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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Je suis tombé sur l'article suivant écrit par une Polonaise dans le Wall Street Journal : http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304520804576347103961409090.html (27 mai 2011), citée par http://nationalinterest.org/commentary/poland-america-need-fresh-start-8949 (26 août 2013). Cela biaise la perspective, puisque pour être publié dans le Wall Street Journal il faut que ce soit une journaliste polonaise bien compatible avec la vision généralement néoconservatrice-bushiste des choses - voyant à mal l'opposition franco-allemande à la guerre d'Irak de 2003 par exemple - donc pas forcément représentative des Polonais en général. Pour situer le personnage, cette Aleksandra Kulczuga est décrite à la fin de l'article comme subventionnée par la fondation Robert Novak - Phillips, et il me semble que c'est le même Robert Novak que celui qui est à l'origine de l'affaire Plame : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Plame Tous ces caveats faits, voilà ce qu'elle dit : » La Pologne, contrairement à l'Allemagne et la France, déploie ses soldats dans la guerre [d'Afghanistan] en attendant d'eux sans réserve qu'ils vont trouver et tuer des ennemis combattants. Le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner a été sans équivoque l'an dernier dans sa réponse à l'appel de Mr. Obama pour une montée en puissance (surge) des effectifs : « nous ne voulons pas envoyer plus de troupes au combat ». Si l'on regarde dans http://en.wikipedia.org/wiki/Coalition_casualties_in_Afghanistan#French le nombre de morts en Afghanistan on trouve les chiffres suivants : France : 88 (et 725 blessés) Allemagne : 53 (et 245 blessés) Pologne : 39 (et 231 blessés) Donc il n'y a pas photo.
  2. http://nationalinterest.org/commentary/glenn-greenwald-dismantles-the-press-8928 (22 août 2013) Ce court article révèle - aux gens comme moi qui ne le savaient pas - que Glenn Greenwald, le journaliste américain contacté par Edward Snowden, n'a pas une mais deux bêtes noires : d'une part les États qui mettent en péril les libertés, mais aussi et peut-être surtout, une certaine presse occidentale. Et l'auteur de pointer vers deux articles écrits par Greenwald. Le premier est un article écrit dans le National Interest en 2008 qui s'en prenait à la Perilous Punditocracy - titre difficile à traduire en respectant l'allitération : le « Péril du Pouvoir des Pontes de la Presse » - et à son dernier article paru le 21 août 2013 dans le Guardian et que je traduis ci-dessous : http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/aug/21/sending-message-miranda-gchq-nsa (21 août 2013) « Envoyer un message » : ce que les États-Unis et le Royaume-Uni tentent de faire Les journalistes fidèles aux États semblent croire que leur devoir est de se soumettre poliment aux tactiques d'intimidation des fonctionnaires des gouvernements. Restes d'un disque dur et d'un Macbook qui ont contenu l'information fuitée par Edward Snowden vers le Guardian et qui fut détruit à la demande du gouvernement du Royaume-Uni. Photographie : Roger Tooth. Le rédacteur en chef Alan Rusbridger a rendu publique lundi soir la nouvelle remarquable que les autorités du Royaume-Uni ont menacé le Guardian d'une injonction de restriction préalable, s'ils ne détruisaient pas tous les matériaux fournis par Edward Snowden, puis ont envoyé des agents au sous-sol des bureaux du journal pour superviser la destruction physique des disques durs. Le Guardian fournit plus de détails sur cette opération aujourd'hui, et Chris Hayes a interviewé le rédacteur en chef du Guardian à ce sujet pour MSNBC hier soir. Comme l'explique Rusbridger, ce comportement était aussi inepte que barbare : puisqu'on est en 2013 et non en 1958, détruire un exemplaire d'un dossier de presse ne les détruit pas tous, et comme le Guardian a avec lui de multiples correspondants qui en ont des copies, ils n'ont rien réussi à part se montrer oppressifs et ce, de façon incompétente. Mais transmettre un message barbare d'intimidation est exactement ce que le Royaume-Uni et ses supérieurs dans l'État de sécurité nationale américain tentent d'accomplir presque dans chacune de leurs actions sur ce sujet. Lundi dernier, le journaliste de Reuters Mark Hosenball a écrit la chose suivante sur la garde à vue de 9 heures de mon conjoint sous les provisions d'une loi antiterroriste, le tout en en informant la Maison Blanche au préalable : » Un fonctionnaire sécuritaire américain a dit à Reuters que l'un des principaux buts de la garde à vue et de l'interrogatoire de Miranda effectués par le Royaume-Uni était d'envoyer un message aux récipiendaires des documents Snowden, y compris le Guardian leur disant que le gouvernement britannique était sérieux dans son effort de couper les fuites. Je voudrais faire un premier commentaire à ce sujet. Lundi, Reuters m'a refait la même chose qu'il y a un mois, à savoir qu'ils ont encore considérablement déformé les commentaires que j'avais faits dans une interview - donnée en portugais à 5 heures du matin à l'aéroport de Rio alors que j'attendais le retour à la maison de mon conjoint après sa libération finale - pour fabriquer le titre sensationnel que je « menaçais » le gouvernement britannique avec du journalisme de « vengeance ». Cela n'avait même pas vaguement à voir avec ce que j'avais dit ou fait, comme je l'ai expliqué ce soir dans une interview donnée à CNN (voir la deuxième partie). Mais se consacrer à enquêter sur les malfaisantes activités d'espionnage secret d'un grand gouvernement - ce qui est ce que j'ai fait, cela s'appelle du « journalisme », non de la « vengeance ». Comme l'a expliqué le commentaire en une du Washington Post d'Andrea Peterson, « non, Greenwald ne s'est pas "consacré à la vengeance", il a dit qu'il faisait son boulot ». Elle ajoute : » Ce qu'a voulu dire Greenwald semble être qu'il était déterminé à ne pas se laisser apeurer par l'intimidation. Greenwald et le Guardian ont déjà publié des documents décrivant les programmes de surveillance en Grande Bretagne et il affirme depuis longtemps son intention de continuer. Ce faisant, il n'accomplit pas une "vengeance", il fait juste son boulot. Mais voici la remarque la plus importante : les gouvernements américain et britannique vont partout dans le monde pour sans cesse y menacer des gens. C'est leur modus operandi. Ils emprisonnent les lanceurs d'alertes. Ils essaient de mettre le journalisme au rang des crimes et délits. Ils ont menacé le Guardian d'une injonction de restriction préalable puis l'ont forcé à fracasser physiquement leurs disques durs dans un sous-sol. Ils ont mis en détention mon conjoint sous les provisions d'une loi antiterroriste, ils ont à plusieurs reprises menacé de le mettre en examen, et l'ont forcé à donner ses mots de passe pour toutes sortes d'information de nature à envahir la sphère personnelle - des pratiques que même l'un des auteurs de cette loi antiterroriste juge illégales, et que le Comité de Protection des Journalistes a qualifié hier de « dernier exemple d'une liste de faits inquiétante de harcèlement officiel contre le Guardian à propos de ses reportages sur les fuites Snowden », et que Human Rights Watch estime avoir été fait « dans l'intention d'intimider Greenwald et d'autres journalistes qui enquêtent sur les abus de surveillance ». Et cela ne porte que sur ce qu'ils ont fait récemment : cela ne dit rien des invasions, bombardements, extraditions, tortures, abus du secret dont ce duo revanchard est responsable dans la dernière décennie. Mais dans la minute où quelqu'un refuse de s'y soumettre veulement, ou se lève pour y faire face, des hordes de partisans de l'autoritarisme - conduits par les journalistes fidèles aux États - commencent immédiatement à objecter : comment osez-vous élever la voix contre l'empire ? Comment osez-vous ne pas faire la révérence à la Reine ni remercier le gouvernement du Royaume-Uni pour ses bienfaits ? Les gouvernements américain et britannique sont apparemment autorisés à aller partout et tenter d'intimider brutalement quiconque, y compris des journalistes, « pour envoyer un message aux récipiendaires des documents Snowden, y compris le Guardian », comme le rédige Reuters - mais personne n'a le droit de leur envoyer un message de réponse. C'est un double standard que personne ne devrait accepter. Si le but poursuivi par le Royaume-Uni en détenant mon conjoint était - comme ils le prétendent maintenant - de protéger le public du terrorisme en saisissant des documents qu'ils le soupçonnaient de détenir (et pourquoi auraient-ils soupçonné cela ?), cela leur aurait pris neuf minutes, pas neuf heures. Pareillement, le Royaume-Uni savait pertinemment que forcer le Guardian à détruire ses disques durs n'accomplirait rien en termes de stopper les reportages : comme le leur a dit le Guardian, il y a des copies multiples de par le monde. Le seul but de tout cela, manifestement, est d'intimider. Comme le dit l'ACLU du Massachusetts : » La seule vraie vengeance qui se manifeste à l'instant présent ne vient pas de Glenn Greenwald. Elle vient de l'État. Mais pour les journalistes fidèles à l'État, protester contre les méthodes barbares et agressives de l'État est hors de question. C'est seulement quand des défis combatifs sont portés par ceux qui apportent la transparence et la mise de l'État en face de son obligation de rendre des comptes qu'ils s'énervent et se sentent concernés. Comme l'a écrit Digby hier soir : « maints journalistes de l'élite semblent rejoindre les rangs de la répression gouvernementale de la presse libre au lieu de pratiquer la défiance et de protéger leurs propres prérogatives ». C'est qu'ils croient au journalisme servile et non au journalisme contradictoire. Je ne crois qu'à ce dernier.
  3. http://www.europe1.fr/International/La-NSA-espionnait-aussi-les-Nations-unies-1618685/ (25 août 2013) L'agence de sécurité américaine NSA a forcé l'accès au système de vidéo-conférence interne des Nations unies, a rapporté dimanche l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
  4. http://www.rferl.org/content/chaos-end-arab-spring/25082994.html (22 août 2013) John Esposito, islamologue, prof à l'université de Georgetown dit ce qui lui passe par la tête : ne coupons pas les cheveux en quatre : la Révolution américaine (1775-1783) forme un tout avec la guerre de Sécession (1861-1865), l'un ne va pas sans l'autre et réciproquement. Voilà qui va certainement donner le moral aux Égyptiens et autres acteurs des printemps arabes et autres colombes de la paix !
  5. http://nationalinterest.org/video/syria-the-smart-way-america-get-involved-8943 (24 août 2013) C'est une interview vidéo de Lincoln Bloomfield. Au départ je ne savais pas qui c'était, mais il a une façon de parler en s'appuyant sur ce qui semble être le vécu de son expérience dans le gouvernement Reagan à l'époque de l'intervention au Liban, en se méfiant des options purement militaires et en voulant remettre de la politique dans le débat, en s'opposant très poliment à Obama et avec grand respect pour le chef d'État major des armées Martin Dempsey, que j'ai fini par me farcir les 5 pages de son article de "Plan pour la Syrie" : http://nationalinterest.org/commentary/plan-syria-8924 (21 août 2013) Et là, c'est déception sur déception. Avec l'accent mis sur la diplomatie, je m'étais illusionné en pensant que cela pouvait être quasiment un plan de paix avec des options de sortie pour Bachar El-Assad. Mais c'est un plan de guerre. C'est bourré de contradictions. Dans ses 5 grands buts A-B-C-D-E, il met dans C) "chercher à empêcher les extrémistes sunnites (...) d'avoir une influence dans la Syrie post-Assad". Et c'est contredit quelques lignes plus loin par "Les Etats-Unis devraient armer la résistance syrienne organisée, en prenant le risque calculé que les djihadistes internationaux ne trouveront pas une place durable dans la Syrie d'après le conflit". On aménage une sortie "honorable" pour Bachar, mais simultanément on agite une mise en examen pour crime de guerre. Les deux choses sont compatibles ? Faisant miroiter "un état final de l'après-conflit où les droits des femmes et des minorités religieuses et ethniques seront protégées et où le système électoral restera participatif et compétitif" ou encore "multiethnique, basé sur le droit et la gestion transparente", il donne l'impression de ne pas comprendre que cela a un air de déjà vu par rapport à l'Afghanistan et l'Irak, et qu'on ne voit pas pourquoi ce qui n'a pas réussi dans ces deux pays réussirait en Syrie (sans parler de l'Égypte). Il est lui-même très ambigu vis à vis de la minorité alaouite, puisqu'il emploie l'expression "régime alaouite", et définit comme cible de bombardement - certes ciblé - l'"infrastructure considérée comme importante pour les communautés alaouites dans le nord de la Syrie". Et à la dernière page on découvre que le monsieur a travaillé pour pas moins de 5 gouvernements républicains. Donc cela semble inclure George W. Bush. On a l'impression que c'est un avocat de la guerre d'Irak de 2003 qui ressasse et recycle le même discours en changeant à peine quelques mots. C'est intéressant malgré tout de savoir ce qui se dit dans le camp Républicain. Ses quelques paroles plutôt favorables à l'ONU sont toujours bonnes à prendre même s'il n'hésite pas à se passer d'une résolution du conseil de sécurité. Cela change un peu de l'époque où le camp Républicain décrivait l'ONU comme un gadget inutile qui fait perdre de l'argent au contribuable, dans la logique de la rupture des Etats-Unis avec l'UNESCO. Il me semble aussi qu'il faut sauver la question importante qu'il pose dans la vidéo : l'interdiction des armes chimiques est un grand principe de la communauté internationale, qui date de la première guerre mondiale. Si on laisse faire, n'est-ce pas une terrible régression ? D'après http://www.ipsnews.net/2012/12/chemical-arms-treaty-holdouts-include-volatile-syria/ (décembre 2012) il y a 8 pays qui restent en dehors la convention internationale sur les armes chimiques : Angola, Égypte, Israel, Birmanie, Corée du Nord, Somalie, Sud Soudan et Syrie. Puisque Lincoln Bloomfield agite les grands principes, il aurait été intéressant que la question lui soit posée dans la vidéo et qu'on puisse voir sa réaction : que fait-on du principe de souveraineté des États tel qu'il a été exposé par Stefan Talmon, notamment sur le fondement de la résolution des Nations Unies sur les relations amicales de 1970 : (voir mon message http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/?view=findpost&p=675946 ) ? Une question aussi qui me turlupine est de savoir si les Etats-Unis ont eu toute la fermeté nécessaire lorsque c'était Saddam Hussein qui utilisait des armes chimiques.
  6. http://www.thetimes.co.uk/tto/news/world/middleeast/article3847410.ece (20 août 2013) 30000 Kurdes syriens se sont réfugié en Irak entre le 15 et le 20 août, portant à 195000 l'estimation du nombre de réfugiés Kurdes en Irak.
  7. Les journalistes du Point ne manquent pas d'imagination pour exagérer les signes donnés par Washington. Il s'agit de frégates lance missiles qui sont déjà sur place (la seule nouvelle c'est que le USS Mahan va rester plus longtemps ce qui fait qu'il y aura 4 frégates pendant plus longtemps au lieu de retomber à 3 comme prévu initialement), et cela devient « Washington déploie des troupes en Méditerranée ». Pour le grand public, et pour les experts aussi, j'imagine, « déployer des troupes » veut dire faire un débarquement. Déployer des navires n'est pas déployer des troupes.
  8. http://www.vice.com/fr/read/epidemie-dheroine-en-amerique-du-nord (23 août 2013) [Au quartier de Downtown Eastside, à Vancouver], la star de la série Glee, Corey Monteith, [y] a été retrouvée morte, des suites d'une combinaison d'héroïne et d'alcool. Mais les décès liés à l’héroïne ne sont pas réservés aux célébrités, à Vancouver. Le nombre de jeunes consommateurs d'héroïne a augmenté dans de nombreuses villes nord-américaines, et certains fonctionnaires pensent aujourd’hui que nous nous apprêtons à vivre une nouvelle épidémie, comme dans les années 1980.
  9. http://nationalinterest.org/commentary/between-russia-china-demographic-time-bomb-8938 (23 août 2013) C'est un article qui défend l'idée que non seulement le rapprochement entre la Chine et la Russie - qui est un rapprochement de circonstance, pour faire perdre de leur superbe aux Etats-Unis - n'est pas inéluctable, mais pourrait s'inverser avec la réapparition d'un conflit territorial. Pour l'auteur, la Chine risque tôt ou tard de revendiquer la Sibérie Orientale qui était la province maritime de la Mandchourie avant le « siècle de l'humiliation de la Chine » [par les Occidentaux, les Russes, et les Japonais] (1850-1950), et il faut s'attendre à voir dans la presse de Pékin des articles d'historiens utilisant leur "liberté d'expression" pour remettre en cause les « traités inégaux » de 1858 et 1860 qui ont consacré la souveraineté russe sur la Sibérie Orientale. Personnellement, je ne suis pas sûr d'être convaincu par l'argument du vide démographique, car s'il est vrai que la démographie russe est faible, il me semble aussi que les analystes soulignent souvent que la Chine commence dès maintenant à songer au vieillissement de sa population qui aura lieu dès la fin du XXIe siècle.
  10. http://www.jpost.com/Middle-East/Yemen-Al-Qaida-plot-to-change-face-of-history-led-to-US-scare-324062 (23 août 2013) Le président yéménite a dit vendredi à la télé que la décision par les Etats-Unis de fermer toutes ses ambassades dans la région début août était le résultat d'une écoute où Wuhayshi promettait à Zawahri une attaque qui « changerait le cours de l'histoire ». http://www.lemonde.fr/international/article/2013/08/09/glenn-greenwald-le-blogueur-derriere-les-revelations-sur-les-ecoutes-de-la-nsa_3459435_3210.html (9 août 2013) Portrait de Glenn Greenwald, le journaliste américain publié par le journal anglais The Guardian, qui a été contacté par Edward Snowden. Le Guardian s'allie au New York Times pour bosser sur les docs Snowden http://t.co/aCyB5YIkP9 — Martin Untersinger (@martin_u) August 23, 2013 (23 août 2013) Le Guardian s'allie au New York Times pour bosser sur les docs Snowden : http://www.buzzfeed.com/bensmith/new-york-times-guardian-snowden (23 août 2013) La décision de publier les révélations concernant les services secrets britanniques conjointement avec le New York Times pourrait donner au Guardian un levier supplémentaire dans sa bataille avec le gouvernement britannique, qui tente d'empêcher la publication des reportages. Cela pourrait avoir un lien avec les protections plus fortes de la liberté d'expression et de la liberté de la presse sous les provisions du Premier Amendement de la constitution américaine.
  11. https://www.contrepoints.org/2013/08/22/135678-carnets-de-russie-2-lurbanisme-communiste-ou-la-laideur-durable L'auteur écrit : Moscou et Saint-Pétersbourg mises à part (ces deux villes feront l’objet d’un autre article. Leur transformation bien plus spectaculaire n'est pas représentative du reste du pays Est-ce que vous pensez qu'il va tenir sa promesse et réellement écrire un article sur Petersbourg et Moscou qui potentiellement invalidera son premier article ? C'est à se demander si cette publication "Contrepoints" a un rédacteur en chef. Si l'auteur d'un article reconnaît lui-même que la thèse qu'il défend est invalidée par un futur article qu'il va écrire, je pense que le rôle du rédacteur en chef est de dire : rédige-moi d'abord l'article sur Moscou et Petersbourg, et on verra ensuite s'il reste quelque chose à sauver de ton article maladroit qui dénigre Yaroslavl.
  12. http://nationalinterest.org/commentary/another-syria-chemical-attack-8934 (22 août 2013) Il y avait, présente en Syrie, une équipe de l'ONU chargée d'enquêter sur les allégations d'attaques chimiques d'il y a 5 mois. Cette équipe de l'ONU était à 15 minutes en voiture du lieu où la dernière attaque supposément chimique vient d'avoir lieu. Il a été rapporté par la presse que Bachar n'a pas fourni les autorisations nécessaires pour que les experts de l'ONU se rendent sur place. Cette ligne d’interprétation des événements tendrait à soupçonner que c'est bel et bien Bachar qui est à l'origine de cette attaque probablement chimique et que son but est de tester les Occidentaux et la fameuse "ligne rouge". L'auteur pense que l'Occident n'interviendra pas militairement, quelque franchie que soit la ligne rouge.
  13. C'est inexact. La NRA qui est une agence indépendante, donc qu'on ne peut pas assimiler au "gouvernement japonais", étudie la possibilité d'élever le niveau de l'accident au niveau 3 de l'échelle INES. Tant que l'enquête n'est pas terminée, il n'y a pas de conclusion définitive. Il a été suffisamment reproché au premier ministre Naoto Kan d'etre intervenu directement lors de l'accident pour que Shinzo Abe ne commette pas la même erreur.
  14. En tout cas ça fait une pub gratuite pour Roshen en Occident. Je ne connaissais pas cette marque. Si j'en trouve dans mon supermarché je me ferai une joie d'en acheter.
  15. http://www.jamestown.org/single/?no_cache=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=41273 (15 août 2013) Voici encore un article tentant d'expliquer le divorce entre Morsi et les militaires. Pour une bonne part, le problème serait un problème militaire : une divergence de fond à propos du Sinaï. À un certain moment, Morsi aurait donné l'ordre au général Al-Sissi d'annuler une opération contre les djihadistes du Sinaï en lui disant : « je ne veux pas que des musulmans versent le sang d'autres musulmans ». À un autre moment, lorsque les militaires ont fait à Morsi un exposé des menaces auxquelles le pays est confronté, ils ont senti qu'il n'était pas réceptif à leurs soucis. Il y a eu la visite en grande pompe de Morsi à Téhéran suivie par l'ouverture des frontières aux touristes iraniens, suivie par des articles dans la presse en février disant que les services de sécurité avaient un souci avec des espions iraniens. Morsi aurait été tenté d'aller vers un règlement du différend frontalier avec le Soudan en cédant une partie du territoire égyptien au Soudan. Conclusion Pour les forces militaires et de sécurité égyptiennes, le gouvernement Morsi semblait travailler contre l'intéret de l'État. Les militaires ne pouvaient pas accepter les ordres de Morsi de ne pas attaquer les groupes djihadistes violents dans le Sinaï ou son refus d'accepter des actions de contre-espionnage contre les agents iraniens opérant en Égypte (Al-Dostor, 31 juillet). Avec le soutien de la majorité de la population, l'armée et les forces de sécurité ont déposé Morsi et ne démordent pas de l'idée qu'aucune solution à l'impasse actuelle ne peut passer par son rétablissement. (...) De nouvelles phases de violence menacent de reprendre si un compromis favorable à toutes les parties n'est pas trouvé. Un tel compromis paraissait difficile à atteindre précédemment puisque les militaires et la classe dirigeante sécuritaire commandée par des officiers musulmans conservateurs a évolué d'une tout juste tolérance de la présidence Morsi à une opposition vigoureuse fondée sur la ferme conviction que le projet internationaliste des Frères Musulmans va à l'encontre des intérets stratégiques Égyptiens. Par ailleurs l'article mentionne l'« Équipe 95 », groupe paramilitaire dépendant du ministère des sports.
  16. Chez les moins jeunes aussi, si l'on prend en compte l'ex-Frère démissionnaire Kamal al-Helbawy, ancien membre du Bureau de Guidage, qui a 74 ans : http://www.jamestown.org/programs/tm/single/?tx_ttnews%5Btt_news%5D=41246&tx_ttnews%5BbackPid%5D=26 (9 août 2013)
  17. D'après la liste des États membres : http://www.icc-cpi.int/fr_menus/asp/states%20parties/Pages/the%20states%20parties%20to%20the%20rome%20statute.aspx où je ne vois pas figurer l'Égypte, ce pays n'a pas ratifié le statut de Rome. Donc cela place l'Égypte dans le même cas que le Soudan ce qui veut dire qu'il faut une résolution du conseil de sécurité de l'ONU pour engager une procédure de la CPI contre l'Égypte. La situation en Égypte a d'ailleurs été évoquée au conseil de sécurité le 19 août 2013 : http://www.un.org/News/fr-press/docs/2013/CS11097.doc.htm Si la Syrie fut au centre de l’attention des délégués, la situation en Égypte fut également évoquée, contraignant son représentant à rejeter toute référence aux derniers événements dans son pays lesquels, a-t-il dit, ne constituent en rien un conflit armé.
  18. http://www.jamestown.org/single/?no_cache=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=41288&tx_ttnews%5BbackPid%5D=7 (16 août 2013) Le parlement lituanien vient de valider un plan d'exploitation du gaz de schiste. Pour l'instant la Lituanie importe toute son énergie de Russie. Les mauvaises langues accusent Gazprom de soutenir les écologistes.
  19. http://www.jamestown.org/single/?no_cache=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=41286&tx_ttnews%5BbackPid%5D=7 (16 août 2013) Il est question de rapatrier en Tchétchénie les Tchétchènes de Syrie réfugiés en Jordanie. 500 personnes sont dans l'attente d'un visa.
  20. http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/17/les-tensions-commerciales-entre-la-russie-et-l-ukraine-s-avivent_3462787_3234.html (17 août 2013) La plupart des produits ukrainiens - tubes métalliques, meubles, produits alimentaires - ont été classés dans la catégorie "à haut risque" par Moscou. Tous les poids lourds qui se présentent désormais à la frontière ukraino-russe sont contraints de décharger leur cargaison. Des centaines de camions sont bloqués en douane avec leur chargement pour d'interminables vérifications. Je n'ai pas souvenir que les Etats-Unis aient déjà utilisé cette méthode : bloquer les importations. La France l'avait fait contre le Japon dans les années 1980, mais cela touchait un seul produit : les magnétoscopes et le Japon avait pu porter plainte contre la France dans le cadre du GATT. Comme l'Ukraine et la Russie font toutes deux partie de l'OMC, l'Ukraine devrait-elle pas porter plainte contre la Russie dans le cadre de l'OMC ? C'est d'ailleurs ce qu'a dit le porte parole de l'UE pour les affaires commerciale John Clancy : http://www.ft.com/intl/cms/s/0/6b93d30a-09b2-11e3-ad07-00144feabdc0.html : il appelle "la Russie et l'Ukraine à résoudre leurs différends dans l'esprit de l'OMC". http://www.rferl.org/content/ukraine-russia-halt-checks/25081234.html (21 août 2013) L'Ukraine a annoncé que la Russie a cessé de bloquer ses produits.
  21. http://www.jamestown.org/single/?no_cache=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=40629 (21 mars 2013) C'est un article sur les "milices islamistes" en Égypte. À la date où l'article est écrit cela semble plus être à l'état de projet qu'une réalité. L'armée aurait fait de la création de telles milices une ligne rouge à ne pas franchir. Mais on en parle. Et ceux qui en parlent le plus sont non pas les Frères Musulmans mais les Salafistes comme par exemple Gamaa al Islamiya semble-t-il. D'après l'auteur des éléments de l'ancien parti moubarakiste NDP dissout ont généré de la violence contre les islamistes, qui cherchent à se défendre en créant des "comités populaires" qui sont des milices, dans un contexte où la police ne les défend pas suffisamment. Ce qui semble impliquer les Frères Musulmans le plus a été une déclaration du procureur général Talat Abdullah nommé par Morsi qui recommandait l'utilisation de l'article 37 du code pénal, un vieil article relativement peu utilisé mais qui autorise n'importe quel citoyen à procéder à l'arrestation d'un criminel passible d'une peine d'un an de prison ou plus. Il a rétropédalé. Et puis il y a eu aussi au mois de mars une déclaration de Sabir Abu al-Futuh, chef du Parti Liberté et Justice qui émane des Frères Musulmans, préconisant le recours à des firmes de sécurité privées, et brandissant la menace de créer des "comités populaires" si la police ne fait pas son travail de protection des militants islamistes. Donc c'est très compliqué...
  22. En décembre 2012 des « milices supplétives des Frères » étaient à la disposition du président Morsi, selon Antoine Basbous : http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cafe/12-13/c1213080.asp (10 juillet 2013) : » À son arrivée au pouvoir, Morsi a rencontré des résistances au sein de l’appareil d’État, de la magistrature et de la police. L’on a senti d’emblée que cette dernière ne lui était pas acquise, ce qu’a confirmé l’épisode de décembre dernier, lorsque, assiégé dans son palais présidentiel, il a dû faire appel aux milices supplétives des Frères parce que la garde présidentielle aurait refusé de le protéger, mais surtout parce qu’il n’avait pas les moyens de s’assurer la loyauté des forces de l’ordre. http://french.irib.ir/info/afrique2/item/229580-egypte-l-opposition-demande-aux-fr%C3%A8res-musulmans-de-dissoudre-ses-milices (9 décembre 2012) » Le Front de salut national égyptien, une coalition des partis d'opposition, formée, récemment, demande aux Frères musulmans de dissoudre ses "milices", a rapporté, samedi, l'hebdomadaire égyptien en ligne, Al-Ahram. D'après Tewfik Aclimandos : http://www.lefigaro.fr/international/2013/08/16/01003-20130816ARTFIG00406-egypte-les-freres-musulmans-sont-farouchement-antichretiens.php (18 août 2013) : » Les Frères musulmans ont tenté de mettre en place un régime totalitaire. Ils avaient des pratiques d'extrême droite. Depuis qu'ils ont pris le pouvoir, en juillet 2012 ; leurs miliciens ont très souvent attaqué des manifestants, des journalistes, des opposants… » Leurs sit-in rassemblaient une majorité de militants pacifiques, mais aussi des miliciens qui se comportaient comme sur un champ de bataille. Le 1er juillet 2013, http://fr.euronews.com/2013/07/01/les-freres-musulmans-vont-creer-leur-milice-d-auto-defense/ parle de "gardes de l'immeuble" gardant l'immeuble des Frères Musulmans, et interviewe un militant anti-Morsi ayant pris possession de cet immeuble : « Ce n’est pas un bureau, c’est la forteresse des Frères musulmans ! s’exclame un militant de l’opposition. Ils tirent à balles réelles et on ne peut même pas passer devant le bâtiment, même quand une ambulance essaie de passer, ils lui tirent dessus ». http://www.france24.com/fr/20130818-reportage-caire-medias-egyptiens-lances-guerre-contre-freres-musulmans-egypte-terrorisme-morsi-presse (18 août 2013) » La une du quotidien "Al-Masry al-Youm" montre des images d’hommes armés présentés comme des partisans du président déchu Mohamed Morsi sous le titre "Les milices des Frères musulmans créent le chaos dans les rues". http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-vision-biaisee-de-l-occident-a-propos-des-freres-musulmans-5212f5493570e91703f7abd4 (20 août 2013) publie un texte d'Henri Boulad, prêtre jésuite égyptien et écrivain qui dit ceci : » La mosquée de Rabaa, où s’étaient enfermés les Frères, était une véritable poudrière, où l’on a découvert un arsenal de guerre inouï. » Depuis des semaines, les milices des Frères, armées jusqu’aux dents, sèment la terreur dans l’ensemble de la population d’Egypte : meurtres, enlèvements, kidnappings, demandes de rançons, rapts et viols de filles mariées de force à des musulmans. Mais des accusations inverses sont faites par le site officiel des Frères Musulmans, Ikhwanweb : Le 18 juin 2013, selon http://www.ikhwanweb.com/article.php?id=31028&ref=search.php , des "membres du mouvement Rebelle" et des "milices de résidus du NDP" tirent à balles réelles et tuent des manifestants qui manifestaient leur soutien au gouverneur de Tanta. Le même jour selon cet article, une "bande de voyous et de délinquants" s'attaque au bureau des Frères à Tanta, faisant des blessés. Le 24 juin 2013, selon http://www.ikhwanweb.com/article.php?id=31045&ref=search.php , un homme meurt de ses blessures par balle dans le Fayoum après avoir été attaqué par des "voyous du mouvement Rebelle" et des "membres du Front de Salut National". Dans http://www.thedailybeast.com/articles/2013/08/14/egypt-s-government-thugs-beat-me-up-at-the-rabaa-sit-in.html (14 août 2013), le journaliste Mike Giglio dit qu'il s'est fait arrêter et qu'il s'est retrouvé en détention avec le photojournaliste français Mani qui était à Rabaa en train d'essayer de filmer. Mani lui a dit qu'il n'avait pas vu d'armes du côté pro-Morsi à part des pierres et des bâtons. Lui-même n'avait vu avant la bataille à Rabaa que des bâtons et des feux d'artifice lancés sur la police depuis des rues ajacentes.
  23. http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4067131-les-coups-bas-de-moscou-pour-garder-l-ukraine-loin-de-l-ue (19 août 2013) » Chantage, pression économique, achat de politiciens et de médias : la Russie ne recule devant aucun moyen pour empêcher l’Ukraine de signer un accord d’association avec l’UE avant le sommet du Partenariat oriental qui se tiendra à Vilnius en novembre prochain, selon Gazeta Wyborcza.
  24. D'après ce que dit l'article, le coût initial prévu était de 40 milliards de livres. Il faudrait rajouter 7.5 milliards pour les "nouveaux trains" (il doit s'agir du matériel roulant ?) et 30 milliards supplémentaires qui se décomposent ainsi : 1) construction de nouvelles routes, nouveaux tramways, ou amélioration de l'existant pour faire face à une demande accrue le long de la ligne 2) « acheter les électeurs », c'est à dire vaincre les oppositions de toutes sortes en construisant des tunnels pour ne pas fâcher les amoureux du paysage, etc... Ces milliards sont des sortes de caprices des électeurs mais qu'il faut quand même satisfaire car on est dans une démocratie et non dans une dictature. 3) aménager la ville autour des nouvelles gares et aménager les villes le long de la ligne où les TGV ne s'arrêtent pas Ce débat britannique rejoint celui des autres pays européens : http://www.presseurop.eu/fr/content/article/4011971-le-crash-du-miracle-grande-vitesse (29 juillet 2013) » L’AVE est très rapide, mais il est extrêmement onéreux. Depuis que le gouvernement de Felipe González a lancé le pari de la ligne Madrid-Séville, la grande vitesse a englouti 45,12 milliards d’euros d’investissement. Cet argent vient des impôts, mais il n’est pas recouvré grâce à la vente de billets qui, par conséquent, restent hautement subventionnés. » C’est pour cette raison que d’autres pays, comme la France, ont abandonné leurs projets liés à la grande vitesse. Après avoir reçu le rapport Duron, François Hollande a décidé de miser sur les lignes traditionnelles, régionales et de proximité, au détriment des projets de TGV (dont la liaison avec l’Espagne), en raison de leur “faible rentabilité socioéconomique”. Le gouvernement portugais a également renoncé définitivement à une liaison à grande vitesse avec l’Espagne. Le cabinet de Mariano Rajoy, au contraire, dans le sillage de son prédécesseur José Luis Rodríguez Zapatero, a conçu un plan de fermeture des lignes à moyenne et longue distance non rentables (comme si l’AVE, lui, l’était).
  25. http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/nigeria-le-chef-de-boko-haram-serait-mort-selon-l-armee_1274398.html (19 août 2013) » Le chef du groupe islamiste nigérian Boko Haram, Abubakar Shekau, "serait mort" après avoir été blessé par balle dans un affrontement avec des soldats, a déclaré l'armée nigériane lundi.
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