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Bat

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Tout ce qui a été posté par Bat

  1. Bat

    Armée belge

    C'est la meme méthode que pour la suppression du pays lui-même, en somme! ;)
  2. S'il faut aller vers autant d'automatisme et empêcher le pilote de faire "ce qu'il veut" parce qu'on n'a pas confiance en lui, il y a beaucoup plus simple: supprimons le pilote et faisons du transport aérien par drones! Ce n'est pas que de la provoc': soit on prétend que la présence à bord se justifie pour faire face à ce qu'un système automatique ne peut gérer et il faut admettre que le pilote puisse largement avoir la main sur la machine; soit on pense que le pilot est plus un problème qu'autre chose et on le supprime. Le drone civil pour le transport de passagers, c'est envisagé et envisageable...
  3. Bat

    Armée belge

    Les heures s'annoncent sombres pour l'armée belge. Si le collectif budgétaire aurait trouvé quelques millions pour lui permettre "d'assurer ses obligations internationales", on devrait en parallèle tailler dans les infrastructures. La RTBF évoque notamment: Fermeture d'un tiers des casernes Externalisation du sauvetage en mer à une société privée (rôle actuel de la 40° escadrille) définancement de l'hôpital militaire de Neder-over-heembeek qui devrait être financé autrement Suppression de 60% (!) du personnel de l'Ecole Royale Militaire On devrait en savoir plus à l'issue de la conférence de presse ministérielle annoncée dans l'après-midi. EDIT, des détails sur les propositions de l'armée pour atteindre l'objectif de 1,7 milliards d'économies: http://www.lecho.be/economie_politique/belgique_federal/Voici_le_rapport_confidentiel_de_l_etat_major_de_la_Defense.9616778-3154.art La direction de l'armée propose diverses mesures, comme une réduction de moitié des effectifs de l'état-major, la fermeture d'une caserne sur trois, et l'octroi d'un financement extérieur pour l'hôpital militaire Reine Astrid de Neder-over-Heembeek. Les propositions contiennent une forte réduction (60%) des effectifs de l'Ecole royale militaire (ERM), la fusion des musiques militaires (une centaine d'emplois) et le retrait des militaires du Musée royal de l'Armée (MRA, soit 219 emplois). La flotte d'hélicoptères Agusta A109 serait encore réduite (de vingt à huit, alors que six appareils vont déjà être mis en stockage) et le service de recherche et de sauvetage en mer du Nord assuré par les hélicoptères Sea Kings serait privatisé. Ce rapport est destiné au ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), qui doit présenter après Pâques son "plan stratégique" sur l'armée belge du futur. La direction de l'armée propose diverses mesures, comme une réduction de moitié des effectifs de l'état-major, la fermeture d'une caserne sur trois, et l'octroi d'un financement extérieur pour l'hôpital militaire Reine Astrid de Neder-over-Heembeek. Les propositions contiennent une forte réduction (60%) des effectifs de l'Ecole royale militaire (ERM), la fusion des musiques militaires (une centaine d'emplois) et le retrait des militaires du Musée royal de l'Armée (MRA, soit 219 emplois). La flotte d'hélicoptères Agusta A109 serait encore réduite (de vingt à huit, alors que six appareils vont déjà être mis en stockage) et le service de recherche et de sauvetage en mer du Nord assuré par les hélicoptères Sea Kings serait privatisé. Ce rapport est destiné au ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), qui doit présenter après Pâques son "plan stratégique" sur l'armée belge du futur. La direction de l'armée propose diverses mesures, comme une réduction de moitié des effectifs de l'état-major, la fermeture d'une caserne sur trois, et l'octroi d'un financement extérieur pour l'hôpital militaire Reine Astrid de Neder-over-Heembeek. Les propositions contiennent une forte réduction (60%) des effectifs de l'Ecole royale militaire (ERM), la fusion des musiques militaires (une centaine d'emplois) et le retrait des militaires du Musée royal de l'Armée (MRA, soit 219 emplois). La flotte d'hélicoptères Agusta A109 serait encore réduite (de vingt à huit, alors que six appareils vont déjà être mis en stockage) et le service de recherche et de sauvetage en mer du Nord assuré par les hélicoptères Sea Kings serait privatisé. Ce rapport est destiné au ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), qui doit présenter après Pâques son "plan stratégique" sur l'armée belge du futur.
  4. Sauf que tu confonds les rôles: la Russie a invité tout le monde comme la France l'avait fait en 2004 (et en 2014, d'ailleurs, alors que la Russie avait déjà bien crispé les Occidentaux par ses actions en Ukraine). La différence, c'est que les invités acceptent ou non de venir. En 2004, cela n'a apparemment pas posé problème aux USA et au Royaume-Uni de répondre avec une représentation de (très) haut niveau à l'invitation d'un pays allié avec lequel ils sont certes en désaccord mais qui ne flanquait pas le bazar dans le monde (au contraire, la France était contre la guerre); en 2015, certains pays semblent considérer que c'est un problème de répondre par le niveau le plus élevé de représentation à l'invitation d'un président responsable d'une guerre au cœur de l'Europe. Allez savoir pourquoi... Chaque pays a le droit de répondre comme il l'entend aux invitations d'un autre. En l'état, on notera que les réponses sont positives (sauf pour l'Ukraine, je pense) et c'est ce qui compte: le rôle de la Russie (en réalité: de l'URSS) dans la victoire contre le nazisme est reconnu par tous. Après, qu'on fasse de la diplomatie en exprimant un certain agacement face à l'attitude russe en Ukraine et une certaine instrumentalisation de l'histoire par le pouvoir russe en ne dépêchant pas la Reine ou le Président, c'est de bonne guerre, j'imagine. On peut éventuellement le regretter, mais on ne peut pas dire que "on mélange tout" ou qu'on ramènerait tout à l'Ukraine ou qu'on en ferait "l'alpha et l'oméga" des relations avec la Russie, puisque cette réponse est, au contraire, nuancée, pour ne pas dire chèvre-choutiste (càd ménageant la chèvre et le chou: on ne veut pas bouder les cérémonies, mais on ne veut pas donner à Poutine une occasion de parader avec tous les hauts dirigeants comme si de rien n'était).
  5. C'est ambigü: ils n'ont aucun aval (et n'ont d'ailleurs rien demandé), mais disent intervenir en soutien au président ex-démissionnaire et en fuite (?) qui est reconnu comme le seul président légitime par l'ONU. Mais tu as raison, c'est une pente dangereuse...
  6. C'est ça que je me demandais: a-t-elle décollé avant le crash pour vérifier un appareil sur une trajectoire de descente anormale et qui ne répondait pas, ou a-t-elle décollé après la disparition pour retrouver l'avion? Si je te comprends bien, on est plutôt dans l'option 2, et donc les quelques articles d'hier parlant d'un Mirage accompagnant l'avion sont infondés ou les témoignages sont douteux. EDIT: Fr2 annonce que les avions de la PO sont arrivés après le crash et ont vu les débris fumants. Si l'impact était autour de 700 km/h, à mon avis une bonne partie a été vaporisée. C'est entre 2 et 3 fois plus rapide que dans le cas des avions du 11/09/2001, par exemple.
  7. Oui, pour moi, la communication sur la question n'est pas le problème de l'AdlA, mais de la presse et de l'autorité politique: -La presse, qui annonce des trucs puis n'en parle plus sans qu'on ne sache pourquoi > clarifier ça: c'était non confirmé? ils attendent des détails? -L'autorité politique, qui a à répondre sur cet aspect spécifique su la question est posée. Mon intervention n'est pas pour dire "c'est louche", c'est juste qu'il n'y a pas eu de suivi là-dessus et ça m'a frustré comme consommateur des médias.
  8. Pour revenir sur le déclenchement de la PO, je suis étonné qu'en-dehors de la mention sur France Inter et de ce témoignage relayé par le site de France Télévision selon lequel un témoin aurait vu un Mirage, on n'en parle pas (ou plus) dans les médias? Cela faisait partie des informations plus ou moins approximatives données dans la frénésie médiatique puis démenties ensuite? OU c'est confirmé? Ou on n'a ni démenti ni confirmation? Je suppose que si l'AdlA avait un chasseur en interception, cela pourrait fournir des éléments utiles à l'enquête (du BEA notamment).
  9. Qu'est-ce à dire? Qu'après l'annonce du crash la PO a été déclenchée pour assurer la sécurité de la zone, ou qu'ele avait décollé avant, par exemple pour une reconnaissance sur l'appareil qui, peut-être, ne répondait pas ou suite à sa trajectoire anormale? EDIT: apparemment, des 2000 ont participé aux recherches. (Source: France 2) Il est probable que la PO a décollé dans ce but.
  10. ça, c'était ce matin, je ne sais pas ce que ça a donné ensuite. Je ne trouve pas d'article plus récent. (Sans doute que ça s'est calmé, sinon je suppose que ça aurait été mis à jour?) http://fr.euronews.com/2015/03/22/cessez-le-feu-toujours-fragile-dans-l-est-de-l-ukraine/ Sinon, j'ai aussi lu ça: Suite: http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/en-ukraine-ces-russes-qui-prennent-les-armes-contre-poutine_1663631.html
  11. Je ne comprends pas pourquoi la réponse devrait être "émotionnelle" quand on réfléchit à long terme. Le problème n'est pas de savoir si on est ému par un mineur mort au travail aujourd'hui ou un lointain descendant, la question est d'évaluer des risques. Je n'ai jamais dit que les morts de l'industrie charbonnière n'avaient pas d'importance, mais bien que le risque que présente cette industrie est fondamentalement différente de celui posé par le nucléaire: Par ailleurs, l'enjeu n'est pas d'épargner 1 ouvrier hypothétique mis en compétition artificiellement avec les victimes actuelles de l'exploitation minière (même si c'est important, comme c'est important pour les victimes actuelles de l'exploitation énergétique): il est question dans le raisonnement d'épargner de larges populations. Quand votre ouvrier du futur perçant un métro aura accidentellement perforé les enceintes de confinement avec son tunnelier, j'aime autant dire que le problème ne se limitera pas à lui, mais à une zone de 50 ou 100 km de rayon autour du chantier. Ou par des esclaves. Ou des enfants. Ou des salariés très bien payés. Ou des animaux dressés. Ou des armées de nanobactéries. Il faut vraiment être très fort pour prétendre à coup sûr comment nos descendants dans 100 siècles creuseront des tunnels, s'ils en creusent.
  12. Dans 500 ou 1000 ans, on ne saura pas nécessairement que des déchets sont enterrés à tel endroit, tout bêtement. On peut tomber dessus accidentellement en creusant un puits de mine, un métro, un tunnel, en construisant un machin quelconque. On retrouve bien des fosses communes dans les travaux d'un Monoprix en plein Paris, pourquoi pas des déchets millénaires? Certes, on me dira: mais c'est enterré profond, mais c'est signalé, mais... OK: ça donne des garanties pour les 50, 100 ou même peut-être les 200 prochaines années. Mais les sociétés humaines étant ce qu'elles sont, dans 1000 ou 2000 ans, la probabilité qu'on ait oublié ce qui a été enterré, ou précisément où et comment, qu'on ne sache plus lire les consignes, qu'on ait perdu certaines connaissances (500 ans après l'abandon d'une technologie, on ne sait plus bien toutes ses implications, même si elle est dans une encyclopédie), etc., n'est pas négligeable. Le problème n'est pas de faire un stockage parfaitement sécurisé maintenant (ça, on sait faire), c'est de faire un stockage qui sera toujours parfaitement sécurisé dans 1000 ans, malgré le temps, les changements linguistiques et culturels, les guerres et révolutions, la reconfiguration des paysages, l'évolution des modes de vie et production, la hausse du niveau des mers, et à très long termes les mouvements sismiques et tectoniques.
  13. Le problème, c'est que pour faire du stockage sur de (très) longues durée, ça implique quand même un recopiage régulier pour accompagner les supports.
  14. Tu sais lire les écrits du bas Moyen-age? Tu comprends leur manière de marquer les choses et d'alerter sur un danger? On a toutes les recettes techniques de l'époque? Non. Pourquoi nos lointains descendants, dans un millénaire ou plus, liraient nécessairement notre langue, comprendraient notre signalétique, sauraient ce qu'on a voulu faire et avec quelles précautions? Il faut savoir qu'on ne sait déjà plus bien aujourd'hui comment sont construites certaines installations nucléaires des années 1960. Alors en 3000... (Dans une université bien connue, on avait, il y a 2-3 ans, fait appel à des techniciens retraités pour guider le démantèlement d'un irradiateur employé en recherche, car eux seuls, qui l'avaient construit, ils en ont l'historique et savent des choses qui ne sont pas nécessairement dans les plans, savaient à peu près comment était construite l'installation et comment la démanteler le plus rationnellement possible. Et les taux de radiation sont en réalité très faibles. On fait comment quand les concepteurs ne seront plus là?) C'est par exemple pour ça que des spécialistes réfléchissent à des signalétiques "durables" pour les sites d'enfouisssement, avec la difficulté qu'il faut prévoir une façon de noter et d'expliquer les choses qui soit lisible et compréhensible sur des millénaires. Pour donner une idée du problème, c'est comme si les hommes de l'age du bronze réfléchissaient à une notation que nous devrions, nous, comprendre de façon non équivoque. Tache pas facile: nous ne partageons avec eux aucun code culturel, nous ne partageons vraisemblablement pas les mêmes symbologies, connotations, etc. , donc vraisemblablement aussi peu de choses avec nos lointains descendants. C'est très prétentieux (et hasardeux) que de croire que parce qu'une institution politique te technique maitrise parfaitement une chose aujourd'hui, cette maitrise se poursuivra un millénaire durant. J'ai confiance dans l'expertise nucléaire française à court et même moyen terme, mais qu'en sera-t-il de cette expertise dans 1000 ans? En 1000 ans, la France (ou n'importe quel autre pays) peut disparaitre, peut être envahie, peut avoir changé 5 ou 6 fois de régime politique, fait ou subi quelques guerres, etc. Pense à ce qui s'est passé chez toi sur les 1000 dernières années, et imagine ce que ça peut potentiellement donner sur les 1000 prochaines.
  15. Un drone américain abattu en Syrie http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/17/97001-20150317FILWWW00415-un-drone-americain-abattu-en-syrie.php
  16. Me voilà rassuré. Je dormirai mieux, du coup... Bref, on en revient à ce que je disais au départ: c'est un problème sociétal et non technique: quelle société prétend pouvoir gérer sur 1000 ans une situation nucléaire? On ne sait pas imaginer la société à l'horizon de 10 ans, mais on pourrait prétendre assurer la gestion d'infrastructures, de combustibles et de déchets avec une sécurité optimale sur 1000 ans? Imaginons qu'à l'issue de la bataille qui a opposé ses troupes à celles de Lambert Ier de Louvain en septembre 1015, Godefroy I° de Basse-Lotharingie ait enterré avec les cadavres des soldats tués des déchets de matériaux hautement dangereux (cela peut contaminer l'eau, provoquer des mutations génétiques voire la mort, et pour tout dire rendrait la vie impossible dans un rayon de 50km si un distrait étalait ça aux 4 vents) qu'aurait maîtrisé son armée et dangereux pour 1000 ans. Comme c'est un garçon prudent, il creuse un trou profond pour y enfouir le danger dans un sarcophage adapté validé par ses savants et alchimistes et vérifié par ses meilleurs ingénieurs, et érige une stèle au-dessus avec une citation biblique mettant en garde les générations futures. Pourquoi une citation de la Bble? Parce que c'est universel, tout le monde connaît la bible et le sens des citations, et donc on se gardera bien d'aller farfouiller là quand on aura oublié jusqu'au nom de ce félon de Lambert de Louvain. Bon. Pensez-vous réellement qu'entre 1015 et aujourd'hui, cette technologie dangereuse lotharingienne était parfaitement maîtrisée et donc non problématique?
  17. Je ne vais pas m'étendre dessus car on est franchement HS, mais pour faire bref, aucun moyen de production d'énergie autre que le nucléaire n'est susceptible d'impact sociétal et environnemental majeur sur des périodes qui dépassent l'échelle des civilisations humaines (la demi-vie des combustibles ou des résidus va de quelques dizaines d'années à plusieurs millions, selon les isotopes). Les autres moyens sont réversibles et/ou n'empêchent pas la vie à long terme. L'extraction des fossiles pose essentiellement problème non par nature mais quand elle est fait n'importe comment (sans précautions environnementales ou sociales, par souci de rentabilité), et les dégâts qui en résultent sont "faciles" à limiter dès lors qu'on s'y prend bien (la mortalité est très différente dans les mines de charbon suivant le type d'exploitation et les conditions de travail). Seul le réchauffement climatique présente un caractère spécifique du fait de sa dimension globale (ce n'est pas juste le site pollué qui est touché) et de l'inertie (maintenant que c'est parti, on en a pour des centaines d'années) MAIS à l'inverse de retombées nucléaires, il n'interdit pas la vie humaine (les impacts se situeront plus au niveau de la répartition des populations, la répartition des ressources agricoles ou halieutiques, ou encore l'adaptation des modes de vie —qui peut impliquer d'importants changements civilisationnels—). Tout dépend des disciplines et des systèmes sur lesquels portent les projections, mais en général c'est le contraire: plus la projection porte sur une longue période, plus elle sûre. Exemple typique: la météo/le climat. Les projections à 15 jours sont douteuses, celles à 100 ans sont relativement sûres. Et c'est —relativement— vrai pour l'évolution de la population: ce qui invalide les thèses des tenants de la théorie du grand remplacement n'est pas tant que les projections démographiques ne seraient pas fiables que le fait qu'ils les font sur la base d'hypothèses fausses et de modèles mal compris ou orientés.
  18. On est d'accord (je citais le fossile et l'éolien car c'est ce qui me passait par la tête, mais il y a tout le reste: solaire, géothermie, hydraulique, énergie marémotrice, etc.. Ce que je veux dire, c'est qu'entre des solutions plus ou moins mauvaises, le nucléaire est la plus mauvaise sur le très long terme, même si à court terme c'est assurément une des meilleures. C'est tout le paradoxe. Celui qui prétend sérieusement qu'on peut gérer à coup sûr et sans risque sociétal majeur les risques nucléaires sur une échelle de 1000 ans est un menteur ou un affabulateur.
  19. Raison de plus pour ne pas faire le choix du nucléaire, alors! Avec de l'éolien, ou même du fossile, on peut raisonnablement se foutre du futur sans l'oblitérer.
  20. J'ai peur de faire dévier le fil sur autre chose, mais le danger du nucléaire n'est pas tant qu'une installation qui a 10 ou 20 ans pète que la manière dont une société peut gérer le bazar sur 100, 300 ou 10.000 ans. J'ai suffisamment confiance dans nos ingénieurs nucléaires quand ils affirment que c'est très peu probable qu'une centrale ne pète dans les, mettons, 5 ou 10 ans. Je n'ai pas suffisamment confiance dans nos sociétés (structures étatiques, institutions, structures sociales) pour me dire qu'on pourra toujours gérer ces installations en 2065, en 2115, etc. (Et là, on n'ene st qu'à attendre que le mox, p.ex, soit refroidi: ça ne règle pas la question du stockage à long terme.) Or, entre les déchets, le maintien ou le démantèlement des centrales et les résidus de ce démantèlement, c'est vers ces horizons qu'on va, et beaucoup plus loin. À quoi ressembleront la France et l'UE en 2115? Existeront-elles toujours? Seront-elles toujours dotées des institutions, des infrastructures, des budgets et des connaissances nécessaires pour gérer un site nucléaire construit 150 ans plus tôt? De la même manière qu'on peut se demander comment nous pourrions gérer aujourd'hui les déchets ou retombées de technologies mises en place sous Napoléon, François Ier ou Charlemagne. En ce sens, le nucléaire est une question politique (et sociale) bien plus que technique.
  21. Un peu de prise de recul sur le rapport à l'histoire en Russie: Suite: http://www.lalibre.be/actu/international/en-russie-le-probleme-c-est-que-l-histoire-est-politiquement-mobilisee-55081b3e3570c8b952aa0aec (ceci étant, il est tout aussi intéressant de s'interroger sur le rapport des Occidentaux à l'histoire —qui n'est pas le même selon les pays—, mais ça n'est pas l'objet de l'interview)
  22. C'est fait: coucou le revoilà! http://blogs.lecho.be/buzness/2015/03/vladimir-refait-surface-.html
  23. En tout cas, ça arrive dans la presse française: http://www.liberation.fr/monde/2015/03/15/mais-ou-est-donc-passe-poutine_1221080
  24. http://www.lalibre.be/actu/international/selon-poutine-la-russie-etait-prete-il-y-a-un-an-a-mettre-en-alerte-ses-forces-nucleaires-5505d17a3570c8b952a129c9
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