la loi votée en 2006 sur la conscription des Cambodgiens âgés entre 18 et 30 ans. Oublié pendant presque deux décennies, ce texte est redevenu d’actualité depuis que le Cambodge s’est engagé dans un bras de fer avec son voisin thaïlandais, qui conteste le tracé de dizaines de kilomètres de leur frontière commune. Hun Manet a proposé de fixer la durée du service militaire à 24 mois, mais sans donner de détails sur le nombre de personnes concernées par la première vague d’appel, indiquant seulement que la conscription permettra de remplacer les soldats qui partent à la retraite. Le Cambodge est l’un des pays les plus jeunes d’Asie, où près d’un tiers de la population a entre 10 et 24 ans. Ils n’ont pas connu les campagnes de recrutement sous les Khmers rouges qui pouvaient inclure les enfants. https://countryeconomy.com/demography/fertility/cambodia Taux de fécondité (enfants par femme) 2023 : 2.58 2015 : 2.73 2005 : 3.24 1995 : 5.08 1985 : 6.31
  8. https://www.abc.net.au/news/2025-06-16/port-of-darwin-landbridge-lease-political-debate-security/105394208 (15 juin 2025) Les exploitants chinois du port de Darwin se disent victimes d'une campagne de « mythes et de contre-vérités », notamment au sujet d'un lien supposé avec l'Armée populaire de libération de la Chine. Le gouvernement Albanese travaille en coulisse pour trouver un nouvel opérateur pour le port et tenir sa promesse électorale de ramener cet actif stratégique « sous le contrôle de l'Australie ».
  9. https://www.bfmtv.com/international/europe/angleterre/keir-starmer-annonce-que-le-royaume-uni-reconnaitra-l-etat-de-palestine-en-septembre-sauf-si-israel-prend-certains-engagements_AD-202507290404.html Le Premier ministre britannique Keir Starmer annonce ce mardi 29 juillet que le Royaume-Uni reconnaîtra l'État de Palestine en septembre, sauf si Israël prend certains engagements entre temps, à commencer par un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
  10. https://www.la-croix.com/religion/chine-le-temple-shaolin-berceau-du-kung-fu-secoue-par-un-scandale-20250728 Le responsable du célèbre temple Shaolin, accusé de détournement de fonds et de violations des règles bouddhistes, va être renvoyé, a annoncé lundi 28 juillet l’autorité bouddhiste chinoise. Ce temple millénaire, berceau du kung-fu, est devenu au fil du temps un puissant levier d’influence culturelle pour la Chine. Il est suspecté de détournement de fonds et de comportements contraires aux vœux bouddhistes : vie luxueuse, enfants cachés, relations interdites… Shaolin n’est plus seulement un lieu de culte. C’est aussi un site touristique de renommée mondiale, une école d’arts martiaux, un centre de retraites spirituelles et un label culturel chinois. Des démonstrations de kung-fu y sont données chaque jour devant les visiteurs, tandis que des spectacles partent en tournée à l’étranger. Ce développement spectaculaire est l’œuvre de Shi Yongxin, surnommé le « moine entrepreneur ». À la tête du temple depuis 1999, il a ouvert des filiales en Occident, lancé des films, signé des partenariats avec de grandes marques et multiplié les produits dérivés.
  11. https://questions.assemblee-nationale.fr/dyn/17/rapports/due/l17b1588_rapport-information# (17 juin 2025) Rapport d'information déposé par la commission des affaires européennes sur les relations entre l’Union européenne et la Chine (Mme Sophia Chikirou), n° 1588 Il demeure évidemment nécessaire de protéger les intérêts stratégiques des nations de l’Europe : le rapport plaide pour une Europe qui défend intelligemment sa souveraineté économique face aux déséquilibres actuels des échanges par le biais, non pas de sanctions unilatérales, mais de mesures négociées telles que la mise en place de quotas d’importation sur des produits sensibles, la généralisation de prix planchers sur certains biens stratégiques, ou encore l’exigence de contreparties technologiques lors d’investissements étrangers soutenus par des fonds publics. Cette stratégie de « protectionnisme solidaire » n’est ni un repli ni une fermeture. Au contraire, elle doit permettre des protections mutuellement négociées et sécuriser les échanges pour chacune des parties, afin de ne plus subir les risques sur les chaînes d’approvisionnement. Ce rapport est aussi une mise en garde contre la « vassalisation » de l’Europe dans le face-à-face sino-américain [*], a fortiori avec le retour de Donald Trump au pouvoir et de son agressivité tous azimuts. Il est temps de réaffirmer clairement l’attachement européen au multilatéralisme et au droit international. L’Europe doit rompre avec “l’occidentalisme” (ou choc des civilisations) et la logique de bloc contre bloc promue par les Faucons américains et leurs porte-parole européens. En définitive, ce rapport met en lumière une conviction centrale de votre rapporteure : l’intérêt de la France et de l’Europe n’est pas de s’ériger en adversaires de la Chine, ni de se rallier aveuglément aux stratégies d’endiguement américaines, mais bien de construire avec Pékin une relation responsable et exigeante. Cela suppose une Europe sachant défendre fermement ses intérêts stratégiques et ses principes, tout en reconnaissant la Chine comme un partenaire indispensable pour relever les défis du siècle. [*] Voir aussi le concept de "yéménisation" de David Baverez : https://forum.air-defense.net/topic/25430-la-place-de-la-france-dans-un-monde-de-blocs/page/32/#comment-1807063 “Ce monde multipolaire peut être la meilleure des choses à condition que son développement soit harmonieux, que personne n’ait un comportement agressif, et que le dialogue et la concertation entre les différents pôles soient aussi bons et efficaces que possible. C’est ce que nous souhaitons, c’est ce que souhaite la Chine et c’est ce que nous indiquons dans notre déclaration commune » Jacques Chirac, lors de la conférence du 16 mai 1997, à Pékin « La Chine et l’Union européenne doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international, et résister ensemble à toute coercition unilatérale. Cela permettra non seulement de préserver nos droits et intérêts légitimes, mais aussi de préserver l’équité et la justice internationales, et de faire respecter les règles et l’ordre internationaux » Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine, lors d’une rencontre à Pékin avec le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, avril 2025 « European Union is in many ways nastier than China, okay? Oh, they'll come down a lot. You watch. We have all the cards. They treat us very unfairly ([1])» Donald Trump, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, le 12 mai 2025
  12. https://www.questionchine.net/la-grande-disgrace-du-dialogue-chine-europe (27 juillet 2025) Même en s’obligeant à un optimisme diplomatique de bon aloi comme LesEchos qui titrait « Sommet Chine-UE : un dialogue franc et direct dans un climat tendu », impossible de ne pas être saisi par l’évidence que le dernier sommet Chine – Europe du 24 juillet fut un échec dont l’ampleur a touché aux limites de l’humiliation. L’alternance des sommets prévoyait que la rencontre se déroule en Europe. Or, il se trouve que Xi Jinping dont l’appétence pour l’Europe où il est souvent critiqué, n’est plus très enthousiaste, alors même que depuis 2013, il s’est rendu une dizaine de fois en Russie, avait fait savoir qu’il ne se déplacerait pas. Autre symptôme de la brouille, le communiqué commun, anormalement court, n’a mentionné que l’intention commune de lutter contre le réchauffement climatique. Le 26 mars 2019 à l’Élysée, lors de la 3e visite en France du Président Xi Jinping (...) E. Macron, JC Junker et Angela Merkel qui l’avaient accueilli ensemble sur le perron de l’Élysée pour marquer la solidarité européenne, avaient qualifié la Chine de « rival systémique. » Préférant les relations séparées avec les États, elle [la Chine] a violemment exprimé sa colère chaque fois que Bruxelles est sorti des limites des relations commerciales pour s’aventurer dans la « cour des grands » de la compétition stratégique. Par exemple à l’automne 2008, Pékin avait réagi avec une violence très peu diplomatique aux controverses sur la question tibétaine après les émeutes de Lhassa en mars 2008 et la rencontre du Président Sarkozy avec le Dalai Lama, le 6 décembre 2008 à Gdansk. A l’époque, indiquant au passage le peu de cas qu’elle faisait de l’UE et, signalant à l’inverse, la priorité absolue qu’elle accordait au respect de sa souveraineté et à l’unité de son territoire, sujets de nervosités récurrentes, la Chine avait purement et simplement boycotté le sommet annuel entre la Chine et l’UE, annonçant l’absence du Premier Ministre Wen Jiabao seulement quelques jours avant la date prévue. Un autre exemple de la vindicte chinoise contre l’UE eut lieu à l’été 2023. Jugeant que Bruxelles sortait du périmètre des affaires commerciales ou économiques, Pékin avait brutalement annulé la visite en Chine de Josep Borrell prévue le 10 juillet. La gifle diplomatique ripostait au discours d’ouverture du 18 avril 2023 de la session du parlement européen où Borrel mentionnait clairement que « Taiwan faisait partie du périmètre géostratégique de l’Europe [essentiel] pour garantir la paix. » Le 7 mai 2023, le China Daily en Anglais fustigeait le Haut Représentant sur un ton méprisant : « La Chine n’a que faire d’un faux-nez ou d’un porte-voix rabâcheur. Ce qu’elle veut c’est un partenaire de dialogue fiable, ayant l’esprit clair, capable de gérer prudemment et avec recul les problèmes complexes ». [En 2021, après les critiques européennes sur le traitement des Ouïghours] « La partie chinoise exhorte l’UE à réfléchir sur elle-même, à prendre conscience de la gravité de son erreur et à la réparer. Elle doit cesser de donner des leçons aux autres en matière de droits de l’homme et de s’ingérer dans leurs affaires intérieures. Elle doit mettre fin à la pratique hypocrite du deux poids, deux mesures et cesser de s’engager davantage dans la mauvaise voie. Dans le cas contraire, la Chine réagira résolument ». Il n’est pas anodin de rappeler que seuls les Occidentaux avaient condamné Pékin pour le traitement infligé aux Ouïghour. Au fond, face à la Chine qui s’adosse au « Sud Global », animé comme elle d’une rancœur anti-occidentale, l’Union Européenne, « grand marché » souvent désuni souffre à la fois d’un déficit de puissance et de la concurrence de l’Amérique. L’Europe n’a jamais été pour la Chine qu’une opportunité épisodique, de faire peser un contrepoids face à Washington.
  13. L'Ukraine c'est l'Afrique, c'est le Proche-Orient et c'est le Caucase. C'est le Vietnam. C'est l'Afghanistan. Comme le dit Mark Galeotti, chercheur au Royal United Service Institute (RUSI) en décembre 2023 : Il n'est pas impossible, après tout, d'imaginer un monde dans lequel la Russie gagnerait, non pas en s'emparant de toute l'Ukraine, mais en parvenant à contrôler de facto la Crimée et une partie du sud-est ukrainien. Et ce n'est pas la fin du monde [le ciel ne tombe pas sur la tête / the sky does not fall] pour l'Europe. Je veux dire qu'il s'agit en quelque sorte d'une guerre, mais elle ressemble à tant d'autres guerres que l'Occident a menées ailleurs, loin de ses frontières, et qu'il pouvait finalement se permettre de perdre si nécessaire.
  14. source : https://www.noahpinion.blog/p/xi-jinping-is-the-main-thing-holding
  15. Le Point corrige le tir avec cet éditorial de Nicolas Baverez prenant au sérieux l'hypothèse d'un affaiblissement du pouvoir de Xi Jinping : https://www.lepoint.fr/editos-du-point/chine-le-pouvoir-absolu-de-xi-jinping-est-il-en-train-de-vaciller-28-07-2025-2595221_32.php Chine : le pouvoir absolu de Xi Jinping est-il en train de vaciller ? Le retrait constaté du président chinois pourrait annoncer le retour à une direction collégiale. Avec pour objectif une réorientation économique. La préparation du 21e congrès du Parti communiste paraît devoir être placée sous le signe de la remise en question de la toute-puissance du président Xi. La nature totalitaire du régime et le monopole du parti ne sont nullement en cause ; sa libéralisation n'est pas à l'ordre du jour. Le maintien de Xi à la tête de l'État et son rôle de noyau de la direction ne sont pas menacés. Mais le parti mettrait fin à l'exercice solitaire du pouvoir et reviendrait à un mode de décision collégial. La priorité pourrait être de nouveau donnée à la réforme, au développement du secteur privé et à l'ouverture, conformément aux principes arrêtés en 1979 par Deng Xiaoping pour sortir du maoïsme et moderniser le pays.
  16. S'unir avec l'UE, c'est s'unir avec des pays qui sont des chevaux de Troie de l'Amérique. C'est s'unir avec des pays qui ne sont pas souverains, donc se vassaliser avec eux. Se co-vassaliser. Comme disait De Gaulle dans le texte que j'ai cité il y a quelques jours : Dans ce même texte, De Gaulle refusait, en termes diplomatiques, mais refusait l'entrée de l'Angleterre dans l'UE de l'époque qui s'appelait marché commun. L'élargissement de l'Union Européenne, s'est faite vers des pays, souvent des petits pays, qui mangent dans la main des Américains et à qui on offre plus de députés européens par habitant qu'aux Français ou aux Allemands. Si on voulait une Europe souveraine, la première mesure à faire serait d'arrêter les élargissements, voire de commencer le rétrécissement. Je rappelle à cet égard la position de Sylvie Goulard.
  17. https://www.lecho.be/opinions/general/olivier-schmitt-les-etats-unis-ont-un-role-toxique-au-sein-de-l-otan/10611127.html (12 juin 2025) Olivier Schmitt Pour atteindre une efficacité militaire maximale, il faudrait un commandement unifié et une spécialisation des pays selon leurs capacités respectives. Mais politiquement, aucun État n’est prêt à devenir dépendant des autres. La France refuse certaines formes d’intégration afin de conserver sa souveraineté stratégique. Quant aux Suédois et aux Finlandais, ils ont été surpris par le niveau de coordination requis. Ils pensaient qu’on leur confierait simplement la défense du flanc nord, sans trop d’ingérence. Mais ils ont découvert que l’Otan repose sur une organisation très intégrée, qui impose de discuter avec d’autres États pour définir ensemble la stratégie.
  18. Je rappelle les concepts d'Olivier Schmitt : "Pacte de Varsovie" et "racket de protection" :
  19. Pour compléter la liste des victimes des nationalistes ukrainiens affiliés directement à Bandera ou pas : [1] Les Juifs https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogroms_de_Lviv_de_1941 Peu après l'arrivée des Allemands en ville, les pogroms commencent, perpétrés par des nationalistes ukrainiens Techniquement Lviv est en Pologne à cette époque - d'ailleurs s'appelle Lwów en polonais - donc les victimes du pogrom ont la citoyenneté polonaise. https://lia.lvivcenter.org/en/storymaps/jewish-lviv/ La ville abritait à la fois des Juifs orthodoxes qui parlaient principalement le yiddish et suivaient la tradition et la loi religieuses (Halakha) et des Juifs dits acculturés, intégrés à la culture polonaise, qui se percevaient comme des Polonais (et parlaient principalement le polonais) mais qui reconnaissaient également leur appartenance juive. [2] Indirectement, toutes les victimes du nazisme par des choix de collaboration qui en entraînent d'autres ou en légitiment d'autres. Par exemple, le choix de collaboration fait par le soldat qui a été acclamé par Justin Trudeau et Volodymyr Zelensky à la chambre des Communes d'Ottawa le 27 septembre 2023 https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/27/au-canada-apres-l-hommage-rendu-par-erreur-a-un-ex-soldat-nazi-justin-trudeau-presente-ses-plus-sinceres-excuses_6191318_3210.html Ce dernier fut en réalité membre de la division Galicie de la Waffen-SS. https://www.historyanswers.co.uk/history-of-war/stepan-bandera-the-holocaust-1939-1943/ Néanmoins, la différence idéologique entre l'UON-M et l'UON-B s'est avérée peu distincte dans la réalité du front de l'Est et la maxime « l'ennemi de mon ennemi est mon ami » a entraîné la faction de Bandera dans une relation de plus en plus étroite avec les nazis, aussi facilement que leurs rivaux. En 1940, Bandera, tout comme Melnyk, était considéré comme un mandataire ("proxy") allemand par l'Abwehr et, dans un rapport, le capitaine Lazarek, commandant adjoint de la section 202 de l'Abwehrstelle, affirmait que Bandera avait reçu 2,5 millions de Reichsmarks pour entreprendre une guérilla dans la sphère soviétique de la Pologne. Malgré sa haine des Soviétiques, Bandera était plus qu'heureux d'apprendre de leur application impitoyable de la doctrine politique et, en 1940, il a créé le Sluzhba Bezpeky (Service de sécurité) sur le modèle de la Tchéka, la tristement célèbre police secrète de Lénine. La Tchéka avait été incorporée au NKVD en 1922 en tant qu'aile politique, mais sa réputation n'était pas usurpée et, à son image, le SB deviendrait plus tard un symbole de justice sommaire et de terreur politique à l'ombre du front de l'Est. Entre février et mai 1941, l'Abwehr, à l'instigation de Bandera, commence à mobiliser les nationalistes ukrainiens en vue de leur prochaine invasion de l'Union soviétique - l'opération Barbarossa - en formant deux unités d'infanterie ukrainiennes de plus de 350 hommes chacune, le groupe spécial Nachtigall (qui signifie Rossignol) et le groupe spécial Roland. Portant la tenue de combat standard de la Wehrmacht et le ruban bleu et jaune du drapeau ukrainien sur les épaules, ces unités ont été recrutées en grande partie au sein de l'OUN-B et Bandera les a suivies au combat le 22 juin 1941 lorsqu'elles ont franchi la frontière et pénétré dans la Pologne occupée par l'Union soviétique. [Une Pologne occupée par l'Union Soviétique qui inclut ce que nous appelons aujourd'hui l'ouest de l'Ukraine] Tandis que Nachtigall et Roland se battent sur le front, l'OUN organise des raids derrière les lignes et ordonne « l'exécution en bloc des ennemis ». Ces actions de partisans sont rapidement réprimées par la police secrète soviétique, mais l'assaut allemand s'avère bien plus difficile à résister pour l'Armée rouge, mal préparée. [Une Armée rouge qui se retrouve, de facto dès le déclenchement de Barbarossa, alliée de l'Angleterre et qui sera alliée de l'Amérique et de la France] Le 30 juin, l'armée allemande et ses cohortes ukrainiennes sont entrées dans la ville de Lwów (aujourd'hui Lviv en Ukraine) où le commandant en second de Bandera, Yaroslav Stetsko, a allumé Radio Lwów et proclamé l'indépendance de l'Ukraine sans apparemment en parler aux Allemands. Ignorant ce faux pas et rempli de zèle pour ses bienfaiteurs apparemment merveilleux, Stetsko a exhorté ses nouveaux compatriotes à « coopérer étroitement avec la Grande Allemagne nationale-socialiste qui, sous la direction de son Führer, Adolf Hitler, crée un nouvel ordre en Europe et dans le monde ». Les tracts de l'OUN-B s'écriaient de la même manière : "la peste rouge juive et moscovite a été détruite... gloire à l'Organisation des nationalistes ukrainiens et à son chef Stepan Bandera ! Gloire à l'armée allemande libératrice et à son Führer Adolf Hitler !". [3] Les Ukrainiens accusés d'être collaborateurs de l'Union Soviétique et toutes les victimes collatérales : [4] Hache de guerre enterrée... ou pas :
  20. https://www.deutschlandfunk.de/russlands-praesident-putin-kuendigt-weitere-aufruestung-der-flotte-an-100.html (28 juillet 2025) Le président russe Poutine a annoncé un réarmement des forces navales. D'ici la fin de l'année, deux brigades d'infanterie de marine seront transformées en divisions, a déclaré Poutine à l'issue d'une manœuvre navale. Trois autres divisions suivront.
  21. Ou est-ce que ça ne veut pas dire que l'Ukraine n'a plus assez de troupes pour défendre une ville maison par maison, comme c'était le cas plus tôt dans cette guerre ? L'Ukraine serait entrée dans une phase où elle fait beaucoup plus attention à économiser ses troupes.
  22. Qu'est-ce qui te fait dire que cet accord est un mauvais accord ? Est-ce qu'il ne faut pas se donner rendez-vous dans un an, ou un peu plus, le temps de voir ce qui se passe au bout d'un an de fonctionnement de cet accord et de regarder ce que devient la balance commerciale entre l'UE et les États-Unis ? Si au bout d'un an cette balance est toujours excédentaire en faveur de l'UE, où est le problème ? Les 15% de droits de douane, c'est le consommateur américain qui va les payer, pas nous.
  23. Après le "moment Spoutnik", le "moment Deepseek" : https://www.nytimes.com/2025/07/17/opinion/trump-america-china.html La semaine dernière, sur son blog « Marginal Revolution », Alex Tabarrok, un économiste de George Mason, nous a demandé de comparer le comportement des États-Unis pendant la première guerre froide (contre l'Union soviétique) avec celui des États-Unis pendant la deuxième guerre froide (contre la Chine). Dans les années 1950, les services de renseignement américains ont laissé entendre que l'Union soviétique était en train de dépasser les capacités des États-Unis dans toute une série de technologies militaires. Puis, le 4 octobre 1957, l'Union soviétique a lancé le premier satellite, Spoutnik, dans l'espace. Les Américains ont été choqués mais ont réagi avec confiance. En l'espace d'un an, les États-Unis ont créé la NASA et l'A.R.P.A. (plus tard DARPA), l'agence de recherche qui a notamment contribué à la création de l'internet. En 1958, Dwight Eisenhower signe le National Defense Education Act, l'une des plus importantes réformes éducatives du XXe siècle, qui améliore la formation, notamment en mathématiques, en sciences et en langues étrangères. Le budget de la National Science Foundation a triplé. Le ministère de la défense a considérablement augmenté ses dépenses en matière de recherche et de développement. En l'espace de quelques années, les dépenses totales de recherche et de développement de nombreuses agences ont atteint près de 12 % de l'ensemble du budget fédéral. ( Elles représentent environ 3 % aujourd'hui). Le financement total de la recherche et du développement en Chine a été multiplié par 16 depuis 2000. Aujourd'hui, la Chine devance les États-Unis dans toute une série de domaines universitaires. En 2003, les universitaires chinois produisaient très peu d'articles de recherche largement cités. Aujourd'hui, ils produisent plus d'articles de recherche « à fort impact » que les Américains et, selon The Economist, ils dominent absolument la recherche dans les domaines suivants : science des matériaux, chimie, ingénierie, informatique, environnement et écologie, agronomie, physique et mathématiques. Entre 2003 et 2007, selon une étude de l'Australian Strategic Policy Institute, les États-Unis étaient en tête dans 60 des 64 technologies d'avant-garde, couvrant des secteurs tels que la défense, l'espace, l'énergie, l'environnement, l'informatique et la biotechnologie. Entre 2019 et 2023, les Chinois seront en tête dans 57 de ces 64 technologies clés, tandis que les États-Unis ne le seront que dans sept d'entre elles. Les progrès de la Chine dans le domaine de la biotechnologie sont surprenants. En 2015, les fabricants chinois de médicaments représentaient un peu moins de 6 % des médicaments innovants en cours de développement dans le monde. Dix ans plus tard, les fabricants chinois de médicaments sont presque à parité avec les fabricants américains. La course à l'I.A. est peut-être la plus cruciale, car elle sera probablement la technologie dominante des prochaines décennies. « Le facteur n° 1 qui déterminera si les États-Unis ou la Chine remportent cette course est la technologie qui sera la plus largement adoptée dans le reste du monde », a déclaré Brad Smith, président de Microsoft, lors d'une audition au Congrès. "Celui qui y parviendra le premier sera difficile à supplanter". Comment l'Amérique répond-elle au plus grand défi de la deuxième guerre froide ? En augmentant considérablement la recherche ? En injectant de l'argent dans les écoles et les universités qui forment les jeunes esprits et produisent de nouvelles idées ? Nous faisons exactement le contraire. Les dirigeants d'aujourd'hui ne semblent pas comprendre ce que les Chinois ont clairement compris, à savoir que l'avenir sera dominé par le pays qui tirera le meilleur parti de ses talents. Sur son blog, Tabarrok ne s'y trompe pas : « Le moment DeepSeek n'a pas été accueilli avec détermination et compétition, mais avec anxiété et repli ». Les populistes sont anti-intellectuels. Le président Trump n'injecte pas d'argent pour la recherche dans les universités, il l'épuise. L'administration n'est pas en train de tripler le budget de la National Science Foundation, elle essaie de le vider de sa substance. Selon l'American Association for the Advancement of Science, l'administration tente de réduire d'un tiers l'ensemble du financement fédéral de la recherche fondamentale. Une enquête menée par la revue Nature auprès de 1 600 scientifiques américains a révélé que les trois quarts d'entre eux ont envisagé de quitter le pays. La réponse à la menace de Spoutnik était de se tourner vers l'extérieur et d'être compétitif. La réponse de Trump à la menace chinoise consiste généralement à construire des murs, à ériger des barrières commerciales et à se replier sur lui-même. Un pays normal renforcerait ses liens d'amitié avec toutes les nations autres que la Chine, mais les États-Unis brûlent les ponts dans toutes les directions. Un pays normal essaierait de restaurer l'industrie navale américaine en en faisant la meilleure au monde. Nous essayons de la sauver par le protectionnisme. Le raisonnement semble être le suivant : "Nous pouvons protéger nos industries médiocres en nous isolant du reste du monde". C'est la recette du déclin national.
  24. Indonésie : https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/indonesia-discount (28 juillet 2025) Initialement fixé à 32 %, menacé de passer à 42 %, puis « compromis » à 19 %, Jakarta s'est empressé de proclamer que le résultat des négociations tarifaires avec le président américain Donald Trump était un triomphe diplomatique. Pourtant, derrière ce prétendu sursis se cachait un lourd tribut : un engagement de 15 milliards de dollars US pour le GNL, 4,5 milliards de dollars US pour les importations de céréales et de soja du Midwest, et 50 avions gros porteurs Boeing dont les opérateurs éventuels restent incertains. À l'étranger, [Prabowo Subianto] présente l'entrée de l'Indonésie dans les BRICS comme si elle déplaçait le centre gravitationnel de la diplomatie de Jakarta. Pourtant, dès que Washington brandit des tarifs douaniers, la bravade se dégonfle. Quel est le sens de la multipolarité si un seul pays peut encore nous dicter notre conduite avec une telle facilité ? L'Indonésie rejoint les BRICS comme un symbole et non comme un levier. À Pékin et à Moscou, Prabowo sourit. À Washington, il se prosterne. Les droits de douane ne sont plus de simples instruments de marché ; ce sont des armes géopolitiques qui imposent la loyauté. Un « rabais » de 19 % n'est pas de la bonne volonté, mais un rappel que l'accès au marché américain est conditionnel, écrit unilatéralement pour servir les intérêts américains. Chaque dollar que l'Indonésie dépense en GNL, en céréales et en avions Boeing renforce la base électorale de Trump. Pour les États-Unis, il s'agit de politique intérieure. Pour l'Indonésie, il s'agit d'hypothéquer l'avenir pour un sursis éphémère. Les tarifs douaniers de Trump sont le symptôme d'une absence de vision plus profonde. Nous répondons aux menaces en renonçant à l'avenir. Nous ouvrons de nouvelles portes à la dépendance simplement pour retarder les anciens coups. La souveraineté ne s'effondre pas du jour au lendemain. Elle s'érode lentement au fil des remises tarifaires présentées comme des victoires, au fil des concessions justifiées comme étant du pragmatisme. Aujourd'hui, nous importons des céréales ; demain, nous importerons des postures ; le jour suivant, nous importerons des principes. Il ne s'agit plus d'occasions manquées. Il s'agit d'une nation qui perd son sens. Si vous attendez trop longtemps à la croisée des chemins, vous disparaissez de la route. Continuez à vous incliner, et l'Indonésie ne sera plus qu'une note de bas de page. Virdika Rizky Utama, alias Virdi, est chercheur en sciences politiques et directeur exécutif du syndicat PARA à Jakarta. Il est titulaire d'une maîtrise en sciences politiques de l'université Jiao Tong de Shanghai (SJTU), en Chine, et ses recherches portent sur le Sud global, la politique étrangère de la Chine et les relations entre la Chine et l'Indonésie.
  25. https://www.theguardian.com/world/2025/jul/26/attempt-to-unseat-24-pro-china-opposition-politicians-in-taiwan-appears-to-fail Échec de la tentative de destitution de 24 politiciens d'opposition « pro-Chine » à Taïwan Les électeurs rejettent toutes les motions de rappel dans le cadre d'une tentative soutenue par le DPP de renverser les députés de l'opposition et d'obtenir une majorité législative. Les alliés de l'opposition avaient utilisé leurs voix pour bloquer les projets de loi du DPP, y compris les budgets de la défense, geler les nominations à la cour constitutionnelle et proposer des projets de loi qui, selon les critiques, affaibliraient les défenses de Taïwan. Ces obstructions avaient donné lieu à des manifestations de masse qui ont donné naissance au mouvement de destitution. Le Kuomintang devrait être enhardi par sa victoire retentissante de samedi.
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