-
Compteur de contenus
14 945 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
293
Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
-
L'Amiral a dit: Pour les apologistes américains : Un chasseur « occidental » est un chasseur américain. Pas un chasseur français (Rafale) ou du consortium européen (Typhoon). Il doit être américain à tout prix. Les autres chasseurs occidentaux ne correspondent pas aux valeurs américaines, à savoir investir dans le MIC américain. Pour l'armée de l'air indienne : Un chasseur « occidental » qui soit le plus efficace pour briser les portes. Un chasseur « occidental » dépourvu d'inspections de l'utilisation finale. Un avion de combat « occidental » ouvert à l'intégration de kits indiens, même si le prix proposé est exorbitant. Le client n'est pas le gouvernement indien ni les Babus qui travaillent au ministère de la défense. Ils ne sont là que pour signer le chèque et couper le ruban d'inauguration. Le client/utilisateur est l'armée de l'air indienne, qui utilisera cette plateforme pendant au moins les quatre prochaines décennies. Elle sait comment faire fonctionner le système. Ils l'ont déjà fait et le feront encore. Et il n'y a pas une âme au sein du gouvernement indien ou du ministère de la défense qui ait la moindre idée du contraire. Si vous voulez qu'un avion de combat américain soit acquis, vous devez convaincre l'utilisateur final. Lorsque j'ai vu l'article ci-dessous d'IDRW, j'ai roulé des yeux pour être honnête. Parce qu'il s'agit d'IDRW après tout et que j'étais convaincu que l'article était plein de conneries. Mais la curiosité a pris le dessus et j'ai quand même cliqué sur le lien pour en savoir plus. Angad Singh sur l'appel d'offres MRFA : « L'IAF veut le Rafale, un appel d'offres ouvert serait une perte de temps ». https://idrw.org/angad-singh-on-mrfa-te ... aste-time/ 03 Nov 2024 Après avoir lu l'article, je me suis dit ---> Il est impossible que l'IDRW fasse une affirmation aussi audacieuse et qu'il cite même le nom de la personne qui l'a dite. Cela va même au-delà des normes de l'IDRW, qui est une barre très basse pour commencer. Puis j'ai vu cette VIDÉO (https://x.com/livefist/status/1852363181408030943) dans laquelle Angad Singh dit exactement la même chose. Angad est un photographe d'aviation de profession et non un journaliste militaire. Il n'a aucune raison de faire une telle affirmation, car ce n'est pas comme s'il avait un article ou tenait un blog qui avait besoin d'un large public. Ce que dit Angad n'est rien d'autre qu'un secret de polichinelle au QG de l'armée de l'air ---> L'armée de l'air indienne ne veut que le Rafale. Elle ne veut rien d'autre. Même le péon qui sert le chai à Vayu Bhavan à New Delhi sait que le Rafale est ce que veut le QG de l'armée de l'air. Le problème du gouvernement indien est que le « faux » scandale du Rafale l'a dissuadé de conclure un accord G2G avec la France. Ils veulent lancer un appel d'offres ouvert, de sorte que lorsque le Rafale remporte la présélection technique (un processus entièrement mené par l'IAF), la voie est libre pour le gouvernement indien. Il ne s'agit pas d'une question de pression exercée par l'Amreeka sur le gouvernement ou d'un autre conte de fées de ce genre. Les pouvoirs publics indiens veulent mettre les points sur les « i » et les « t ». Et s'ils n'ont aucun scrupule à mettre l'IAF à rude épreuve pour cela, ils ne le font pas à dessein. Et ils ne le font pas exprès. Mais des questions telles que le manque d'escadrons, la disponibilité de la flotte, etc. ne sont pas des sujets qui vivent « gratuitement » dans l'esprit du PMO ou du MoD. Pour eux, tout tourne autour du processus. C'est au niveau des coûts que cette acquisition pourrait échouer. Mais pour être honnête, aucun des autres concurrents occidentaux ne sera moins cher non plus, si l'on tient compte de toutes les autres variables. Et s'il le faut, l'IAF cannibalisera le financement des programmes locaux afin d'acquérir le Rafale. C'est ce que Mao Sir a clairement déclaré et c'est un fait que même KaranM a mentionné dans le fil sur le Rafale. Le QG aérien se lève le matin avec le Rafale sur les lèvres. Ils prennent leur petit-déjeuner, leur déjeuner et leur dîner en pensant au Rafale. Ils se couchent le soir en rêvant du Rafale. Convainquez l'utilisateur final du contraire et tout le reste de votre message sera justifié. Il y a eu plus d'« alignement » avec Unkil dans le concours MRCBF qu'il n'y en a eu avec l'IAF. L'ensemble de l'aviation de combat (fixe et rotative) de l'Indian Naval Air Arm est d'origine américaine. Voir ci-dessous ; 1) Avions de patrouille maritime : P-8I de Boeing 2) Lutte anti-sous-marine : MH-60R de Sikorsky 3) Avions téléguidés : MQ-9B de General Atomics Le F-18SH aurait été un complément parfait aux appareils susmentionnés. Boeing était très confiant dans sa victoire. Dans leur excès de confiance, ils ont eu recours à des mensonges purs et simples au sujet du Rafale M (retirer le cône de nez pendant le transport du hangar au pont inférieur et vice-versa). Mais l'excès de confiance a eu raison de Boeing. Le F-18SH n'était présent que dans le programme MRCBF afin d'éviter tout problème de concurrence avec un seul fournisseur. La marine indienne savait depuis le premier jour ce qu'elle voulait, et c'était le Rafale M. Elle lorgnait cet avion bien avant que le QG de l'armée de l'air n'y jette un premier coup d'œil. Mais la marine a mis le F-18SH à l'épreuve et, à la fin de la journée, elle a choisi l'avion qu'elle avait toujours voulu. Boeing a perdu et n'a pas émis le moindre commentaire, à l'exception d'une petite plainte concernant les crochets d'arrêt de l'INS Vikrant, incapables de supporter le poids du F-18SH. « Alignement » ka phuss hogaya !
-
L'Amiral a dit: Si tous les équipementiers participent avec leurs offres, l'état-major de l'armée de l'air devra procéder à une évaluation des plates-formes. Dans le cadre du MMRCA 1.0, le « redoutable » coût du cycle de vie faisait également partie de l'évaluation. Les États-Unis ont tout de même perdu sur le plan technique. Cette fois-ci, c'est le Rafale qui occupera la première place à cet égard. Aucun des autres équipementiers n'a l'avantage que possède actuellement Dassault, c'est-à-dire que la plate-forme est proposée en service actif. La disponibilité de 75 % de la flotte (accord PBL) avec les 36 Rafale fonctionne exceptionnellement bien, car la disponibilité de la flotte est bien supérieure à 75 % et, d'après ce que j'ai lu, elle est supérieure à 90 %. Les autres équipementiers peuvent promettre la lune, mais rien ne vaut les données vérifiables sur la disponibilité de la flotte qu'offre actuellement le Rafale. Et Dassault est bien conscient de cet atout dans sa manche, tout comme les autres équipementiers. Le LCC va largement jouer en faveur de Dassault. Et après Galwan, l'introduction du Rafale a été un grand multiplicateur de force pour l'IAF. Peut-être que les offres américaines peuvent faire de même, mais où sont les données qui le confirment ? Les brochures ne suffiront pas, pas plus que les données issues de l'expérience d'autres forces aériennes. Si le Rafale n'était pas en service actif au sein de l'IAF, on pourrait dire que les affirmations de Dassault sont tout aussi valables que celles de tous les autres équipementiers qui participent au concours de la MRFA. Mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? Et plus le concours durera, plus le Rafale montrera ses forces (et même ses faiblesses) aux évaluateurs de l'IAF. Rafale - 4 ans, 3 mois et plus en service actif au sein de l'IAF. Gripen-E, F-21, F-15EX, F-18SH, Typhoon - combien d'années de service actif au sein de l'IAF ? Même le Su-35S (le plus jeune cousin du Su-30MKI) est plus familier avec l'IAF que n'importe lequel des appareils ci-dessus. Le Rambha est actuellement en service actif depuis plus de 22 ans au sein de l'IAF, puisque l'escadron n° 20 (la première unité de Rambha) a été créé en septembre 2002. Et faire du coût unitaire le facteur « décisif » est un moyen sûr de faire gagner les Russes. Deuxièmement, il y a très peu de forces aériennes - si tant est qu'il y en ait - qui opèrent des avions de combat dans des lieux géographiques aussi variés que l'Inde. Et les Rafales de l'IAF ont maintenant servi dans tous ces endroits et sont bien conscients des limites de la plateforme. En fait, ce point a également été évalué dans le cadre du MMRCA 1.0. Les Américains ont perdu des points sur ce point, car l'un de leurs turbofans a connu des problèmes techniques. Si j'étais un équipementier étranger (autre que Dassault), je mentionnerais le LCC comme l'exigent les documents RFI. Mais je ne m'en vanterais pas, sachant que l'IAF dispose de données en service sur leur principal concurrent. Dans le MMRCA 1.0, la principale plainte des États-Unis est que la pondération « géopolitique » ne reçoit pas l'importance qu'elle mérite. Ils savent que lorsqu'ils sont confrontés au Typhoon et au Rafale, l'éclat de leurs appareils de quatrième génération commence à s'estomper. Face au maal russe, cette comparaison a fonctionné. Mais elle s'avère beaucoup plus difficile à mettre en œuvre face aux canards européens. Troisièmement, les États-Unis seront perdants avec le F-15EX dans le redoutable calcul LCC, car les OPEX du F-15 ne sont pas pour les âmes sensibles. Mais c'est là que l'offre de LM brillera. La question reste donc de savoir quelle est la technologie du F-21 (ou même du F-15) qui changera la donne et l'emportera sur le Rafale F5, ce qui nécessitera d'investir dans une toute nouvelle flotte d'aéronefs. L'état-major de l'armée de l'air évaluera tout, y compris le LCC (dans lequel Dassault a l'avantage). La dernière fois que j'ai vérifié, il s'agissait de plates-formes de 4e génération et nous avons eu une discussion très approfondie sur les écueils d'une plate-forme américaine de 5e génération pour l'IAF. Quatrièmement, toutes les données relatives au LCC doivent être recueillies et évaluées par l'armée de l'air indienne. Même les paramètres à mesurer seront déterminés par l'IAF. Il n'y a pas une âme au sein du ministère de la défense qui sache par où commencer et comment évaluer. Le ministère de la défense s'en remettra à l'IAF pour obtenir ces informations. Les babus sont des pousseurs de crayons avec des œillères de cheval. Ils suivent les processus et les procédures à tout moment, parce que c'est ce qu'ils ont été formés à faire. L'IAF informera les Babus du ministère de la défense des données obtenues et ces Babus avaleront ces données sans broncher. Bonne chance !
-
L'Amiral a dit: A l'époque du MMRCA 1.0, le coût était un facteur, et pourtant, le 27 avril 2011, le Rafale et le Typhoon ont remporté la présélection technique malgré le fait que le F-16IN et le F-18SH étaient moins chers. La question du prix n'est même pas entrée en ligne de compte à ce stade. Et c'est ce qui se passera à nouveau. L'armée de l'air évaluera et le QG de l'armée de l'air conseillera le gouvernement sur le choix des aéronefs qui ont passé le test de validation technique. Ensuite, et seulement ensuite, le gouvernement et le ministère de la défense prendront le relais. C'est ce qui s'est passé pour le concours MRCBF 2023. Le F-18SH est moins cher que le Rafale M, mais ce dernier a remporté la présélection technique. Boeing a vanté l'intégration du F-18SH avec le P-8I Neptune et le drone MQ-9B. Pourtant, il a perdu. Cela doit faire mal. Certaines personnes sont devenues vraiment bleues (d'embarras). Ce n'est qu'à l'issue de ce processus que notre ministère de la défense et la DGA française ont entamé de multiples négociations sur les coûts et d'autres questions. Qui sont les personnes qualifiées au sein du gouvernement ou du ministère de la défense qui vont infirmer les décisions du siège de l'armée de l'air sur les questions techniques ? Avant même d'en arriver à la tarification, le QG de l'armée de l'air verra quels sont les avions qui participeront au concours. Je ne vois pas les Russes proposer le MiG-35 ou le Su-35. Ils savent très bien qu'ils ne gagneront pas le concours avec ces appareils. Les Russes proposeront plutôt le Su-57 Felon. Le Typhoon participera au concours, de même que le F-21 de Lockheed Martin et le F-15EX de Boeing. Je suppose que ce dernier s'est ravisé, après que l'IAF et l'IN ont sèchement rejeté le F-18SH, et je ne vois donc pas Boeing proposer cet appareil. Saab vit dans un monde de fantaisie avec son propre marketing et le Gripen-E entrera donc également en lice. Enfin, il y a le Rafale, qui est le choix préféré de l'IAF. Le nouvel appel d'offres mettra l'accent sur la RCS et la faible visibilité et, lorsque le QG de l'armée de l'air rédigera l'appel d'offres, il veillera à ce que ce paramètre soit pris en compte. Pour citer le Group Captain MJA Vinod (retd), « Le Rafale a une RCS d'un petit oiseau ». Je doute que le F-15EX ait une RCS similaire à celle du Rafale. Je ne sais pas ce qu'il en est du F-21 ou du Gripen E, mais il devrait être meilleur que celui du F-15EX. Laissons la sélection technique s'achever. Ensuite, en fonction de ce qu'il restera, nous pourrons parler des prix :) P.S. Le Rafale fera l'objet d'une sélection technique. Reste à savoir qui d'autre sera retenu.
-
Ce qui rend l'intégration plus facile.
-
Question de taille de soute
-
Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Marine nationale : vers un déclassement ? Alors que le monde se réarme et que de très nombreuses marines se renforcent (sous-marins et bâtiments de surface), le format de la Marine nationale reste inchangé. Et ce dépit de la multiplication des crises. Si elle glisse inexorablement dans le classement mondial des marines en nombre de bateaux en raison des contraintes budgétaires, elle se maintient à un très bon niveau opérationnel grâce sa flexibilité et à sa maîtrise des technologies clés. Le MCO optimisé a permis d'améliorer la présence à la mer des bateaux, qui ont pour la plupart des doubles équipages. Ce qui fait dire à l'amiral Vaujour, que « virtuellement » il a « un petit peu plus » de 15 frégates. Et de faire observer que deux frégates de défense aérienne britanniques sur six 6, sont disponibles. Soit un taux largement inférieur aux 80% de disponibilité des frégates françaises. C'est encore plus vrai avec les frégates de lutte anti-sous-marine où seulement trois unités sur neuf sont à la mer. « J'ai plus de disponibilité qu'eux alors qu'ils ont plus de frégates que moi », a-t-il montré. Avec 70 bâtiments, la Marine nationale pointe à la 10e place du classement mondial des marines en nombre de navires (bâtiments de surface et sous-marins), selon une étude du Gican (Groupement des Industries de Construction et Activités Navales) dévoilée ce lundi au salon Euronaval, qui ouvre ses portes ce lundi. Dixième ex-æquo avec l'Égypte... Dépassée par la Corée du Nord (86 unités), le Japon (109), la Turquie (110), la Corée du Sud (110), l'Inde (121) et l'Indonésie (132). Et évidemment très loin du trio de tête : Chine (455), Russie (259) et Etats-Unis (246). Confrontée à la multiplication des crises violentes qui se cumulent toujours aux missions traditionnelles (protection de la métropole, des territoires outre-mers, des intérêts vitaux avec les sous-marins et des intérêts économiques), la Marine nationale doit aujourd'hui choisir ses missions alors qu'elle doit faire face à des attaques de drones (aériens et de surface), des missiles anti-navires et des missiles balistiques en mer Rouge de la par des Houthis, alliés de l'Iran. « Choisir, c'est renoncer » C'est ce qu'a d'ailleurs expliqué mi-septembre le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Nicolas Vaujour, devant les députés de la Commission de la défense : « Je suis extrêmement tiraillé par un nombre de bateaux qui est ce qu'il est mais je suis obligé d'optimiser au maximum pour faire porter l'effort non pas partout et en même temps parce que, cela, je ne suis pas capable de le faire mais pour faire porter l'effort là où nous estimons qu'il est nécessaire et urgent tout en essayant de partager le fardeau avec d'autres, notamment nos partenaires européens comme on le fait aujourd'hui en Mer Rouge, au large de la Libye et un peu ailleurs ». La Marine nationale déploie actuellement 43 navires en mer (4.600 marins). Ce constat n'est pas nouveau. Les prédécesseurs de l'amiral Vaujour l'avaient regretté avec plus ou moins de liberté de parole. Notamment depuis la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, qui a fixé à 15 seulement le nombre de frégates de premier rang (contre 18 lors de la précédente LPM, et 24 en 2008). Depuis le monde a changé mais le format des frégates est resté lui inchangé en raison de contraintes budgétaires liées à la situation financière dégradée de la France. Au-delà de l'adaptabilité de la Marine nationale à remplir ses missions, la masse pourrait éliminer des choix difficiles. Car comme l'a rappelé le chef d'état-major de la marine, « choisir, c'est renoncer ». En 2025, la marine va recevoir sa première frégate de défense et d'intervention (FDI) tandis que le ministère va commander fin 2025 le successeur du porte-avions Charles de Gaulle, qui devrait être retiré du service en 2038. Ce qui n'est pas le cas de la Chine. Son industrie construit tous les quatre ans l'équivalent en tonnage de la marine française, avait indiqué en 2017, l'ancien chef d'état-major de la Marine, l'amiral Christophe Prazuck. Selon le Departement of Defence (DoD) et le rapport du Congrès américain de janvier 2021, la marine de l'Armée populaire de libération est devenue en 2020 la première flotte militaire mondiale en nombre d'unités de combat. Elle l'est toujours même si en tonnage, la marine américaine reste devant (3.222.017 tonnes, contre 1.300.311 tonnes pour la Chine). Les Etats-Unis restent au premier rang mondial grâce à leurs 20 porte-aéronefs, contre seulement deux à la Chine, selon l'étude du Gican. Des atouts technologiques Pour autant, « le nombre des navires ne reflète pas la puissance des flottes car leur structure varie », note l'étude du Gican. En tonnage (253.950), la France retrouve un peu quelques couleurs, en grignotant trois places (7e) par rapport au classement en nombre de bateaux. Elle dépasse ainsi quelques partenaires et compétiteurs (Turquie, Indonésie, Égypte, Corée du sud...). Mais avec un bémol, comme l'a fait observer le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, auditionné mi-octobre par les sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense : « En ce qui concerne la Marine nationale, en 1985, la France comptait 311.000 tonnes d'acier à la mer, mais en 2019, seulement 287.000 tonnes. Or la zone économique exclusive (ZEE) française n'a pas diminué entre-temps ». Surtout, la Marine nationale, grâce à l'écosystème industriel français, reste à l'état de l'art dans de nombreux domaines stratégiques, notamment dans le développement et la conception de sous-marins nucléaires (SNLE et SNA) dans le domaine des sonars et de la discrétion, du porte-avions à propulsion nucléaire et des frégates technologiques (FDI et FREMM) mais aussi dans de nombreuses technologies clés (capteurs quantiques, armes hypersoniques, armes laser à haute énergie....). Ces programmes illustrent toute la capacité de l'industrie navale de défense française à réaliser des navires sophistiqués, renforçant les capacités stratégiques nationales. Ce qui permet à la Marine nationale de faire face à un très large spectre de menaces. « Très peu de marine sont capables d'adresser l'ensemble de ces menaces, très peu de marine sont capable d'intercepter un missile balistique », a d'ailleurs souligné l'amiral Vaujour. La Marine est également confrontée à la présence de bâtiments russes (sous-marins et de surface) au large des eaux territoriales (Manche, Atlantique, mer du Nord, Méditerranée). Avec les Russes, « l'Atlantique est un lieu de compétitions et potentiellement de frictions pour la Marine », a-t-il rappelé. Un support très optimisé Pour répondre au défis et aux nombreuses missions avec seulement 15 frégates de premier rang, la Marine nationale a également souhaité optimiser au maximum le maintien en condition opérationnelle (MCO) avec un double objectif : réduire les coûts de MCO tout en augmentant la disponibilité des bateaux. « Cet effort, qui a été lancé il y a de nombreuses années, porte ses fruits aujourd'hui, a expliqué le chef d'état-major. J'ai la chance d'avoir entre 75 % et 80% de disponibilité en parc de mes frégates. C'est quelque chose qui est très dur à obtenir et qu'on arrive à obtenir ». Le MCO optimisé a permis d'améliorer la présence à la mer des bateaux, qui ont pour la plupart des doubles équipages. Ce qui fait dire à l'amiral Vaujour, que « virtuellement » il a « un petit peu plus » de 15 frégates. Et de faire observer que deux frégates de défense aérienne britanniques sur six 6, sont disponibles. Soit un taux largement inférieur aux 80% de disponibilité des frégates françaises. C'est encore plus vrai avec les frégates de lutte anti-sous-marine où seulement trois unités sur neuf sont à la mer. « J'ai plus de disponibilité qu'eux alors qu'ils ont plus de frégates que moi », a-t-il montré. -
Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Défense : interview du contre-amiral David Desfougères Le contre-amiral David Desfougères, pilote de chasse embarquée et sous-chef plans programmes de la Marine, tire les leçons des retours d'expérience des opérations en mer Rouge. Il annonce aussi le choix du successeur de l'ATL2, et des capacités aéronavales pour le drone de combat inclus dans le Rafale F5. "Nous avons de bons bateaux, il faut ajouter des équipements pour qu'ils restent up to date" Comment avez-vous pris en compte le cycle d'adaptation réactive déclenchée par l'engagement de vos frégates en mer Rouge, et avec quelles solutions ? Nous sommes dans une logique d'adaptation réactive permanente. La mer Rouge est le premier théâtre où on fait simultanément le grand écart entre haut Réservé aux abonnés! -
Oui, au moment où j'ai posté je voyais quelque chose, mais là je ne vois plus rien moi non plus. Il y avait une vidéo datée de 2023 où on voyait le décollage du drone indien. C'était pour contredire un peu que l'horloge était bloquée à 2017.
-
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Oui mais la France ne compte pas l'équiper d'un vrai SNA. -
La Corée du Sud achète du missile Meteor de MBDA pour son avion de combat KF-21 La Corée du Sud vient de signer un contrat d'achat pour un premier lot de missiles air-air Meteor de MBDA pour en équiper ses avions de combat KF-21 Boramae. Un contrat pour 100 missiles Meteor de MBDA "L'Administration du programme d'acquisition de défense (DAPA) de la Corée du Sud a signé le 30 octobre dernier un contrat d'achat de missiles air-air à longue portée Meteor conçus par la société européenne MBDA dans le but d'équiper le nouvel avion de chasse supersonique sud-coréen KF-21", rapporte l'agence de presse sud-coréenne Yonhap News qui précise : " un officiel de la DAPA a indiqué que «les négociations sur le prix d'achat, la date de livraison et le soutien technique après la vente ont été conclues et le contrat d'achat a été signé ainsi», en poursuivant qu'«avec ce contrat, il sera possible d'acquérir 100 missiles air-air Meteor comme premier lot au moment de la production de masse du chasseur KF-21.» Tir d'essai depuis le KF-21 au mois de mai dernier Cette commande d'un premier lot de 100 missiles a été précédée par un tir d'essai du Meteor depuis un KF-21 en mai dernier (après des essais de largage en mars) "au-dessus de la mer Jaune, à l'ouest de la péninsule coréenne". "L'essai s'est déroulé en trois étapes, avec d'abord la détection et la poursuite de la cible volante à 87 km de distance grâce à son radar actif à balayage électronique (AESA), le lancement du missile, puis le passage du missile à 1 mètre de la cible. Le radar AESA du KF-21 a été conçu avec des technologies locales et permet de suivre plusieurs cibles avec des composants plus avancés et plus efficaces", rappelle Yonhap News. Quatrième avion de combat pour le Meteor Le Meteor, qui équipe déjà les avions de combat Eurofighter, Gripen et Rafale, en équipera donc un quatrième, le sud-coréen KF-21 qui pourra prendre quatre missiles. Capable de voler à une vitesse de Mach 4 voire même plus, le Meteor a une portée maximale de 200 km. Le premier prototype du KF-21 a effectué son premier vol en juillet 2022.
-
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Et ce n'est pas un avion de combat. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Il est vrai que les trois mousquetaires étaient quatre. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Oui comme le Maroc -
Oui mais là ils vont demander du F5 + ISE vu les délais Indiens.
-
On devrait prévoir le retour à la base et l'atterrissage automatique !
-
Eh bien il n'y a rien à comprendre, c'est une synthèse de ce qu'on connait déjà. Les problèmes de cadence de production sont à peu près les mêmes pour tout le monde puisqu'il faut produire en Inde, il faut donc construire l'usine qui produira en Inde, et le bâtiment est la partie la plus facile de la construction, ce qui compte c'est les machines et l'informatique qu'il faudra fournir. Ensuite si on prend 3 ans pour les négociations je ne te raconte pas pour le reste ! Cela permet de voir venir. Je pense que c'est Dassault qui sera le plus rapide car il a préparé son coup.
-
EXCLUSIVE: India’s Ghatak Stealth UCAV Moves Forward, Likely With Dassault EXCLUSIF : L'UCAV furtif indien Ghatak va de l'avant, probablement avec Dassault MISE A JOUR / 7 MARS : Livefist peut désormais confirmer qu'une maquette métallique grandeur nature du Ghatak est actuellement en cours de fabrication par une entreprise privée de Bengaluru, en coordination avec l'Aeronautical Development Agency (ADA). L'exercice a été ordonné à la fin de l'année dernière par le chef du DRDO, le Dr S. Christopher. Le modèle grandeur nature servira deux objectifs préliminaires : mesurer la portée de détection et la surface équivalente radar « sèche », c'est-à-dire avant l'application des caractéristiques avancées de réduction de l'observabilité/RCS et/ou des revêtements spéciaux en cours de développement. Livefist a également appris que le DRDO et Dassault Aviation ont entamé des discussions approfondies sur l'utilisation d'une partie des engagements de compensation de ce dernier dans le cadre du contrat Rafale afin d'apporter des technologies et des logiciels avancés (dont certains proviennent du programme nEUROn) au projet Ghatak et de contribuer à accélérer les choses jusqu'à la phase d'ingénierie et de conception à grande échelle (FSED). Les équipes de Dassault et d'ADA se sont rencontrées à deux reprises, et une troisième réunion est prévue en mai de cette année. Une équipe d'ADA a également été invitée en France pour examiner de plus près les travaux de Dassault dans le domaine des UCAV, centrés sur le programme nEUROn.
-
Les Indiens font des calculs: Pour mener une guerre sur un seul front, nous avons besoin de 30 escadrons. Pour mener simultanément une guerre sur deux fronts, nous avons besoin de 42,5 escadrons. En raison des réalités géopolitiques actuelles, il n'y a pas de crainte immédiate d'une guerre sur deux fronts. Si nous excluons tous les Mig-21 et les LCA Mk1A, nous aurons 29 escadrons. 3 escadrons de Mig-29 devaient être supprimés, mais ils seront prolongés d'une décennie. 3 escadrons de Jaguar DARIN II devraient être retirés du service d'ici 2035, ce qui nous ramène à 26 escadrons. Un autre demi-escadron MKI devrait être créé après le 13e escadron ; 20x13,5 = 270. Soit 26,5 au total. Avec une MLU MKI de 84 jets, soit 21 jets par escadron, il est possible que le 13,5ème escadron ne soit pas augmenté. Ainsi, avec la disparition de tous les Mig-21 et de la moitié des Jaguar, il n'y a pas de nouvelle phase de retrait avant 2035, lorsque tous les Jag (2040), Mig-29 (2042) et Mirages (2042+), soit un total de 9 escadrons, seront retirés du service. Le retard dans la modernisation des Mirages signifie qu'au moins un escadron peut survivre jusqu'en 2045. Ainsi, avec 9 nouveaux escadrons de LCA arrivant entre 2024 et 2032, nous aurons 26+9 = 35 escadrons en 2032. Si nous supposons que 2 escadrons Mk2 et 1 escadron MRFA sont introduits d'ici 2035, nous aurons alors 38 escadrons, d'après mes calculs. L'IAF s'attend en fait à disposer des 42,5 escadrons d'ici 2035, en supposant que les intronisations de LCA Mk2 commenceront en 2031 au lieu de 2033, ce qui leur donnera au moins 4 escadrons, et le MRFA pourrait arriver tout aussi rapidement pour un ou deux escadrons supplémentaires. Avec 9 escadrons en attente, nous pouvons supposer que les 5 MRFA, 4 Mk2 et 7 AMCA restants combleront le vide entre 2035 et 2045, ce qui nous amènera à 45 escadrons. Bien que je dise que 3 escadrons de Jaguar seront progressivement retirés au cours des prochaines années, il pourrait s'agir de 2,5 escadrons car la moitié d'entre eux est une version relativement nouvelle de raid en mer avec l'EL/M 2032 sous les Dragons. Le retrait progressif pourrait prendre quelques années de plus. Je suppose que le plan précédent prévoyait que l'escadron 13,5 MKI le remplacerait, ce qui n'est pas nécessaire avec le LCA Mk2, mais on ne sait jamais. Quoi qu'il en soit, d'après mes calculs, nous aurons 38 escadrons d'ici 2035, alors que l'IAF pense avoir les 42,5 escadrons d'ici là. Je crois qu'ils pensent que le LCA Mk2 entrera en production en 2029, que les livraisons commenceront en 2031, que les 6 escadrons seront introduits en 2036 et que la MRFA sera à mi-chemin, à raison de 24 par an pour les deux. J'ai donné un délai de 3 ans entre l'appel d'offres et les négociations contractuelles pour la MRFA, je ne serai pas surpris si c'est moins que cela.
-
Non même pour avoir cette information il faut faire du rétro engineering sur ce qui se dit et s'écrit.
-
Les indiens ont deux possibilités: un contrat de gouvernement à gouvernement comme pour les 36 Rafale déjà vendus ou un appel d'offre. Et le gouvernement (MOD) vient de dire qu'il était exclu que ce soit de gouvernement à gouvernement étant donné la controverse qui a eu lieu qui a amené des documents classifiés à être exposé devant les juges de la court suprême qui ne sont pas habilités.
-
En fait le RBE2 XG utilisera des antennes multifonctions réparties autour de l'avion, il faut donc prévoir des zones transparentes aux fréquences utilisées, mais si c'est définis ça peut se faire à l'avance.
-
La comparaison avec les ISE des Indiens : ceux ci avaient des modifications matérielles: des brouilleurs tractés et dans la queue qui nécessitaient des modifications de câblage, et des équipements supplémentaires pour étendre Spectra en bandes basses et hautes en plus de modifications du logiciel pour gérer de façon optimale tout ça. Est ce qu'on a attendu 2022 (qui est la date où tout était prêt) pour commencer les livraisons? Non, on a livré des avions capables des ISE dès 2019 qui ont été installés en 2022 à la fin des livraisons 6 ans après la signature du contrat. Et 2024 + 6 = 2030.
-
Je reviens sur le drone lancé dans le cadre du standard F5 qui est prévu pour 2033. J'en avais conclus que F5 serait aussi disponible en 2033 mais ce même 8 Octobre le ministère des armée a aussi édité ça: Rafale standard F5 : premières commandes notifiées aux industriels Donc F5 à partir de 2030, ce qui signifie que comme pour les ISE Indien on peut d'ore et déjà commencer à produire des Rafale capable F5 et les rétrofiter en 2030. C'est la magie des financements EAU!
-
Dassault a de l'avance sur ses concurrents car il a créé un centre de formation où il a formé des employés de DRAL et de futur employés à ses méthodes.