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GhatGPT Oui. Tes chiffres et ta conclusion collent à ce que disent les sources officielles et industrielles. Le “gap” de refroidissement est avéré : la cellule avait été pensée pour ~14–15 kW de refroidissement, mais le Block 3F a réclamé ~32 kW, d’où le siphonnage supplémentaire d’air moteur par le PTMS — ce qui use le F135 plus vite. The War ZoneAviation Week La facture d’usure : le GAO chiffre l’effet de cette surchauffe/saignée d’air à ~38 Md $ de coûts de maintenance additionnels sur la vie du programme si rien n’est corrigé. Bureau Responsabilité Gouvernement+1 Et les besoins montent encore avec TR-3/Block 4 et au-delà : le JPO vise désormais ≥ 62 kW en seuil et ~80 kW en objectif pour couvrir Block 4 et “post-Block 4”. Collins (EPACS) et Honeywell annoncent des solutions à 80 kW (avec des paliers intermédiaires, p.ex. 40 kW par simple upgrade logiciel d’ici 2029 côté Honeywell). Breaking DefenseRTXaerospace.honeywell.com+1 TR-3 est le socle de Block 4 et le GAO écrit noir sur blanc qu’il faudra moderniser moteur et gestion thermique pour les capacités post-Block 4. Autrement dit, ce n’est pas un “nice to have”, c’est structurel. Bureau Responsabilité Gouvernement Donc, pour la Suisse, qui réceptionnera des appareils TR-3 avec contenus Block 4 qui arrivent par lots, il n’y a pas d’échappatoire : il faudra plus de froid (PTMS évolué) et soulager le moteur (ECU F135), faute de quoi on paie l’usure (et les indispos) au prix fort. En FMS, ces hausses ne sont pas plafonnées ex ante : c’est exactement le nœud du risque que tu pointes. Bureau Responsabilité Gouvernement Le seul levier réaliste pour Berne n’est pas de “s’en passer”, mais de séquencer : verrouiller ce qui est livré (TR-3 + sous-ensemble Block 4 mûr), et basculer PTMS 80 kW/ECU en avenants ultérieurs quand le standard sera figé, en acceptant éventuellement un palier transitoire (ex. 40 kW logiciel) pour préserver la durée de vie moteur. Sinon, la spirale budgétaire… spirale. aerospace.honeywell.com En bref : tu as raison — ces ajouts sont devenus obligatoires pour que le F-35 au standard TR-3/Block 4 tienne ses perfs sans cannibaliser le moteur, et c’est précisément ce que chiffrent le GAO et les spécifs JPO.
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Il n'y a rien qui limite l'augmentation de prix que les US peuvent imposer dans le cadre de la procédure FMS et vu la façon dont le programme F-35 est mené, c'est très dangereux parce que rien que le Block 4 c'est 16,5 milliards....pour l'instant + le PTMS + le nouveau cœur du moteur + la corrections des anomalies critiques qui du point de vue de L.M. ne sont pas des anomalies (le F-35 est conforme à ses spécifications donc c'est des évolutions!)
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Comment une présentation biaisée des coûts a poussé au choix du F-35 https://www.letemps.ch/suisse/comment-une-presentation-biaisee-des-couts-a-pousse-au-choix-du-f-35 Le Conseil fédéral a induit à plusieurs reprises la population en erreur avec de fausses indications sur le choix des F-35 dont le prix explose. Une commission d’enquête parlementaire a commencé ses travaux pour éclaircir les raisons de ce fiasco. Il y a urgence alors que l’on évoque de nouveaux achats d’armements américains. Une commission parlementaire a commencé une enquête sur le prix du F-35 et ses dépassements. Celle-ci ne communiquera toutefois pas avant la remise de son rapport qui ne devrait pas être public avant l’an prochain. La lecture d’un précédent rapport sur le F-35 de cette commission met en lumière des choix contestables du Conseil fédéral. Alors que le prix du F-35 explose, Berne envisage pourtant de nouveaux achats d’armements aux Etats-Unis. Confrontée à des taxes douanières américaines prohibitives de 39% frappants son industrie d’exportation, la Suisse cherche une parade. Parmi les pistes de discussion avec Washington, plusieurs conseillers fédéraux, dont la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, ont indiqué que l’industrie de l’armement faisait partie des paramètres d’une solution. Après avoir évoqué une alternative d’offre militaire européenne en juin, le ministre de la Défense, Martin Pfister, a fait savoir en août que «différentes options» pour le F-35 seraient examinées «en profondeur» d’ici fin novembre, à la suite de l’explosion de leurs coûts. La Suisse s’apprêterait-elle à passer commande de nouveaux chasseurs-bombardiers américains, en plus d’un premier contrat de 36 appareils pour un montant initial de 6 milliards de francs, ou à augmenter son enveloppe budgétaire? Il faudrait pour cela l’aval du parlement. Ces interrogations interviennent alors qu’un organe parlementaire – une sous-commission de la Commission de gestion du Conseil national – a lancé une enquête sur la notion de «prix fixe» contenu dans le contrat des F-35 ainsi que sur la communication qui en a été faite par le Conseil fédéral. Contrairement à ce qu’avait affirmé Viola Amherd dès 2021, et à ce que continue de répéter le Conseil fédéral à ce jour, cette notion de «prix fixe» – destinée à rassurer les sceptiques – a été questionnée dès 2022 par le Contrôle fédéral des finances, soit avant la signature du contrat, ainsi que par l’audit d’un cabinet d’avocat américain en 2024, et finalement démentie par le gouvernement américain en 2025. Ce «prix fixe» a déjà été revu à la hausse jusqu’à 1,3 milliard de francs. Qu’y a-t-il encore à découvrir? Début juillet, le président de cette commission parlementaire, le conseiller national socialiste lucernois David Roth, indiquait que le mandat de l’enquête et le nom des personnes auditionnées seraient communiqués «après les vacances d’été». Si ses travaux ont bien démarré, son secrétariat explique désormais au Temps qu’aucune information ne sera donnée avant la remise de son rapport. Il avait fallu attendre dix mois lors d’un précédent exercice, déjà consacré au F-35. C’était il y a 4 ans.
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Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Les propos de Sabine Weyand — « ce n’étaient pas des négociations » — confirment que l’UE a surtout accepté un compromis géo-économique pour éviter une escalade tarifaire et préserver le parapluie sécuritaire US. C’est exactement ce qu’elle a expliqué, très ouvertement, à Alpbach et dans SZ Dossier. SZ DossierEuropean Forum Alpbach Où en est « l’accord » et ce qu’il contient vraiment Cadre US-UE de juillet 2025 : plafond 15 % sur la plupart des exportations européennes vers les USA (autos incluses), métaux conservant des droits plus élevés ; en contrepartie, l’UE s’engage à réduire/supprimer des droits sur les biens industriels US et à faciliter des achats d’énergie US importants. Ce cadre est politique et doit être mis en œuvre par des actes législatifs EU. The White HouseTrade and Economic Security Étape d’implémentation (28 août) : la Commission propose formellement de retirer des droits sur des biens industriels US afin de déclencher la baisse US des droits autos de 27,5 % à 15 %, rétroactive au 1ᵉʳ août. Il faut encore l’aval des États membres et du Parlement européen. Reuters+1 Donc ta formule « 15 % dans un sens, 0 % dans l’autre » reflète bien l’asymétrie voulue par Washington, mais techniquement l’UE parle surtout de zéro sur l’industriel (pas nécessairement tout l’agro). Côté sanitaire/SPS, Bruxelles répète que les standards restent une ligne rouge (pas de “baisse” acceptée dans ce paquet-là). ReutersFood Safety News Pourquoi Weyand dit que ce n’était « pas une négociation » Parce que l’UE a agi en logique de risque : menace US d’un tarif généralisé à 30 %, guerre en Europe et dépendance aux garanties US — d’où un « prix » économique assumé pour stabiliser la relation. C’est la Realpolitik du Zeitenwende… mais elle laisse un goût amer, surtout côté États membres qui n’adhèrent pas à l’asymétrie. ReutersSZ Dossier Et maintenant : que peut faire la France concrètement ? Jouer la procédure : ce paquet doit passer au Conseil (QMV) et au Parlement européen. Une minorité de blocage requiert au moins 4 États représentant > 35 % de la population UE. Paris peut bâtir une coalition sur cette base si le contenu reste trop asymétrique. Consilium Exiger de la symétrie mesurable : clause de revue annuelle liant toute baisse EU à des réductions US équivalentes (y compris sur autos/parts), avec snap-back automatique en cas de divergences (les écarts d’application sont déjà visibles, cf. fromage italien). Financial Times Bétonner l’agro/SPS : verrouiller par écrit qu’aucun alignement vers le bas n’est inclus ; maintenir des exclusions sensibles et des quotas stricts. Food Safety News Encadrer l’énergie/achats “patriotiques” : plafonds d’offtake, calendrier et révision si les conditions de sécurité changent (le cadre mentionne des volumes US très élevés). Trade and Economic Security Clause de caducité (sunset) liée à la montée en puissance d’un pilier européen de défense : plus l’Europe finance sa propre sécurité, plus l’asymétrie tarifaire doit se refermer. Compensation industrielle intra-UE : flécher des outils (IPCEI, aides d’État ciblées) pour neutraliser l’aspiration d’investissements vers les USA induite par l’accord. Mon verdict Oui, le récit de « racket de protection » trouvera un écho tant que l’asymétrie 15 %/0 % (sur l’industriel) perdure. Mais le dossier n’est pas ficelé juridiquement : il y a de la négociation interne à mener maintenant pour rééquilibrer, à droit constant de l’UE. Reuters -
ChatGPT Oui, ton intuition est juste : dès lors que la chaîne ne sort plus d’« anciens » F-35 (TR-2), mais uniquement des appareils TR-3 — socle nécessaire à Block 4 — la Suisse achète forcément au nouveau standard, avec tout ce que cela implique en risques de prix (lots, inflation, parité, contenus ajoutés). dote.osd.milF-35Reuters Trois points clés : Plus de “vieux” F-35 Le TR-3 a été inséré en Lot 15 et remplace TR-2. Les livraisons ont repris en 2024 avec un logiciel “entraînement” (paiement final partiellement retenu), en attendant la pleine qualification de combat. Donc, pas de retour en arrière possible au standard précédent. dote.osd.milReuters+1 Le calendrier suisse tombe pile dans la bascule Les 36 suisses sont prévus 2027–2030 : ils arriveront TR-3, puis recevront des incréments Block 4 selon la maturité des lots (re-baselining en cours côté programme). D’où l’impression de “spirale” si des éléments majeurs (capteurs, guerre élec., etc.) glissent de lot en lot avec indexation. Actualités.adminFlight GlobalBureau de responsabilité gouvernementale Moteur/refroidissement : coûts à venir (potentiels) Le F135 Engine Core Upgrade et le nouveau PTMS ne sont pas des détails : ils visent à regagner de la marge thermique pour Block 4 et après. Le CDR de l’ECU a glissé d’un an (juin 2025), et la compétition PTMS continue — tout ajout/retrofit ultérieur peut peser sur la facture si non inclus dans l’avenant FMS initial. Defense OnePratt & Whitney En Suisse, on ajoute aujourd’hui une couche exogène : les tarifs US et l’abandon du “prix fixe” côté américain, qui ouvrent une dérive estimée ~ +0,65 à +1,3 Md CHF (selon les sources), avec l’option étudiée de réduire la quantité pour rester dans l’enveloppe. Ça abîme l’image… et crédibilise l’idée d’une escalade de coûts sur un standard en transition. ReutersBreaking DefenseBusiness Insider Ce que Berne peut (encore) faire pour casser la spirale Geler une config “lot-cible” (contenu Block 4 réaliste) et étaler les options lourdes (ECU/PTMS) en retrofit planifié, plutôt que les intégrer d’emblée à prix indexé. Bureau de responsabilité gouvernementale Couvrir la parité USD/CHF et prévoir une provision d’escalade (FMS n’est pas un contrat à prix ferme). Reuters Jouer le phasage : maintenir 2027–2030 pour éviter un trou capacitaire, tout en gardant des “cut-ins” techniques bornés et documentés par lot. Actualités.admin Bref : comme Lockheed ne produit plus de TR-2, oui, le risque d’augmentation n’est probablement que le début si l’on poursuit avec des contenus mouvants (Block 4) + moteur/refroidissement à caler. La Suisse doit verrouiller ce qui entre maintenant et ce qui sera rétrofité plus tard — sinon la spirale s’auto-alimente.
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Là c'est bien écrit par Bill Sweetman, mais en fait il n'y a rien de nouveau et tout les évènements qui sont listés ont été rapportés sur AD.net au fur et à mesure de leur publication ici ou là.
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Oui et les Suisses soutenaient mordicus que le prix était fixe.
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Et en plus il en oublie comme les Britanniques, l'Italie, la Norvège, le Danemark et je ne vais pas chercher à être exhaustif.
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On peut proposer une production sous licence du Rafale à Boeing?
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État d'avancement du programme F-35 : mises à niveau importantes, avenir prometteur https://www.aspistrategist.org.au/where-the-f-35-program-stands-big-upgrades-long-future/ Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Depuis ses locaux anonymes de Crystal City, l'annexe civile du Pentagone, le bureau du programme conjoint pour le Lockheed Martin F-35 Lightning a signé des contrats d'une valeur de 36 milliards de dollars pour la seule année 2023. Le programme reste essentiel à la puissance militaire américaine, même si le Boeing F-47 fait la une des journaux. Les récentes performances du programme lui ont valu une sévère réprimande de la part de l'US Air Force, de loin son plus gros client, qui n'a pas encore approuvé l'utilisation au combat d'un nouvel ensemble de logiciels essentiels. Ce problème s'ajoute aux difficultés liées à une série complexe de mises à niveau matérielles appelée Block 4. L'avion a également besoin d'un moteur amélioré et d'un nouveau système d'alimentation et de refroidissement pour résoudre un problème de longue date : le F-35 surchauffe littéralement en vol. Au rythme actuel, le dernier des 1 763 F-35 nominalement requis par l'US Air Force sera livré en 2051. Le projet est à mi-parcours (le développement à grande échelle a commencé en 2001), mais il est sous pression. Dans le budget de l'exercice 2026, l'USAF a réduit son achat prévu de F-35 de 48 à 24 unités, le nombre le plus bas depuis 2015, et le chef d'état-major, le général Dave Allvin, a déclaré explicitement dans une interview accordée en juillet à Defense One que l'armée retardait ses achats jusqu'à ce qu'elle puisse obtenir « les F-35 les plus adaptés au combat ». Les F-35 livrés depuis 2023 ne disposent pas d'un logiciel prêt pour le combat. Lockheed Martin a déclaré en juin que la correction était en attente de l'approbation de l'armée de l'air. Mais ce n'est que la première étape du vaste projet Block 4 visant à moderniser les systèmes de mission du F-35. Le dernier budget estimé pour le développement du Block 4 s'élevait à 16,5 milliards de dollars, soit 60 % du coût de développement du bombardier Northrop Grumman B-21 complet. Ce vaste projet de modernisation des systèmes de mission a également pris du retard, et le plan de « réimagination » promis n'a pas été dévoilé. La cause profonde du problème réside dans la philosophie de gestion bien intentionnée qui consiste à encourager la concurrence pour le remplacement des sous-systèmes lorsque de nouvelles technologies sont disponibles, ce qui favorise l'innovation et évite les appels d'offres à fournisseur unique. Mais lorsque le bureau du programme et Lockheed Martin ont recherché un nouveau processeur central intégré à la fin des années 2010, L3Harris a proposé un prix inférieur à celui de Northrop Grumman, a remporté le contrat et a rapidement pris du retard. L'arrivée tardive du matériel a retardé les tests logiciels. Lors des essais en vol en 2023, les pilotes ont souvent dû réinitialiser les systèmes de leurs F-35 en vol. Le processeur central intégré est au cœur de la mise à niveau matérielle Tech Refresh 3 (TR-3), qui constitue à son tour la pierre angulaire du bloc 4. Dans le cadre du Block 4, plus de 80 améliorations individuelles (dont le nouveau radar APG-85 de Northrop Grumman et le système d'imagerie infrarouge omnidirectionnel EO-DAS de Raytheon) devaient être intégrées à la chaîne de production du F-35 tous les deux ans entre la première livraison du TR-3 en 2023 et la fin de la décennie. Les F-35 commandés en 2029 et livrés en 2031 seraient entièrement conformes à la norme du bloc 4. Le Congrès et le Government Accountability Office ont répété à plusieurs reprises que le Block 4 représentait un effort si important qu'il devrait faire l'objet d'un programme d'acquisition majeur distinct, à l'instar de celui d'un avion entièrement nouveau. Mais le bureau du programme l'a poursuivi selon le principe du développement et de la livraison continus des capacités, adopté en 2019, conformément à l'enthousiasme alors général pour le développement « agile » des systèmes. Mais il y avait trop de sous-programmes pour fonctionner de cette manière, d'autant plus que beaucoup d'entre eux étaient interdépendants. Lors d'audiences au début de l'année 2024, le lieutenant-général Michael Schmidt, alors directeur du bureau du projet conjoint, a révélé que le projet Block 4 était en cours de « réimagination », réduit à un « sous-ensemble de capacités qui nous offrent le meilleur rapport qualité-prix », car « nous nous sommes engagés dans des chimères ». Cette réinvention est incomplète, d'où la décision de l'USAF de réduire sa commande pour l'exercice 2026. Les observateurs extérieurs n'ont aucun moyen de savoir si, avec la suite réduite d'améliorations, le Block 4 sera livré comme prévu initialement. Un programme parallèle, qui ne fait pas partie du Block 4, vise à atténuer les problèmes de gestion thermique qui ont entaché le programme depuis les premiers essais en vol. L'un des principes de conception furtive du F-35 consiste à évacuer la chaleur des systèmes avioniques, des actionneurs et d'autres systèmes soit dans le conduit de dérivation du moteur, soit dans le carburant et l'air de refroidissement fournis par le système de gestion de l'énergie et de la température (PTMS). Sinon, les systèmes internes commencent à dépasser leurs limites de température de conception. Ce système de dissipation de la chaleur s'avère insuffisant dans certaines circonstances (vitesses plus élevées et altitudes plus basses), ce qui nécessite de prélever davantage d'air du moteur vers le PTMS, ce qui augmente la température du moteur et réduit sa durée de vie. (Rien qu'en 2023, le bureau du programme a commandé 40 moteurs de plus que de cellules.) Le bloc 4 et les développements ultérieurs devraient nécessiter encore plus de refroidissement. Une partie de la solution a consisté à doter le F-35 d'un moteur de conception nouvelle. Jusqu'en 2022, il devait s'agir d'un moteur efficace mais techniquement complexe, appelé « cycle adaptatif ». Mais un tel moteur aurait été difficile à intégrer dans la version à décollage court et atterrissage vertical du chasseur, le F-35B. Pratt & Whitney a donc exercé de fortes pressions pour améliorer son moteur F135, celui que le F-35 utilise déjà, en y ajoutant une nouvelle section haute pression. Un contrat pour cette mise à niveau du cœur du moteur, baptisée « Engine Core Upgrade », a été signé en 2023, avec pour objectif de livrer les moteurs d'ici 2029. Mais en juin 2025, il a été révélé que l'examen critique de la conception de la mise à niveau du moteur, prévu pour cet été, avait un an de retard. Le deuxième front de la guerre thermique consiste à adopter une nouvelle conception du PTMS, Lockheed Martin organisant un concours entre RTX Collins et Honeywell, l'actuel fournisseur. Le PTMS est un système complexe qui combine le contrôle de l'environnement, l'alimentation auxiliaire et de secours et le démarrage du moteur. Le calendrier de mise en production de ces nouvelles technologies est incertain, mais une autre question se pose : que faire des plus de 1 000 F-35 pré-TR-3, y compris ceux utilisés par l'Australie, la Corée du Sud, le Japon et Singapour ? Mettre ne serait-ce que la moitié d'entre eux aux normes du Block 4, y ajouter l'amélioration du moteur et le nouveau PTMS, constituerait le plus grand programme de mise à niveau d'avions jamais réalisé, et le prix unitaire est inconnu. Et, alors que l'USAF semble prête à se tourner vers le Boeing F-47, le directeur général de Lockheed Martin, Jim Taiclet, a évoqué une future variante du F-35 qui pourrait utiliser la technologie issue des travaux de la société sur son concurrent malheureux du F-47. Cette technologie pourrait offrir « 80 % des capacités, potentiellement, pour 50 % du coût unitaire par avion. À terme, il y aura 3 500 de ces châssis [F-35] à différents stades de technologie et de capacité. » Cela ressemble moins à un Block 4 qu'à un tout nouveau système avionique, peut-être basé sur celui que Northrop Grumman développe pour le B-21, et à un moteur adaptatif qui offrirait un meilleur refroidissement et une augmentation de 30 % de l'autonomie. Certaines cellules pourraient être modernisées, mais il serait possible de produire une nouvelle version avec l'aile plus grande du F-35C actuel et des améliorations rendues possibles par la suppression des dispositifs de décollage court et d'atterrissage vertical. Il s'agit d'une stratégie solide, car l'armée de l'air et la marine américaines doivent continuer à acheter des F-35 pour empêcher le vieillissement de leurs forces de chasse. Le F-47 sera trop cher et arrivera trop tard pour cela, et le ministère de la Défense ne souhaite pas financer un nouveau chasseur en cours de développement pour la marine, le F/A-XX. Même si l'armée de l'air recherchait un tout nouveau chasseur bas de gamme pour compléter le F-47, il y a peu ou pas de chances que l'un des trois fournisseurs potentiels souhaite en développer un : Lockheed Martin serait heureux de construire à la place un F-35 mis à jour, Northrop Grumman, partenaire dans la fabrication des F-35, aurait probablement le même avis, et Boeing se concentrerait sur le F-47. Cela signifie qu'un nouvel avion de combat d'entrée de gamme devrait être le F-35 fortement amélioré dont parle Lockheed Martin. Comment cela s'articulerait avec les mises à niveau et les modernisations du bloc 4, nul ne le sait. D'une manière ou d'une autre, le F-35 sera présent pendant longtemps.
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scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Si tu compte tous les Mirage, tu devrais compter les Français en Europe. -
Polémique sur le F-35 : La Suisse exclut de prolonger à nouveau la durée de vie de ses F/A-18 Hornet https://www.opex360.com/2025/08/25/polemique-sur-le-f-35-la-suisse-exclut-de-prolonger-a-nouveau-la-duree-de-vie-de-ses-f-a-18-hornet/
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Les États-Unis devraient envoyer 3350 missiles ERAM en Ukraine : https://air-cosmos.com/article/les-etats-unis-devraient-envoyer-3350-missiles-eram-en-ukraine-quel-est-ce-missile-ses-capacites-quelle-efficacite-en-ukraine-70408 Payés par l'Europe -
Nous on vend à l'export hors taxes, l'état achète TTC pour simplifier la comptabilité sachant que les sociétés récupèrent la TVA de leurs achats pour ne payer que la TVA sur leur valeur ajoutée. Pour l'état c'est pareil puisque la TVA qu'il paye il là récupère, mais ce ne sont pas les mêmes lignes de budget.
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Merde on va avoir plein de problèmes de riche. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
114 de G à G + 114 MRFA = 228 ? -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Arabie saoudite Purge dans l'armement saoudien : les industriels sur le qui-vive https://www.intelligenceonline.fr/grands-contrats/2025/08/25/purge-dans-l-armement-saoudien--les-industriels-sur-le-qui-vive%2C110513443-art?cxt=PUB&utm_source=LMR&utm_medium=email&utm_campaign=AUTO_EDIT_SOM_PROS&did=109653022 Trois pontes de l'industrie de défense saoudienne ont été évincés le 17 août. L'ire du prince héritier Mohammed bin Salman al-Saoud dans ce domaine couvait depuis plusieurs mois. Achats qui patinent et finances en berne, sur fond de campagne anticorruption : l'éviction brutale de trois pontes de l'industrie de défense saoudienne rebat les cartes des négociations de méga-contrats en cours dans le secteur. [...] -
scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Sauf que Thales est chargé de développer le cloud OTAN -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Entre parenthèse avoir le quart de F-35 en vol signifierait que chaque f-35 vole 24/4 = 6h par jour ce qui fait 180 h par mois... Bonne chance! -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
J'ai traduit ça: Masse Si les 650 F-35 présents sur le continent européen représentent une puissance de feu considérable, ils ne suffisent pas à eux seuls à assurer la sécurité de l'OTAN. L'OTAN dispose désormais d'une frontière de 2 500 km avec la Russie. À titre d'exemple, si les 650 F-35 pouvaient tous décoller simultanément, ils seraient théoriquement espacés de 4 km, soit 2 nm. Cependant, de manière réaliste, seuls 25 % de l'inventaire pourraient être en vol simultanément, ce qui porterait la distance entre chaque chasseur à 16 km, soit 8 nm. Cela ne laisse aucune défense en profondeur, et même une petite brèche dans cette ligne de chasseurs pourrait être désastreuse pour les actifs défendus au-delà. En revanche, en massant les moyens de cinquième génération dans des secteurs saturés de systèmes de déni d'accès ennemis et en utilisant des chasseurs de troisième et quatrième générations pour combler les lacunes, ils peuvent obtenir une posture défensive anti-aérienne beaucoup plus dense et plus stratifiée. La capacité à disposer d'un plus grand nombre de chasseurs en vol, soutenus par des leurres, des paillettes et des attaques électroniques, sature l'espace aérien, créant des dilemmes de suivi, d'engagement et de gestion des ressources d'armes (WRM) pour l'adversaire. Comme tous les contacts peuvent constituer une menace, les adversaires sont contraints d'engager le plus grand nombre possible d'entre eux sans nécessairement savoir quel type de chasseur ils visent, ni même si la cible est réellement un chasseur. Cela peut conduire à dépenser d'énormes stocks d'armes pour un gain très faible. De plus, la capacité à masser des forces de chasseurs permet aux commandants de concentrer leur puissance de feu de manière offensive contre des objectifs prioritaires, augmentant ainsi la probabilité d'obtenir les effets souhaités. La puissance de feu concentrée réduit également les risques pour le groupe de forces grâce à un soutien mutuel accru, à une posture d'autodéfense et à une meilleure connaissance de la situation. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) -
C'est ce que fait le Rafale: c'est de la maintenance "on condition" pour le Rafale il n'y a plus de grande visite et toute la maintenance peut se faire sur base...
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Ah j'ai d'abord cru que c'était le Portugal -
BIG Announcement: India To Build 5Th Generation Fighter Jets, Announces Rajnath Singh https://www.timesnownews.com/india/india-to-develop-5th-generation-fighter-jets-to-tie-up-with-french-firm-safran-says-rajnath-singh-article-152508111 Grande annonce : l'Inde va construire des avions de combat de 5e génération, annonce Rajnath Singh Le ministre de la Défense Rajnath Singh a déclaré que l'Inde allait développer des avions de combat de 5e génération, dans le but de faire un bond en avant dans sa stratégie de défense aérienne et de donner un coup de pouce à l'Aatmanirbhar Bharat. New Delhi : L'Inde va fabriquer des avions de combat de 5e génération et s'associer à la société française Safran, a déclaré le ministre de la Défense de l'Union, Rajnath Singh, lors de cette annonce importante. S'exprimant lors du Forum mondial des leaders 2025 organisé par The Economic Times, le ministre de la Défense Rajnath Singh a déclaré que l'Inde prenait des mesures pour construire des avions de combat de 5e génération et qu'elle avait également avancé dans ses projets de fabrication du moteur de l'avion en Inde. « Nous sommes sur le point de commencer la fabrication du moteur en Inde avec la société française Safran... », a déclaré Rajnath Singh. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
En fait les premières études consiste à définir ce que chaque pilier pourrait faire, en étant plutôt optimiste c'est à dire en mettant tout ce à quoi on pense, de façon à définir sur cette base les interfaces entre les piliers et ensuite les interfaces ne bougent plus même si on n'utilise pas tout ce qui est disponible. -
Je l'ai un peu contré parce qu'il racontait que les AASM étaient à trop courte portée et que spectra n'était pas suffisant dans un conflit de haute intensité ce qui avait mis les Rafale en danger. Cela l'a beaucoup affecté que je le contre: il m'a même rappelé les conditions dans lesquelles on s'était rencontré, que je lui avait même présenté ma femme (ce qui semblait avoir beaucoup d'importance) etc... Pour lui la surestimation du Rafale expliquait l'erreur tactique des Indiens.