Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

TarpTent

Members
  • Compteur de contenus

    6 200
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    26

Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. SpaceX annonce que le sixième vol d test du Starship devrait se dérouler au plus tôt le 18 novembre. « Le prochain test en vol de Starship vise à étendre les capacités du vaisseau et du propulseur et à se rapprocher de la réutilisation de l'ensemble du système. Les objectifs comprennent le retour du propulseur au site de lancement pour être récupéré, le redémarrage d'un Raptor du vaisseau dans l'espace, et une série de tests sur le bouclier thermique avec des changements de manœuvre pour la rentrée atmosphérique et la descente du vaisseau au-dessus de l'océan Indien. » Avec une bien jolie vidéo du 5ème vol à la clé, pleine de vues assez fantastiques. Les annonces Notam viennent également d’être publiées, et les invitations envoyées à la presse. Par contre, le tir devrait avoir lieu à 23 heures, heure de Paris.
  2. 7ième vol pour XB-1, qui se rapproche lentement mais sûrement de son objectif affiché d’atteindre Mach 1 d’ici la fin de l’année. - Mach 0,82 - 23000 ft, soit 7000 m, avec test de pressurisation du cockpit - le système FES a été activé par paliers successifs à Mach 0,7, puis Mach 0,75 et enfin Mach 0,8 avec encore quelques très belles photos à la clé, offertes par Boom Supersonic.
  3. L’assemblage du pas de tir orbital B continue, et le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont largement profité des enseignements du A, en changeant pas mal de choses. Il est sensé être "mobile" à terme - au sens "transportable"- , du moins c’est l’hypothèse actuelle sur les forums, pour permettre sa maintenance de temps en temps, sur place ou directement depuis les ateliers de Boca Chica.
  4. Leur peau, même de plus en plus partiellement imprimée en 3D, se détériore à vitesse grand V. Résultat, Relativity Space cherche maintenant à vendre ses activités. https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-11-01/relativity-space-is-said-to-face-cash-drain-exploring-options
  5. Quelques informations supplémentaires concernant l’espace et l’aménagement : En synthèse : - Composé de deux étages, il y a 5 quartiers d'équipage de style station spatiale ainsi qu'une zone de stockage, avec jusqu'à 20 quartiers d'équipage par anneau de vaisseau spatial. - Quatre sièges de vol avec écrans de commande comme Crew Dragon. - Couloir au centre avec échelle et un plafond d'environ 40 pieds pour un maximum de plaisir avec la gravité lunaire. - L'étage inférieur est constitué d'un système de survie fonctionnel. Pour le vrai Starship HLS, il y aura au moins deux étages, dont l'un sera le sas où les astronautes prendront un ascenseur pour rejoindre la surface lunaire. Plus en détail, tel sue décrit par un témoin direct : "À l'intérieur du prototype HLS, il y a 5 chambres (de style ISS, mais horizontales) et une photo montrant que vous pouvez en installer 20 dans un anneau autour du vaisseau. Être à l'intérieur montre clairement que c'est stupidement grand, et qu'il n'y aura pas de manque d'espace avec un équipage de n'importe quelle taille. Ils n'ont pour l'instant que 2 étages : - Un avec un système de survie très bien agencé, tout est clair à voir (et en cours d'utilisation). - Le principal avec les chambres, un espace de rangement, 4 sièges de contrôle et un plafond de 40 pieds." "Le HLS de Starbase n'avait pas de garage ni de sas [au moment de la visite]. Vous pouvez voir la porte d'entrée/sortie sur les photos, en haut d'un escalier d'environ 15 marches à l'extérieur. À l'intérieur de cette porte se trouve la pièce principale qui est immense et qui comporte des couchettes d'un côté et des étagères de rangement avec des sacs spatiaux remplis de mousse de l'autre. Les sièges de contrôle, disposés comme dans Crew Dragon (mais juste des chaises de jeu attachées à des boîtes) sont juste en face de la porte. 4 sièges, avec des écrans tactiles affichant le transfert lunaire, l'orbite et les manœuvres d'atterrissage. (Similaire aux écrans du simulateur d'amarrage de Crew Dragon) Le centre de la pièce comporte un trou d'environ 8 pieds de large et une ÉNORME échelle (de 4 pieds de large) descendant à l'étage inférieur. Le sol est courbé en bas, comme partie du dôme du récipient sous pression. Il est suffisamment grand pour que vous remarquiez à peine la courbe dans la zone où vous pouvez marcher, mais vous pouvez la voir se courber sur les côtés sous l'équipement de survie. Le système de survie semble fonctionner à plein régime, l'échangeur de chaleur étant doté de tubes qui sortent vers l'unité de climatisation extérieure." Bref, on passe de la boite de conserve qu’était l'atterrisseur lunaire à un volume intérieur plus grand que dans l’ISS. Lors du 1er vol, avec le rajout du sas et du garage, l’espace sera certainement un peu inférieur, sur la base du Starship v2, mais cela restera très confortable pour un équipage de 4 astronautes. Vivement le Polaris Starship, pour le voir en usage autour de la Lune.
  6. Pour illustration plus concrète, après le 1er test cryo réalisé par le Starship 33, 1ere mouture v2 du Starship : On voit très bien l’augmentation des réservoirs, ainsi que la porte pez déplacée. De fait, le Starship v3 sera la version opérationnelle avec le volume attendu (100 tonnes de charge utile), le v2 pourra lui embarquer théoriquement 50 tonnes. Ceci ne met pas nécessairement en risque Artemis III, l’espace disponible avec la v2 pouvant largement suffire a cette mission, tout comme ce volume est suffisant également pour mettre en orbite des satellites Starlink.
  7. C’était prometteur et on en a abondamment entendu parler - surtout lors des appels de fonds - , le moteur Sabre et le projet skylon devaient révolutionner l’aviation, avec le 1er avion spatial propulsé par un réacteur hypersonique hybride aérobie / oxygène liquide. Reaction Engines avaient également approché de nombreux acteurs du spatial comme de la défense afin de proposer son réacteur ces 10 dernières années. L’entreprise vient de déposer le bilan, et s’il ne fait aucun doute que certaines entreprises s’empresseront de racheter les technologies mises aucun point, c’est peut-être une très mauvaise nouvelle pour le programme de missile hypersonique britannique. C’est en effet un gros coup dur « pour le programme britannique Hypersonic Air Vehicle Experimental (HVX), dans le cadre duquel Reaction Engines a joué un rôle central dans la mise au point de véhicules réutilisables à grande vitesse. L'entreprise faisait partie intégrante du cadre de développement des technologies et des capacités hypersoniques (HTCDF), d'une valeur d'un milliard de livres sterling, qui vise à produire le premier missile hypersonique du Royaume-Uni. Ses travaux sur le moteur-fusée […] (SABRE) et sur les technologies de refroidissement avancées devaient joué un rôle essentiel dans la réalisation de cet objectif. Après de longues négociations pour obtenir un soutien financier, y compris une offre infructueuse de 20 millions de livres sterling de la part du Fonds de développement stratégique des Émirats arabes unis, Reaction Engines a été placée sous administration judiciaire, PricewaterhouseCoopers (PwC) s'occupant à présent de la procédure. Les analystes craignent que la sortie de Reaction Engines n'entrave les ambitions hypersoniques du Royaume-Uni, compte tenu de l'expertise de niche requise dans ce domaine. En août dernier, Reaction Engines a franchi une étape importante : elle a intégré sa technologie exclusive de prérefroidissement à des composants existants de moteurs à réaction lors d'essais au sol. Cette configuration a permis d'atteindre des conditions soutenues de Mach 3,5, simulant les performances requises pour les véhicules aériens hypersoniques et correspondant à la vitesse maximale de l'avion légendaire SR-71. L'essai, qui comprenait un moteur à réaction Rolls-Royce modifié, a permis d'atteindre avec succès des vitesses dépassant les limites du Concorde et a souligné les progrès de l'entreprise en matière de vols réutilisables à grande vitesse. Reaction Engines a également mis au point des technologies d'admission et s'est préparée à d'autres essais au sol dans des conditions de vitesse élevée, ainsi qu'à des expériences en soufflerie pour évaluer les performances de l'admission dans divers scénarios supersoniques. « Cette étape importante témoigne de nos efforts pour créer des systèmes de propulsion innovants et réutilisables pour les véhicules aériens hypersoniques », a déclaré Mark Thomas, PDG de Reaction Engines, à l'époque, en soulignant les applications plus larges de leur technologie d'échangeur de chaleur dans différents profils de mission. »
  8. En matière d’appareils commerciaux supersoniques, les entreprises chinoises ont leur propres projets, et beaucoup d’ambition. La semaine dernière, la société Space Transportation a testé un prototype nommé YunXing, qui était juché au sommet d’une fusée TianXing. Objectif à terme : 7000 kms en 60 minutes de vol pour un appareil commercial. Les vidéos ci-dessous en assez parlantes, notamment sur l’approche globale du programme et ses étapes.
  9. TarpTent

    Blue Origin

    Le spectacle New Glenn commence ce mois-ci, avec la sortie officielle des ateliers afin de réaliser un 1er tir statique.
  10. Une interview intéressante du directeur adjoint du programme Human Landing System de la NASA qui offre un peu de visibilité pour la suite des opérations chez SpaceX : - La campagne de ravitaillement de Starship à Starship devrait démarrer en mars 2025, et devrait être terminée au cours de l'été - La NASA attend une cadence de tir bimensuelle, avec uniquementdes tirs depuis les pads de Boca Chica dans un premier temps, puis plus tard depuis le pad 39a à Cape Canaveral - La NASA a aidé SpaceX à tester ses tuiles MMOD (Micro Meteoroids & Orbital Debris) qui seront utilisées dans l'espace - La NASA a aidé SpaceX à améliorer les vannes cryogéniques et d'autres composants de refroidissement cryogénique internes - SpaceX utilise les capacités de test à Glenn et Marshall, et a accru cette démarche - Mise à jour de la conception prévue en novembre de cette année, revue de la conception critique l'année prochaine - Les astronautes ont une réunion avec SpaceX une fois par mois pour améliorer la conception du HLS - Il y a des maquettes de cabine d'équipage, de dortoirs et de laboratoire du HLS à Boca Chica
  11. Si l’on joue à pile ou face, laquelle des 2 explications préférez-vous à l’annonce de ce constat : Booster 12 a été réparé ? 1- après révision des Raptor et un nouveau tir statique, il doit revoler 2- SpaceX l’a réparé pour pouvoir l’exposer (3ième option : il a été réparé pour juste mener une campagne de tirs statiques)
  12. Pour illustration, la position actuelle des réservoirs et leur taille d’après les observations directes à Boca Chica :
  13. 6ième vol pour le XB-1, qui vient d’accroître son plafond d’évolution, à 20 000 pieds (6000 mètres) et un peu sa vitesse, pour une pointe à Mach 0,67. Boom Supersonic a surtout pu tester plus significativement le FES, notamment à Mach 0,65, système qui avait rencontré un souci mécanique lors du précédent vol d’essai. Le vol a duré environ 38 minutes.
  14. < Gros clin d’oeil en direction du Starliner > : Ce n’est pas parce que tout se passe finalement bien qu’on n’était pas à 2 doigts d’un gros crash… et cette fois, c’est SpaceX qui vient d’en faire la démonstration. Dans un enregistrement audio posté par E. Musk (par erreur apparemment, mais dont il ne dément pas le contenu), on peut entendre une partie du debrief du rattrapage du booster, et visiblement, tout n’a pas été confortable. > Concernant l’approche finale : « Dans l'enregistrement, une personne, dont l'identité n'a pas été révélée, décrit un problème survenu lors de la phase d'atterrissage du Super Heavy, où un paramètre « mal configuré » a fait que la pression de rotation, présumée dans les moteurs Raptor du booster, n'a pas augmenté comme prévu. « Nous étions à une seconde de ce déclenchement, ce qui aurait commandé à la fusée d'abandonner le test de rattrapage et d'essayer de s'écraser au sol à côté de la tour »*, a déclaré cette personne. Ce scénario aurait « indiqué à tort à une fusée en bonne santé de ne pas essayer d’être rattrapée ». « Nous avions tout un ensemble de nouveaux critères d'abandon et d'engagement que nous avons essayé de bien vérifier, mais je pense que notre inquiétude était bien placée, et l'un d'entre eux a failli nous "tuer" », a poursuivi cette personne. Les personnes interrogées dans l'enregistrement audio notent qu'il avait été question de retarder le lancement du vol 5 afin de disposer de plus de temps pour vérifier ces paramètres. « Nous étions effrayés par le fait que nous avions 100 abandons qui n'étaient pas super-triviaux », a déclaré l'une des personnes. Dans l'enregistrement, les responsables de SpaceX déclarent qu'ils ont terminé la veille l'examen des données du vol 5, en les comparant aux abandons « et à ce que nous devons changer sur ces derniers ». > Autre sujet d’inquiétude, une des protections verticales qui s’est détachée lorsque le Booster est passé transsonique pendant la descente : " Un responsable de SpaceX a déclaré dans l'audio que le détachement du couvercle de l'échine était un sujet d'inquiétude avant le lancement. « Nous n'aurions pas pu prévoir l'endroit exact, mais cette protection qui s'est déchirée se trouvait juste au-dessus d'une série de vannes critiques (points de défaillance uniques) qui doivent impérativement fonctionner pendant la phase d'atterrissage », a déclaré cette personne. « Heureusement, aucune de ces vannes ni aucun harnais n'ont été endommagés, mais nous avons arraché ce couvercle d'échine au-dessus d'équipements vraiment critiques, juste au moment où la combustion d'atterrissage commençait. Nous avons un plan pour y remédier. » " " La personne a également commencé à parler d'un problème concernant le panache du moteur pendant la phase d'atterrissage, mais la vidéo s'arrête à ce moment-là. Les discussions semblent concerner la planification du prochain vol d'essai du vaisseau, le vol 6. SpaceX poursuit les préparatifs en vue de ce vol, en déplaçant le prochain booster Super Heavy vers le site de lancement pour les essais. « Le vol 6 arrive bientôt », a-t-il posté le 25 octobre. Les responsables de SpaceX ont déclaré dans l'audio qu'ils « essayaient de se concentrer sur la réduction des risques liés au booster par rapport à l'expansion de l'enveloppe du vaisseau » pour le prochain vol. Ils cherchaient également à trouver un équilibre entre la réduction des risques et la vitesse pour le prochain vol, sans tenir compte des contraintes de calendrier. « Nous ne prenons pas autant de temps que nous le souhaiterions idéalement pour tout étudier de manière très luxueuse », a déclaré l'un d'entre eux. « Mais étant donné qu'il s'agit du premier lancement depuis longtemps - enfin, depuis toujours - pour lequel nous ne sommes pas pilotés par la FAA, nous essayons de trouver un équilibre raisonnable entre la vitesse et la réduction des risques pour le propulseur, en particulier. " https://spacenews.com/starship-super-heavy-booster-came-within-one-second-of-aborting-first-catch-landing/ * pour ceux qui ont vu la vidéo explicative avant rattrapage que j’avais posté ici concernant notamment les déroutements possibles pendant toute la phase de retour, cela semblera sans doute bien plus clair.
  15. Le Starship 33, premier représentant des Starship de seconde génération, est entièrement assemblé et se prépare pour son 1er test cryo. Il devrait voler dès le vol 7, qui pourrait avoir lieu fin de cette année si le vol 6 se déroule en novembre (ce qui semble être la tendance) Cette nouvelle série sera encore équipée de Raptor v2
  16. Ce n’en est pas une effectivement, par contre cela pose de vraies questions à plus long terme. Boeing est également engagé dans le SLS, dans le cadre du programme Artemis, et là encore la solution technique est basée sur d’anciennes technologies, majoritairement. Les défauts de qualité, c’est une chose, mais l’incapacité de transitionner d’un modèle économique “prototype“ à un modèle “production de masse“ dans un secteur aussi exigeant que le spatial obligera Boeing à massivement réinvestir en partant de zéro (ou à racheter très cher une société existante) pour reconquérir ce marché indispensable à 10 ans d’ici. La coupe est logique et nécessaire, mais l’effort pour ré-adresser ce marché sera long et douloureux dans tous les cas.
  17. Selon le Wall Street Journal, dans une démarche de rationalisation de l’entreprise et afin de limiter les pertes, le nouveau patron de Boeing envisage de vendre l’ensemble de ses activités spatiales en relation avec la Nasa, ce qui inclurait le Starliner et les opérations liées à la station spatiale. https://www.wsj.com/science/space-astronomy/boeing-explores-sale-of-space-business-fa7fa3a9
  18. Tir statique du booster 13, prévu pour le 6ieme vol, avec quelques jolies photos à la clé :
  19. Nose Art à la craie ( ! ) et plein de saveur :
  20. On parle assez peu de McGregor, souvent parçe que l’on manque d’informations, mais également parce qu’il y a assez peu de vidéos qui circulent. Le site est pourtant cerné de caméras live, comme pour Boca Chica, maiiiis… bon, des tests dans la journée, pas de quoi vraiment en faire un article. Sauf quelques rares fois, comme aujourd’hui. SpaceX a donc décidé de réaliser des tests de mise à feu avec remise à feu consécutive d’un Rapto. Lors de la première série, le Raptor a réalisé 5 mises à feu consécutives. Et lors de la seconde série, 34 ( ! ) mises à feu consécutives, à cadence particulièrement élevée. Vidéo ci-dessous, vous pouvez compter.
  21. En préalable au 6ième vol, Booster 13 vient d’être juché sur le pas de tir orbital A pour un test de remplissage suivi, peut-être, d’un test d’amorçage. Dans tous les cas, les tests d’amorçage des réacteurs et d’autant plus les tirs statiques font l’objet d’une demande d’évacuation du village de Boca * (comme lors d’un lancement effectif). Une telle notification, nécessaire 24 heures à l’avance et devant être envoyée par courrier, n’a pas été diffusée pour le moment. Le plus intéressant dans cet événement étant que les pinces, qui viennent de rattraper le Booster du 5ième vol, n’ont pas eu besoin de maintenance (remplacement des actuateurs par exemple) ni de renforts particuliers. Elles ont proprement tenu le choc, et la validation de leur réutilisabilité est en bonne voie - on attendra le prochain rattrapage et la séquence suivante pour valider réellement cette capacité -. *l’application pour les tests d’amorçage est il me semble directement liée à l’explosion qui s’était produite sous le Booster 7 en 2022, mais il faudrait que j’approfondisse ce point pour pouvoir confirmer la causalité.
  22. Le XB-1 est équipé de 3 General Electric J85 (qui sont historiquement utilisés par les F-5 et -T-38 Talon par exemple, mais pas seulement. L’Overture est sensé être propulsé par 4 réacteurs « Symphony » développés par Boom Supersonic, mais on n’en sait pas beaucoup plus pour le moment. Le coeur du réacteur devrait être opérationnel fin 2025, et Boom indique qu’ils ont des ingénieurs ayant participé au développement du F-119 et/ou du F-135, en gage de sérieux. (je suis ça d’assez loin, quand même)
  23. Le dessin des appareils commerciaux sera beaucoup plus classique, et pour la société Boom Supersonic, bien plus proche du Concorde.
  24. L’objectif premier de ces 2 appareils de démonstration (XB-1 et quesst) est de réduire le boom supersonique, qui avait été un frein considérable à l’exploitation de ce type d’appareils aux abords des villes et plus globalement au-dessus des territoires habités. Question de règlementation, le Concorde n’ayant pu s’ouvrir le marché américain à cause de cela*. Il y a aussi le fait qu’avec les nombreux progrès - aérodynamique, propulsions, matériaux - , des tests extensifs soient encore nécessaires pour valider les nouvelles approches - d’autant qu’il y a très peu de données de simulation disponibles pour des appareils commerciaux de ce type - et ces appareils permettent de défricher le domaine de vol avec une vision “grand public“, l’idée n’étant pas de reproduire un avion avec un confort et des facilités d’exploitation “made in années 80“. Enfin, les certifications ont beaucoup évolué, et certains aspects qui étaient encore acceptables à l’époque ne passeraient plus aujourd’hui. Pour une société qui souhaite developper et mettre en exploitation ce type d’appareil, c’est plutôt une bonne chose de repartir des bases, du coup. *oui, il y avait aussi des visées politiques, mais ce n’est pas le sujet ici.
×
×
  • Créer...