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Tout ce qui a été posté par Bat
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Ukraine 3
Bat a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Idem. -
Ukraine 3
Bat a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
S'il ne disait que ça, on pourrait déjà discuter pas mal. Mais il intègre à ça à un discours très élaboré, très cohérent (donc probablement mûrement réfléchi ou longuement répété), mais complètement foutraque, conspirationniste et paranoïaque qui intègre tous les mantras de l'extrême-droite identitaire. Son discours sur les médias menteurs, propagandistes et manipulateurs au service du pouvoir, très classique (y compris sur ce forum) —quoique pas spécialement faux: il suffit de regarder Novorossia.tv pour voir que ça existe! :wink:— n'est pas le plus grave car il n'est que la conséquence logique de ce délire. Si comparaison n'est pas raison, je suis d'accord avec penaratahiti: il est à peu près aussi allumé que ceux qui partent en Syrie, hélas pour lui (et sans doute pour nous, quand il reviendra). -
[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
Bat a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
C'était quelque peu conspirationniste... L'émission ne présentait, pour ainsi dire, que la thèse du torpillage du Koursk par un sous-marin américain en balayant d'un revers de main assez négligeant les autres thèses, dont les résultat des enquêtes officielles. -
Russie et dépendances.
Bat a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne sais pas s'il a "raté" quelque chose, mais ses romans mi-90/mi-2000 se situent très clairement dans une ligne néoconservatrice complètement décomplexée et la vision du monde qui y est dépeinte est celle de ses théoriciens: fin de l'histoire par la conversion du Grand Méchant d'hier au capitalisme (ce qui se traduit par l'idée que la Russie intègre le bloc occidental en tant qu'allié affaibli, admiratif des USA et sympathique (*)), rôle quasi-messianique des USA qui en découle, célébration de la politique Reagan qui est vu comme à l'origine de ce succès idéologique et militaire, hyper-interventionnisme pour assurer une hégémonie idéologique la plus large possible, détestation des démocrate, des tièdes et des antiracistes qui ne partagent pas ces vues (au motif qu'ils seraient naïfs, coupés des vrais américains et corrompus) et gestion de l'état comme une entreprise privée. Il est amusant de constater qu'après s'être quelque peu égaré dans ces délires et avoir fait plusieurs roman sur la lutte implacable du Campus contre le terrorisme arab-musulman et l'espionnage chinois, Clancy semble comme revenu à la réalité avec, dans son dernier roman (Chef de guerre) la mise en scène d'une Russie dirigée par un ancien espion du KGB acoquiné avec des nationalistes et une partie de la mafia contre les oligarques et qui mène une politique de renaissance par la puissance militaire et menace ou envahit Crimée et Donbass en réponse à une politique par trop occidentale des dirigeants ukrainiens en profitant de la tergiversation et de la division de l'Occident (sauf de Jack Ryan, père et fils, bien sûr, des hommes qui en ont et vont se farcir les Popovs). Il est intéressante de noter que c'est paru en 2012-13. (*) Du reste, c'est une vision qui s'est largement développée en Occident au milieu des années 1990 et dont —notamment— la fiction porte des nombreuses traces, de James Bond à Philip Kerr en passant par Buck Danny. Il y a sans doute une part d'ignorance dans cette vision, et Clancy participe de ce mouvement, mais notons qu'elle a aussi été en partie entretenue par certains intellectuels et responsables russes. -
Russie et dépendances.
Bat a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Zut, j'ai spoilé alors: désolé! :( -
Russie et dépendances.
Bat a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Tom Clancy avait déjà développé ça dans L'Ours et le Dragon: https://fr.wikipedia.org/wiki/L'Ours_et_le_Dragon Bon, le truc surprenant, dans le roman, c'est que pour tabasser les Chinois, les Russes finissent par adhérer à l'OTAN, ce qui en l'état me paraît... peu probable. -
Chine
Bat a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
ça a déjà quelques jours, mais comme ça prend de l'ampleur, je le poste ici: Suite: http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/03/24/chine-le-scandale-des-vaccins-perimes-s-amplifie_4889622_3216.html#9oq1rRpVJ1U4Rtey.99 -
Le mariage du Cajun à l' Eglise et le baptême de sa femme qui ce reconverti
Bat a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Annonces importantes
Toutes mes félicitations et tous mes vœux! Amitiés, Bat -
Suite et images du téléscope: http://www.cieletespace.fr/node/21453
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Oui, tout ça me semble pour le moins... discutable, mais je partageais car c'était sur la Une du Soir ce matin. Je cherche à avoir le papier original pour voir ce que disent précisément les auteurs, et surtout comment et sur quoi ils développent leurs conclusions,a u-delà des résumés et filtres potentiellement déformants de la presse en période d'hystérie médiatique.
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Je sens que ça va plaire, là... Suite: http://www.lesoir.be/1163208/article/actualite/belgique/2016-03-26/francophonie-cle-radicalisation-djihadiste
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Qu'est-ce que ça veut dire? De quoi auraient-ils voulu que l'avion soit équipé et qu'il n'avait pas? Autant je comprends la situation des familles sans aucun début de réponse depuis des mois, autant je crains que ce genre d'action ne les décrédibilise et ne donne prise à toute une série de théories conspirationnistes supplémentaires (sur un sujet qui n'en manque déjà pas).
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Pour donner une idée exacte du niveau de délire et de haine qui suite du texte, j'en ai fait une traduction complète du mieux que je pouvais. Je précise tout de suite que je ne souscris en rien à aucune des idées exprimées dedans! (Pas sûr que ce soit compatible avec la charte du forum.)
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Il n'est point question de conversion mais d'expulsion (comme je l'ai dit, la lecture purement religieuse est trompeuse: on ne leur reproche pas de ne pas être chrétiens, mais d'être étrangers). Certes, on peut discuter sur les termes, un peu plus feutrés, mais en gros c'est ça. Il y a deux endroits assez clairs dans le texte qui parlent à mots semi-couverts d'expulsion, ou au moins de déplacement géographique hors d'Italie: Le titre: "Cacciamo l'islam da casa nostra" = "chassons l'islam de notre maison" (de chez nous, de l'Italie, de manière métaphorico-métonymique) La conclusion: "Devono stare a casa loro, devono tornare a casa loro. Non è razzismo, è legittima difesa." = "ils [les musulmans] doivent rester chez eux, ils doivent rentrer chez eux. Ce n'est pas du racisme, c'est de la légitime défense" (en jouant sur le "casa" du début qui désigne à la fois la maison et le pays) J'ajouterai qu'il a en outre les deux pieds dans l'idée, largement défendue par l'extrême-droite radicale mais très discutable (factuellement, sauf dans une lecture ethnique ou raciale de la citoyenneté), que l'islam (et les musulmans) est nécessairement exogène, étranger. On pourrait résumer l'édito par l'équation simpliste: "musulman = étranger = doit retourner en musulmanie".
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Il faut quand même apporter deux "nuances" (je mets des guillemets car ça ne tempère pas le propos de l'édito, au contraire) à l'explication que tu avances: D'une part, Sallusti ne revendique pas la chrétienté puisqu'il attaque aussi les prêtres et l'Eglise (catholique) "qui foulent aux pieds la constitution" (même si je ne comprends pas bien s'il les attaque sous l'angle de ce qu'on appellerait en France la laïcité, ou sur les divers scandales qui ont secoué l'église italienne ces derniers mois). Il est clair qu'en Italie la place de la religion catholique est très importante et même démesurée (le pape donne son avis sur quasiment tous les sujets de politique intérieure), mais ce rejet de l'Islam n'est pas que catholique. D'autre part, et à mon sens c'est plus inquiétant, il le fait dans une rhétorique relativement délirante qui n'a rien d'une contestation politique ou sociale de la situation de l'Italie, il le fait (sans employer les mots) au nom d'un essentialisme vaguement culturaliste: les musulmans seraient, globalement et tous autant qu'ils sont, incompatibles avec ce que nous serions (ou ce que seraient les Italiens), il n'y aurait avec eu rien en commun et l'Italie ferait face à un projet "musulman" de domination (il fait référence à Lépante qui en serait une première tentative, comme s'il y avait des liens évidents et directs entre le 16°S et la situation actuelle!) qui la mettrait en péril. Je partage pleinement le point de vue d'Alexis, c'est très très inquiétant car on a là, dans un grand journal "de référence" un propos quasiment paranoïaque, complotiste et qui glisse vers la négationde l'humanité "des musulmans" considérés comme un groupe homogène et dangereux. Ça fait très peur.
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[Belgique]
Bat a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur ce plan, c'est simplement une caisse de gestion plus efficiente que l'état: qui a droit aux indemnités, de quel montant, combien de temps, etc., est régi par la loi. La plus-value éventuelle tient plus aux services annexe d'accompagnement du dossier: si ton dossier est bizarre ou incomplet, à la CAPAC, tant pis pour toi, on te renvoie aux autres administrations (en caricaturant un peu), alors que dans un syndicat tu peux bénéficier de conseils, d'une aide pour le compléter, d'une expertise juridique éventuelle pour faire valoir tes droits. Sur l'aspect de la dimension anonyme, j'avoue que je ne sais pas comment te répondre car je ne me suis jamais posé la question.L'anonymat des affiliés est normalement garanti en Belgique (envers l'état comme —et surtout— envers les employeurs), mais je ne sais pas comment c'est organisé concrètement au niveau des allocations de chômage. Je pense, mais je me trompe peut-être, que c'est le cloisonnement qui le garantit (ou est supposé le garantir). En effet, c'est l'organisme qui donne le statut de chômeur, mais il ne sait pas auprès de quelle caisse (CAPAC ou syndicale) tu vas toucher tes allocations, ni même si tu en touches (le statut de chômeur et l'indemnité de chômage étant deux choses séparées: tu peux être chômeur sans indemnités —c'est par exemple le cas d'une partie des enseignants durant l'été—). Cet organisme n'est lui-même pas directement "l'état" mais une administration chargée de ce travail par l'état et dépendant de l'Office National de Sécurité Sociale. Je suppose que les caisses touchent l'argent à reverser sur base du nombre et non des noms (avec un mécanisme de contrôle, j'imagine, mais dont j'ignore tout). Maintenant que tu poses la question, par recoupements, des informations liées aux différentes étapes (agence pour l'emploi, caisse d'allocation), l'état peut sans doute savoir si tu es syndiqué où non, mais a priori pas à quel syndicat. D'autres membres d'AD belges ou spécialistes de la Belgique en savent-ils plus? Globalement, non: ce n'est à ma connaissance pas le but des organisations syndicales. Mais ça dépend aussi en partie du niveau auquel tu considères la question, et des entreprises (et de leur fonctionnement propre). Dans sa conception belge, il ne faut pas confondre syndicalisme et cogestion: "chacun son boulot", les patrons (ou leur CA) dirigent les entreprises, les syndicats défendent les salariés. Le droit social belge est en partie conçu sur la distinction entre travailleur et "personnel de direction", rendant quelque part incompatible les deux fonctions: le "personnel de direction" ne vote pas aux élections sociales, par exemple. Dans ce cadre, les syndicats sont des acteurs incontournables du dialogue social, au niveau national, au niveau des secteurs et au niveau des entreprises. Les syndicats ne revendiquent pas de co-gérer les entreprises (c'est un autre modèle), mais de garantir un cadre favorable aux travailleurs (salaire, congés, conditions de travail, avantages, etc.), ce qui n'est pas exactement la même chose. Maintenant, dans un pays au fort taux de syndicalisation, la cogestion n'est pas nécessaire pour peser sur les directions: quand la CSC-ACV menace de faire la grève avec son 1,8 million de membres (sur une population totale de 11 millions), ça pèse tant sur le gouvernement que le patronat. Donc on discute. Au niveau des branches et des entreprises, par contre, c'est plus variable parce que les syndicats n'y sont pas également représentés, ou y sont très peu représentés. Par exemple, comme en France, les PME sont un peu un désert syndical: même si une partie des travailleurs sont affiliés à un syndicat, il n'y a pas nécessairement de syndicalisme organisé (délégation syndicale, organes de concertation, etc.), et le modèle de dialogue social ne fonctionne pas, ou pas au niveau de l'entreprise (on va remonter au secteur, avec toutes les inerties que ça peut entraîner). Après, il existe des entreprises où il peut y avoir des formes directes ou indirectes de représentation (selon le statut juridique), mais ça n'est pas la majorité et c'est toujours un peu du bricolage. Par exemple, on parlait des universités, certaines prévoient une représentation du personnel au CA, mais à titre de "personnel" et non à titre syndical, même si le représentant désigné peut par exemple être un militant syndical. -
[Belgique]
Bat a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout ça, c'est vraiment très belge, et assez bizarre pour un citoyen français du fait des différences fondamentales entre nos systèmes politiques et sociaux. Le chômage: La Belgique a un système assez nordique, comme dans certains pays scandinaves. Pour faire simple, comme en France, les employeurs et employés cotisent sous forme d'une part de leur rémunération. Ces cotisations servent à payer les indemnités de chômage. Un organisme régional détermine (suivant la loi) qui a droit à quelles indemnités moyennant quelles conditions. La spécificité tient au mode d'indemnisation: le travailleur au chômage qui a droit aux indemnités choisit par qui il est indemnisé, à savoir soit par son syndicat, soit par un organisme dépendant du ministère du travail (la CAPAC: Caisse Auxiliaire de Paiement des Allocations de Chômage) pour permettre aux personnes non syndiquées de bénéficier des indemnités. Dans les deux cas, l'argent vient des cotisations qui sont reversées aux caisses de paiement (soit les caisses syndicales, soit la CAPAC). En d'autres termes, les syndicats ne paient pas les indemnités de chômage avec leurs fonds propres ou suivant leurs propres critères, mais sont en quelque sorte prestataires de service à la place de l'état. Cela s'explique par des raisons historiques (histoire sociale belge et poids dans la structure de l'état mis en place aux XIX° et XX° siècles des "piliers" idéologiques auxquels se rattachaient les différents syndicats), et par des raisons pratiques: la grande majorité des salariés belges sont syndiqués (on parle d'un peu moins de 80% (*)) et ça fait partie du "package" si j'ose dire. Par ailleurs, d'après différentes études, les syndicats offrent sur ce plan un service plus efficace que la CAPAC "d'état": meilleur suivi des dossiers, traitement plus précis et plus rapide, ce qui explique que même des gens peu actifs syndicalement optent pour le choix syndical en ce qui concerne le chômage, le tout pour un plus faible coût (environ 2 x moins cher par tête de pipe!). (*) Le taux de syndicalisation belge calculé par l'UE est de 55% environ, mais ne concerne pas que les employés: il comprend aussi les indépendants, professions libérales, etc., beaucoup moins syndiqués. Les universités: Je veux dire que les universités font (plus ou moins) ce qu'elles veulent (elles ne sont pas les agents de la politique de l'état, elles mènent leur politique propre et se font concurrence), mais avec un financement qui est encore majoritairement public. En France, vous avez schématiquement deux types d'universités: les universités publiques (financées et largement gérées par l'état, même si on ouvre progressivement la gestion à plus d'autonomie des établissements) et les universités privées (qui n'ont rien à voir avec l'état). En Belgique (francophone), on a des universités organisés par l'état —en réalité, la Fédération Wallonie-Bruxelles— (ULg, UMons) et des Universités "libres" subventionnées par l'état (UCL, ULB, UNamur, Univ. Saint-Louis). On pourrait être tenté de rapprocher le premier cas du "public" français et le second cas du "privé", mais c'est une mauvaise approximation. Les universités —organisées ou subventionnées par l'état— reçoivent toutes une dotation publique calculée en fonction de différents critères (essentiellement le nombre d'étudiants). Cela représente aujourd'hui environ 75 à 80% de leur budget total, et c'est une part en diminution constante (à la fois à cause du gel de la dotation publique et de l'augmentation des structures de financement propres). Elles ont toute latitude pour compléter ce financement par les ressources propres de leur choix, par exemple des contrats de recherche avec l'industrie, des donations, la collecte de fonds, les revenus de leur patrimoine immobilier, etc. Globalement, dans le cadre de la loi et des accréditations (autorisations pour organiser tel ou tel cursus), les universités mènent chacune leur politique comme elles veulent, que ce soit en termes d'enseignement, de recherche, de recrutement étudiant, de recrutement de personnel (et même dans une certaine mesure en termes de rémunération), de coopération internationale, de développement, etc. Tout ça se passe, au sein de chaque institution, suivant la politique et sous la surveillance de leurs organes propres de gestion et de concertation. C'est là qu'on va trouver la différence entre les universités organisées et les universités subventionnées par l'état: les secondes sont in fine dirigées par un conseil d'administration de leur choix et tenues à la législation du secteur privé, alors que les premières ont l'état en guise de conseil d'administration et sont tenues pour certaines matières à la législation du secteur public (notamment en termes de concertation sociale). (C'est un peu simplifié car toutes les universités libres subventionnées n'ont pas nécessairement le même statut juridique —l'UNamur est par exemple une ASBL et n'a pas de conseil d'administration, mais une assemblée générale—, mais en gros c'est comme ça que ça marche.) -
Oui, d'après la RTBF, le chauffeur de taxi a reconnu les trois individus sur l'image de la vidéosurveillance et a pu mener les enquêteurs à l'endroit où il les avait chargés, à Schaerbeek où on a découvert cet appartement (et où la police pensait apparemment (re)trouver le 3° larron).
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Je ne suis pas d'accord: Daesh a un projet politique et idéologique relativement conséquent qui ne se limite pas à se faire sauter pour gagner 72 vierges, même si celui-ci n'est peut-être pas de nature à nous parler directement. Il ne faut pas confondre la fin (le Califat et ce qu'il implique) et le moyen (la lutte armée, le martyre). De ce point de vue, avec le côté scabreux de toute comparaison, ça n'est pas très différent de se sacrifier pour la Patrie, le socialisme réel ou l'Occident blanc chrétien. Le problème, si j'ose dire dans la circonstance actuelle, c'est que ces idéologies génèrent elles-mêmes leurs soldats perdus qui partent dans une fuite en avant nihiliste et, elle, qui n'aboutit à rien, ne propose rien (si ce n'est la lute pour la lutte et, au final, la mort). Cela semble particulièrement présent dans une partie des mouvements islamistes (qui savent employer ce genre de profils), mais ça ne leur est pas exclusif: on a pu voir de telles fuites en avant meurtrières et insensées dans d'autres luttes armées.
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Je suis d'accord avec toi, mais à moins d'avoir loupé quelque chose (ce qui est possible, je pense que j'ai loupé des messages surtout avec le bazar ici pour rentrer chez moi), on a ici une citation décontextualisée qui est peut-être non ambigüe dans son contexte initial. ça vient d'où?
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Il faudrait voir dans le contexte ce que ce responsable veut dire par "submerger" qui, sans autre précision, est ambigü. Cela pourrait aussi bien vouloir dire "nous allons être submergés" [par des milliers de terroristes qui vont gagner] comme le prétendent les marchands de peurs et idéologues populistes et d'extrême-droite depuis de smois; plus prosaïquement cela pourrait simplement vouloir dire "nos services, alec leurs moyens actuels, vont être submergés" [de travail].
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C'est un peu HS, mais le caractère masculin (affiché) de certains lieux virtuels n'est pas propre à AD. Par exemple, il y a différents travaux sur les univers vidéoludiques en ligne qui montrent que les gameuses ont tendance à dissimuler qu'elles sont des femmes pour échapper aux autres joueurs qui alors soit changent leur comportement, soit mènent une forme de harcèlement pénible à la longue. Idem pour des joueurs qui incarnent des personnages féminins, du moins tant que leur sexe est indistinct (puis quand sur Teamspeak on constate qu'ils ont une grosse voix mâle, ça s'arrête). C'est, du reste, assez désolant de constater cela au XXI° siècle, mais c'est corroboré par plusieurs approches. Je ne sais pas s'il existe des travaux sur la manière dont sont traités les hommes dans des communautés plutôt féminines (je n'ai jamais cherché), mais ça serait intéressant de voir si on repère un biais de comportement symétrique.
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Pour (au moins) deux raisons: L'une, morale et sociétale: dès lors que nous vivons dans une société qui fonde son fonctionnement sur le respect d'un certain nombre d'institutions et de valeurs (que nous prétendons par ailleurs universelles), ne pas appliquer ces institutions et normes revient à fragiliser voire délégitimer ce socle commun, avec tous les risques que cela implique pour cette société. L'autre, pratique: on sait qu'un des éléments essentiels qui alimente les mouvements terroristes (et pas seulement islamistes) en soutiens et sympathisants divers (je ne parle pas spécifiquement ici des auteurs des actes les plus graves, mais de l'ensemble des courants qui vont les soutenir, défendre, excuser, etc., au risque de basculer ensuite dans un engagement plus radical) est le sentiment d'injustice/de déconsidération/d'exclusion/d'agression qui justifierait en retour l'action armée. Si tu décides de tes valeurs à la tête du client, tu commets deux erreurs: d'une part, tu confortes ces partisans dans l'idée qu'il s'agit d'une guerre légitime contre un système fondamentalement injuste dans laquelle tout est permis y compris les pires excès, d'autre part tu t'affiches en position de faiblesse par rapport au vrai croyant (qui, lui, n'a pas des convictions à géométrie variable).
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Russie et dépendances.
Bat a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Désolé, je me suis trompé! Je voulais dire Akhilleus. -
Russie et dépendances.
Bat a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
On part totalement en HS, aussi j'essaie de limiter ma réponse, mais je pense que tu as raison sur la difficulté à définir exactement cela. Pour ma part, il y a les partis qui se revendiquent, dans leur doctrine ou leur manifeste, du III° Reich (ce qui n'est clairement pas le cas du FN ou de l'UKUP) et les autres. Maintenant, dans les autres, il y a toutes sortes de courants, de pépites néo-nazies dedans, autour. Comme je le disais, la question n'est pas de savoir qui est plus (ou moins) néo-nazi que l'autre, mais de constater que les soutiens de Moscou vont à la mouvance nationale-conservatrice identitaire au sens large, et pas à d'autres courants (libéralisme, socialisme, sociale-démocratie, écologie ou que sais-je), et que ces mouvements nationaux-conservateurs identitaires sont des mouvements qui, plus que les autres partis/courants d'idées, entraînent dans leur sillage des groupuscules antiparlementaires, homophobes et racistes violents de nature à poser, du fait de cette violence, une menace pour l'ordre public et/ou la sécurité nationale.