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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. A mon avis (c'est une conviction qui me semble cohérente, pas une certitude appuyée sur des faits) tout le monde a cru dans le renseignement US et dans la forte probabilité d'un déclenchement des hostilités, mais côté fr+de (et même uk et ukr et us ! ) on a accepté jusqu'au bout la possibilité qu'au final le conflit ne soit pas déclenché, et on a tout fait pour rechercher cette issue sans pour autant céder à la Russie. On n'a pas fermé la porte, on a endossé le rôle de ceux qui recherchaient une solution pacifique, même si l'hypothèse d'un déclenchement du conflit semblait forte. Je n'imagine pas qu'après avoir répété publiquement "n'attaquez pas, M. Poutine" pendant des semaines on ait pu avoir la certitude que la Russie n'attaquerait pas, au niveau des services comme à celui de la Présidence et qu'on ai trompé Zelensky sur ce point. C'est le reproche sous-jacent fait à Macron, à la DRM et à la DGSE depuis fin mars par certains : il me semble totalement creux.
  2. Là où je peine à te suivre, et j'espère le dire avec beaucoup de prudence, c'est sur le parallèle fait entre ce que peuvent faire les russes actuellement et sur ce que serait le CAS à la mode OTAN si, d'aventure, il devait être mis en oeuvre dans ce conflit : l'efficacité n'aurait rien à voir à mon sens. Et par CAS je n'entend pas "avion proche de la cible" mais "appui proche d'un ami". On aurait des avions en attente d'instructions de l'EM ukrainien capables de délivrer des bombes planantes ou propulsées sur coordonnées, précisément, très rapidement, tout en restant absolument hors de portée des SAM russes : pas de quoi proposer du "traitement de surface probabiliste" façon roquettes probablement, mais certainement de quoi briser radicalement toutes velléités offensives russes, disloquer leur artillerie et leur défense anti-aérienne de zone chaque nuit, et ratiboiser les points d'appui défensifs russes en appui des offensives au sol. Les capacités d'observations et de désignation seraient encore meilleures. On aurait possiblement des problèmes de maintien de ces capacités dans la durée, certainement des soucis de déconfliction avec l'artillerie ukrainienne, les drones ou les SAM de l'infanterie alliée, mais ça aurait encore un rendement radicalement différent je pense.
  3. Et surtout, surtout, la question est mal posée et orientée (anti-Macron, pour changer) : de quels choix, de quelles options disposaient les dirigeants occidentaux le 23 février 2022, qu'auraient-ils bien pu faire de plus, en quoi leurs actions auraient-elle été différentes s'ils avaient été persuadés que la Russie allait tenter de prendre l'Ukraine ? Ils ont à répétition discuté, signalé qu'ils aideraient l'Ukraine, qu'une attaque ne serait pas tolérée, répété sur tous les tons que les troupes russes, bien que menaçantes depuis des mois, n'étaient pas en position d'attaquer correctement, A partir de l'été 2021, certains auraient pu opter pour la stratégie du piéton imprudent et, en accord avec l'Ukraine, déployer des troupes sur place, c'est vrai. Avec quel support des opinions, quelles réactions à Moscou ou Pékin, quels effets sur place et dans nos pays, quelles suites dans la durée ? Allons-y pour l'uchronie, mais on peut affirmer que les russes auraient immédiatement affirmé être soumis à siège en règle par l'OTAN et auraient tout fait pour que, d'incidents en attentats, compromission forcée avec des oligarques ukrainiens bien corrompus / infiltrés, à l'usure, trahisons d'Orban, opportunisme d'Erdogan, agitation des fronts intérieurs des opinions occidentales, la dite mission devienne un cauchemar dans la durée et se finisse piteusement avec, au final, une Ukraine et une Europe plus vulnérables encore. Sait-on au juste quelles analyses ont été soumises à Zelensky ou à certaines personnes de l'EM ukrainien, ce qui lui a été donné pour lui permettre de préparer ses forces ? Est-on certain que des manœuvres de retardement des offensives russes n'ont pas été mis en œuvre pour laisser encore de la place à la diplomatie, sans lesquelles l'offensive russe aurait été déclenchée au début de l'hiver ? Non. Ce qu'on voit, ce sont des puissances occidentales qui se sont largement coordonnées, l'Ukraine qui s'est malgré tout préparée, la Russie avec laquelle un dialogue a été mené jusqu'au bout mais qui a quand même fini par attaquer, une Biélorussie contenue pour le plus grand déplaisir de Moscou et, globalement, une grande solitude de la diplomatie russe. Les évaluations des SR français ou allemands étaient-elles si différentes de celles des américains, le PR était-il certain que la Russie n'attaquerait pas ? A-t-il trompé Zelensky sur ce point, s'est-il véritablement trompé lui-même ? Rien ne l'indique. S'il avait fallu faire différemment : quoi ? Ça glose.
  4. De l'affect, de l'habitude et de l'inertie côté allemand, un manque criant de comm' aussi côté français. Dans la séquence actuelle, tout se passe comme si Paris (gouvernement et industrie) avait décidé d'un black out presque total sur la communication française sur le sujet dans l'attente des validations définitives, pour laisser au seul Airbus le soin de vendre le projet au Bundestag tout en continuant à laisser un boulevard aux menées contraires de Washington. Et ça fait des mois. Je dois avouer mon profond scepticisme.
  5. Mais quel est le rapport ? Tu argumentes depuis des mois, et ça se défend, en disant que la bonne voie à suivre en matière d'aviation de combat est d'être ambitieux, de développer les technologies et les capacités de production strictement nationales pour pouvoir remporter des marchés. Et quand une démarche similaire qui apporterait en prime des avantages sur la filière nucléaire civile française - que tu promeus aussi - t'es soumis, là, d'un coup, il faudrait se recroqueviller dans notre coquille ? Je ne comprend toujours pas. Oui. Et ?? Mais il ne s'agit pas de disperser ! Ce sont des programmes de long terme : si on veut avoir, d'ici 10 ans, augmenté de 50 ou de 100% nos capacités de production (infrastructures + hommes) pour la fabrication de sous-marins comme pour celle des EPR2, des SMR ou même des tokamak, on peut ! Il ne s'agit pas de "disperser" mais de développer, et le contrat australien, comme les besoins néerlandais ou polonais d'ailleurs, offrent des opportunités.
  6. La conscription continuerait en Russie contrairement à ce qu'affirment les autorités, est-ce anecdotique, limité à telle ou telle région qui n'aurait pas rempli son quota, est-ce un moyen de soutirer de l'argent, un argument inventé pour certains russes qui entendent fuir de toutes façon pour justifier leur arrivée, les administrations qui continuent sur leur lancée, la poste qui est lente, ou un mélange de tout ça ? Le résumé ne le dit pas (et je n'ai pas le temps d'écouter le podcast). Alors que Moscou a annoncé, début novembre 2022, que la mobilisation partielle était terminée, de nombreux jeunes russes continuent de recevoir des convocations de l'armée, et donc de fuir les dix ans de prison qu'ils risquent s'ils refusent de se battre. En Irlande, près de 1 000 hommes russes sont arrivés en un mois, un chiffre énorme comparé aux flux habituels sur l’île. Le reportage à Dublin de Laura Taouchanov.
  7. Suite de la partition d'Emmanuel Macron au G20, cette fois-ci dans un forum plus spécifiquement asiatique et plus large : au sommet de l'Apec à Bangkok. Cette guerre (en Ukraine) est aussi votre problème C'est un peu court en détails et on verra ce que ça donne, mais c'est logique de travailler en ce sens, et c'est dans la même ligne que le discours tenu avec Xi.
  8. C'est ce qui a été évoqué par plusieurs personnes. Acceptable pour les anglo-saxons.
  9. @Métal_Hurlant : ça m'a fait rire aussi tellement c'est hors-sol mais tu es complètement HS quand même... Ca irait mieux dans l'autre fil. @Métal_Hurlant @Clairon @Boule75 Transfert de Ségolène Royal dans le fil politique. Collectionneur
  10. Merci pour le lien. Comme le signal Manuel, le document est un plaidoyer de l'industrie allemande qui y argumente sur ce qui l'intéresse : le travail que ça donne, ce qu'elle entend en retirer (beaucoup de recherche), ce qu'elle pense que ça rapportera à l'état. Ca parle de laser, de quantique, de cloud, d'IA, et un peu de politique européenne. Le fait qu'on y parle pas de doctrine d'emploi, qu'on n'y détaille pas les menaces ou les spécifications de l'avion me semble de bon aloi. C'est très germano-centré et destiné aux parlementaires : rien sur des ventes à l'exportation ou le nucléaire, c'est anti-consensuel. Bref : je ne vois pas de quoi en faire un fromage. Traduction "rapide" intégrale hors notes et illustrations : RÉSUMÉ FCAS Le Future Combat Air System (FCAS) est un système de combat aérien européen, qui devrait être disponible à partir de 2040. Toutefois, il est prévu de l'utiliser bien avant cette date. les développements technologiques dans le domaine militaire et civil seront utilisables dès maintenant. LE FCAS EST PLUS QU'UN SIMPLE AVION DE COMBAT, C'EST UN SYSTÈME COMPLET ET INTERCONNECTÉ, UN SYSTÈME GLOBAL EN RÉSEAU (SYSTEM OF SYSTEMS). IL SE COMPOSE DE : - NEXT GENERATION FIGHTER (NGF) : un avion de combat de sixième génération génération qui, par rapport aux générations précédentes, améliore la mise en réseau de l'avion de combat avec des composants sans pilote et utilise des technologies clés plus avancées (notamment dans le domaine de l'électronique et des capteurs). - REMOTE CARRIER (RC) : composants sans pilote qui interagissent avec l'avion de combat et l'aident à la reconnaissance, à la gestion électronique et à la sécurité de combat et d'action en tant que "Force Multiplier". Les composants sans pilote réduisent les risques opérationnels pour l'avion et le pilote. - COMBAT CLOUD (ACC) : un système informatique protégé qui permet à l'avion de combat de communiquer avec l'armée de l'air l'avion de combat et les composants sans pilote pour l'échange d'informations par le biais d'un backbone numérique. Grâce à son architecture ouverte, les systèmes existants (comme l'Eurofighter ou l'A400M), de nouveaux systèmes (comme l'Eurodrone) et d'autres dimensions (terre, mer, espace et cyber) peuvent être intégrées. Cela permet une évaluation globale de la situation et une planification de la mission presque en temps réel. Grâce à son architecture ouverte, les systèmes existants (comme l'Eurofighter ou l'A400M), de nouveaux systèmes (comme l'Eurodrone) et d'autres dimensions (terre, mer, espace et cyber) peuvent être intégrés. Cela permet une évaluation Le FCAS est prévu pour être le système le plus moderne de son genre dans le monde et être adapté de manière flexible à l'évolution de la menace après 2040. L'entrée précoce dans le développement de la technologie dans les phases de démonstrateur (phases 1A et 1B) réduit le risque de développement ultérieur, étant donné que des des technologies déjà éprouvées sont utilisées. C'est l'une des leçons que nous avons tirées. des programmes précédents (comme l'A400M). CHRONOLOGIE DU DÉVELOPPEMENT DE FCAS FCAS doit être développé en tant que projet européen sur une période d'environ 20 ans. Les nations partenaires actuelles de FCAS sont l'Allemagne, la France et l'Espagne. D'ici 2027, des démonstrateurs en vol doivent être réalisés, qui simulent le système global c.-à-d. des démonstrateurs pour l'avion de combat, les systèmes sans pilote, les composants habités, etc. Le projet se trouve actuellement dans la phase de conception conjointe de 24 mois. (Joint Concept Study, JCS) et la phase de démonstration de 18 mois phase de test 1A. L'étude conceptuelle définit les bases du programme FCAS (par ex. l'architecture globale) et la phase de démonstrateur 1A les bases pour le développement de la technologie FCAS. Malgré des retards dus au Coronavirus, il a été possible, dans la JCS et la de la phase 1A du démonstrateur, ce qui a permis de passer à temps à la phase 1B du démonstrateur (sous réserve de l'approbation de la Commission parlementaire). La phase 1B du démonstrateur comprend le début concret du développement technologique, qui sera ensuite mis en œuvre dans la phase de démonstrateur. La phase 2 débouchera sur des démonstrateurs prêts à voler. RÉPARTITION RÉGIONALE DES "PILLIERS" Le développement du FCAS est divisé en sept piliers, dont chacun est dirigé par une ou plusieurs entreprises. Dans chaque "pillier", des entreprises des trois nations partenaires participent. - Afin d'optimiser la collaboration entre les nations partenaires, l'item 0 a été défini. Celui-ci traite de thèmes transversaux comme l'harmonisation des activités entre les piliers et la mise en place d'un système d'évaluation / harmonisation comme méthode de travail commune. - Les trois nations partenaires ont désigné chacune un coordinateur industriel national Pour l'Allemagne, Airbus Defence & Space GmbH, pour la France Dassault Aviation S.A. et pour l'Espagne Indra Sistemas S.A. Les coordinateurs sont chargés d'intégrer les industries nationales respectives. - La direction du pilier Air Combat Cloud et des composants sans pilote est assurée par Airbus Deutschland. L'entreprise prend ainsi le contrôle de deux éléments essentiels du système global (Prime). Pour l'avion de combat, Airbus Deutschland est impliqué en tant que Main Partner. - Pour le moteur pilier, MTU et Safran ont conclu un partenariat 50/50. EUMET (European Military Engine Team), dont le siège est en Allemagne. - Dans le domaine des capteurs, les entreprises allemandes Hensoldt, Diehl Defence, ESG et Rohde & Schwarz, par le biais du consortium FCMS qu'elles ont créé, sont impliquées en tant que partenaires principaux. - Pour le pilier Tâches de simulation et l'item 0, une co-construction a été mise en place par Airbus Deutschland, Dassault Aviation et Indra. GROUPES NUCLÉAIRES FCAS est le projet de défense européen le plus important des prochaines années. Il renforcera non seulement la capacité de sécurité et de défense de l'Europe, mais aussi sa compétitivité. Il renforcera également la compétitivité et la souveraineté européennes en période d'incertitude géopolitique : - renforcer la souveraineté stratégique et technologique de l'Allemagne et de l'Europe par la mise en place de chaînes d'approvisionnement européennes dans le domaine de la haute technologie et la réduction à long terme de la dépendance vis-à-vis des pays non-européens. Dans le domaine militaire, cela concerne les solutions de cloud computing ainsi que les réseaux "du capteur au tireur". - Démonstration d'une étroite collaboration paneuropéenne en matière de politique de sous la forme d'un développement commun de technologies et de projets d'acquisition communs. En ce sens, le FCAS est un catalyseur important pour une politique européenne intégrée en matière de sécurité et de politique de défense. - Développer les capacités militaires dans une perspective d'aveni des nations partenaires européennes pour des opérations sur l'ensemble du spectre. Grâce à ses investissements dans la recherche et le développement, FCAS permet un développement technologique orienté vers l'avenir pour des applications militaires et civiles. Cela permet à l'Allemagne de renforcer sa position sur des marchés d'avenir et de développer de nouvelles capacités : - vols autonomes dans le segment militaire et civil, par ex. mobilité aérienne urbaine et régionale (UAM) : la participation à tous les piliers du FCAS permet de développer les compétences allemandes essentielles dans les domaines de la construction aéronautique, des capteurs, etc. ainsi que la mise en réseau et les solutions cloud. - des solutions cloud européennes sûres grâce au développement de compétences dans le domaine de l'informatique en nuage et de la mise en réseau des systèmes (connectivité) dans le FCAS-Pillar Air Combat Cloud : FCAS est donc un catalyseur et un facilitateur potentiel d'une infrastructure européenne de cloud computing. - technologie quantique et intelligence artificielle (IA) : le développement et la maturation dans les piliers Capteurs et Air Cloud de FCAS Combat Cloud permet de poursuivre le développement de cette technologie clé. L'IA et le développement des compétences pour les nouvelles technologies d'avenir en font partie. - propulsion aéronautique innovante, notamment dans le sens du développement de la d'avions civils neutres pour le climat : cela sera possible grâce au développement de nouveaux moteurs, le développement de nouveaux matériaux et procédés ainsi que des innovations dans le domaine de l'aviation. - armement innovant et autoprotection : les États participants conviennent et développent un armement commun pour de futures scénarios d'intervention en utilisant les technologies futures. A cet égard, les développements non-cinétiques de l'autoprotection (laser) seront utilisés, tout comme la technologie d'essains pour les corpus d'avions. et l'évolutivité des effecteurs. - compétences clés en matière de systèmes et d'équipements aéronautiques : ces compétences sont indispensables pour que l'Allemagne puisse développer les des plates-formes telles que l'Eurofighter et, à terme, l'avion de combat FCAS. de modifier et de développer l'avion de manière autonome. En raison des vastes possibilités d'application des technologies (par ex. dans la construction d'avions civils) ainsi que l'importance pour l'industrie de l'équipement et de ses fournisseurs, ce domaine de compétence a une grande importance pour l'industrie allemande. LES INVESTISSEMENTS DANS L'ENSEMBLE DU PROGRAMME FCAS ONT UN IMPACT SIGNIFICATIF SUR L'ÉCONOMIE ALLEMANDE. CELA SIGNIFIE CONCRÈTEMENT : - la création et le maintien de jusqu'à 30.000 emplois dans les domaines de la recherche et du développement, de la production et de la maintenance dans les entreprises participantes ainsi que leurs sous-traitants. -une valeur ajoutée brute de 1,2 milliard d'euros en moyenne par an (max. jusqu'à 2,3 milliards d'euros par an). En supposant que le programme FCAS dure jusqu'en 2090, la valeur ajoutée brute attendue devrait être d'environ 84 milliards d'euros. - retour de recettes fiscales et de cotisations de sécurité sociale de 380 millions d'euros en moyenne par an (jusqu'à 700 millions d'euros au max. par an). En supposant que la durée du programme FCAS s'étende jusqu'à 2090, on s'attend à des recettes publiques d'environ 27 milliards d'euros. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) et qui a ramé comme une brute pour une raison qui m'échappe un peu.
  11. Non : SNA, pas SNLE. Pour le reste : je note un refus de principe et plein d'arguments qui en procèdent. C'est bien surprenant de la part de quelqu'un qui se fait à répétition le chantre des investissements ambitieux aux visées exportatrices en matière d'aviation de combat, mais qui refuse de considérer le même type de démarche appliqué à la sous-marinade. Et puis tu refuses de simplement évoquer les bénéfices qu'il y aurait, côté nucléaire civil, à bénéficier de capacités et de qualifications étoffées par la réalisation du programme des soums australiens. Je suis perplexe.
  12. Je ne parlais pas tellement du soutien militaire : on a énormément acheté plein de choses aux USA durant la première guerre mondiale, nous et les anglais. L'essentiel de l'or français y est passé, le stock logé aux USA double.
  13. Et donc il y a une opinion intérieure ukrainienne forte qui entend pour l'instant poursuivre la guerre. Non : la "guerre par proxy" implique la manipulation des parties en guerre par les tiers qui s'affrontent à travers eux. La situation présente est tout de même très différente : côté russe, pas de proxy (à moins que tu ne compte les DNR/LNR comme telles...) côté ukrainien, Zelensky doit tenir compte de son opinion certainement, mais il n'est pas, que l'on sache, une marionnette. Et l'Ukraine dispose de ressorts propres comme elle l'a tout de même largement démontré, ne serait-ce que la volonté de ne pas retomber sous le joug russe. Si tant est que les USA ou l'UE avaient l'intention d'affaiblir la Russie, il est exact que ce conflit tel qu'il se déroule tombe à pic. Mais ce n'est pas son origine, bien au contraire : la Russie a été prévenue, en long en large en travers. En 14-18, la France a largement tenue grâce à ce qu'elle acquérait aux USA ; la différence c'est qu'on a payé le soutien, ce que l'Ukraine ne fait certes pas. L'Ukraine ne tient aussi bien que parce qu'elle est soutenue, mais n'a rien du "proxy" : l'affirmer c'est la mépriser. Ils ne l'ont pas pour l'instant.
  14. La Caesar est à l'arrêt au moment où il est frappé, et on voit sur la vidéo au moins une personne en arrière à 10-15m : une partie de l'équipage pouvait parfaitement être en dehors de la cabine au moment de la frappe. Va savoir s'il n'y a pas d'autres véhicules transport l'équipage autour. Bof. C'est une histoire de poids, et de compromis. Et "plus blindée" comment, pour quel poids ? Et va savoir si une cabine plus blindée aurait plus protégé contre cette charge-là sous cet angle-là ?
  15. Et sur plusieurs images prises d'un peu près, ces "dents de scie", surtout sur le bord de fuite des canards, sont abîmées, leur revêtement externe comme arraché ou abrasé. Si je comprend bien, à cet endroit où les filets d'air sont peut-être plus véloces que l'avion lui-même, et/ou plus turbulents qu'ailleurs, les composites externent souffrent plus.
  16. McConnel devient presque raisonnable, déplore le côté "diviseur" de la campagne menée et lui impute le peu d'attrait des modérés pour les candidats républicains. Je partage son analyse mais c'est presque un agiornamento quand on se souvient des manigances du bonhomme quand il était à la tête du Sénat. Les caciques du parti, comme le groupe de Murdoch, sont désormais des opposants à Trump. McConnell : Nous n'avons pas obtenu les résultats escomptés chez les indépendants et les modérés parce que l'impression qu'ils ont de beaucoup de gens dans notre parti et dans les rôles de direction est qu'ils sont impliqués dans le chaos... c'est pourquoi je n'ai jamais prédit de vague rouge.
  17. J'ai une lecture très différente des déclarations polonaises : en fait, de la Pologne aux USA et à la France, tout le monde dit que c'est - au moins très probablement - un missile conçu en Russie, mais surtout personne n'affirme qu'il a été tiré par les russes et tout le monde veut une enquête. Bref : à ce stade, les alliés de l'OTAN agissent de manière responsable même si la Pologne est évidemment plus émue. RFI : Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a très rapidement réuni un conseil de sécurité d'urgence, même s'il n'a pas évoqué directement l'incident de Przewodów à une cinquantaine de kilomètres de la frontière ukrainienne. Après cette réunion, le Premier ministre polonais n’a dressé aucune conclusion sur l’origine des frappes. Le gouvernement polonais préfère envoyer une équipe d’enquêteurs sur place avant de prendre une quelconque décision. Dans la nuit, le ministère polonais des Affaires étrangères a confirmé qu'un « projectile de fabrication russe » a atteint le territoire de ce pays de l'Otan, tuant deux personnes. Selon un communiqué de Lukasz Jasina, le porte-parole du ministère, l'ambassadeur russe a été convoqué pour « des explications détaillées ». Toutefois, le président polonais Duda affirme qu'il n'y a pas de preuve univoque sur qui a lancé le missile. « Une enquête est en cours », a ajouté le chef de l'État aux journalistes à Varsovie. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a lancé dans la nuit un appel au calme : « J'appelle tous les Polonais à garder le calme face à cette tragédie. Soyons prévenants. Ne nous laissons pas manipuler. Nous devons faire preuve de retenue et de prudence ». Il a aussi annoncé que la Pologne a décidé de renforcer la surveillance de son espace aérien. On a parfois suffisamment râlé contre la Pologne suite à certaines déclarations incendiaires : saluons les réactions raisonnables.
  18. @Deres est encore convaincu qu'il s'agit d'une "guerre par proxy" (la Russie proxy de l'Iran ?) donc la discussion peut durer aussi longtemps que la guerre...
  19. Je ne te suis pas. Si on renforce notre capacité de formation/production de sous-marins en France pour pouvoir répondre à une commande australienne, tout en assurant aux australiens qui viendraient se former en France de pouvoir exploiter correctement les matériels qui seraient construits pour eux, en quoi se crée-t-on une "dépendance étrangère" qui nous nuirait ? On leur apprend bien certains savoirs, c'est entendu mais c'est surtout bien normal et nous le faisons quoi que nous vendions (sauf très exceptionnels contrats "clé en main" où non seulement on vend mais on opère : aucun intérêt dans l'armement). L'esquisse de plan US (financement australien de capacités de productions aux USA) procède de la même logique sauf qu'ils envisagent en prime des financements australiens massifs à l'industrie US pour sa réalisation : on doit pouvoir proposer mieux. Ce qu'on risque, c'est la sur-capacité chez nous si d'aventure le contrat était encore cassé pour une raison (très) quelconque. Étant données les synergies industrielles entre la production de sous-marin et l'industrie nucléaire civile (et pas que nucléaire peut-être !), n'est-ce pas un risque acceptable ?
  20. Et sans Poutine ! Le chef de la CIA a affirmé avoir répété quelques arguments à son homologue russe à propos de l'importance du non-emploi de l'arme nucléaire. --- Il y aurait encore une usine en feu près de Moscou. Via Deepl : "En Russie, une usine fournissant des équipements pour le matériel militaire est en feu près de Moscou Un incendie s'est déclaré à Podolsk dans l'ancienne usine Singer, qui produit actuellement des systèmes électrohydrauliques et hydrauliques qui sont également utilisés dans les équipements militaires"
  21. Parce que ? Sur le système de combat, certainement. Pour le reste, évidemment, ils voulaient un sous-marin non-nucléaire, ça fait une sacré différence. Mais n'est-ce pas plutôt en France qu'on souhaitait compartimenter ? Et qu'est-ce qui nous empêche au juste de le refaire s'ils commandaient de nouveaux soums, fussent-ils nucléaires ? On a un défi sur les capacités industrielles, personnels compris, mais mis à part ça ?
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