TarpTent

Et on ne va surtout pas s’en plaindre, tant il s’agit d’un point fort d’un Rafale designé pour être performant notamment dans ce type de mission.

J’espère que c’est le traducteur automatique qui s’emmêle les pinceaux entre les expressions croate et française, sinon c’est quand même un sacré fichage de fiole

HAL... leur sens de la qualité me surprendra toujours. Mais au moins, il faut leur reconnaître une constance en la matière.

Tout exercice conjoint se fait avec des arrières-pensées, c’est même la base en fait. - pour l’Irak, c’est un exercice avec un pays qui est plutôt considéré comme relativement « neutre » dans la région. Certes, la France a participé à la coalition en Syrie, mais sa position sur l’Irak est toujours dans toutes les pensées et elle est signataire de l’accord avec l’Iran. Donc pas trop de susceptibilité à attendre des voisins quant au pays avec lequel les irakiens s’entraînent. En plus, ils le font face à des appareils ayant fait leurs preuves dans la région, donc l’exercice pour eux est militairement pertinent. - pour la France, la dimension géopolitique est évidente, avec une compréhension presque cynique de son image dans le coin comparativement aux USA. Maintenant, l’exercice ne s’effectue qu’avec 2 Rafale, donc ça fait plus mouvement diplomatique et effets de manche qu’entraînement à visée militaire de grande importance. Avec la Grèce, l’Inde et d’autres, on déploie plus de ressources lors des exercices.

Personnellement, je considère que n’importe quel transfert entre îles - passagers ou cargo - dès lors qu’il peut utiliser des infrastructures restreintes sera un avantage. Pareil au Moyen Orient sur des distances de 800 ou 1000 kms, là encore avec l’usage d’un simple héliport mais avec la vitesse de croisière et le confort d’un avion. Par ailleurs, parce qu’il est moins impacté par les conditions atmosphériques, il intéresse directement certains exploitants japonais, dont Nakanihon Air Service qui étudie la possibilité d’en acquérir plusieurs exemplaires. En mode ambulance pour intervention sur plateforme pétrolière, sa vitesse pourra aussi être un atout. ERA Group, qui gère des plateformes pétrolières, a déjà passé commande, tout comme le Samu de la région de Houston. Il s’agit des 2 clients de lancement, l’AW609 ayant déjà reçu sa certification auprès de la FAA. Quant au trajet Manhattan - Washington DC qui prend 3 heures en train, il se ferait en 1 heure en AW609 en s’affranchissant totalement des aéroports (ce dernier exemple est cité par le directeur marketing de Leonardo) Le patron de Bloomberg était intéressé, et il y a fort a parier que quelques grosses entreprises y regarderont de près. Les tarifs de l’avion se situeront entre 20 et 30 millions de $, ce qui représente en gros 2,5 fois le coût pour un hélicoptère « équivalent », les atouts du AW609 étant comparativement la vitesse et la distance franchissable. Leonardo évaluait le marché à 70 commandes, c’est certainement moins aujourd’hui. Mais il a également dans ses cartons une version pouvant transporter une vingtaine de passagers, le NextGenCTR, dans le cadre de Clean Sky 2.

Les hélicoptères aujourd’hui se posent sur des gratte-ciels à New-York toutes les minutes, de même qu’il y a des tas d’hélico qui se posent tous les jours sur des plateformes hospitalières ou autres bâtiments publics, alors, oui, je pense vraiment que ce genre d’engin en a un peu rien à faire du bruit et des riverains et que les questions de sécurité se traitent comme le reste. A un moment, faut revenir sur terre, si le marché des drones taxi est débile en soi et n’ira pas au coeur des villes pour aider à acheter son pain, il se développera sans aucun doute à ses abords où ils serviront à des liaisons rapides, et il faut avoir vu les hélicoptères faire la navette entre Cannes / l’aéroport de Nice et Monaco en permanence pour comprendre qu’on ne raisonne pas uniquement sur un simple microcosme de marché dans une capitale. Bref, on va redescendre sur terre gentiment et l’on va revenir à la question de base : quel peut être le marché aujourd’hui d’un AW609 ? Pour moi, il y a un marché de niche, mais il existe, entre quelques milliardaires, quelques entreprises appréciant le concept pour des liaisons sur 500 ou 1000 kms, et sans doute aussi pour répondre à des besoins métier spécialisés après aménagement.

Pas de lancement aujourd’hui finalement, pour cause de météo. Rendez-vous lundi, il n’y a traditionnellement pas de lancement les week-ends.

Effectivement, avec confirmation aujourd’hui. Blue Origin vient d’ouvrir les pré-inscriptions, et le 5 mai il y aura une présentation complète des modalités (j’imagine, durée du vol, prix, etc). Avant d’ouvrir le service, Blue Origin devra avoir effectué au moins un 1er vol habité, dernière étape de qualification nécessaire avant de pouvoir réaliser le 1er vol commercial. https://www.numerama.com/sciences/708145-que-verront-exactement-les-touristes-spatiaux-depuis-la-fusee-new-shepard-de-blue-origin.html#utm_medium=distibuted&utm_source=rss&utm_campaign=708145

Notification d’évacuation transmise, effective à partir de 10h du matin. Côté météo : - pluie orageuse (éclairs) jusqu’à 13h - très peu de vent, en rafale comme en continu, tout au long de la journée - couverture nuageuse éparse à significative toute la journée entre le sol et 500 m, et globalement ciel bleu au-delà. Tir possible à partir de 14h, avec le créneau peut-être le plus favorable vers 16 / 17h, heure locale. Dans tous les cas, ne pas s’attendre a priori à de superbes images d’atterrissage, sauf gros coup de bol : si SN15 se pose, ce que je lui souhaite, il se pourrait que ça soit dans la purée de pois...

Le vol du SN15 doit se dérouler aujourd’hui : système d’auto-destruction FTS installé cette nuit, TFR et Notam diffusés. On attend la notice d’évacuation pour le village de Boca Chica ainsi que l’activation du live vidéo par SpaceX pour ultimes confirmations de la tranche horaire.

Je n’avais jamais fait attention à ça : Une idée de ce que ça peut être, cet assemblage de tubes sur la carlingue ?

Envol réussi. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/29/espace-la-chine-lance-le-premier-module-de-sa-future-station-spatiale_6078449_3210.html

Hein ?! Non mais faut pas jouer avec mon petit coeur comme ça : pour une fois que c’était bien écrit !

Il pourrait s’insérer dans un environnement dronisé en urbain / péri-urbain, en utilisant les mêmes facilités tout en garantissant un pilotage « humain ». Pour toutes les liaisons d’entreprise avec vitesse accrue et confort amélioré par rapport à un hélicoptère, ça pourrait avoir du sens, modulo la question des tarifs, évidemment. Après , sur les chasses gardées des hélicoptères - transport médical, ravitaillement de plateforme, surveillance - il existe sans doute aussi des possibilités. On parle quand même d’un engin qui vole en vitesse de croisière à 500 km/h et peut transporter jusqu’à 9 personnes ou 2,5 tonnes de fret sur 1800 kms (4,7 T à vide, 7,2 T max). À titre de comparaison, le Merlin, c’est 280 km/h en vitesse de croisière sur 1400 kms, pour 10,5 T. La vraie question est de savoir s’il arrive trop tard, la hype autour de ce genre d’appareils peut être un peu retombé depuis 10 ans. Mais tant que la folie des drones ne s’étend pas, il reste selon moi un créneau de 8 à 10 ans pour se faire une petite place. Au-delà, la tendance à l’électrique ou à l’hydrogène condamnera ce genre d’initiative, à moins d’ici là que les carburants de synthèse, bien moins polluants, aient pris leur essor et permettent à ces appareils de rester encore un peu sous le radar. (bon sinon, je le trouve bien plus élégant qu’un V-22. Vivement qu’il sorte !)

" tandis que celui de Taïwan (non inclus dans l’étude)" Bref, je pense qu’au lieu de picorer du cas-par-cas sur un résumé fait par un journaliste d’une étude qui est publiée aujourd’hui, le mieux est de considérer que l’étude a été réalisée un poil sérieusement avec une compréhension a minima moyennement normale des limites de l’exercice. Et comme elle sort aujourd’hui, elle est accessible à ceux qui voudront la lire vraiment. Après, si l’étude en question se révèle vraiment trop bancale, on le saura tout aussi vite.

Il ne faudra peut-être pas être trop définitif dans les conclusions, chaque pays ayant ses propres inerties et contraintes, mais comme c’est la 1ere du genre à être publiée (Lancet), c’est intéressant : https://www.letemps.ch/sciences/zero-covid-contre-stop-and-go-une-etude-dresse-un-bilan-comparatif-appel " «Zéro covid» contre «stop and go»: une étude dresse un bilan comparatif sans appel Les conclusions parues dans «The Lancet» sont lapidaires: qu’il s’agisse des décès, de la croissance économique ou des atteintes aux libertés survenues durant la pandémie, les pays «zéro covid» s’en sont bien mieux tirés que ceux ayant pratiqué le «stop and go» […] Une équipe européenne d’économistes, de sociologues et de spécialistes de santé publique a examiné la question. […] Au niveau médical, les pays ayant opté pour une telle stratégie (Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Corée du Sud et Islande) ont observé une mortalité par million d’habitants 25 fois inférieure aux autres. Le lien de cause à effet n’est cependant pas établi, mais l’association est significative. «On a souvent entendu que la gestion de la pandémie était une affaire de compromis entre la santé et l’économie. Nos résultats montrent le contraire», déclare Miquel Oliu-Barton, de l’Université Paris-Dauphine. La comparaison est même «accablante», d’après le communiqué publié par son équipe. Les pays du club «élimination» «ont connu une meilleure performance économique presque à chaque période [la croissance du PIB a été prise en compte semaine après semaine]. Cela leur a permis de retrouver un niveau de croissance pré-Covid, soit en moyenne 10 points au-dessus des autres pays». Le PIB a par exemple reculé en Suisse de 3% en 2020, tandis que celui de Taïwan (non inclus dans l’étude), qui a appliqué une stricte politique d’élimination du virus, a progressé de 3% sur cette période. Les mesures fortes entraînent initialement une baisse du PIB, qui est compensée sur le long terme, détaille Miquel Oliu-Barton. "

C’était quand même largement prévisible, et j’en ai parlé notamment les 1er et 8 mars sur ce même fil. Le fait que les EAU aient indirectement depuis l’élection de Biden la primeur du gouvernement US leur fait aussi perdre leur leadership de fait. Il faut bien voir que l’AS a été rétrogradée par les USA, que la situation économique actuelle leur est fortement préjudiciable, et que les attaques de leurs raffineries les ont largement fragilisé. Et comme militairement, ce sont des tanches et qu’ils ont (enfin) fini par s’en rendre compte, ils n’ont plus d’autre choix que de faire profil bas pour les 4 prochaines années. Et là, c’est marrant, tout n’est plus qu’amour et compassion...

Second tir statique réalisé hier à 18h50. Il est intéressant de noter qu’ils ont manifestement fait évoluer la configuration du réservoir de tête, des fumées de compensation de pression étant apparues à des endroits où on ne les attendait pas. Il y a encore débat pour savoir si le tir a été mené dans son intégralité, le temps de poussée des Raptor ayant semblé un peu plus court que lors du 1er tir statique. Aucun mouvement n’a été constaté qui augurerait d’un échange de Raptor depuis, donc SN15 est a priori toujours en ligne pour un vol demain ou vendredi. La météo prévisionnelle reste ok, surtout à partir de 17h, heure locale.

La Federal Communications Commission (FCC) vient d’approuver une troisième modification dans le plan de déploiement de la constellation Starlink. Initialement prévue pour être déployée à plus de 1100 kms d’altitude, pour 1584 satellites, l’approbation porte désormais sur les 2814 satellites suivants qui seront eux sur une orbite inférieure à 570 kms d’altitude, en considérant que "l'octroi de la troisième demande de modification de SpaceX servira l'intérêt public" (FCC). À ce jour, quasiment 1400 satellites ont déjà été déployés par SpaceX. Amazon, qui a l’obligation de déployer au moins 50% des satellites de sa constellation Kuiper d’ici 2026 (soit 1600 satellites) sous peine de perdre son agrément fourni par la FCC, a longtemps protesté contre cette modification en mettant en avant les risques d’interférences et de télescopages. En réponse, la FCC ne retient pas l’opposition d’Amazon mais exigera quand même quelques garanties : « "Nous concluons en outre que cette modification ne crée pas de problèmes d'interférence importants qui justifieraient le traitement du système de SpaceX comme s'il avait été déposé lors d'un cycle de traitement ultérieur", a écrit la FCC. L'ordonnance de la FCC exige que SpaceX publie deux fois par an un rapport indiquant le nombre d'événements de conjonction Starlink - c'est-à-dire de quasi-collisions avec d'autres satellites - au cours des six derniers mois, ainsi que le nombre de satellites Starlink qui ont été éliminés ou sont rentrés dans l'atmosphère terrestre. » https://www.cnbc.com/2021/04/27/fcc-approves-spacex-starlink-modification-despite-objections.html

A priori, on ne l’attend pas avant jeudi, d’après les derniers TFRs couvrant les 29 et 30 avril. Côté météo, le créneau de jeudi fin d’après-midi apparait comme le plus favorable, avec assez peu de vent et une couverture nuageuse légère. Une fermeture de route vient d’être appliquée et la zone vient d’être dégagée : soit il se prépare un second tir statique, soit il s’agit d’une première mise sous pression du second réservoir GS2 nouvellement installé qui sera effectué. Plus d’information, comme toujours... après que quelque chose aura eu lieu.

Premier tir statique réalisé hier sans encombres pour SN15 à 17h.

Une armée qui n’est pas prête ne sert à rien. Tu entraines tes soldats, tu développes les synergies, tu revois tes infrastructures et ta logistique, tu valides des plans de campagne - vitesse de projection, suivi de la logistique, état des véhicules et nombre mobilisable, etc. - , bref, plein de bonnes raisons de faire ces exercices. Et sinon, sans eux, les militaires s’emm*rdent. Arf, Alzheimer guette

Je n’ai pas souvenir qu’il y ait eu autant de mouvements de troupes russes ces 25 dernières années. L’exercice était donc en soi forcément nécessaire - tout comme le déploiement russe en Syrie qui leur aura aussi apporté beaucoup d’enseignements (y compris des pas drôles sur le côté réellement opérationnel de certaines de leurs unités, ce qui est ballot quand on y va pour intervenir militairement) - sans aucun doute. Ensuite, que Poutine en ait profité pour le faire se dérouler à un moment où il ressent le besoin de faire plus fortement passer certains messages, c’est logique aussi. Et puis quel intérêt stratégique d’aller envoyer 3000 hommes au nord de la Sibérie...

J’ai posté 2 articles, et mis mon commentaire en masqué. On peut difficilement faire plus sobre, à moins de transformer AD.net en passe-plat à articles. Après, si les mêmes causes produisent les mêmes effets, quel que soit le secteur étudié, ça n’est pas de mon fait, ni de celui des autres participants de ce forum, in fine...