TarpTent

Dans le cadre de la compétition Future Long Range Assault Aircraft (FLRAA), ce sont donc le Bell V-280 et le Sikorsky/Boeing SB-1 Defiant qui sont retenus. « les deux hélicoptéristes réaliseront des études de risques, ce qui mènera au lancement d’un programme complet, suivi d'une sélection définitive en 2022. La conception gagnante FLRAA, dont l'entrée en service est prévue vers 2030.» https://www.air-cosmos.com/article/sikorsky-boeing-slectionn-aux-cts-de-bell-pour-remplacer-luh-60-black-hawk-22768

C’est méchant...

Oui, même s’ils font tout pour minimiser dans leur communication le risque à une simple période d’1 an sur la base d’un nombre d’appareils « en service » (et tant pis pour les taux de disponibilité réels ainsi que les capacités effectives de projection). Ceci étant, je trouve personnellement leur approche assez pragmatique qui, plutôt que de fabriquer de nouveaux appareils, préconise de ré-utiliser les lignes actuelles de production et d’assemblage pour upgrader suffisamment leurs appareils en service afin de non seulement prolonger significativement leur durée de vie, mais également pour mettre à jour leur avionique ainsi que le système d’armes. Et de fait, il n’y a pas réellement fermeture de la ligne d’assemblage au final. Et puis là au moins, ils ont quelques certitudes sur la maîtrise des coûts, et du calendrier...

La Générale Chen Wei n’est manifestement pas une inconnue, dans le domaine de la santé (merci DeepL) : « Chen, 53 ans, qui est également un général de l'APL, a développé le premier vaccin basé sur la génétique* du virus Ebola en 2014. Chen était bien connue pour ses efforts dans la lutte contre l'épidémie de SRAS de 2002 à 2003, et ses recherches sur un médicament antiviral à large spectre ont joué un rôle clé dans la lutte contre la maladie, selon le site d'information de l'industrie nationale sciencenet.cn. Elle a également dirigé les travaux de prévention et de contrôle des épidémies lors du tremblement de terre de Wenchuan en 2008 et a dirigé l'équipe qui a travaillé sur le vaccin Ebola en 2014. » * pas certain que ce soit la bonne traduction technique. Voir ci-dessous en VO : « Chen, 53 who is also a PLA major general, used to develop the world's first gene-based vaccine on the Ebola in 2014. Chen was well-known for her efforts in combatting the SARS outbreak from 2002 to 2003, and her research on broad-spectrum antiviral drug had played a key role in fighting the disease, according to domestic industry news site sciencenet.cn. She also worked as the head of epidemic prevention and control work during the Wenchuan earthquake in 2008 and led the team in working on Ebola vaccine in 2014.» - - - - - « Les images du rapport comprenaient un tableau d'affichage qui montrait les résultats attendus de la recherche, notamment un vaccin à vecteur adénoviral pour COVID-19 et un médicament biologique de classe 1 avec tous les droits de propriété intellectuelle, qui peut être utilisé pour traiter non seulement les patients atteints de COVID-19, mais aussi les personnes qui ont été exposées au virus comme mesure de prévention d'urgence.» « Chen aurait déclaré dans le rapport des médias que les vaccins sont des produits spéciaux, ce qui est très important pour le travail de prévention et de contrôle des épidémies. "Nous devons nous efforcer d'amener le vaccin sur lequel nous travaillons à l'essai clinique et à l'application, en fournissant un solide soutien technologique pour gagner cette bataille", a-t-elle déclaré.» Soit en VO : « The report footage included a display board that showed the expected results for the research, including an adenovirus vector vaccine for COVID-19 and a class 1 biological drug with full intellectual property rights, which can be used to treat not only COVID-19 patients, but also people who have been exposed to the virus as an emergency prevention measure.» « Chen was quoted as saying in the media report that vaccines are special products, which is highly critical for epidemic prevention and control work. "We must strive to bring the vaccine we are working on to clinical trial and application, providing strong technological support for winning this battle," she said.» - - - - - Enfin, je vous laisse sur ces déclarations : "Dans une interview accordée au China Science Daily le 30 janvier, Chen a déclaré que, bien que les scientifiques du monde entier travaillent minutieusement au développement d'un vaccin contre le COVID-19, il n'est pas réaliste de créer des vaccins en un mois comme l'ont rapporté certains médias. » [...] Anthony Fauci, un haut fonctionnaire de l'Institut national de la santé [USA] a déclaré la semaine dernière qu'il faudrait entre 12 et 18 mois pour créer un vaccin qui traite avec succès la COVID-19. » En VO : « In an interview with the China Science Daily on January 30, Chen said that although scientists around the world are working painstakingly on developing vaccine against the COVID-19, it is unrealistic to create vaccines within one month as some media reported. » […] Anthony Fauci, a top official at the National Institute of Health said last week that it would take between 12 and 18 months to create a vaccine that successfully treats COVID-19. » https://www.globaltimes.cn/content/1181507.shtml

Dans les 2 cas, c’est une question de préjugés : partir du principe qu’il a raison, et que donc c’est prouvé mais qu’il n’est pas écouté, fait autant perdre de temps que partir du principe qu’il est renommé mais qu’il a tort et qu’en attendant des essais cliniques contradictoire, il vaut mieux éviter de perdre du temps et de l’argent dans une voie qui n’est pas certaine. Le temps précieux, l’argent précieux, tout ça, c’est bon pour les débriefing et l’analyse post mortem. Mais la gestion d’une crise, ce n’est pas courir tous les lièvres à la fois où suivre le 1er qui fait du buzz ni devoir répondre à tous les arguments (supposés) d’autorité, mais bien d’organiser, gérer, canaliser et surtout identifier les solutions viables à terme par un processus de contrôle maîtrisé afin d’éviter d’aggraver encore la situation avec des effets secondaires délétères et absolument pas anticipés. L’espoir, c’est bien, les certitudes de traitement, c’est mieux. Bref, attendons l’analyse contradictoire en cours, et si effectivement le traitement se révèle efficace, il sera temps de se lancer largement dans cette voie. D’ici là, prendre du recul et garder la tête froide. Ce que devraient faire ces gens dans la rue, et ce qu’on devrait faire aussi. Parce qu’on trouvera toujours un cas de buzz où l’habitant était dans son bon droit et la police / gendarmerie / armée / hôpital n’en aura pas tenu compte. Pour pleins de réactions indignées à la clé, même si derrière il y a au final 60 millions de personnes à gérer. Soyons juste moins réceptifs au buzz débile, et sachons garder en tête les proportions et la réalité du terrain.

On parle justement de l’USAF. Le fait est qu’à cause des conditions météo, ils ont dû faire une escale pas prévue, ce qui a forcément impacté le planning de déploiement du tanker. Ensuite, le tanker a rencontré un souci lors du transfert des 2 derniers F-35, ce qui a obligé l’ensemble de la patrouille à faire demi-tour à sa suite. Est-ce qu’après cela, le tanker à nouveau opérationnel, devait être réaffecté par ailleurs, ce qui ne le rendait plus disponible pour le transfert effectif des 2 derniers F-35, ou bien le tanker a-t-il été immobilisé trop longtemps pour que ce second transfert devienne caduc de fait ? Dans tous les cas, on peut se poser la question de la disponibilité au sein de l’USAF des tankers, mais pas nécessairement, sur ce point-là spécifiquement, mettre en cause LM. (Avec les informations disponibles).

(je le poste ici, puisqu’il s’agit d’un article basé sur des ressentis) L’un fait le show, l’autre fait le taf ? « Mike Pence a toujours veillé à ne pas faire d'ombre à Donald Trump. Face à l'épidémie de coronavirus, pourtant, il est chaque jour un peu plus en pleine lumière. Le président est obnubilé par Wall Street, attaque les élus démocrates, minimise l'ampleur de la crise sanitaire qui secoue l'Amérique et le monde, se réjouit de l'émergence de «nouvelles stars» dans le gestion l'épidémie vue comme un show. Le vice-président, lui, délivre quotidiennement des messages simples, calibrés, pédagogiques. Et devient, de facto, le visage et la voix de la Maison Blanche sur la pandémie. Bien sûr, l'ancien gouverneur de l'Indiana, souvent moqué pour ses propos flagorneurs vis-à-vis du milliardaire républicain, prend toujours soin d'insister sur son leadership. Mais depuis une dizaine de jours, quelque chose a changé. Chargé de la coordination de la réponse face à la pandémie, il a pris ses marques. Le personnage en première ligne, c'est lui.» https://www.la-croix.com/amp/1301084423

@Lezard-vert C’est un truc sur lequel un certain nombre de personnes s’interroge depuis un moment, l’intervenant étant renommé, mais pourrait aussi l'être y compris pour ses « liens d’intérêt avec les chinois » (je n’affirme pas, je relaye une rumeur persistante en l’occurence, mais c’est un des rares éclairages que j’ai sur la situation). Il y a aujourd’hui une vraie course au fric des différents laboratoires sur le sujet. Est-ce que ça entre en ligne de compte ou interfère avec l’émergence d’une solution, je ne sais pas. Par contre, encore une fois, je préfère laisser les gens du métier se positionner et décider du meilleur traitement, parce que si internet m’a bien appris une chose depuis tout ce temps, c’est qu’on est tous, individuellement, absolument incapables de se faire une opinion sur la réalité de l’efficacité d’un traitement sur la base d’une simple vidéo youtube. Par ailleurs, avoir son nom en gros et être dans une enceinte prestigieuse n’empêchent en rien de raconter des âneries. Inutile donc d’en faire des caisses sur le sujet et de se faire des noeuds au cerveau. Par contre les statistiques pendant toute la 1ere partie de sa vidéo, elles, sont intéressantes.

Et sinon le but est que la RATP et la SNCF continuent de mobiliser l’ensemble de leur personnel pour que le virus se diffuse aussi massivement chez eux ? Le problème, c’est que toutes les entreprises doivent réduire la voilure. Toutes. Le train, le métro, le bus, ce ne sont pas des services essentiels comme les hôpitaux par exemple, et les employés de ces entreprises sont tous autant concernés que nous tous par le virus, et appelés à être confinés comme les autres. Et comme notre société n’est pas dimensionnée pour fonctionner ainsi dans ce genre de situation, les services minimum qui restent en fonctionnement ne sont de fait pas optimaux, c’est certain.

Il y a un point sur lequel on se trompe souvent de prime abord - même si, cyniquement, tout le monde dira qu’il en est parfaitement conscient - c’est la nature peu amène de l’être humain face à ce genre de situation. On peut rigoler du post expliquant la forte progression des ventes d’armes aux USA faisant suite aux dernières décisions. On oublie de dire qu’en France, pas mal de monde le ferait aussi s’il en avait la possibilité. Pas par goût de la violence, évidemment, mais d’abord par peur (des autres, d’une situation insurrectionnelle, de devoir défendre ses possessions, de devoir de force trouver des moyens de se sustenter, se chauffer, et ). Et là, bien évidemment, on se dira que j’exagère. Une vidéo circule en ce moment sur ce qu’il se passe au Liban, après décision pour cause de confinement d’interdire les visites au parloir des prisonniers. La cause est somme toute raisonnable, le confinement ne durera pas plus de 3 semaines à 1 mois 1/2, ce n’est donc pas forcément intenable, et pourtant la tension est bien réelle. Basée sur la peur que son proche soit contaminé en prison, et tout autant frustré par l’interdiction faite aux visiteurs. Une situation en fait normale, où tous les ingrédients sont réunis pour que ça dégénère... mais objectivement sans raison, en fait. En parallèle, que le confinement perdure avec la sensation qu’une pénurie approche rapidement et il n’y a pas besoin d’être devin pour voir les 1eres scènes de pillage. Elles arrivent lors de n’importe quelle manifestation un peu tendue, alors ce n’est pas quelque chose d’exceptionnel, ni d’ « inhumain » dans le comportement. Prenez ces malades amenés à l’hôpital : il y a vraiment besoin de réfléchir puissamment pour expliquer qu’avec la limite de disponibilité de lits atteinte, les capacités de prise en charge forcément engorgées et la peur liée à la dangerosité du virus, il ne peut pas y avoir des scènes de panique ou de violence à l’entrée des hôpitaux, ou des menaces sur des équipes médicales ? Pourtant, encore une fois, il ne s’agit que de peurs. Le comportement humain est connu en cas de crise, il est largement anticipable, et il est tout autant nécessaire de faire appel à la raison que de prévoir d’éventuels débordements pour les réduire au strict minimum et éviter toute contagion. Et ici, je ne parle pas de contagion du virus mais de développement de mouvements de prime abord sporadiques de violence nés de la peur et de la défiance dans les décideurs et les moyens alloués pour traiter l’épidémie et assurer la subsistance de tout un chacun. Tout ça n’a rien à voir avec les prémices d’une dictature, mais tout à voir avec la nature humaine qui déclenche des émeutes et par effet boule de neige entraine une quasi guerre-civile sans autres moteurs que cette fameuse peur et l’excitation collective. Et comme la situation que l’on vit est exceptionnelle, sous-estimer « l’humain » dans l’équation serait une grave erreur et une faute collective des autorités. Donc l’armée, dans ce cas en réalité, ça coule de source, comme dans tous les autres pays. En dehors de ça, l’armée avec ses bras et ses moyens logistiques est également indispensable face à toute catastrophe naturelle ou évènement d’une ampleur telle que les hôpitaux et leur logistique associée ne suffiraient plus à assurer les missions qui leur sont allouées.

C’est toujours pareil : toutes les sociétés qui ont un environnement nécessitant une activité déportée ou une astreinte sont forcément préparées... pour les besoins des intervenants déportés ou de l’astreinte. L’administratif, lui, la plupart du temps, et pas mal d’autres fonctions « annexes » au regard du coeur de métier le sont beaucoup moins (dimensionnement des tuyaux, nombre de connexions simultanées autorisées, nombre de pc portables mis à disposition, etc, pour rester très terre-à-terre, sans même parler des moyens et relais de communication et toute l’organisation du travail réellement à distance). En fait, bien souvent, seul 1/3 du personnel au maximum est déjà préparé, non pas par cynisme ou calcul à la petite semaine mais parce qu’en cas de crise - beaucoup d’entreprises ont des plans pour la grippe, ou de grèves des transport voire accès coupés faisant suite à un évènement climatique, ou d’incendie sur un site, etc. - c’est ce noyau-là qui doit faire tenir la boîte assez longtemps pour faire le dos rond et attendre un rétablissement de la situation. Le coronavirus lui pousse le challenge sur une durée considérablement plus longue et ça, très peu d’entreprises l’ont auparavant expérimenté. C’est comme si tout d’un coup, le tremblement de terre atteignait 8 sur l’échelle de Richter quand jamais aucun tremblement de terre de plus de 4,5 n’avait été auparavant enregistré... forcément, on ne peut pas exiger de tous de s’y être préparé...

A priori, Leonardo verrait (enfin !) le bout du tunnel avec son AW609, avec un (gros) bémol cependant : la période ne serait plus forcement propice, d’abord du fait de la prochaine concurrence des taxis volants électriques, ensuite parce que le choc frontal avec les hélicoptères sur certains secteurs fortement rémunérateurs ne lui est semble-t-il pas favorable. « […] l’AW609, longtemps retardé et basé sur une conception des années 1990, devrait arriver en premier sur le marché. Leonardo […] a commencé à assembler les deux premières versions de production dans son usine à Philadelphie. Ils s’attendent à finir la première production cette année. La date des premières livraisons dépendra de l’obtention du certificat de sécurité de l’administration fédérale américaine de l’aviation. […] Alors que le décollage est imminent, les perspectives de ventes de l’AW609 sont moins claires. Au début de la décennie, l’entreprise a déclaré à plusieurs reprises la possibilité d’avoir 70 commandes. Désormais, la société confirme seulement deux de ses clients de lancement, Era Group, un opérateur de plate-forme pétrolière en mer et de SAMU de la région de Houston. Le groupe prendra un AW609 configuré pour le transport de neuf passagers et un second configuré pour le transport médical. Sunick a déclaré que Leonardo constate un « énorme intérêt » de la part des particuliers et des entreprises fortunées. Le milliardaire Michael Bloomberg, un pilote d’hélicoptère, aurait été sur la liste d’attente pour l’acheter en 2012. […] Leonardo n’a pas encore fixé un prix de vente définitif, mais affirme que l’avion se situera entre 20 et 30 millions de dollars, en fonction de la configuration et des options. Cela pourrait être difficile à vendre aux compagnies d’hélicoptères sensibles aux coûts, qui peinent déjà à dépenser 11 millions de dollars pour un giravion de taille similaire. « En gros, vous payez une prime 2,5 fois plus élevée que pour un hélicoptère de même taille », d’après Richard Aboulafia, un consultant en aérospatiale du groupe Teal. « Il faut vraiment vouloir et avoir besoin de la vitesse et de la portée. » […] Aboulafia, le consultant en aérospatiale, est le plus optimiste sur les perspectives : « Le mieux, pour l’instant, est qu’il s’agit d’un programme de niche, mais qui peut survivre ». » => autre éclairage sur l’impact du rachat d’Agusta par Leonardo : « Au-delà de la difficulté de perfectionner la technologie, les progrès de l’AW609 ont été ralentis par la priorité plus élevée que Leonardo a accordée au développement de variantes de son hélicoptère le plus vendu, le modèle de taille moyenne AW139, et le tout nouveau AW169. Sunick ne manque pas de vanter les améliorations que Leonardo a apportées à la conception de l’AW609 depuis qu’il a pris en main le programme. Cette progression se remarque notamment au niveau des moteurs plus puissants, une traînée réduite, une porte à clapet plus large pour permettre aux opérateurs du SAMU de mieux faire passer une civière, et un cockpit redessiné avec un système d’écran tactile numérique Collins Pro Line Fusion qui comporte des cartes mobiles et une vision synthétique.» => je n’ai repris que quelques extraits de l’article, mais il est nettement plus long et aussi très intéressant sur les caractéristiques de l'appareil, la démarche formation. N’hésitez pas a le lire en totalité. https://www.forbes.fr/business/lavion-helicoptere-pret-pour-le-decollage/

La promotion 2020 des Darwin Awards promet d’être particulièrement riche...

Il se passe de toutes façons en Norvège exactement ce qu’il se passe partout ailleurs, avec les mêmes décisions de fermeture et de « réquisition » de personnel de santé. C’est même la base de toute crise sanitaire, celle-ci ne diffère en rien des autres si ce n’est par sa couverture médiatique et l’ampleur du blackout annoncé. (ici en Norvège comme ailleurs, ils pensent par exemple que les stations de ski et autres activités touristiques pourront être réouvertes pour Pâques - parce que ça représente une énorme part de leur CA annuel - , et comme ailleurs, ils se fourrent à mon avis un très gros doigt dans l’oeil. Tout sera confiné jusqu’à fin avril, selon moi.)

Une bonne façon, politiquement, de ne pas écarter immédiatement les USA et le F-21. Notons que le F-35 n’est pas cité dans les concurrents monomoteur concernés. La très forte opposition de l’IAF au F-16 il n’y a pas si longtemps n’est certainement pas oubliée. Par contre, si cela leur permet de glaner des informations sur les F-16 pakistanais façon « qu’est-ce que le F-21 fera mieux que les F-16 d’en face », il n’y a pas de raison de se priver de lancer une telle consultation.

Avec une petite nuance, c’est que si « redneck » est péjoratif, il n’a plus tout à fait la même portée méprisante (au sens « mépris de classe »). Les Redneck eux-mêmes se vantent de l’être, parce que ça ne caractérise plus uniquement que les paysans incultes mais aussi maintenant ceux qui vénèrent les pick-up, la bière, les filles, les jeans, la country, etc. En clair, si vous vous souvenez de « Shérif fais-moi peur », on parle exactement de ceux-là, et ils en sont fiers. D’ailleurs, ceux revenus en Norvège s’en vantent de même.

Pour le moment, ni le coronavirus ni la crise pétrolière ne peuvent être imputés à Trump, et ça aurait été pareil avec un autre président. L'imprévoyance ou l’impréparation, voire l’impéritie de Trump ont peu de chances de le faire tomber. Il y a déjà eu des cas avant sans changement quelconque d’opinion de ses électeurs pour que l’on mise vraiment dessus. L’importance du système de santé façon « Obamacare », si le virus concerne toutes les couches de la société, ça par contre, ça pourrait faire changer quelques électeurs. De là à ce que ça soit en masse... Ne pas oublier que l’on pourrait tout aussi bien démontrer qu’un système type Obamacare en cas de virus type coronavirus aggraverait significativement la situation économique du pays (n’ayons peur de rien, dans l’idéologie...). Bref, les croyants continueront de croire en ce qu’ils veulent, il y a peu de choses qui changeront au final.

On va bientôt le savoir, j’ai lu ce matin qu’ils venaient de distribuer 1 million de tests, et que 4 millions supplémentaires sont en route. Bref, ils viennent d’arrêter de se mettre la tête dans le sable avec leurs quelques 487 cas répertoriés... Edit - la source : Coronavirus : Donald Trump veut sauver sa peau pour les élections présidentielles http://va.newsrepublic.net/s/bvpQyM

Quels que soient les partis, ils veulent tous être au pouvoir, à cette échelle-à : ça offre bien trop d’avantages, et ça n’a souvent pas grand chose à voir avec des convictions idéologiques profondes. Dans le même temps, laisser une autre aile du parti gagner qui n’a pas la même vision que soi ni les mêmes réseaux, c’est tout autant contre-productif pour ses propres affaires. Après, même si l’on décide d’être totalement neutre et détaché des contingences du pouvoir, il n’y a pas de raisons aujourd’hui de considérer que Sanders a plus de chances contre Trump que Biden (et vice-versa), chacun ayant ses soutiens et ses faiblesses, qui se contrebalancent assez bien au final. Partant de là, soutenir l’un ou l’autre ne change profondément pas grand chose. (Lors de la précédente élection, c’était nettement plus incertain). Maintenant, s’ils décidaient de faire un tandem pour rassembler le plus largement possible, l’un devenant le colistier de l’autre, la tête de pont serait forcément déterminante pour les chances de succès final. Mais comme ça ne risque pas d’arriver... Aujourd’hui, il n’y a que Trump qui peut faire perdre Trump (et il faudrait de sérieux évènements pour en arriver là. La double-crise en cours pourrait donner quelques espoirs à certains).

Ça ne devrait rien changer pour les élections : à part un faible nombre d’électeurs qui considèreront que Trump n’a finalement rien anticipé et racontait des bobards, le reste lui restera fidèle. D’abord parce que la plupart considérera que, Trump ou pas Trump, le coup de frein à l’économie était inévitable (et ils auront raison, d’ailleurs). Ensuite parce que les supporters de Trump le sont bien au-delà de ses bourdes, ses errements, ses erreurs, sa personnalité et ses incompétences, et peu importe le domaine. Bref, la frange qui devrait changer son vote pour cause d’impréparations manifestes devrait être faible.

Oui et non. Sur le plan judiciaire, le procès en corruption ne débutera que dans une dizaine de jours et n’a donc pas encore rendu son verdict. En attendant, il n’a fait l’objet d’aucune mesure d’inéligibilité préventive, et est de fait libre de se présenter à une élection. Qu’après, les gens continuent de voter pour lui, sachant cela... je pense que tous les pays en font l'expérience en permanence, quelque soit l’échelle de l’élection. Les élections, après ce troisième tour en quelque sorte, cristallisent les tensions et exacerbent la fracture, avec les «Rak Bibi» («seulement Bibi») d’un côté, et les «Rak lo Bibi» («Tout sauf Bibi») de l’autre. Sur le résultat des élections lui-même, rien n’est fait également, puisque la coalition de Netanyahu n’obtient au final pas suffisamment de sièges non plus pour former un gouvernement. Comme aucune majorité ne se dégage d’aucun des blocs, et que par ailleurs, les points d’achoppement restent les mêmes et sont non négociables, on se dirigera vers une quatrième élection. Les israéliens y sont dejà résignés, et peut-être que d’ici là, un verdict sur son procès aura été rendu. À ce qu’il semble donc, en attendant, ce n’est pas encore cette fois qu’il pourra se cacher derrière une immunité quelconque. Sinon, pour le « plaisir » : - Le décompte final annoncé jeudi soir, après ajustement à la proportionnelle, a ramené son bloc de partis nationalistes et religieux à 58 députés. Trois de moins que la majorité absolue. - Les défections attendues du côté de Bleu-Blanc, parti de son principal opposant, le général Benny Gantz, ne se sont pas matérialisées. - « Feutre à la main pour poser son addition tel un maître d’école agacé », Nétanyahou a tenté de convaincre la Knesset qu’il avait gagné l’élection. «Le bloc de gauche n’a que 47 sièges.» Calcul qui omet les quinze députés de la Liste arabe unie d’Ayman Odeh. - pour justifier ce dernier point, Netanyahu a déclaré : « "Les Arabes ne font pas partie de l’équation, c’est la volonté du peuple" ». Voilà comment (essayer de) faire passer à la trappe 20% de la population habitant Israël. Mais il n’a pas été suivi. - Coté Gantz, ce n’est pas mieux, puisque s’il a la fameuse Ligue Arabe comme allié, il a également l’ultra nationaliste Libermann - qui représente 7 sièges - qui lui est tout autant indispensable... et qui considère les députés palestiniens comme des « ennemis ». Là encore, aucune chance de former un quelconque gouvernement. - Le procès pour corruption, qui doit démarrer dans les 10 prochains jours, pourrait être reporté pour cause de coronavirus. Conclusion : on devrait vraiment suivre ces élections de bien plus près : c’est tout aussi animé que le Brexit, et ça promet de durer tout aussi longtemps, avec beaucoup de similitudes sur le fond comme sur la forme https://www.liberation.fr/amphtml/planete/2020/03/06/la-victoire-de-netanyahou-fait-pschitt-israel-a-nouveau-dans-l-impasse_1780801

Ce n’est pas mon propos : dire que le F-35 a encore besoin de mise au point parce que c’est un avion récent et qu’à ce titre, c'est normal, c’est juste oublier que ledit F-35 a eu ses préseries en 2006, qu’en 2014 il accusait déjà 7 ans de retards sur son calendrier initial, et que le F-35A est en service officiellement depuis 2015. Et je ne ferai même pas l’affront de rappeler combien sont aujourd’hui produits en série. Bref, non, il n’est pas normal que le F-35A ait encore des « besoins de mise au point », qui ici en l’occurence impactent fortement sa disponibilité. (Les rapports annuels du DoD le disent pourtant suffisamment.)

Autant pour le Gripen, la réflexion est valable, autant pour le F-35...

Ce qui doit surtout nous faire réagir, c’est ça : « Ce texte n’est pas un accord de paix à proprement parler, car les autorités afghanes, elles-mêmes aux prises avec les divisions nées d’une élection présidentielle contestée, ont jusqu’ici été tenues à l’écart de ces pourparlers directs sans précédent. » « Quelque 30 pays étaient représentés à Doha, mais pas le gouvernement afghan qui a toutefois dépêché en amont une petite délégation pour une « première prise de contact » avec les talibans.» => Donc les USA ont négocié avec les « insurgés » (comme c’est joliment dit à propos des Talibans...), hors de toute présence du gouvernement Afghan, pour retirer unilatéralement ses troupes dès lors que Al Qaida ne fait plus partie des amis des Talibans. Conclusion : Afghans, c’est votre m***dier, on vous laisse le « gérer » comme vous l’entendez... et on s’en lave les mains. Après, en contrepoint, les alliés ne sont jamais intervenus en Afghanistan pour débarrasser le pays des Talibans... plus précisément, tout le monde s’en fichait avant le 11 septembre. Donc Trump par cet accord affirme ouvertement que les USA ne sont plus menacés, et, dès lors, le retrait des troupes est logique.

c’est comme l’arrogance française : à force de le sortir à tout bout de champ pour tout et n’importe quoi, ça finit par être totalement caricatural, et certainement pas représentatif. Le fait est que @Patrick a raison : même si on peut s’y attendre du fait de la taille du pays, ça surprend quand même. Il n’y a là ni critique, ni sous-entendu ni rien, juste une perception quant aux montants engagés. Les montants engagés par les USA dans leurs propres programmes sont sidérants, mais ça fait partie de la « culture » américaine actuelle, en ce qui concerne leurs armées. La Chine, elle, est nettement plus pragmatique. De fait, dès qu’il y a mise à l’échelle, ça interpelle. Ni plus ni moins. La où je te rejoins (même si tu n’as pas répondu à celle-là), c’est que vouloir rapprocher l’acquisition de plaques balistiques d’une future invasion de Taïwan, c’est sans doute un rapprochement un peu osé (même si en affaires militaires, il vaut mieux anticiper que réagir...)