Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Bat

Members
  • Compteur de contenus

    4 349
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    18

Tout ce qui a été posté par Bat

  1. La CDHE a été faite pour permettre aux citoyens de réclamer la défense de leurs libertés fondamentales quand ils estiment que leurs juridictions nationales ne les respectent pas. Ces libertés fondamentales sont définies par la Charte Européenne des Droits de l'Homme, qui se base sur la plupart des grands textes en la matière (type: Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de l'ONU), et normalement ratifiée par les états membres. Il se fait que cette charte prévoit la propriété comme droit fondamental. Cela n'a donc rien d'anormal que la Cour se prononce sur ces questions lorsqu'elle est saisie par des citoyens et que la demande est jugée recevable. La CEDH ne crée pas le droit (en-dehors de sa jurisprudence, comme toute juridiction), mais elle l'applique, ou plus exactement elle rappelle à l'ordre les états qui ne respectent pas des principes fondamentaux en principe inscrits dans leur droit national. Accessoirement, pour reprendre ta mention de cette ONG, Amnesty International a été créée après la CEDH (1961 contre 1959): on ne peut pas dire que celle-ci a été créée "pour qu'un jour les associations comme Amnesty International puissent se saborder en disant : c'est bon, les droits de l'homme sont maintenant respectés partout dans le monde, on peut mettre la clé sous la porte". Le droit ne se substitue pas à l'activisme, mais l'un s'appuie sur l'autre et inversement. Si on présente ce texte comme un instrument de protection des milliardaires, ça peut choquer. Sauf que parlant de l'esprit et la lettre de la loi, c'est faux. Certes, les milliardaires sont par définition des propriétaires, et protégés à ce titre. Mais le texte s'applique à tous les propriétaires dont les droits seraient bafoués par un état. Dans le cas de l'affaire Ioukos, la presse parle de 55.000 actionnaires spoliés: on est dans un recours collectif et c'est par conséquent bien plus que "quelques milliardaires" qui se seraient "fait prendre un milliard par un adversaire", mais bien des dizaines de milliers de citoyens qui ont vu leurs économies (ou au moins une partie d'entre elles) confisquées par l'état par des moyens jugés illégaux par la Cour. Si l'état te confisque ta maison sans motif juridiquement fondé et sans compensation, tu seras bien content de pouvoir défendre tes droits devant la CEDH. Est-ce une extension exagérée, et dès lors quelque part illégitime, de la conception des droits fondamentaux? Non: on est au cœur du sujet, même si on ne se situe peut-être pas au même niveau que l'habeas corpus ou la lutte contre la torture. N'oublions pas que la plupart des persécutions consistent en des violations de la propriété ou s'accompagnent de spoliations: expulsion et privation de leurs moyens de subsistance d'adversaires politiques, de catégories spécifiques de populations, de gens de telle religion ou de telle "race", etc. Outre le fait que l'Occident est de culture profondément libérale (donc attachée au droit de propriété), c'est pour cela que ce type de compétence est inscrite dans la Charte. La seule particularité de la Russie dans cette affaire est le raidissement constant de la Russie envers tout ce qui incarne "l'Occident" dans le cadre de la politique d'affrontement larvé choisie par le gouvernement russe (ceci étant, la Russie a adhéré volontairement à la CEDH et ses statuts via son adhésion au Conseil de l'Europe en 1996,e t y a même un juge), qui peut expliquer la communication actuelle du Kremlin sur la question alors que savoir si la Russie va suivre ou non le jugement dans cette affaire est discuté depuis au moins 2010. Ensuite, et ça c'est peut-être plus culturel et plus profond, la Russie n'a pour ainsi dire pas de tradition de la propriété privée, mises à part quelques parenthèses plus ou moins troublées. Pour caricaturer, ils sont passés assez vite de la féodalité fin XIX°-début XX° au communisme qui a aboli le tout nouveau droit de propriété, avant d'être rétabli après la chute de l'URSS sans l'arsenal juridique adéquat, dans un contexte de désordre, qui s'est traduit par un pillage des ressources de l'état par une mafia des affaires et les cadres de la Nomenklatura. C'est dangereux, comme raisonnement, me semble-t-il... Avec un point Godwin assumé , pour illustrer ce que je veux dire par un exemple volontairement choquant: "les Juifs savaient parfaitement le risque qu'ils prenaient en persistant à garder leurs avoirs dans l'Allemagne du chancelier Hitler, la cour aurait dû les envoyer bouler". On voit tout de suite le problème. Certes, on en est absolument pas là (et je ne prétends en aucun cas que les deux cas sont similaires), mais on se rend compte que faire la différence entre les deux cas sur la base de ton argument est, juridiquement, difficile. Si on veut défendre (p.ex) les Juifs de spoliations comme celles subies en Allemagne dans les années 30, on doit nécessairement écrire un texte qui aura pour effet de défendre les actionnaires de Ioukos, même si ce n'est pas son but premier bien sûr. Et dès lors que ce texte existe et que des plaignants peuvent faire valoir dans les formes et sur le fond un préjudice en vertu de ce texte, il n'y a pas de raison de ne pas juger leur recours recevable et, le cas échéant, leur donner raison.
  2. D'un autre côté, elle ne fait que statuer sur les compétences que lui confient les états membres via la Convention Européenne des Droits de l'Homme qu'ils ont élaborée et signée, en fonction des requêtes adressées par les citoyens qui s'estiment lésés. A priori, la CEDH ne s'empare pas de questions hors de tout cadre pour dire n'importe quoi à ce sujet. Le droit de propriété est l'objet de l'article 1 du protocole additionnel 1 et fait partie de la Convention. Après, on peut estimer que c'est un peu overkill, mais qu'on soit d'accord ou non, le droit de propriété est une des pierres angulaires du droit occidental (et pas que).
  3. Il me semble que la CEDH avait été saisie par une partie des actionnaires car la reprise en main par le Kremlin avait bafoué à peu près toutes les garanties fondamentales normalement offertes par le droit, et constituait dès lors une spoliation. Ceci étant, pourquoi la CEDH? Apparemment, le droit de propriété fait partie des principes fondamentaux pour lesquels elle est compétente.
  4. Bat

    Armée belge

    Ceci étant, mon chiffre de 6000 est peut-être un peu sévère: il inclut la brigade légère, la brigade médium et les para-commandos, c'est-à-dire les troupes de combat, stricto sensu. Les types qu'on déploie aujourd'hui à Bruxelles pour faire la police. Après, il y a le Génie (2 bataillons) et l'Artillerie (1 bataillon) qui, je suppose, ont aussi une formation militaire complète, mais ont un rôle spécifique: on ne les envoie pas baïonnette au canon car ils sont occupés à autre chose. Encore plus vrai pour les transmissions, la logistique, la police militaire et les centres d'instruction.
  5. Bat

    Armée belge

    Pour moi, le problème est plus politique qu'un manque de personnel pour servir les équipements (encore que). On peut totalement imaginer une armée de 5000 hommes avec le dernier cri de blindés, de drones, de fusil, de gilets pare-balles, de radios, etc. Le problème, ce que même bien équipée, cette armée ne sera en rien un outil politique, à part pour évacuer des ressortissants lors d'une révolte au Congo (ce qu'elle fait déjà) car la Belgique sera incapable de projeter plus de 150 types quelque part, ou 1 ou 2 avions. Et dans l'optique d'une armée de défense territoriale, c'est insuffisant. On aurait donc une meilleure armée, mais impuissante et ne servant à rien. Le plan Vandeput parle, me semble-t-il, de quelque chose entre 22 eu 25000 hommes. Le chiffre actuel est de 30000, mais il faut savoir que c'est l'ensemble des personnels de la défense: troupes de combat, mais aussi techniciens, administratifs, médecins, etc. (et je me demande même si ça n'inclut pas certains personnels civils sous contrat). La Composante Terre, c'est aujourd'hui 12000 hommes, du général au cuisiniers. Les troupes qui pourraient être déployées, c'est en réalité 6000 hommes. Dans le cadre du plan Vandeput, on serait sans doute autour de 5500-5000, selon les scenarii et le coût des investissements (acquisitions de matériel). La Belgique n'a pas, aujourd'hui, 30.000 soldats au sens de 30.000 types avec un casque et un fusil entraînés pour se battre, mais 6 fois moins.
  6. Bat

    Armée belge

    Dit encore autrement: on conserve une armée à effectifs très réduits mais mieux équipée. Je dis "pourquoi pas", sauf que quand on sait que les effectifs aptes au combat de toute l'armée c'est, aujourd'hui, 6000 hommes tout compris, ça laisse un peu perplexe. Autant dire que la Belgique met 5000 hommes à disposition de l'UE, l'OTAN ou ses alliés (une "brigade belge" dans l'armée française?), mais n'a pas de politique militaire propre. C'est d'ailleurs implicitement le modèle, mais en gardant la façade d'armée "nationale"... ce qui est amusant de la part d'un ministre dont le parti stipule dans le premier article de sa charte qu'il veut la disparition de la Belgique! Sinon, bien qu'on ait très peu de militaires, je n'en ai jamais vu autant de toute ma vie que ces dernières semaines à Bruxelles: tous les jours, je croise des groupes en tenue de combat avec FNC voire Minimi, des camions militaires ou des types qui trimballent des caisse (type caisses de munitions).
  7. Je suis d'accord. Je ne dis pas que c'est la même chose, je dis que la justification données par les autorités soviétiques comme turques est grosso modo la même: "si on n'avait pas tiré, il se serait échappé".
  8. Suite: http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/inquietante-vague-de-disparitions-de-grands-patrons-en-chine-936200.html
  9. C'est pas faux... Ceci dit, il y a une différence: ceux qui essayaient de passer à l'ouest étaient arrêtés ou descendus parce qu'il était interdit de passer à l'ouest. Le KAL007 a été descendu car il allait cesser d'être en infraction (et on en commettre une —il l'avait commise avant, du reste—). C'est ce truc qui me chipote, mais peut-être ai-je l'esprit trop tordu...
  10. Je suis d'accord avec tes objections, mais ce qui m'interroge, c'est: est-ce que le fait qu'ils sont sur le point de passer dans un espace où on ne peut plus les contraindre justifie de les descendre? Je comprends le souci, légitime, des états d'assurer leur souveraineté, leur sécurité, le fait qu'ils interceptent les appareils qui ne sont pas là où ils doivent être, voire dans certaines circonstances leur tirent dessus, mais j'ai plus de mal avec l'idée qu'on fasse ça uniquement parce que sans ça ils s'échapperaient. Pour prendre une analogie qui vaut ce qui vaut (et qui n'est pas parfaite), c'est comme si un policier explosait une voiture au lance-roquette car il ne peut pas la rattraper pour lui mettre un PV pour dépassement dangereux: il y a une sorte de disproportion entre l'intention annoncée et le moyen employé (idem dans le cas turc, d'ailleurs, comme je l'avais dit sur le fil dédié).
  11. Finalement, et sans vouloir lancer une polémique HS ici, si on met de côté les circonstances spécifiques du drame (notamment la violation continue et à plusieurs reprises de l'espace aérien soviétique), on a plus ou moins la même justification que pour le Su-24 russe abattu par les Turcs, par exemple: "on l'a descendu avant qu'ils ne nous échappe". Juridiquement, il y a une raison de faire feu contre un appareil qui s'échappe sans présenter de danger manifeste?
  12. C'est pourquoi je précisais "jusqu'à un certain point". Sur le plan communicationnel, le début est vraiment bien pensé. Après, oui, ça dérape, ça part dans des trucs totalement surfaits et un peu grotesques. Ce qui est intéressant, c'est que la vidéo est diffusée en-dehors des cercles poutinolâtres: les gens y voient donc "quelque chose". Après, qu'y voient-ils? C'est une autre question: sont-ils touchés, convaincus, énervés, trouvent-ils ça ridicule (et le diffusent pour rire)? Est-ce que les gens changent leurs représentations de la Russie, au final? On ne sait pas: c'est la limite de l'évaluation des effets représentationnels d'une campagne virale. (Et que les marketeur oublient souvent: cliquer n'est pas —nécessairement— adhérer.)
  13. La communication d'état russe se met à faire des trucs bien pensés pour les pays occidentaux, tablant sur une approche virale et humaine, et échappant aux traditionnelles fanfaronnades qui la font si vite qualifier de "propagande", souvent à juste titre. Subtilité, mais jusqu'à un certain point seulement. C'est surtout diffusé en ligne par les relais habituels des positions russes en occident, mais aussi par divers sites conspirationnistes et poutinolâtre qui lui ont donné pas mal de visibilité sur Facebook, donc c'est sorti des cercles habituels de convaincus. Bref, ça marche.
  14. Suite: http://www.liberation.fr/planete/2015/12/07/pollution-alerte-rouge-a-pekin_1418921
  15. Effectivement. Même si c'est de l'analyse géopolitique de comptoir, je pourrais avancer une explication liée à la Syrie: la Russie pousse peut-être plus en avant ses pions en Ukraine sachant que les occidentaux n'oseront pas s'y opposer, quitte à plus moins laisser tomber Kiev et se contenter d'une forme de containement de nouvelles tentations sécessionnistes, parce qu'ils ont trop besoin d'elle sur le front syrien. Un risque symétrique serait que Kiev tente l'une ou l'autre provocation pour dissuader les occidentaux de faire ami-ami avec Vlad l'empaleur et revenir les soutenir eux.
  16. Effictevement; ce matin, sur la table des nouveautés de mon libraire attitré!
  17. Il est sorti? J'étais resté au T2 il y a un an, sans nouvelles du T3 depuis. Mais je plussoie: le style graphique est étonnant pour le thème traité, et le thème est lui-même original. C'est assez superbe. (Ciel en ruines des mêmes auteurs mettait en scène des pilotes de la Luftwaffe dans la même ligne claire, avec de très très belles pages aussi même si j'ai moins aimé graphiquement le dernier tome, réalisé au pinceau et créant une rupture de style par rapport aux précédents).
  18. Emission de France Inter sur la stratégie de communication russe envers l'étranger, et sur les réseaux tissés à cette fin: Podcastable: http://www.franceinter.fr/emission-secrets-d-info-enquete-sur-les-reseaux-russes-en-france
  19. Traditionnaliste, oui, clairement. Mais là on a un début de détricotage (ou au moins un risque fort en ce sens) des principes qui fondent une démocratie libérale moderne. Qu'il soit ultra-réac ou ultra-progressiste n'est pas tellement le problème de ce gouvernement. Le problème c'est l'intention clairement exprimée de mettre à mal un certain nombre de garde-fous démocratiques (au nom, il est vrai, de l'orientation réactionnaire et populiste des coalisés), et des signes concrets qui pourraient laisser penser qu'ils sont sérieux quand ils le disent.
  20. Attention quand même à ne pas surinterpréter en ce sens un montage médiatique. Pour des raisons pratiques évidentes, les images d'avions militaires en vol ne peuvent être tournés par les médias eux-mêmes (sauf opérations de décollage/atterrissage à une base accessible, ou cas très exceptionnel de journalistes embarqués). Par conséquent, ces reportages sont toujours illustrés soit par des images fournies par l'armée, soit par des images d'archives, soit les deux en même temps (images puisées dans les archives de ce qu'avait fourni l'armée à une autre occasion). En gros, l'idée c'est "le téléspectateur verra un avion de guerre, c'est bon coco". On peut le voir tous les jours y compris en France. Si les images en vol d'opérations aériennes sont donc déjà sujettes à caution en France, en Belgique ou aux USA, quand on connaît le fonctionnement des médias chinois, je serais encore plus prudent avec l'authenticité de ce qui y est montré. Je précise à destination de Henri, s'il n'a pas fait d'infar à a lecture du paragraphe qui précède ou s'il n'a pas cessé de lire en disant quelque chose comme "c'est du bullshit sensationnalistes de gens qui ne vont pas chercher l'info à la source, le préfère boire mon whisky car j'ai déjà trop de travail à relater les succès de la semaine en Chine", que ça ne signifie pas que les Chinois n'ont pas la capacité de mener ce opérations ou ne l'ont pas fait, mais simplement que déduire le plan de manœuvre au départ de l'observation de plans de coupe dans un reportage télé qui viennent plus que probablement d'archives ou d'images tournées par l'armée à des fins de relations publiques est hasardeux.
  21. Je pensais que les Polonais avaient été vaccinés contre les dictatures avec la période communiste. En fait, c'était juste la couleur de la dictature qui ne leur convenait pas?
  22. Effectivement, on ne doit pas fréquenter les mêmes sites, en-dehors d'AD. Mais la question n'est pas là. Il est irréaliste d'exiger des chancelleries une réaction officielle sur un point aussi spécifique dans la journée même, alors que l'information n'est, à ce moment-là, même pas confirmée, et les seuls éléments à ce moment-là étaient une vidéo (postée ici, d'ailleurs) qui s'est avérée être un fake. La diplomatie, c'est plus long et plus subtil qu'un tweet.
  23. Sans vouloir faire le blasé, c'est pas spécialement un scoop. C'est même dans la plupart des journaux depuis plusieurs mois.
  24. Hélas, ce n'est pas de la science-fiction: il y a déjà eu des tirs égarés en territoire syrien. Mais je pense que ce sont surtout des tirs de l'EIIL, notamment durant la bataille de Kobane. Je ne sais pas s'il y a déjà eu des incidents de ce type avec les loyalistes. Ceux-ci ont par contre déjà violé l'espace aérien turc avec des hélicos, notamment, et l'un d'eux a été descendu par la Turquie me semble-t-il. Attention, tu mélanges tout. Premièrement, je pense que personne n'a rien dit parce qu'hier, le sort de l'équipage était encore incertain (on a dit les deux vivants, puis morts, puis un vivant l'autre mort), et les documents montrant les tirs sur le pilote n'ont pas à ma connaissance, été authentifiés. Dès lors qu'on ne sait pas comment il est mort, c'est difficile de faire des déclarations officielles à moins de brasser (un peu plus) de vent. Ensuite, on remarquera que, hélas, ce genre de cas n'est pas particulièrement inédit: des gens en détresse sont pris pour cibles tous les jours, notamment en Syrie, sans que cela ne suscite beaucoup plus de protestations. En fait un pays ne proteste, en gros, que quand ce sont ses ressortissants et alliés proches. Remis dans ce contexte —terrible, je l'admets—, la mort du pilote russe n'est qu'un épisode tragique de plus sur une longue liste de tragédies, et on voit mal pourquoi il y aurait pu y avoir des réactions spécifiques. Enfin, et surtout, tu procèdes à l'amalgame classique chancelleries=médias=occident (en gros), et au raccourci douteux "on n'a pas vu de protestations, la victime est russe, donc l'occident considère que les russes sont des sous-hommes". Ce qui me semble très excessif et pour le moins orienté comme lecture, du moins sans aucun autre élément d'argumentation que le fait que tu n'as "rien vu".
  25. J'ai, peut-être, surinterprété ce que disaient certains et/ou été pas clair. Si je parlais de ce cas de figure, ce n'est pas en réponse à quelqu'un de précis disant qu'il fallait abattre les civils, mais pour exprimer le malaise que j'ai en lisant l’immunité réclamée par certains ici pour les avions militaires (sur lesquels on ne tirerait jamais, quelles que soient les circonstances), alors que les mêmes règles (juridiques ou opérationnelles) invoquées pour justifier cette immunité permettent maintenant, dans de nombreux pays, de tirer sur des liners. Je n'accuse personne de vouloir abattre des transporteurs civils, je dis de faire attention à leur argumentaire légaliste qui pourrait le justifier a posteriori. C'était peut-être mal amené et maladroitement expliqué de ma part.
×
×
  • Créer...