capmat
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Euh.........Boeing, c'est certainement moins cher au cours actuel Dans le passé Marcel a été un actionnaire remarqué de cette grande et admirable maison. (mais c'est peut être une légende) Bon d'accord ! faire produire des Rafale par Boeing pourrait paraitre un peu osé....... Encore que ce serait une manière élégante de parvenir à vendre des Rafale à l'Allemagne.
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Guerre hybride contre la chine !!! c'est très ambitieux ! Il faut réussir a être plus vicelards que les chinois....... la chance sourit aux audacieux. J'attendrais plutôt de ta part des encouragements que des arguments défaitistes..... -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Si, si ! on en parle sur la facture. -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Bon, on t'écoute "sur le cas de figure". Ne crois pas que je ne prenne pas au sérieux tes arguments, bien au contraire. C'est absolument stratégique !!!!!!!!!!!!!! Par les câbles fibre optique passent 97% d'internet. Sans eux, pas de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Les français ont produit et posé 60% des câbles mondiaux existants. Pour ce qui ne passe pas par "le câble" c'est a dire les satellites , les français sont au premier rang des satellites de communication commerciaux au monde. Enfin, un petit HS : les français ont mouillé les Finlandais dans le monde fibre optique complémentaire de la 5G en vendant Alcatel-Lucent à Nokia. L'avantage reçu par Nokia est colossal et ce "détail" stratégique n'est jamais perçu ni évoqué dans le sujet Rafale-Finlande. -
Tout a fait ! Réussir n'est pas interdit, l'exceptionnel non plus. Si il faut emplafonner le 3 par mois nous nous ferons une violence dans la sérénité.
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Et bien, on achète les pop Korn et on t'écoute assidûment N'oublies pas que quand on fait quelque chose il y a un ordre d'exécution partagé sur un calendrier réaliste...c'est ça ma métaphore. -
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capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le monde sait distinguer quand un président parle a ses électeurs du moment. A partir de cette colonne vertébrale seront développés des dérivées, puis il y aura une continuation vers l'île de Pâques et le Chili. Je ne sais pas où ça en est, j'ai pas le temps de tout suivre. -
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capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
La réponse couvre un domaine assez vaste, mais j'hésite a "balancer" mes conclusions sur le forum sous forme concentrées, les raccourcis auraient une forme chirurgicale douloureuse pour des âmes sensibles dont tu es un chaste représentant Questions en MP possibles. -
Si j'ai bien compris la question "à la noix", il s'agit de régler un problème de chaine de montage qui ne se pose pas. La difficulté d'une montée en cadence concernant le Rafale réside dans la gestion "amont" qui concerne les sous traitants. Pour la chaine d'assemblage, c'est la gestion "aval" et là, je suis convaincu que Dassault a la capacité et surtout la volonté de rester maitre du jeux.
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La réponse à ta question est une longue histoire. Deux trajectoires de développement se croisent : - la stratégie de développement d'Airbus en vue de se projeter en concurrent crédible de Boeing (à l'époque, c'était pas évident). - la stratégie d'évolution de l'Armée de l'Air en vue de développer sa capacité a relier l'ensemble du domaine mondial français (les outre mer + les bases intermédiaires). Le premier avion construit par la structure composite "Airbus" a été l'A300 qui a innové dans le domaine des "bi-couloir" en en étant le premier bi-moteur. A l'époque le marché bi-couloir est exclusivement tenu par les Américains : Boeing 747 quadrimoteur, Douglass DC10 trimoteur, Lockheed "Tristar" trimoteur. Quadri ou trimoteur permet de traverser les océans ou zones "désertiques" en pouvant subir sur le trajet la perte d'un moteur sans conséquence fatale. Donc le long courrier c'est, à l'époque, avec au moins trois moteurs. L'A300 a visé les marchés intra-continentaux (avec des terrains de dégagement sur parcours) avec son avantage bimoteur qui a le mérite d'un meilleurs rapport poids de structure pour charge transporté. Mais avec l'A300, le marché inter-continental reste l'exclusivité des Américains. Dans un second temps, Airbus a visé le marcher du plus grand nombre d'avions en service, celui des courts-moyens courriers qui est le royaume des mono-couloir. A ce moment s'opère un changement important dans la structure équipage avec la suppression du mécanicien navigant. Avec l'A320 Airbus a choisi d'entreprendre une révolution avec en plus de la suppression du mécanicien navigant, l'introduction d'un cockpit tout écrans, le manche latéral et les commandes électriques. "Socialement" l'A320 a du affronter beaucoup de résistance auprès des us et coutumes "équipage". L'A320 a introduit un moteur franco-américain, le CFM56 d'une nouvelle génération, avec un rapport puissance-consommation bien meilleur que la génération précédente mais surtout une maintenance "modulaire" très appréciée. Venait pour Airbus le temps de monter à l'assaut du marché long courrier. Airbus voulait garder l'avantage poids de structure sur charge transportée avec un bi-moteur et avec la même cellule développer un coureur de fond quadrimoteur. Pour le bi-moteur, Général Electric, Pratt & Witney et Rolls Royce furent validés sur l'A330 pour offrir une choix élargi. Pour le quadrimoteur-moteur, la bonne réputation du CFM56 fut privilégiée.....de même que ses 50% de part française venant de SNECMA également constructeur de moteurs pour nos "chasseurs". L'avantage de construire autour de la même cellule et des mêmes ailes un bi et un quadrimoteur se retrouve maintenant sur l'A330MRTT ou les structures et passages carburant des moteurs extérieurs du quadri-moteur servent de support des nacelles de ravitaillement sans "modifications". Cet avantage est décisif face au Boeing 767 à partir duquel est développé le KC-46 avec un coût de modifications exorbitant. L'arrivée des règlements ETOPS a permis aux bi-moteur de conquérir définitivement le domaine du long courrier. A masse égale, un bi-moteur est nécessairement plus puissant qu'un quadrillage-moteur, car si il perd un moteur au décollage, il perd 50% de sa puissance avec laquelle il doit pouvoir continuer a voler pour le retour vers un aéroport accessible a moins d'une heure sur un moteur si les minimas météos de son terrain de départ permettent un décollage mais pas un atterrissage. Dans les mêmes circonstances, la perte d'un moteur pour un quadrimoteur ne représente que 25% de la poussée perdue....c'est plus "confortable". La "surpuissance" du bi-moteur s'accompagne de meilleures performances dans tout les domaines, notamment sur la distance de décollage et le plus appréciable sur le taux de monté vers l'altitude initiale de croisière....plus vite on est haut, plus vite on consomme moins. Venons en à l'armée de l'air. Le programme TRLRA (très long rayon d'action) consistait a remplacer des DC8 a bout de vie par un avion présentant une actualisation des performances évidemment dans le sens de l'amélioration. Mais l'histoire de ces DC8 est intéressante car elle permet de comprendre pourquoi le A340 a été choisi à l'époque du remplacement plutôt que le A330. Les DC8 lors de leurs acquisition étaient une variante a l'autonomie rallongée pour permettre de franchir sans escale Pointe-a-Pitre en Guadeloupe à Hao dans le Pacifique, près du centre d'essais nucléaire. Ce trajet a l'avantage de rester en survol maritime sauf pour le passage de l'Etat de Panama en très faible largeur. Donc pour transporter du nucléaire vers l'essai, c'était le seul trajet "acceptable". Bien que les essais nucléaires ne soient plus d'actualité, je suppose que laisser ouverte la potentialité de cette route est une sage précaution (elle a été utilisée avec l'épisode covid)... d'autres voies "stratégiques" sont en cours d'élaboration. Si sur le trajet, le vol doit être interrompu pour "X" raisons, le seul aéroport "accessible" se situe aux Galapagos. Cette caractéristique limite fortement la conformité ETOPS de cette route ramenée aux règles de l'époque du remplacement. Nous avons là une première indication pour le choix d'un quadrimoteur. Une autre raison était peut être la standardisation autour du moteur CFM56 de la flotte : les KC135 et les AWACS de l'armée de l'air étant motorisés par ce moteur. La mode actuelle étant à la polyvalence, les inconvénients du 340 prennent le dessus sur les avantages (anciens) réglementaires et de standardisation, d'autant que le parc de CFM56 s'étiole avec le remplacement des KC135. Les flottes logistiques et de ravitailleurs sont en cours de standardisation et d'assimilation croisée de leurs fonctions avec les mêmes moteurs et qualifications équipage. Reste a envisager le choix d'un futur AWACS.
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Oui, évidemment. J'ai été agacé par nos masturbations sur nôtre deuxième surface ZEE au monde (avec très peu d'écart sur le N°1), alors je me suis penché sur la question de comment on concrétise cette donnée abstraite en réalité économique : c'est un travail de recherche colossal. La réalité de la donnée ZEE se traduit progressivement par une construction "stratégique".... la France bâtit assidûment "ses voies romaines" vers l'ensemble de son domaine "maritime". -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Ma question est : si tu veux bâtir un immeuble de 30 étages, est-ce que tu bâtis en premier le trentième étage ? Il n'est pas exclu, a priori, que nous ayons un jour recours a du sous marin basé dans le Pacifique Sud. Difficile d'évoquer cette hypothèse sans en préciser les données préalables. Ces préalables se bâtissent quotidiennement sous nos yeux, si on veut bien se donner la peine de les observer. En ce moment, nos îles de l'ensemble du Pacifique Sud sont progressivement reliées une a une par câble fibre optique sous marin : c'est très cher, donc le processus est très long, surtout qu'il y a beaucoup d'îles. Ensuite, il faut trouver le moyen de faire vivre économiquement une chaine logistique reliant l'ensemble des îles pour leur donner une cohérence "territoriale".......médical, écoles, échanges inter-îles, standards sociaux....etc... (les résistances ne manquent pas !) Bien sûr, les infrastructures doivent traduire l'application de l'ensemble de ces données et nous pourrons progressivement comprendre ce que nous avons a défendre et dans quel ordre nous devons le défendre et surtout contre quoi et qui et comment et avec qui. -
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capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C'était aussi le sens de ma question. Mais j'ai pas compris la réponse. -
Oui !.........c'est une question à la noix. Non !....... pour la réponse à la question à la noix.
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Fusion de données et situation
capmat a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Terminologie Militaire
J'espère qu'ils n'oublieront pas de mettre un vrai avion autour de cette merveille. -
http://www.fonderie-piwi.fr/post/2014/11/04/A-propos-d-hélice...-celle-du-Charles-de-Gaulle - "Les hélices du Foch et du Clemenceau, moins adaptées au Charles de Gaulle ont été utilisées, ce qui devait limiter la vitesse maximale à 25 nœuds, au lieu des 27 nœuds prévus. Le 5 mars 2001, il appareille avec deux anciennes hélices, et réalisa des pointes de vitesse à 25,2 nœuds aux essais. Les anciennes hélices sont remplacées fin mai 2008 par deux hélices Rolls-Royce Naval Marine de 20 tonnes et 6 mètres de diamètre, fabriquées aux États-Unis, permettant l'accueil des Rafale, dont l'appontage en situation difficile requiert un porte-avions marchant au moins 27 nœuds, ce qui, dans le cas où le temps le permet, est sa vitesse maximale." Bon, nous avons tout les deux raison
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C'est un texte bien long pour exprimer en termes arrondis que Boeing s'est pris une branlée dont ils auront du mal a se remettre.
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C'était sans les primes et toutes les bombes sexuelles chinoises qui te courent après -
Disons que les Israéliens qui sont des experts prennent le Rafale et sa panoplie au sérieux...surtout que la pile la plus mémorable qu'ils ont mis aux égyptiens et leurs alliés, c'était avec du matériel Dassault.
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Sur le dossier "Néoline", l'article de Mer et Marine souligne le trou qui existe dans nos chantiers français entre les coques de moins de cent mètres et les très grandes coques. Construire un navire dans la tranche des 100 à 150 mètres dans un chantier a réouvrir ou a créer suppose un effort d'investissement risqué car en domaine très concurrencé, en normes sociales bien moindres. En dehors de Saint Nazaire spécialisé dans la construction de grandes coques, tout nos autres chantiers navals sont orientés vers la maintenance....Dunkerque, Brest, Marseille, La Ciotat..... Pour le Dossier Canopée, je soupçonne qu'il y a des dessous politiques concernant la Zone Guyane-Caraïbes.....mais aussi avec des dimensions "Europe". J'y reviendrais probablement.
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
capmat a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Avant d'arriver à du sous marin NG pour défendre la Polynésie, il me semble qu'il y a encore pas mal d'étapes a franchir au niveau des moyens de surface. Peux tu me préciser contre quelles menaces et a quel terme tu penses avoir besoin de sous marin NG en Polynésie ? -
Hélices Américaines ? Il me semble qu'elles viennent de chez Rolls Royce.
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Je crois que nous ne sommes pas hors sujet, nous restons les petits poucets face à Goliath et Il serait bien imprudent de clamer victoire. Mais il est intéressant de constater que petit à petit le climat évolue. Le sujet ici n'est pas le Rafale, mais qui sera son prochain client.
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Je m'attendais, bien sûr, à des réactions sur ma provocation (très volontaire) sur la réalité du marché. Mais si on regarde bien... Attention tout de même sur les aides d'état sur Boeing.....ils nous ont suffisamment joués les offusqués à l'OMC et maintenant le "piège" pourrait se refermer sur eux.
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Je reçois tes arguments 5/5 et je les approuve. Mais j'observe "le marché" probablement sous un autre angle que le tien. Est-ce qu'un F-15SE ou un Super Hornet est disponible plus vite qu'un F35 ou qu'un Rafale pour sa livraison ? Est-ce que ces deux modèles peuvent être acquis à des coûts inférieures que les F35 ou Rafale ? Je regarde attentivement "Boeing" et je constate depuis un bon moment que tout ce qui vient de chez Douglas a disparu ou est en fin de vie. Quand à Boeing, son KC-46 sera intégré réellement aux opération à quelle date ? Si l'Etat américain veut sauver Boeing, tant mieux pour Boeing. Ce qui sera intéressant d'observer, c'est le comportement des investisseurs. Si j'étais en responsabilité d'acquérir un avion de combat pour défendre mon pays, il est certain que je porterais la plus grande attention à la durée de vie du produit et à son éventuel successeur auprès du même fournisseur, ce qui témoigne de la croyance de sa survie dans la filière. Après évidemment, il y a la politique et ses bras de levier..... mais si on en abuse....