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TarpTent

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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. Dans sa dernière vidéo, Hugo Lisoir détaille le souci technique qui a été corrigé en vol : - le problème concernait des vannes situées dans le propulseur du module de service - ces propulseurs servent à séparer la capsule du module de service juste avant la rentrée atmosphérique - les vannes étaient apparemment mal configurées, ce qui aurait pu à l’inverse pousser la capsule contre le module de service, avec le risque de la déstabiliser et d’endommager son bouclier thermique Il semble que la NASA soit de plus en plus critique vis à vis du contrôle qualité de Boeing, mais plus encore, elle pense que c’est l’actuelle culture d’entreprise de Boeing qui est à l’origine de ces dysfonctionnements. Bon... je crois qu’il n’est pas nécessaire de ma part de tirer plus sur l’ambulance...
  2. Ils sont encore en lice en Finlande, en Suisse et au Canada, au moins. Que la Navy décide de réduire la voilure pour privilégier le développement de son remplaçant n’est pas surprenant, ni forcément un problème. Il est certain par contre qu’il ne pourra pas se targuer d’avoir des évolutions et développements garantis dans la durée au sein de son pays d’origine, contrairement à tous les autres candidats. Sous cet angle effectivement, cela peut le désavantager sur les 3 marchés cités.
  3. Non, elle ne leur donnera pas vraiment raison, parce que le contexte n’a résolument rien à voir. Mais il est également vrai que l’Afrique du Sud prend plus actuellement la direction des autres pays africains que d’un prolongement avec revitalisation de ce qu’était le pays il y a 20 ans. Il faut bien comprendre qu’à la chute de l’Apartheid (régime qui a été en place pendant plus de 40 ans, par une population qui elle était déjà éduquée et occidentale), il y a eu une volonté politique forte de redistribuer plus équitablement les richesses, les emplois, les responsabilités. Or, vouloir tout mener de front, l’éducation des nouvelles générations pour être aptes à accéder à ces nouvelles responsabilités, l’adaptation de l’économie, de la politique et des valeurs aux populations actuelles, pour le coup peu éduquées ni en capacité d’adresser ces changements rapidement et avec facilité, et maintenir la santé économique et la stabilité financière d’un pays relevait a minima de la gageure. Il est évident qu’il faut au moins 2,5 générations pour qu’une population s’approprie pleinement un nouvel environnement dans une telle complexité, et la politique de la discrimination positive ne fait pas tout. Ça nous semble « facile » à nous, parce que ce process a été mené en France sur un temps très long, et si un coup d’accélérateur fort a eu lieu dans les années 50, cela n’empêche que toutes les pièces du puzzle étaient déjà en place depuis des décennies. > Éducation « Par rapport aux autres pays émergents, l’Afrique du Sud a fait de rapides progrès en termes de réussite scolaire, avec un taux de scolarisation de près de 100 % dans le primaire et le secondaire. La scolarisation pré-primaire, et dans une moindre mesure l’éducation tertiaire, ont également progressé. Quelque 89 % des plus de 15 ans savent lire et écrire, et ce pourcentage grimpe à 98 % pour les 15-24 ans. Depuis 1969, les jeunes Sud-Africains ont rattrapé la moitié de leur retard par rapport aux jeunes Américains en termes d’années de scolarisation. Les cicatrices de l’Apartheid sont cependant toujours visibles, avec une éducation de base de faible qualité pour une grande partie de la population africaine noire, malgré des améliorations. Ainsi, le taux de réussite à l’équivalent du baccalauréat en 2009 était de 62 % en moyenne, mais de 57 % pour la population noire et de 99 % pour la population blanche. Par ailleurs, les compétences des élèves en lecture et en mathématiques ne sont pas bonnes selon les tests internationaux. » http://observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/3505/_C9ducation_sud-africaine.html => si la scolarisation est en forte hausse, il reste à développer un système éducatif de qualité. Ça signifie des moyens financiers et des infrastructures, mais aussi et surtout des éducateurs qui ont tous le niveau requis pour atteindre la cible en question. Or les zones rurales sont encore très peu éduquées au regard des besoins du pays, et les atermoiements liés à l’enseignement de l’histoire, notamment de sa période Apartheid, dit combien tout n’est pas encore résolu ni même simplement stabilisé. > Economie En 2013, l’Afrique du Sud se classait 2ième puissance économique d’Afrique, derrière le Nigeria et devant l’Egypte. Le problème tient essentiellement de part son agriculture et ses ressources minières. L’économie sud-africaine tourne en majorité autour de son secteur primaire, même si les services, et notamment les télécommunications et le tourisme, sont en pleine croissance. Les grandes sécheresses récentes et les infrastructures électriques dépassées grèvent fortement l’économie actuelle, notamment pour ces dernières en obligeant les mines à arrêter leur activité et en congestionnant fortement les villes. le chômage reste assez élevé, de l’ordre de 22%, et 900 000 blanc (essentiellement des jeunes éduqués) ont quitté le pays depuis 1994. « Depuis 1994, pratiquement tous les grands groupes miniers et les banques ont cédé entre 10 et 26 % de leur capital à des noirs, indiens et Coloureds.« => C’est le côté arbitraire « logique » afin d’essayer de rétablir politiquement un équilibre : Ça n’est basé sur aucune recherche de performance, volonté de croissance ou autre, mais c’est nécessaire pour permettre à la génération en cours de se former pleinement à l’économie, d’apprendre les ressorts de l’entreprise et de la politique, pour pouvoir ensuite transmettre cette expérience à son tour. Cette acquisition et cette transmission ne peuvent s’effectuer que dans le temps long. En attendant, tout le système se dégrade, les blancs prenant peur et partants, tandis que les autres soit abusent du système, soit ne savent pas le maintenir en oeuvre. A contrario, il a été très tôt décidé que l’agriculture ne ferait pas l’objet des mêmes obligations, afin d’éviter l’effondrement de ce secteur essentiel par perte de compétences-clés. (Seul 5% avait été redistribué, en 2011) > Santé « L'Apartheid a doté l'Afrique du Sud d'un système de santé de renommée mondiale mais circonscrit aux zones géographiques blanches. Depuis la fin de l'Apartheid, la situation s'est détériorée en raison d'un plan de départ de fonctionnaires et médecins blancs lancé par le gouvernement et du développement de la corruption. L’espérance de vie a chuté de 62 ans en 1990 à 51 ans en 2005, avant de remonter a 60 ans en 2011 » => là encore, on voit typiquement le phénomène dû à une transformation trop rapide, dans la mesure où la décision politique (symbolique) de remplacement est prise avant que la relève ne soit assurée. C’est en cours, mais forcément en attendant, le système se dégrade. Je n’aborde pas la question de la corruption, très importante actuellement. Mais ce n’est pas propre à l’Afrique du Sud et chaque strate de corruption possède en elle-même ses propres ressorts sociaux-économiques. Difficile donc d’en donner une vision synthétique et précise en 2 ou 3 phrases. Ce qui est certain, c’est que si le tableau n’est pas idyllique, il n’en reste pas moins que le pays ne s’est pas effondré. En 2019 néanmoins, il fait face a une très forte dégradation économique, et la récession est déjà là. Par contre il fait actuellement face à un autre défi majeur, qui consiste à essayer d’amener plus des 3/4 de 58 millions d’habitants au niveau d’éducation et de compétences nécessaires à la croissance économique du pays. Et ça, encore une fois, ça ne se fait pas en 1 génération. Et puis il y a 11 langues officielles... et des populations très différentes. C’est pour moi le plus grand risque que court ce pays, encore plus avec les « conflits de l’eau » qui vont très bientôt naître là-bas. * Selon le recensement de 2010, 79,2 % des Sud-Africains sont noirs, 9,4 % sont blancs, 8,8 % sont coloureds (métis) et 2,6 % des sud-africains sont indo-asiatique. Pour 58 millions d’habitants.
  4. La prise de hauteur en question, c’est comme la prise de recul de Trancrède, quoi. Merci de m’avoir confirmé que dans ton cas, c’est juste du racisme ordinaire, au-delà de toute autre considération. Je te réponds sur le fil Afrique du Sud.
  5. Je me demande où mène ce genre de réflexion... est-ce que le but est de démontrer que les Palestiniens, intrinsèquement, sont tellement insupportables que même leurs voisins arabes ne peuvent pas les supporter, et que par conséquent, tout le monde à commencer par les israéliens a bien raison de leur taper dessus, parce que non seulement ils le méritent, mais en plus ils le cherchent ? C’est ça ton propos ? « C'est toujours l'oppresseur, non l'opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l'oppresseur utilise la violence, l'opprimé n'aura pas d'autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n'était qu'une forme de légitime défense.» De belles paroles, forcément naïves. De qui ? Juste de Nelson Mandela, dans son livre « un long chemin vers la liberté » (1996). Il n’y connaissait sans doute rien en la matière... Et bizarrement, avant lui, beaucoup considéraient aussi que les noirs sud-africains méritaient leur sort. Pas éduqués, mal élevés, empreints de corruption, de violence et de petits trafics, alcooliques, fainéants... considérations surtout nées du racisme et des conditions de vie, mais passons, ça n’est sans aucun doute qu’une coïncidence. Nous autres occidentaux ne sommes absolument pas sujets à ce genre de biais*... * parce que nous, nous sommes éduqués ! ... n’est-ce pas...
  6. TarpTent

    US Air Force

    C’est intéressant ce côté « sautons dans le vide puis voyons si l’on trouvera une branche à laquelle se raccrocher. ». En matière de planification militaire, ça a le mérite du courage... ou plus certainement de l’inconscience. Je vais le dire crûment, mais s’il ne peuvent pas continuer à financer tout ce qu’ils font aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout parce que les derniers projets ont été d’énormes gabegies en plus d’être d'énormes conneries. Je ne vais pas refaire la liste sur terre, mer, air ou missiles des projets de ce type, mais pour reprendre le cas du ravitailleur, s’ils étaient restés sur leur choix initial du MRTT, ils n’auraient pas actuellement ce risque capacitaire ni ces incertitudes opérationnelles et financières. Si l’objectif premier est de faire tourner leurs industries à plein régime, ils y arrivent parfaitement. A voir si cela doit rester leur priorité, au vue des résultats obtenus ces 10 dernières années... Bref, qu’ils assument leurs conneries au lieu de demander aux militaires sur le terrain de prendre les risques et de faire avec des bouts de chandelles à cause de leur incurie.
  7. TarpTent

    F-22

    Si j’ai bonne mémoire, la suite électronique proposée par LM était également jugée plus ... (crédible / performante / mature / mieux intégrée, je ne sais plus.) Quoiqu’il en soit, on ne refera pas l’histoire, et le F-22 est quand même peu contestable sur ses capacités dynamiques et électroniques. Le F-23 aurait sans aucun doute rencontré les mêmes soucis de durabilité des revêtements et de coût d’entretien, et s’il aurait été plus performant dans la fourchette haute des vitesses, il était moins bon en dogfight. Pour un peu, on pourrait considérer que les 2 étaient complémentaires plutôt qu’adversaires. LM a effectivement bénéficié du credit du F117, et c’était somme toute logique. (C’est ce même crédit apporté au F117 qui à l’inverse a poussé la définition du F-35 dans la continuité du succès technologique du F-22. Comme quoi, ce n’est jamais une science exacte.)
  8. Ça change des tweets hystériques et à répétition de Trump. J’aime assez le côté « premier et dernier avertissement », aussi.
  9. « Israël a décrété dimanche le blocage des exportations agricoles palestiniennes, une mesure prise dans le cadre d'une querelle commerciale qui va crescendo depuis l'annonce du plan controversé de l'administration Trump visant à résoudre le conflit israélo-palestinien. «A partir d'aujourd'hui (...) l'exportation à l'étranger de produits agricoles palestiniens via le passage d'Allenby ne sera pas autorisée», a indiqué dans un communiqué le Cogat, l'unité du ministère israélien de la Défense qui supervise les activités civiles dans les Territoires palestiniens. Contrôlé par Israël, le point de passage d'Allenby relie la Cisjordanie occupée à la Jordanie voisine, d'où les produits pouvaient ensuite être acheminés vers le reste du monde. Fermer cette option met donc fin à l'ensemble des exportations agricoles palestiniennes car les autorités avaient déjà bloqué l'accès de ces produits agricoles en Israël d'où ils pouvaient être acheminés vers l'Europe.» https://www.la-croix.com/amp/1301077234
  10. Je suis effectivement complètement naïf : j’ai la prétention de croire que lorsque l’on connaît les faits, on voit plus facilement la déformation de la réalité par les médias, quelque soit leur bord, et ce faisant, on se laisse moins influencer par eux. Qu’ils soient omniprésents et conditionnants, c’est certains, mais c’est de notre faute. Et si à terme on analyse absolument tout à travers ce prisme, alors on n’est plus en prise avec la réalité mais avec celle des médias. À aucun moment, cette démarche n’est saine. Il suffit de la connaître, de savoir la discriminer puis de se réattacher au fond des choses. Je vais volontairement faire un parallèle a priori tiré par les cheveux (et insultant pour les scientifiques) avec les lentilles gravitationnelles. Il faut connaître la déviation de la lumière par la gravité (et donc l’avoir étudié) pour comprendre le phénomène. Il fait apparaître une même étoile en plusieurs lieux, ce qui donne l’impression de multiplicité aux observateurs. Que font les astrophysiciens maintenant qu’ils connaissent le phénomène : ils n’en parlent plus. Ils l’exploitent, mais uniquement pour étudier l'étoile elle-même dont la lumière est ainsi déviée. Certains ont abondamment étudié les implications, d’autres l’utilisent comme un moyen parmi d’autres, sans plus d’importance que cela : d'être un outil, qui s’il « met en valeur » l’étoile derrière d’une façon qu’il faut appréhender, n’a pour eux aucune autre valeur en soi à l’instant présent. Bref, soit tu te concentres sur le miroir déformant à plein temps, mais dans ce cas ça ne sert à rien d’essayer d’en déduire le véritable impact ni l’objet projeté, soit tu t'intéresses uniquement à l’objet derrière tout ça, et après avoir constaté l’impact du miroir la 1ère fois, tu laisses ensuite ce dernier de côté car superflu. Mais le répéter inlassablement n’apporte rien de plus. Personnellement, c’est l’objet derrière qui m’intéresse, et toi quasi exclusivement le miroir déformant. Pour le reste, on connaît déjà certaines tendances de quel candidat passé le mieux auprès des cadres, des noirs, des femmes, et des 15000 autres catégories créées depuis tout ce temps. Ce n’est pas une science exacte c’est certain, mais les tendances peuvent aider à la prospective, tout en gardant évidemment en tête que tout cela ne sera très probablement pas ce qui adviendra. Doit-on pour autant se priver de faire l’exercice ?
  11. Oui et non. Dans n’importe quel système, si un opposant en son sein emmène au procès la tête de pont, il se fait au final virer. C’est valable dans toute entreprise privée comme publique, un médecin ou un avocat qui se fait radier, un lanceur d’alerte licencié, etc. Au sein d’un gouvernement, on peut considérer qu’il est préjudiciable d’avoir des opposants « marqués » alors que l’unité doit prôner afin de tenir le cap fixé et atteindre les objectifs du président élu par le peuple. (Oui, je sais, c’est ronflant dit comme ça, mais c’est le principe même de la démocratie.) Il n’y a pas ici de lapidation, d’envoi en camp ou autre, mais il y a comme dans tous les gouvernements de tous les pays démocratiques des remaniements ministériels, des ajustements et des renouvellements de personnels. Je ne dis pas que c’est juste, ni que le procédé lui-même n’est pas entâché de malhonnêteté sous certains angles, mais ce n’est vraiment pas une « purge » tel que cela peut se dérouler au sein de systèmes dictatoriaux (va parler de purges aux chinois ou au nord-coréens, ça m’étonnerait qu’ils te citent l’exemple de 2 militaires aimablement raccompagnés à la porte avec leurs affaires et une simple lettre de licenciement sous le bras...)
  12. J’attends avec impatience ce jour où Tancrède arrivera à faire un commentaire qui ne rapporte pas tout aux médias. Ici, les Démocrates n’ont pas eu besoin des médias pour foirer royalement leur entrée dans les Primaires, et faire en sorte que ce fiasco vienne se cumuler avec l’arrêt du procès en destitution voté par le Sénat. Médias ou pas médias, ils se sont rendus inaudibles dès avant le début du mandat de Trump, et ce n’est certainement pas en creusant ce même sillon inlassablement pendant 4 ans qu’ils ont changé quoi que ce soit dans l’opinion des gens. On en revient toujours là, mais face à des bases acquises et fortement « clivées » - et peu importe les agissements des élus ou les discours par ailleurs - seuls les indécis sont à courtiser pour essayer de les rallier à la « cause ». Aujourd’hui, qui sont vraiment ces indécis, et où en est a priori chaque camp dans la récupération de ceux-ci ? (inutile de me répondre si c’est ENCORE pour parler des médias, de leur influence, et gnagnagna) Là-dessus, je te rejoins complètement !
  13. Avis personnel : Autant rester sur ce fil, quitte à le renommer « Brexit et conséquences » par exemple. Après tout, rien n’oblige à multiplier les fils de discussion, et celui-ci reste une mine d’informations.
  14. l’équivalent en français : « Cette information a été donnée le jeudi 6 février 2020 lors d'une réunion du comité consultatif de la sécurité aérospatiale de la NASA […] Cette défaillance a eu lieu alors que la navette était en orbite, a indiqué Paul Hill, membre du panel de sécurité de la NASA : "bien que cette anomalie ait été corrigée en vol, si elle ne l'avait pas été, elle aurait entraîné des mises à feu erronées des propulseurs et un mouvement incontrôlé pendant la séparation du module de service pour la désorbitation, avec le risque d'une défaillance catastrophique du vaisseau spatial." » https://www.businessinsider.fr/la-nasa-revele-un-2e-probleme-de-logiciel-lors-du-vol-dessai-de-la-starliner-cst-100-qui-aurait-pu-causer-une-panne-catastrophique/?amp=1 Je ne sais pas si l’on doit être plutôt inquiet que ce type de défaillance soit passée au travers des mailles du contrôle qualité, ou si l’on doit être rassuré que Boeing puisse le corriger même pendant le vol. Le fait que ça ait pu être corrigé ne nous place pas au niveau d’Ariane5 et de l’erreur de programmation lors de son 1er vol. Mais on s’en rapproche quand même. Pour rappel, la mauvaise insertion en orbite de Starliner est due à « Un problème de logiciel de vol concernant le compteur de temps écoulé, qui affichait onze heures de retard et avait fait croire à la capsule qu'elle était plus avancée dans sa mission. Agissant automatiquement, elle avait tenté de corriger sa position et consommé trop de carburant dans la manœuvre, empêchant la poursuite de la mission. » Les 2 cumulés, on passe dans mon esprit d’une mission partiellement réussie à partiellement ratée... avec de la chance que ça se soit relativement bien déroule au final.
  15. Le Gamstat possède la maquette à l’échelle 1 du H160M justement pour celà.
  16. Ne mélangeons pas coût de fabrication, coût de lancement, coût par tir et prix de vente. Le prix de vente d’un tire est autour de 62 à 65 millions de dollars, et le coût actuel par tir est de 30 millions $ (étage 1 récupéré et réutilisé après reconditionnement. D’autant que ledit premier étage peut effectuer plusieurs vols). SpaceX ne refabrique pas une Falcon9 en totalité pour chaque tir puisque ce n’est pas un lanceur à usage unique.
  17. « DESCRIPTION DU MODÈLE 3D Inspiré par le Rafale français, ce concept furtif a une configuration canard, aile delta avec des ailerons de queue en forme de V. Il est bon pour la décoration ou un jouet amusant pour les enfants. »
  18. TarpTent

    F-18 super hornet

    Plus que ça, ce sont en fait 2 growlers autonomes qui ont été commandés par un troisième lors de missions d’essai. « Boeing [NYSE: BA] and the U.S. Navy successfully flew two autonomously controlled EA-18G Growlers at Naval Air Station Patuxent River as unmanned air systems using a third Growler as a mission controller for the other two. » « Over the course of four flights, 21 demonstration missions were completed. » «“It’s a force multiplier that enables a single aircrew to control multiple aircraft without greatly increasing workload. It has the potential to increase survivability as well as situational awareness.”»
  19. Sinon, tu peux juste arrêter de te focaliser sur les médias pour revenir aux faits, tout simplement (et même rationnellement, parce que si c’est la pollution des médias qui te dérange, alors tu as le droit, vraiment, de t’en détacher). Vu que tu prends toujours prétexte des excès des médias pour identifier celui qui te parait le plus « victime » des agissements des autres...
  20. Buttigieg / Sanders, 1 partout, balle au centre. « Dix délégués pour Buttigieg et dix pour Sanders » « Sur 62% des bureaux de vote, il a obtenu 26,9% des délégués, contre 25,1% pour Bernie Sanders. Elizabeth Warren, qui représente avec Bernie Sanders l’aile gauche, arrive troisième avec 18,3%, suivie de Joe Biden (15,6%) et de la sénatrice modérée Amy Klobuchar (12,6%).» Etats-Unis : "victoire stupéfiante" de Pete Buttigieg dans l'Iowa, au coude-à-coude avec Bernie Sanders http://va.newsrepublic.net/s/sQMvhf
  21. 3 informations sur SpaceX : la Falcon9 coûte 30 millions de $ par tir (pour un vol vendu environ 62 millions de $, si je me souviens bien), il faut environ 1 mois pour remettre en état un 1er étage entre chaque tir (l’objectif était une remise en service en... 24h... ils ont encore des marges de progrès ^^ ). Starship, fenêtre de tir prévue à part du 16 mars, pour un vol à 20 kilomètres d’altitude.
  22. « Primaire démocrate : Grande confusion dans l’Iowa, où les résultats se font attendre » « Pourquoi un tel bazar ? Dans l’Iowa, il ne suffit pas de compter les bulletins. Cet Etat du Midwest utilise encore un système archaïque, le caucus, dans lequel les électeurs de chaque bureau de vote se rassemblent par groupe. Après un premier tour, les candidats en dessous d’un certain seuil sont éliminés, puis leurs électeurs se font draguer pour rejoindre des groupes encore viables. Dans plusieurs bureaux de vote, des égalités ont dû être tranchées à… pile ou face ou via un tirage au sort pour déterminer le vainqueur.» « It came down to a coin toss at the precinct at Hills Elementary in rural Johnson County. With only one delegate they needed 50% to win. Warren carried the day. #IACaucus — Charity Nebbe (@CharityNebbe) February 4, 2020 http://va.newsrepublic.net/s/SbQdef
  23. " Un combattant de la liberté apprend de façon brutale que c'est l'oppresseur qui définit la nature de la lutte, et il ne reste souvent à l'opprimé d'autre recours que d'utiliser les méthodes qui reflètent celles de l'oppresseur. " "Je savais parfaitement que l'oppresseur doit être libéré tout comme l'opprimé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux de ses préjugés et de l'étroitesse d'esprit. (...) Quand j'ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission: libérer à la fois l'opprimé et l'oppresseur." Nelson Mandela - Un long chemin vers la liberté (1996) Quant au génocide des juifs promis, c’est factuellement faux en plus de prendre les lecteurs de ce forum pour des imbéciles. Pourtant, le Hezbollah comme l’Iran ont abondamment précisé quelle est leur cible, donc inutile d’en rajouter dans la surenchère nauséabonde. Pour le reste de ce qui est à ta connaissance, le rapport de force parait quand même nettement déséquilibré. « Oh, on vient encore de bombarder l’hôpital et de couper l’électricité dans la bande de Gaza... ils avaient décidé de creuser un tunnel ! »
  24. Sans discuter préalablement des conditions d’emploi du vecteur - si même on le leur autorise, à pleine capacité de ses solutions - et de la solution nucléaire accrochée à celui-ci ? Ils sont peut-être pris entre le marteau et l’enclume, mais ce n’est pas pour autant qu’ils doivent agir comme des perdreaux de l’année, même si ça nous arrangerait. Parce que, rien qu’ici, si je pose la question de savoir si le Rafale doit être livré aux allemands avec l’entièreté de ses capacités de guerre - missions FAS, de fait - , je pense qu’il va y avoir des distinctions qui seront plus que de simples nuances.
  25. Nous devons aussi faire la part des choses de notre côté : Cela fait un moment que l’on essaye de pousser les européens - et en premier lieu l’Allemagne, élément-clé de ce changement de paradygme - à mettre en oeuvre une Europe de la Défense adossée a l’Otan mais exempte autant que possible des influences américaines. A ce titre, l’arsenal nucléaire américain positionné en Europe est nécessairement un problème, et cela influence grandement les choix allemands, qu’il s’agisse de géostratégie ou des moyens mis en oeuvre. Si l’on incite les allemands à ne pas faire le choix du F-35 en tant que vecteur de l’arme nucléaire américaine, et sachant qu’il est hors de question pour l’Allemagne de perdre cette capacité de dissuasion, alors il est normal qu’ils posent leurs premiers éléments de négociation. Vouloir que la France positionne ses propres vecteurs en lieu et place de ceux américains sans obtenir plus de contrôle que précédemment, c’est évidemment une mauvaise opération pour les allemands. Il est donc normal qu’a ce stade des discussions, ils posent quelques pistes de négociation. Le siège au Conseil de Sécurité en est un autre, qui vise non pas à limiter l’influence française mais bien à donner voix au chapitre aux allemands. Cette proposition va dans le même sens, même si, forcément, à nous, elle nous semble « pousser le bouchon un peu trop loin ». Bref, c’est au moins un pas de plus dans la direction souhaitée par la France d’une Europe plus indépendante et moins influencée par les USA, et cela sous la forme d’une déclaration d’un responsable de parti haut placé, donc nécessairement réfléchie. Attendons maintenant de voir où cela nous mène, parce qu’entre nous, ça veut dire que l’on va commencer à sérieusement y réfléchir. Et en soi, c’est un vrai pas en avant.
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