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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Ben non, ça ne suffit pas : commodities désigne seulement certains biens, dont les prix fluctuent violemment pour des raisons structurelles (on ne peut pas bien les stocker, on en a un besoin absolu => les variations de prix sont violentes et pas très utiles à prendre en compte, en fait, dans une perspective de moyen terme) et donc que l'on fait sortir de l'inflation brute pour obtenir la core inflation ("inflation significative" ?).
  2. Non. Et l'engin d'une dangerosité extrême pour ses servants aussi, non ? Peut être est-ce pour ça qu'ils gigotent autant. Et s'ils mettaient le canon sur un camion, ça n'irait pas mieux ??
  3. Pour moi Angela Merkel se sait quand même d'en d'assez sale draps. Probablement surprise par le succès de son appel aux migrants et par ce que les autres dirigeants européens en pensent, même s'ils ne le disent pas extrêmement fort...
  4. Je me suis beaucoup trop avancé (en fait je pensais avoir sucré ce bout de phrase...). Mais quand même, l'inflation importée, normalement, un pays se la voit imposée quand sa monnaie a baissé (c'est le cas pour la Russie) et quand il ne peut pas faire autrement que de s'approvisionner à grand frais à l'étranger, et très particulièrement pour les biens de première nécessité peu stockables, aux prix très volatils pour ces deux raisons : les fameuses commodities (gaz, pétrole, alimentation). Or là, que constate-t-on ? 1) La Russie n'a probablement pas besoin ni de gaz ni de pétrole d'importation (il faudrait vérifier pour les produits raffinés, mais leur prix a manifestement baissé avec les cours du brut, à l'importation aussi). Reste l'alimentation. 2) L'inflation significative de long terme, une fois ces produits exclus (core inflation) est supérieure à l'inflation générale => les "biens aux prix structurellement volatils" * ont moins augmenté que le reste. Or le reste, en théorie, on peut s'en passer ou différer les achats, bref, en théorie, on importe moins l'inflation des autres produits. Il y a de choses étonnantes dans les stats concernant la Russie actuelle ; je me base sur le même site et sur une vision à 5 ans : Solde des flux de capitaux : la volatilité est assez étonnante ! Qu'est-ce qui explique le renversement brutal des flux début 2015 ? Probablement les taux d'intérêts violemment augmentés à ce moment : Les taux ont été relevés à fond pour, précisément, juguler les sorties de capitaux et soutenir le Rouble. Par contre ça ne va pas fort côté balance commerciale : Bref : l'inflation interne mine gravement la compétitivité russe. Les taux sont déjà très haut pour juguler l'inflation et soutenir le Rouble. Pas glorieux quand même. L'agriculture augmente un peu, en dépit d'interdiction d'embargos imposés par les russes (en prix constants, c'est la ligne en pointillés lissée annuellement qu'il faut regarder) : +20% en 4 ans quand même. Mais bon : produire des salades en Sibérie, réchauffées au pétrole, c'est quand même vraiment une idée dispendieuse (et désastreuse côté environnement). Un petit problème d'hubris peut être... * il va vraiment falloir trouver une traduction pour commodities... je suis preneur de toute suggestion !
  5. Économie de toute la région déstabilisée par les conflits à répétition, Irak en tête bien sûr. Saturation en armes, expérience de leur usage compte tenu des conflits récents proches. Corruption et clanisme du régime, contrebande et trafics concurrents par réaction, menés par des bandes... Arbitraire de la justice, brutalité, tortures, historique de répression du régime, et division sectaire. Ces éléments pourraient-ils expliquer, en bonne partie également, la vitesse à laquelle des émeutes structurées se sont manifestées ?
  6. Il y a des choses que l'anglais ne signale pas mais qui sont inquiétantes quand même : l'inflation par exemple. 15% annuel ça commence a former des habitudes, à dégrader la compétitivité à grande vitesse. C'est peut être moins mal que + ou - 0.5%, mais ça commence à piquer quand même. Cette inflation n'est a priori pas importée : c'est pire si on prend en compte l'inflation "sous-jascente", hors prix volatils, ceux des commodities (la nourriture, le pétrole...) dont les prix fluctuent classiquement à très court terme. Le corollaire, c'est que si l'état russe fait trop marcher la planche à billets pour nourrir son appareil militaire, il va complètement asphyxier tout le reste de son économie, comme avant 1989 en fait.
  7. Et évidemment : gros titre (dans la version française du moins). L'ambassadeur de France convoqué au ministère des Affaires étrangères russe
  8. Et rajoute à ça les kurdes qui se constituent un matelas de sympathie fort auprès des américains, des européens et même des russes apparemment...
  9. Boule75

    Le F-35

    Houlla les disquettes !! Les bandes magnétiques !! J'ai trouvé cet extrait là aussi : Pour Alis, j'ai l'impression qu'il y a dedans cette même fonction plus tout un tintouin qui vise à gérer les stocks. Or toutes les pièces n'ont pas encore de référence en stock, si j'ai bien lu le résultat de l'IOC des marines. Je fiche en plus mon billet que plusieurs variantes de la même pièce doivent avoir les mêmes références.
  10. Des petites nouvelles que j'avais prévu de signaler, et puis pfuit !... L’Asie centrale fait bloc derrière Poutine face aux menaces islamistes Un article de la presse conservatrice anglaise (you've been warned) concernant la Russie, l'état de son économie et ses choix de politique économique aussi. Pas formidablement optimiste
  11. Ca c'est une hypothèse envisagée ici comme une voie médiane de repli et de compromis acceptable par tout le monde. Honnêtement, je n'ai aucun souvenir de l'avoir vu envisagées par Lavrov, a fortiori par Poutine (le premier lançant régulièrement et assez subtilement des ballons d'essai démentis par le second). On verra si la livraison se confirme, et surtout si des avions se font descendre. Pas sûr : c'est quand même une vraie ligne rouge. D'un autre côté vous aurez noté que tant les russes que les autres étaient prévenus : sans surprise, ça risque de faire mal. Et s'il s'avère que la Turquie était impliquée, et en rapport avec nos discussions sur le fil de la Turquie, ça va faire super-mal aux turcs, qui vont se faire traiter de tous les noms par quasiment tout le monde.
  12. Des négociations sont envisagées sous l'égide de l'ONU, et l'idée progresserait. http://www.algerie1.com/flash-dactu/yemen-le-gouvernement-pret-a-des-pourparlers-avec-les-rebelles-sous-legide-de-lonu/
  13. Peut être va-t-il tirer des bénéfices à court terme. A moyen terme, je pense la Turquie perdante, bien plus perdante. Au hasard, il se pourrait qu'un accord politique intervienne à propos de la Syrie et de l'Irak sans qu'Ankara ait son mot à dire, et notamment sur la question kurde. Encore une fois, la posture d'Erdogan et consorts n'est pas une posture de négociant : c'est du chantage.
  14. C'est assez facile de jouer au con sur ce sujet. Tu vois la citation ci-dessus ? J'enlève la partie plus que douteuse, je permute deux trucs et hop ! L'Europe refuse d'accueillir de façon permanente sur son sol les migrants dont la Turquie ne veut pas. Le degré d'implication de la Turquie dans la crise syrienne me semble très, très supérieur à celui de l'Europe toute entière. C'est entre autre du fait de la Turquie que le départ d'Assad est présenté comme un préalable au début de négociations, c'est la Turquie qui maintient (voire entretient) une frontière totalement poreuse, c'est la Turquie qui adopte une attitude extrêmement ambigüe vis à vis de l'EI, etc, etc... Ce n'est pas le seul pays hypocrite et souffrant de la situation, mais dans la série paille et poutre, ils font fort.
  15. Je me demande quand même si tu ne confonds pas "positions de départ" de la négociation et "résultat espéré", et des deux côtés : la position de départ exprimée initialement par les russes est également extrêmement intransigeante et pas nécessairement plus réaliste*, sur le mode "Assad restera". Il me semble que ce n'est que récemment que de petits pas sémantiques ont été accomplis des deux côtés. As-tu traces de déclarations publiques de Lavrov ou de Poutine laissant entrevoir la possibilité d'une négociation portant - entre autre - sur la succession de Bachar el-Assad ? * pas nécessairement réaliste, et pas principalement forcément du fait des occidentaux : le camp sunnite, pour le dire grossièrement, est assez remonté.
  16. Un point Godwin particulièrement hasardeux du Premier Ministre turc, franchement négationniste en fait : A l'issue de la visite d'Angela Merkel, c'est vraiment très élégant ; je pense qu'il s'y prend mal. Et à quel titre au juste l'Europe devrait-elle accepter les migrants dont les pays limitrophes, autrement plus impliqués dans la crise syrienne, ne veulent pas ?
  17. C'était bien en référence à ça, à ces mots prononcés en de multiples occasions. Et ça me fait immédiatement penser au 3e commandement : Tu n'invoqueras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain. Bref, bref... J'ai pris bonne note pour la vidéo, merci.
  18. Boule75

    Le F-35

    Nous sommes lundi mais je ne résiste pas au plaisir de vous livrer cet insigne, trouvé ici en faisant une petite recherche sur Harpagon (le logiciel d'aide à la maintenance prédictive du Rafale) : Il faut quand même oser ! J'aimerais bien voir un jour Harpagon comparé à Alis : le vieux grippe-sou (qui marche) face à la fantasmagorie. Je suggère cette base pour une insigne :
  19. Hello Wallaby, et merci pour ces compils. Un point me laisse un peu perplexe et mal à l'aise, quand même : c'est assez courant et logique, mais ce qui est rapporté là concerne essentiellement ce qui va mal, des collections d'incidents déplorables et probablement en bonne partie inévitables au sein de populations placées sous stress profond. Ca me fait aussi penser à ce que seraient les logs des commissariats de France et de Navarre hors de tout épisode migratoire : un gusse poignardé là , une dispute ailleurs, un drame conjugal, un racket, etc, etc... Ca me fait penser à des gens qui se lamentent sur la hausse de l'insécurité parce que durant une période de vaches maigres journalistique, la presse s'emballe sur un enlèvement d'enfant par un tordu au Portugal ou un traffic de viande de chien en Chine. Et au final je ne suis pas certain que l'accumulation de ce qu'on pourrait qualifier de faits-divers nous donne une image correcte de ce qui se passe. Bref, dans les articles que tu vois, y en a-t-il qui rapporte des choses positives à propos de ces migrants, des familles qui se retrouvent, des gens contents d'être là, d'autre qui trouvent du boulot, que sais-je ? ! Etant entendu que je place la vidéo des guignols barbus fraichement accueillis braillant alouakbar à propos d'on ne sait quoi (un TOW qui touche ? qui touche pas ? un kebab pas assez cuit ?) dans une banlieue allemande hors de la catégorie des faits divers...
  20. Boule75

    Le F-35

    Débat surréaliste : le promoteur (au sens immobilier, ou vendeur de voiture si tu veux) du F-35 commence par supprimer toute référence à des $$ constants pour établir ensuite des comparaisons de prix sans dire s'il tient ou non compte de l'inflation jusqu'en 2020, et plus généralement passe son temps à comparer des poireaux et des prunes. Le coût des retrofit n'est pas pris en compte. Il oublie de signaler qu'il y a des chaînes logisitiques longues, X sites de production, qui vont limiter les économies d'échelles. A titre d'exemple, comparaison avec Dassault, censément en défaveur du Rafale : 8 avions/mois pour le JSF contre 3/mois pour le Rafale. Il en déduit qu'il y aura des économies d'échelles supérieures pour le F-35. C'est déjà oiseux dit comme ça ("les économies d'échelle", c'est quand on change d'échelle, et doubler ce n'est entièrement pas changer d'échelle), mais si on rajoute le fait qu'il y aura deux usines de F-35 au moins, et ne parlant pas la même langue... Aucune données spécifiques de fournies : du verbiage. Le plus surprenant est qu'il indique que les USA appliqueraient une taxe spéciale renchérissant le coût du F-18 par rapport à celui du F-35. Boeing doit être super-heureux ! Et là il va falloir que tu traduises : je soupçonne que des passages entiers soient vides de sens. Ou plus précisément, ils avancent totalement en aveugle. En clair : ils sont dans le flou complet en matière d'organisation de la logistique. Il craint que l'arrivée du JSF n'impose une remise à plat du système d'appro. national, n'a pas le plus petit début de réponse sur la manière de s'y adapter. Parmi les points non-cités : facturation des stocks dans un cadre de devises flottantes, perte de souveraineté et d'autonomie Et on ne sait même pas quels sont les gains espérés : pourquoi y a-t-il mise en place une "chaîne approvisionnement globale" impactant les systèmes logistiques nationaux ? J'imagine qu'il s'agit de rationalisation des stocks globaux. Je n'imagine pas que ça provoque des gains, bien au contraire. Plus ça va, pire c'est.
  21. Ah oui. C'est n'importe quoi : on avait déjà ouvert des "chapitres" de toute façon, et les dirigeants européens (et turcs !) continuent à se mentir entre eux, à mentir au turcs et/ou à leurs opinions publiques, les opinions publiques étant d'ailleurs hyper-sceptiques tant en Turquie qu'en Europe. L'UE ne tiendrait pas ses promesses d'aide. Je demande à voir ce que les turcs ont fait de ce qui a été fourni (et quoi au juste ?). Le gouvernement turc fait du chantage, au sens strict. Moche moche moche.
  22. Boule75

    US Air Force

    Voire une éjection avant même le F-35 !
  23. Ils ont plusieurs banques nationales en Chine ? J'avais lu des choses sur des actions interdites à la vente (radical pour stabiliser les cours !) mais là je patauge.
  24. Tout les investissements ou même toutes les dépenses publiques ne se valent pas, ça c'est absolument certain : il vaut toujours mieux dépenser de manière pertinente et utile, dans tous les cas, qu'on soit l'Etat, un particulier ou une entreprise. Tu ne trouveras personne pour te dire le contraire, Keynésien, ou pas ! En revanche, il y a un mais, qui lui découle de l'analyse de Keynes au moment de la crise de 1929, et est absolument pertinent pour l'analyse de celle de 2008, qu'on peut énoncer grossièrement comme suit : "mais dans les circonstance présentes, le problème n'est pas de savoir si l'argent public est bien ou mal dépensé (la réponse est toujours la même : il vaut mieux qu'il soit bien dépensé), la question est de savoir si l'Etat doit dépenser de l'argent ou pas". Pourquoi cette question se pose-t-elle ? Parce qu'en 29 comme en 2008 se forme un cercle vicieux : l'explosion de bulles, dans les deux cas, entraine les économies vers la déflation : les entreprises et les ménages se désendettent à vitesse grand V, la consommation et l'investissement privé sont en chute libre, tout le monde (tous ceux qui le peuvent en tout cas) joue à "je réduis mes dépenses" et donc tout le monde se retrouve avec des revenus en baisse, et une bonne partie des gens se retrouve au chômage. Les taux d'intérêt pour l'Etat sont au plus bas : il y a plein de monde qui dispose de liquidités (tous ceux qui le peuvent remboursent leurs dettes !) mais personne n'ose prêter au privé et, pire que tout, le privé n'est pas demandeur (puisque les investissements sont en berne). Les banques centrales à ce stade perdent leur moyen d'influence habituel (le taux auquel elles prêtent de l'argent aux banques privées) : les banques privées qui n'ont pas fait faillite n'ont pas besoin d'emprunter, entre autre parce qu'elles n'osent pas prêter... Pour l'Etat, la situation financière est pénible : moins d'échanges, ce sont moins d'impôts qui rentrent, alors même que la crise induit des besoins en hausse (allocations chômage et soupes populaires, pour faire court). Le déficit a mécaniquement tendance à croître. C'est alors qu'arrivent tout les braves gens effrayés par la dette de l'Etat (et en temps normal ils ont raison) et qui affirment que l'Etat, lui aussi, doit se serrer la ceinture, réduire ses dépenses et se désendetter. Ce que dit Keynes à ce moment là c'est : "au contraire, ce n'est pas le moment, si l'Etat fait ça il va amplifier la crise, puisque lui aussi va contribuer à la baisse de l'activité économique en baissant ses dépenses, et donc par ricochet à la baisse de ses propres recettes fiscales alors qu'il y aura encore plus de chômage. Dans la situation de trappe à liquidité et de déflation, il revient à l'Etat d'adopter une politique (contre-intuitive) et contra-cyclique : dépenser, re-donner de l'argent à dépenser aux acteurs privés, ces dépenses vont casser le cercle vicieux. Hausse des dépenses, hausse des revenus des acteurs privés, baisse du chômage, hausse des taxes collectées, baisse du déficit." En outre, à ce stade, si l'Etat veut emprunter, il le peut à un taux très bas : il est classiquement le seul dont on s'attend toujours à ce qu'il puisse rembourser (s'il est maître de sa monnaie) ! Le risque c'est éventuellement l'inflation, mais en l'occurrence, on en est loin à ce moment là. Pour l'état, en outre, si l'inflation revient, les impôts collectés vont suivre et la dette va s'effacer d'autant plus vite. Et pour information, ce sont également les Keynésiens qui appellent au remboursement de la dette publique et à l'équilibre de recettes en temps de croissance... A mon sens, les impôts et l'application de la réglementation peuvent d'ailleurs être un outil de maîtrise des bulles : si l'Espagne avait eu la prévoyance de faire respecter ses lois sur l'urbanisme et de lutter contre la corruption de ses élus locaux durant toute la période faste mais fictive de croissance foncière délirante, si l'Irlande avait augmenté les taxes sur les transactions immobilières à une époque où son marché local était en pleine spirale haussière, si les Etats-Unis avaient effectivement contrôlé leurs banques et les pratiques des vendeurs de crédit, on en serait pas là.
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