Boule75

Bof. Il a déjà largement tenu sa promesse principale et n'a rien d'autre à démontrer : "je ne tiens pas mes autres promesses, ma parole n'a aucune valeur mais je promets de m'en sortir !" Ah j'oubliais tu as raison : il tient ses promesses à Poutine.

Euh... Il y a un parlement, avec deux chambres, des Länders, une Cour Constitutionnelle... Je peine à souscrire à ce que tu affirmes. On verra ce que décide Mertz mais il n'est vraiment pas certain que l'idée d'acheter beaucoup d'armes aux USA ait le vent en poupe à court terme tant tout le monde se pose la même question : "compte tenu du niveau de traîtrise à la Maison Blanche, pourra-t-on seulement les utiliser si c'est nécessaire, ou les entretenir si l'on s'en sert ?"

Ce serait l'une des rares fois où il tient ses promesses, ça se remarquerait. Tiens au fait : "la fin de la guerre 24 heure après son élection", ça se passe comment ? Et le prix des oeufs ? Et la fin du programme nucléaire et du pouvoir théocratique iranien ? Il n'y a pas de vision hors une perspective strictement personnelle, et aucune promesse de Trump qui tienne.

L'équipe Trump est vraiment ravagée du bulbe.

Le personnel, et puis il peut y avoir des outils périphériques qui doivent être adaptés ou dont le fonctionnement doit être re-qualifé (d'autres logiciels, des machines... dans la société ou chez ses fournisseurs, sous-traitants). Et des problèmes de formats (de fichiers, d'unités), de protocoles, de conversion, de version d'OS ou de systèmes de stockage, de sécurité/'authentification, de sauvegardes / restauration... voire des problèmes de performance. Et des problèmes de préservation des capacités d'accès et d'usage des anciens logiciels / anciennes données pour les fabrications passées ou en cours... avec la question derrière : on réinstalle des piles techniques complètes en plus ou pas ? Allez, p'tit dernier pour la route : la sécu, genre "Oulla ! Mettez-moi ça dans un réseau séparé ! Avec un annuaire séparé, une authentification à part ! Et ne faites pas croire qu'il vous faut du personnel en plus !"

Un article de l'éditeur des pages US du Guardian, qui met face à face les velléités de flinguer le système de retraite par répartition existant aux USA ("social security", 20% de la population est bénéficiaire quand même) et les escroqueries en série orchestrées sur base de "crypto-monnaies", notamment par la famille Trump directement. J'espère que quelqu'un tient un décompte : c'est vraiment, authentiquement, du vol, de l'escroquerie, du blanchiment en bande organisée. [lancée le 17 janvier 2025] la nouvelle crypto-monnaie de Trump, $Trump, s'est envolée puis effondrée, exactement comme une pyramide de Ponzi. Elle a généré d'énormes profits pour les initiés et des pertes cumulées de 2 milliards de dollars pour plus de 800 000 autres investisseurs. Trump prétend l'ignorer. « Je ne sais pas si cela m'a profité », a-t-il déclaré. « Je ne sais pas grand-chose à ce sujet. (La famille Trump et ses partenaires commerciaux ont gagné près de 100 millions de dollars rien qu'en frais de transaction sur le coin). [...]

J'ai essayé de lire un peu ce qu'il se dit là-dedans et... ça n'est pas simple ! (mise en page étrange, le polonais reste une barrière même si Deepl aide, etc...) J'ai un peu craqué lorsque l'un des auteurs parle d'un coût de mise en place d'une dissuasion nucléaire inférieur à 3G€... Du coup j'ai consulté l'ectoplasme de Boris Vian qui me confirme que, bien sûr, ça peut être encore moins cher que ça si l'on se contente de spécifications limitées. Bien sûr. [...] une chose me tourmente C'est qu'celles de ma fabrication N'ont qu'un rayon d'action de trois mètres cinquante Le débat pourrait être assez long... du moins le débat public : ça ne pourra être "fertile" (si ça l'est un jour) qu'hors-micro dans un premier temps.

Mouais... Moi je ne fais pas confiance à Visegrad24, je m'en méfie comme de la peste. Je constate que la citation du tweet n'est pas du tout prononcée par Tusk dans la vidéo (si quelqu'un a le verbatim correctement traduit au Parlement, qu'il n'hésite pas à le fournir), que ses réponses lors de cet entretien (si elles sont correctement traduites en anglais) sont éloignée de ce que Visegrad titre : il parle d'examiner le degré d'autonomie réelle de la dissuasion française qui coûte 14G€/an à seulement entretenir, signale qu'il veut participer aux discussions avec Paris pour mieux définir ce qui pourrait être fait sur cette base alors même que la dissuasion anglaise n'est pas autonome des USA, et parle d'investissement dans des super-technos de rupture qui ne sont pas spécifiées. Bref : en pleine ambiguïté stratégique l'ami Tusk... et pour le coup c'est logique. Visegrad, c'est un peu le niveau du Sun ou autre canard qui ne doit pas être utilisé comme source sur des sujets sérieux et un peu subtils. Edit : et l'extrait de TFI ci-dessus n'est pas trop convaincant ni précis non plus... . Moscou, Washington et une partie des partis politiques européens vont chercher à hystériser ce débat, c'est une certitude (déjà confirmée de longue date par certains comportements ici, il faut bien l'admettre). Raison de plus pour ne pas céder à ces penchants.

A mon sens, ce qu'il faut bien appeler des aberrations dans le discours polonais pourraient bien surtout relever d'un immense dépit : comment ne pas être dégoûté alors que le pays allié sur lequel toute la politique de défense du pays a été misée depuis plus de 30 ans bascule vers l'absurde et renverse ses alliances au profit de l'ennemi héréditaire à l'Est ? Je conçoit que la Pologne soit particulièrement désemparée, laissons leur le temps de reprendre leur souffle avant de les juger trop durement (et même si oui, "on avait raison" depuis le début et qu'ils nous ont méprisé de manière presque insultante). J'invoque @LunchTime que je n'ai pas vu beaucoup discuter ici récemment : quelle est l'humeur, en Pologne ?

Ils vont peut-être lancer une enquête ? Pour la remise en cause du F-35, il y a probablement l'idée que le premier pays qui essaye va se faire fusiller par Washington : personne n'a l'air trop pressé...

Oh, pas tout mais quand même : le chef de l'armée et la conseillère fédérale (Ministre) démissionnent, on ne sait pas trop pourquoi le chef des services de renseignement (extérieurs seulement ?) aussi mais lui a l'air très affecté 3 autres démission sont annoncées dont celle du responsable du processus d'évaluation d'Air2030 chez Armasuisse (celui qui avait justifié la méthode singulière) et celle d'un responsable de l'aéronautique qui a... déjà déménagé aux USA. sur le F-35 spécifiquement : la Suisse aurait refusé que les siens soient dotés du MADL (du coup pour demeurer furtifs ils sont en silence radio total et ne partagent pas d'informations entre eux... hum... gros écart par rapport à la doctrine d'emploi standard !) le changement du moteur n'est pas dans le "prix fixe". #zutalors ! la confiance en les USA est désormais nulle... sur tout le spectre politique apparemment.

C'est très inquiétant même. Pour autant il ne suffit pas de protester ou de pleurer, encore faut-il comprendre ce qui fait la force (technique et commerciale) des offres proposées par ces GAFAMS aux particuliers comme aux entreprises ou même aux administrations, ce qui séduit les développeurs ou les décideurs. En prime il faut bien prendre conscience de l'immense effet d’entraînement qui découle d'une avance technique certaine. Le réseau ou les dispositifs d'hébergement de masse chez les Google ou Amazon a au moins une décennie d'avance sur ce que l'on sait faire de mieux en Europe : beaucoup plus de volume, extrêmement fiable et/ou redondé, plus sécurisé. Ils conçoivent et font fabriquer non-seulement leurs serveurs (Open Compute Project), mais également des (co)processeurs dédiés à assurer des fonctions spécialisées internes aux serveurs pour du chiffrement/accélération du stockage/réseau, voire de la RAM, pour la gestion de la virtualisation (voire par exemple Nitro chez Facebook et autres DPU), leurs équipements réseau (commutateurs basés sur la distrib. Linux Sonic chez Azure), ils façonnent les normes logicielles ou protocolaires (QUICK), les références en matière d'hébergement virtualisé (Kubernetes), etc, etc... Ces entreprises emploient des cohortes d'ingénieurs 10, 20, 50 fois plus grandes que chez nous à projet similaire. Nous on est toujours avec des administrations qui "défendent leur périmètre !" et entretiennent des bouts de serveurs rincés dans des placards et dilapident l'argent des contribuables en engraissant des sociétés de services informatiques selon des modalités garantissant l'échec de 70% des projets, dans le strict respect des principes de fongibilité asymétrique de la LOLF toutefois, et le plein respect des procédures d'achat. Pas d'ordiphone ? Consommation de rien sur Internet ? Comment écris-tu sur AD ? Le poste de travail, c'est la partie émergée de l'iceberg informatique : la croissance vertigineuse ces dernière années se situe dans les centres de données et les réseaux ; il est très, très difficile de ne rien utiliser relevant des Gafam...

DMA ou DSA, la fin de l’ultimatum lancé par Washington à Bruxelles se rapproche Publié le : 05/03/2025 - 22:14 Il reste moins d’une semaine à la Commission européenne pour répondre à l’ultimatum lancé par le Congrès américain. Dans une lettre, datée du 23 février, la commission juridique de la Chambre des représentants a sommé la commissaire européenne à la Concurrence de s’expliquer sur les Règlements des marchés numériques de l’UE. La période est décidément "passionnante"...

Et en insistant un peu, on pouvait avoir de la moutarde à une époque. Mais les frites McDo, froides ou chaudes, c'est toujours immonde : l'impression de manger ce qu'on respire.

Je serais étonné que cela ait été convenu en aussi peu de temps (et d'ailleurs encore faut-il que tout ça soit voté) mais est-il question de l'équivalent de la "loi de programmation militaire" française, loi qui, si elle ne règle pas le budget annuel, fixe tout de même un cap capacitaire et budgétaire de "long" terme (5 ans) pour tout ce qui relève de programmes de long terme ? C'est une préoccupation pas très actuelle (il faut se préparer à se défendre dans beaucoup moins de 5 ans...) mais qui aurait par exemple toute son importance pour des programmes de long terme. Grillé par @Bechar06

Hamburger et frites McDo. Le Ketchup est payant.

Ça va dans le sens du discours du Premier Ministre hier.

Ben... oui : pour les décisions qu'il va devoir prendre ou ne pas prendre en période de crise aiguë.

Et il n'y a pas que les américains. C'est pourquoi il faudra peut-être que l'Europe "y aille", et pas pour de l'interposition.

Un élément qui va dans ton sens (lu dans The Guardian) : Zelensky serait venu aux USA avec l'intention de signer le "minerals deal" et la délégation ukrainienne, même après l'épisode du bureau ovale, aurait fait savoir qu'elle était toujours prêté à signer ; l'équipe Trump aurait donc refusé. Je n'ai pas vu de démenti.

Toujours par deux ils vont... (et Medvedev a été retoqué)

Tu sous-estime la force des écosystèmes logiciels désormais proposés et pratiqués chez les GAFAM. Ils sont onéreux, assez complexes, mais surtout très étendus dans leurs fonctionnalités et très efficaces quand on sait les manier. Une petite équipe de développement compétente peut, à travers eux, mettre en marche des systèmes assez sûrs, passant à l'échelle, évolutifs (ex. : doctolib). Les sociétés qui s'en servent correctement y trouvent des simplifications radicales, des gains de productivité, réactivité, fiabilité, performance, voire même des gains financiers, et s'en rendent totalement dépendantes. Plus besoin de salle serveur (avec ses propres redondances...), d'acheteurs de matos, d'ingénieurs réseau, d'administrateur système ou de base de donnée, de spécialistes du stockage, de la supervision, d'astreintes sur toutes ces couches basses, etc : tout un paquet de fonctions arrivent "toutes cuites" dès lors qu'on veut bien les payer. Les savoirs et savoirs-faire disparaissent, sauf chez les Gafam qui dictent les "évolutions du marché" : la manière de pratiquer l'informatique en fait. Les écoles n'enseignent plus que ça, les éditeurs de logiciels ne fournissent plus que "dans le cloud", les sociétés de conseil ou de prestation ne jurent que par ça et les chefs, qui n'entravent rien de toutes façon, pareil. On est juste tout saucissonnés et - vu de moi - bien plus vulnérables à des diktats US qu'en 2003.

Le dynamitage du FBI serait une contre-révolution : mais contre quelle révolution, au juste ? Pourquoi faudrait-il le détruire ? (ne nous parle de wokisme au FBI, s'il te plaît) Le fond de l'affaire est que Trump est rancunier, très rancunier : contre le FBI, contre le DoJ, contre Zelensky, contre Biden évidemment. Tiens, au fait, qui a été suffisamment irrespectueux envers les USA dans le Bureau Ovale en parlant de "stupid President Biden" ?

Vous pouvez croire en sa sincérité, j'ai pour ma part renoncé à tenter de décrypter ses écrits incohérents voilà longtemps. Mais tout de même, cette phrase (citée de manière exacte) est extraordinaire et la traduction automatique n'est probablement pas en cause ; relisez-la bien :

On s'en fout un peu de ce que tu tente de nous faire croire. On observe la communication officielle trumpienne, qui est parfaitement claire : Trump : "Vous nous devez 350G$ !" Zelensky : "Et vous vous engagez à nous soutenir après un cessez-le-feu ?" Trump : "Non. Vous êtes faibles et irrespectueux, comment osez-vous seulement parler ?"