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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Sauf qu'il n'y a aucun contentieux actuellement entre la Pologne et la Russie. La Pologne souhaiterait peut-être (avec quel poids de forces politiques polonaises derrière ce type de projet ?) recréer son hégémonie sur la Lituanie, la Biélorussie et l'Ukraine, mais avant de parler des Russes, je ne suis pas sûr que les Lituaniens, biélorusses et ukrainiens soient tout à fait d'accord. Quant à la Russie, elle n'a aucun projet d'expansion vers l'ouest au-delà de la ligne Curzon, depuis l'époque la fin du pacte de Varsovie, lorsque Soljenitsyne le disait : Le projet russe actuel est ethnique. Ils ne veulent pas s'encombrer de non-russes comme les Polonais. Donc comme il n'y a aucun contentieux entre la Pologne et la Russie, ni a fortiori entre l'Allemagne et la Russie, rien n'empêcherait l'Europe de coopérer avec la Russie pour "maintenir un environnement de sécurité maritime stable dans les eaux européennes et au-delà, de permettre la libre circulation du commerce maritime international et de protéger les infrastructures maritimes mondiales". On se retrouve dans le scénario de la série norvégienne "Occupied", l'attaque russe de la Norvège en moins, c'est à dire une coopération normale, pacifique, avec peut-être quelques tensions ou malentendus, mais comme cela arrive tout le temps (on n'a pas toujours été d'accord avec les Américains non plus, alors que les Américains nous dominent bien plus que ce que la Russie serait capable de faire).
  2. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/otages-au-burkina-les-francais-ont-fait-un-super-boulot-dit-trump-20190513 (13 mai 2019) «Les Français ont fait un super boulot et nous leur en sommes très reconnaissants. Je leur ai déjà transmis mes remerciements. Nous avions travaillé avec eux sur le renseignement. Merci beaucoup aux Français, beau boulot», a déclaré le chef de l'État, en rappelant que les Américains avaient contribué à cette opération en fournissant des renseignements aux Français. Cela dit, ce n'est pas un tweet, mais une interview au Figaro : le grand public américain n'en saura probablement rien.
  3. J'ai parcouru le texte de Rivarol : https://fr.wikisource.org/wiki/De_l’Universalité_de_la_langue_française et en fait beaucoup de choses sont toujours vraies, à condition de substituer "France" par "Amérique" et "français" par "anglais". La France a un grand territoire, avec beaucoup de ressources, deux mers. Pareil pour l'Amérique. Le français est la meilleure langue parce qu'elle la plus proche de la conversation des honnêtes gens, elle traduit la pensée elle-même, alors que les autres langues sont soit vulgaires soit encombrées par des formules cérémonielles figées et mortes. L'anglais, aujourd'hui, c'est le cinéma, c'est la chanson. Donc elle a cette légèreté, cette spontanéité qui en fait un instrument simple et maniable qui parait traduire directement la pensée elle-même. Les Français n'ont pas besoin de voyager ou de parler des langues étrangères puisque le monde entier vient visiter la France et parle français. C'est exactement pareil pour les Américains d'aujourd'hui qui ne connaissent pas grand chose à la géographie et voient mal l'utilité d'apprendre des langues étrangères. Il y a tout un passage sur le soft power qui est intéressant : « Il faut donc que la France craigne de détourner, par la guerre, cet incroyable penchant de tous les Peuples pour elle : quand on règne par l’opinion, est-il besoin d’autre empire ? ». La conclusion est intéressante : les prouesses de la physique (avec les voyages en ballon et les robots capables de parler) pourraient remplacer la poésie pour parler du merveilleux, ou plutôt le merveilleux se dissout au fur et à mesure que la physique rend le merveilleux réel, et il ne restera à la langue que l'apanage de pouvoir dire la raison philosophique et les passions ( l'amour ? la tragédie ?). Et conclusion de la conclusion : "L’Histoire de l’Amérique se réduit désormais à trois époques : Egorgée par l’Espagne, opprimée par l’Angleterre, & sauvée par la France". Transposé aujourd'hui, en remplaçant "France" par "Amérique", cela donne : "L'histoire de l'Europe se réduit désormais à trois époques : égorgée par Hitler, opprimée par Staline, et sauvée par Ronald Reagan". C'est drôle de voir comme la propagande en faveur de l'hégémon du moment n'a guère changé.
  4. https://www.foreignaffairs.com/articles/2019-04-16/time-different (16 avril 2019) Juste au moment où de nombreuses sources de pouvoir américain s'effondrent, bon nombre des glissières de sécurité qui ont maintenu la politique étrangère des États-Unis sur la bonne voie ont été usées. Il est tentant d'imputer cette dégradation à Trump et à ses vues rétrogrades en matière de politique étrangère, mais l'érosion l'a précédé d'un bon bout de temps. Les changements dans la façon dont les Américains débattent et mènent la politique étrangère rendront beaucoup plus difficile le redressement du navire dans un avenir proche. Le discours sur la politique étrangère était la dernière chasse gardée du bipartisme, mais...
  5. https://www.foreignaffairs.com/articles/mexico/2019-05-13/mexicos-new-president-turns-back-clock-democracy (13 mai 2019) [Le président] a également menacé de placer ses hommes à la Cour suprême en la faisant passer de 11 à 16 membres, et d'autres mesures qu'il a introduites, sous prétexte d'assainir l'appareil judiciaire, la placeront sous un contrôle exécutif plus strict. Le président a fait de la lutte contre la corruption une arme politique à utiliser contre ses ennemis, un outil pour saper la résistance à ses politiques et un bouclier pour défendre des décisions qui, autrement, seraient soumises à un examen plus approfondi. Cette croisade a maintenant touché presque tous les aspects de la vie publique au Mexique. Soutenant que la police fédérale était corrompue, López Obrador a réformé la Constitution afin de créer la Garde nationale, une force militarisée qui assumera toutes les tâches de sécurité publique. Faisant valoir que la corruption avait infiltré les gouvernements des États, il a institué un système de délégués, qu'il nomme et qui distribuera des fonds pour les programmes sociaux dans tout le pays en contournant les élus au niveau local.
  6. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/14/une-faille-de-securite-de-whatsapp-utilisee-pour-installer-un-logiciel-espion-israelien_5461861_4408996.html (14 mai 2019) Selon le Financial Times, cette faille a été exploitée pour installer les logiciels espions Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group, qui fournit ses logiciels aux forces de sécurité de nombreux pays dans le monde, y compris à des régimes peu ou pas démocratiques.
  7. https://foreignpolicy.com/2019/05/13/cameroons-separatist-movement-is-going-international-ambazonia-military-forces-amf-anglophone-crisis/ (13 mai 2019) Cependant, à ce stade, les effectifs des séparatistes ambazoniens sont encore réduits par leur manque d'accès aux armes. Les combattants de l'AMF s'attaquent régulièrement à des soldats de l'armée camerounaise bien équipés et lourdement blindés avec des fusils de chasse rouillés, voire des pistolets à un coup. Pour l'instant, ce déséquilibre a permis au gouvernement de contenir en grande partie l'insurrection dans les zones rurales, mais il y a des indications que cela pourrait bientôt changer. Une diaspora particulièrement active canalise de plus en plus de ressources vers les groupes armés séparatistes du Cameroun et courtise les États étrangers pour obtenir leur soutien. Marshall Foncha est l'un des nombreux acteurs qui s'aventurent dans ce domaine. Basé aux Etats-Unis, Foncha est président du Conseil militaire d'Ambazonie, l'aile politique de l'AMF. Dans une interview accordée à Foreign Policy, il a déclaré qu'il avait tenté de s'approvisionner en armes auprès de deux puissances étrangères dans le cadre d'un accord qui fait l'objet d'une médiation par des officiers sympathiques de l'armée nigériane. Dans une interview accordée à Foreign Policy, des soldats de l'armée nigériane en permission qui s'étaient entraînés avec des combattants de l'AMF dans le sud-ouest du pays ont déclaré que les rebelles passaient fréquemment au Nigeria pour s'acheter des armes et d'autres fournitures.
  8. Est-ce que tu aurais une référence pour ce concours ? Sinon : https://blogs.mediapart.fr/gwenael-glatre/blog/161117/l-anti-babel-la-forme-europe-au-defi-de-ses-frontieres-linguistiques (16 novembre 2017) Enfin, l’anglais bruxellois, langue de traduction qui s’est imposée comme langue incontournable, voire unique, dans beaucoup d’institutions européennes provoque un transfert de coûts incommensurable : les efforts financiers concédés par l’ensemble des agents économiques européens pour apprendre la langue dominante (pensons au prix prohibitif des tests de certification linguistique ou aux échanges « au pair »), ainsi que la prise en charge croissante des coûts de traduction aux échelles infra-communautaires selon un effet de subsidiarité, n’ont pas encore été mesurés à leur juste valeur en termes d’externalités négatives pour les non-anglophones, à savoir 99% à l’horizon 2019.
  9. N'oublions pas que le latin était la langue quasiment "maternelle" de Montaigne et que par conséquent le français était sa deuxième langue : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_Montaigne#Éducation Vers deux ans, il quitte sa nourrice puis a pour précepteur domestique un médecin allemand nommé Horstanus, qui doit lui enseigner les humanités et entretenir l’enfant en latin seulement (seconde langue de toute l’élite européenne cultivée, comme une langue maternelle), règle à laquelle se plie également le reste de la maisonnée : « C’était une règle inviolable que ni mon père ni ma mère ni valet ni chambrière n’employassent, quand ils parlaient en ma compagnie, autre chose que des mots latins, autant que chacun en avait appris pour baragouiner avec moi. » La méthode réussit parfaitement : « Sans livre, sans grammaire, sans fouet et sans larmes, j’avais appris du latin - un latin aussi pur que mon maître d’école le connaissait. » Mais ajoute Montaigne, « j’avais plus de six ans que je ne comprenais pas encore plus de français ou de périgourdin que d’arabe »
  10. Apparemment ça plait. C'est assez populiste comme thème : dénoncer les méchants étrangers qui viennent voler le poisson national. La ministre de la pêche Susi Pudjiastuti a inspiré un manga japonais, "Golgo 13" qui lui fait jouer son propre rôle, sans toutefois la nommer : source : https://coconuts.co/jakarta/news/susi-pudjiastuti-immortalized-legendary-manga-golgo-13-cementing-coolest-minister-asean-cred/ (17 avril 2017)
  11. 8 avril 2019 - Jean-Pierre Marongiu auteur de InQarcere (édition Nouveaux Auteurs) invité d’André Bercoff
  12. https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/16/le-temps-de-la-chine-atelier-du-monde-est-fini_5450815_3234.html (16 avril 2019) Foxconn, premier sous-traitant électronique mondial et plus gros employeur privé en Chine, va délocaliser la production de certains iPhone d’Apple en Inde, où les salaires sont trois fois moins élevés. La guerre commerciale avec les Etats-Unis accélère la bascule, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ». Aujourd’hui, la paye indienne est trois fois plus faible que celle en vigueur à Shenzhen. Alors Terry Gou déménage. Pas uniquement pour les coûts, mais aussi pour se rapprocher des marchés. Apple veut se renforcer en Inde, un marché qui croît de près de 20 % par an, alors que la Chine est déjà saturée de smartphones.
  13. https://www.independent.co.uk/news/world/asia/indonesia-sinks-foreign-boats-illegal-fishing-vietnam-malaysia-china-a8899836.html (4 mai 2019) L'Indonésie coule 51 bateaux de pêche dont 38 vietnamiens coupables de pêche illégale dans les eaux indonésiennes.
  14. J'ai l'impression que le sort fait à l'Allemagne en 1945, vaut ratification par nos alliés des buts de guerre français de 1916 : on coupe l'Allemagne en morceaux. Au départ, de 1945 à 1949, il n'y a pas d'État allemand, juste une pluralité de régions autogérées sous le contrôle de forces d'occupation étrangères. En 1949, c'est la guerre froide, la bipolarisation est-ouest qui fait tout en même temps renaître la nécessité d'une Allemagne de l'Ouest forte, avec un État, et comprendre aux Français et aux Allemands de l'Ouest qu'ils sont alliés, dans le même camp, et qu'ils peuvent et doivent enterrer la hache de guerre et se réconcilier en profondeur. Mais la période 1945-1949 c'est vraiment ce que souhaitait la France en 1916.
  15. https://www.letemps.ch/monde/alexandre-gorbounov-linternaute-defie-vladimir-poutine (9 mai 2019) Le plus populaire des blogueurs russes dévoile son identité à la suite de pressions policières.
  16. Je reviens sur cette interview de Georges-Henri Soutou, datant du 6 octobre 2016, non pas pour parler de la première partie qui traite des causes et des responsabilités dans le déclenchement de la guerre, mais de la seconde partie qui porte sur la France qui "perd la paix" après avoir "gagné la guerre", en commençant par les buts de guerre français, qui apparaissent assez clairement par exemple dans certains débats parlementaires de 1916 : - récupérer l'Alsace et la Lorraine - occuper la Sarre et la rhénanie, voire les annexer carrément - la Sarre produit exactement la quantité du déficit charbonnier français, qui est de 20 millions de tonnes. Cela permettrait à la France de rattraper le niveau de production britannique et d'être moins distancée par le niveau de production allemand, qui est encore supérieur. - remettre en cause l'unité allemande par la création d'une Bavière ou d'un Hanovre indépendants Mais comme on a bien conscience que cela pourrait ne pas passer chez nos alliés, on habille le discours différemment (on va créer un état rhénan autonome, l'indépendance de la Bavière sera le résultat du droit des peuples à l'autodétermination...). En plus l'allié principal de la France change au cours du temps. C'est d'abord la Russie, plutôt compréhensive, puis c'est l'Angleterre et enfin les Etats-Unis, beaucoup moins compréhensifs. La critique de Soutou consiste à dire que ce n'était pas du tout réaliste, parce que nos alliés anglais et américains n'étaient pas sur la même longueur d'onde. Cela donne l'impression que l'opinion des anglais et des américains est une vérité indépassable, qu'on n'a pas le droit elle-même de critiquer. Est-ce que la peur britannique d'une Europe sous domination française les conduisant à laisser à l'Allemagne la base pour reconstruire sa puissance, aura été une si bonne idée ? Est-ce que la position anglaise sur l'Allemagne aura été très "réaliste" au vu du fait que cela aura créé les conditions dans lesquelles est né le nazisme ? Est-ce que le refus anglo-américain des buts de guerre français, ou d'une partie d'entre eux ne mérite pas aussi une critique ? Heureusement Corelli Barnett s'en est chargé : https://en.wikipedia.org/wiki/Treaty_of_Versailles L'historien militaire britannique Correlli Barnett a affimé que le traité de Versailles était "extrêmement doux en comparaison avec les conditions de paix que l'Allemagne elle-même, lorsqu'elle pensait gagner la guerre, avait l'intention d'imposer aux Alliés". De plus, affirma-t-il, ce ne fut qu'une "petite tape sur le poignet" en comparaison du Traité de Brest-Litovsk que l'Allemagne avait imposé à une Russie défaite en mars 1918, qui avait pris un tiers de la population de la Russie (quoique d'ethnicité non-russe), la moitié des investissements industriels russes et les neuf dixièmes des mines de charbon russes, couplé à une indemnité de six milliards de marks. Finalement, même sous les termes "cruels" du Traité de Versailles, l'économie de l'Allemagne avait retrouvé son statut d'avant-guerre. Barnett affirme également que, d'un point de vue stratégique, l'Allemagne se trouvait en fait dans une position supérieure à celle qu'elle occupait en 1914 après la signature du Traité. Les frontières orientales de l'Allemagne faisaient face à la Russie et à l'Autriche, qui avaient toutes deux dans le passé rééquilibré la puissance allemande. Barnett affirme que ses frontières orientales d'après-guerre étaient plus sûres, parce que l'ancien empire autrichien avait été divisé après la guerre en États plus petits et plus faibles, que la Russie a été ravagée par la révolution et la guerre civile et que la Pologne récemment restaurée n'était même pas à la hauteur d'une Allemagne vaincue. Dans l'Ouest, l'Allemagne n'était équilibrée que par la France et la Belgique, qui étaient toutes deux moins peuplées et moins dynamiques économiquement que l'Allemagne. Barnett conclut en disant qu'au lieu d'affaiblir l'Allemagne, le traité a "beaucoup renforcé" la puissance allemande. La Grande-Bretagne et la France auraient dû (selon Barnett) "diviser et affaiblir définitivement" l'Allemagne en défaisant le travail de Bismarck et en partitionnant l'Allemagne en petits États plus faibles, afin qu'elle ne perturbe plus la paix en Europe. En ne faisant rien et donc sans résoudre le problème du pouvoir allemand et rétablir l'équilibre en Europe, la Grande-Bretagne "avait manqué son objectif principal en participant à la Grande Guerre".
  17. https://club.bruxelles2.eu/2019/03/la-georgie-bonne-eleve-de-lotan-se-bat-pour-sa-place-dans-lalliance-de-la-mer-noire-a-lafghanistan/ (29 mars 2019) La faisabilité d’une avancée concrète dans le processus d’intégration reste pourtant peu probable, ce que les autorités géorgiennes admettent bien volontiers. Plusieurs sources évoquent l’Allemagne, la France et les Pays-Bas parmi les plus récalcitrants. « Si on pouvait convaincre ces trois pays-là, les autres suivront », estime un haut responsable du ministère de la Défense géorgien. Pour eux, un dilemme reste difficile à résoudre : dans l’hypothèse d’une intégration de la Géorgie au sein de l’Otan, l’article V s’appliquerait-il rétroactivement aux territoires occupés d’Ossétie du Sud et de Géorgie ?
  18. https://www.marianne.net/monde/venezuela-une-intervention-armee-americaine-me-parait-exclue (6 mai 2019) Quels acteurs internationaux peuvent peser sur le sort du Venezuela ? Est-ce la Russie, qui a récemment envoyé un cargo militaire chargé d’hommes et de matériel ? Que pèsent un avion et quelques centaines de Russes par rapport aux 40 000 Cubains présents sur place ? Plus crucial selon moi est le rôle de la Chine qui, pour l’heure, soutient Maduro. La Chine est le premier investisseur étranger et un des premiers acheteurs des minerais et du pétrole vénézuélien. Mais le régime prenant l’eau de toutes parts, Pékin pourrait tourner casaque si ses intérêts sont préservés. * Gilles Bataillon est directeur d’études à l’EHESS, chaire de Sociologie et histoire des formes du politique en Amérique latine, XIXe-XXIe siècle.
  19. https://www.theguardian.com/education/2019/may/11/modern-language-teaching-under-threat-from-tough-exams (11mai 2019) Dans les écoles anglaises au cours des 15 dernières années, les inscriptions pour les GCSE de langue ont chuté de 48%, avec une baisse de 65% en allemand et de 62% en français. La baisse s'est accélérée après 2004, lorsque les langues sont devenues des matières non obligatoires au GCSE. Les inscriptions au GCSE allemand et français ont diminué de plus de 60% entre 2003 et 2018 tandis que les inscriptions en espagnol ont augmenté de 55%.
  20. https://www.thetimes.co.uk/article/sweden-nation-that-pioneered-living-without-cash-warns-hoard-your-banknotes-6f72jqbf3 (5 mai 2019) La Suède a exhorté ses citoyens à stocker de la monnaie en cas de coupures de courant, de cyber-attaque ou de guerre. Tout le monde en Suède a été invité à stocker des pièces et des billets de banque au cas où l'évolution du pays vers une société sans numéraire les laisserait sans argent dans une cyber-crise. Dans un geste qui sonnera l'alarme au Royaume-Uni, la Suède - l'un des pays les plus avancés en matière de paiements numériques - a averti que sa population pourrait ne rien pouvoir acheter si ses réseaux informatiques étaient mis hors service.
  21. https://www.washingtonpost.com/politics/a-frustrated-trump-questions-his-administrations-venezuela-strategy/2019/05/08/ad51561a-71a7-11e9-9f06-5fc2ee80027a_story.html (8 mai 2019) Le président Trump remet en question la stratégie agressive de son administration au Venezuela à la suite de l'échec d'un effort soutenu par les États-Unis pour évincer le président Nicolás Maduro, se plaignant d'avoir été induit en erreur sur la facilité avec laquelle il serait possible de remplacer l'homme fort socialiste par un jeune opposant, selon des fonctionnaires du gouvernement et les conseillers de la Maison Blanche. L'insatisfaction du président s'est cristallisée autour du conseiller à la sécurité nationale John Bolton et ce contre quoi Trump a râlé, c'est une position interventionniste en contradiction avec son point de vue selon lequel les États-Unis devraient rester en dehors des bourbiers étrangers. Ces derniers jours, M. Trump a déclaré que M. Bolton voulait l'entraîner "dans une guerre" - un commentaire qu'il a fait en plaisantant dans le passé, mais qui trahit maintenant ses plus graves préoccupations, a déclaré un haut fonctionnaire de l'administration. Mais Trump s'est néanmoins plaint la semaine dernière que Bolton et d'autres ont sous-estimé Maduro, selon trois hauts fonctionnaires de l'administration qui, comme d'autres personnes interviewées pour cet article, ont parlé sous le couvert de l'anonymat pour discuter de délibérations privées. Mais M. Trump s'est dit préoccupé par le fait que M. Bolton l'ait enfermé dans une impasse et qu'il soit allé au-delà de sa zone de confort, a déclaré un responsable américain qui connaît bien la politique des États-Unis à l'égard des États-Unis et du Venezuela. Bien que Trump se plaigne que Bolton l'ait mis dans une situation délicate au Venezuela, le maintien à son poste de Bolton n'est pas remis en question, ont déclaré deux hauts fonctionnaires de l'administration. M. Trump semble plus à l'aise avec la politique iranienne, qui est fondée sur sa propre conviction profonde que le président Barack Obama a mal calculé en concluant un accord nucléaire avec Téhéran. Il est moins à l'aise avec l'escalade de la rhétorique sur le Venezuela, qui ne constitue pas une menace militaire directe pour les États-Unis. M. Trump a approuvé les actions russes au Venezuela à la suite d'un long appel téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine vendredi, déclarant que M. Poutine " n'envisage pas du tout de s'impliquer au Venezuela, sauf qu'il aimerait que quelque chose de positif se passe pour le Venezuela. Et je ressens la même chose. Nous voulons obtenir de l'aide humanitaire." Pompeo a balayé les critiques du dirigeant travailliste britannique Jeremy Corbyn au sujet de l'" ingérence " américaine au Venezuela lors d'une interview mercredi à Londres. "Fournir de la nourriture aux enfants affamés n'est pas de l'ingérence. C'est une question de soutien ; c'est ce que nous faisons ", a dit M. Pompeo. Trump a, dans les réunions du Bureau ovale et les appels téléphoniques avec les conseillers, remis en question le fait que son administration apporte un soutien aussi fort à Guaidó. Certains responsables de la Maison-Blanche ont déclaré que M. Trump aimait le leader charismatique, qu'il a qualifié de courageux, mais qu'il s'est demandé à haute voix s'il était prêt à prendre les rênes du pouvoir et ce que l'administration savait réellement de lui. John D. Feeley, ancien ambassadeur des États-Unis et analyste politique à Univision, a dit qu'il y a une autre raison pour laquelle une intervention militaire est peu probable. "Cela va à l'encontre du récit de la réélection de Donald Trump en 2020 ", a déclaré M. Feeley. "À une époque où vous retirez des gens de Syrie, d'Irak, d'Afghanistan, comment dites-vous que nous allons engager 50 000, 100 000, 150 000 hommes de notre sang et de notre trésor dans un pays où vous ne pouvez pas distinguer les méchants des bons ?" http://www.rfi.fr/ameriques/20190507-venezuela-cote-confiance-guaido-s-effrite (7 mai 2019) Enrique a 20 ans. Aujourd’hui, il ne se dispute plus avec sa mère, chaviste de la première heure. Ils sont aussi désabusés l’un que l’autre.
  22. Avant d'aller jusque là, si on pouvait les avertir qu'ils n'auront pas la légion d'honneur, ce serait déjà un grand pas. Je fais référence à celle remise à Mme Ingrid Betancourt alors qu'elle a coûté extrêmement cher à la France. https://www.lemonde.fr/livres/article/2006/01/25/les-dessous-de-l-affaire-betancourt_734325_3260.html Parmi les conséquences de la politique négative de Paris envers Bogota, le ministre apprendra dans le livre de Jacques Thomet que la France a perdu en Colombie, au cours des deux dernières années, des marchés pour un montant de plus de 700 millions de dollars (environ 570 millions d'euros). L'enquête aboutit à une conclusion implacable pour les acteurs français de ce drame, au plus haut niveau de l'Etat.
  23. https://www.japantimes.co.jp/news/2019/05/10/national/japan-enacts-legislation-making-preschool-education-free-effort-boost-low-fertility-rate/ (10 mai 2019) La Diète a adopté la législation rendant la maternelle gratuite : Dans le cadre de ce programme, le gouvernement rendra l'éducation préscolaire gratuite pour tous les enfants âgés de 3 à 5 ans à partir d'octobre. Les services de garderie seront également gratuits pour les enfants jusqu'à 2 ans issus de ménages à faible revenu.
  24. On peut citer toutes sortes de "bonnes raisons" pratiques, mais on m'ôtera difficilement de la tête le soupçon que c'est la langue du colonisé qui parle la langue du colon parce que ce dernier lui a retourné le cerveau. L'idée directrice de l'Europe et sa raison d'être, fut toujours de s'opposer à toute ambition de monarchie universelle. Elle tirait sa force de ses rivalités et le concert de ses nations, bizarrement, donnait le la. Sa langue fut longtemps la traduction, la voilà monolingue. M Donald Tusk, président de l'Union, qui s'adresse en globish à ses divers interlocuteurs, parait bien moins européen que l'empereur Charles Quint, qui parlait espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes, et allemand à son cheval. Sur la trentaine d'agences spécialisées de l'Union, vingt-et-une présentent leur site uniquement en anglais, et la loi travail en Italie s'appelle Jobs Act. Voir les fonctionnaires de Bruxelles communiquer dans la seule langue qui, depuis le Brexit, n'est celle d'aucun de ses fondateurs, sinon celle de l'Irlande et de la Banque Mondiale, ne manque pas de cocasserie. Ceux qui déplorent que cette Carthage babillarde devienne une vaste Suisse, devraient plutôt nous donner cette confédération en exemple : on y parle couramment, comme tout européen devrait le faire, trois, voire quatre langues majeures. Régis Debray, Civilisation, Gallimard, Folio, 2018, pp. 182-183
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