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Bien vu.
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Si les Offsets tombent çà sera comme un château de cartes. J'ose espéré que c'est de la pression diplomatique.
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Ni plus ni moins que ce que je dis depuis des années et que j'ai encore redis hier. Le CDF est le seul a avoir fait son boulot. C'est-à-dire réfléchir indépendamment des autres organismes et produire une analyse utilisable au niveau politique ce que n'a pas fait ARMASUISSE et le DDPS. Cette affaire ne sent pas bon pour l''Armes de l'Air suisse. L'opposition a maintenant des éléments tangibles allant dans le sens de son discours.
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La Place de la France dans un monde de blocs
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce fil vivote un peu mais il y a quelques nouvelles qui me semblent intéressante à analyser notamment celle-là. Clairement le monde change. Et cette foi ce que vient d'annoncer VDL c'est que l'Europe va se positionner en concurrent à la fois des US et de la Chine. Cà n'est encore qu'un glissement sémantique. Mais il est là. On sent que les esprits changent. Retenez le nouvel acronyme (ancien mais totalement absent des médias mainstream et de AD.net) PTPGP. https://www.lesechos.fr/monde/europe/von-der-leyen-veut-creer-une-cooperation-commerciale-entre-lue-et-lindo-pacifique-2173450 -
C'est fait pour faire douter les équipes iraniennes sur leur copain d'à côté. Ca sert à quoi de faire fuiter une telle info sinon.
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@Patrick tu as bien fait de revenir Trappier te fais un petit cadeau : Dassault prês à quitter le SCAF si la gouvernance n'est pas maitrisée façon NEURON : https://www.opex360.com/2025/06/26/dassault-aviation-est-tres-reticent-a-poursuivre-le-projet-scaf-si-la-question-de-la-gouvernance-nest-pas-tranchee/ Cela étant, au cours d’une audition au Sénat, le 25 juin, M. Trappier a tiré à boulets rouges sur le modèle de coopération mis en place pour l’Eurofighter. Et même plus encore. Il y a « la gouvernance du nEUROn, qui a marché » et il y a celle de type Eurofighter, défendue par Airbus Allemagne et Airbus Espagne. Et pour cause : ils sont dans le programme Eurofighter », a d’abord souligné M. Trappier, avant de citer un article publié par le Monde [24/06] sur cette question. Ainsi, a poursuivi le PDG de Dassault Aviation, il y est dit que les « gens d’Airbus ne peuvent pas accepter la gouvernance que l’on propose parce que ça voudrait dire qu’ils se sont trompés dans la gouvernance de l’Eurofighter ». Pour M. Trappier, le modèle de coopération mis en place pour le nEUROn avec six pays est « le bon puisqu’il a donné de la performance ». Et d’ajouter : « On n’est pas en train de faire des savonnettes et du marketing, on est en train de faire des équipements de très haute valeur, qui coûtent beaucoup d’argent, pour nos forces armées. Et on doit être capable de les exporter pour avoir une équation économique pas idiote. Donc, il faut faire les meilleurs. On a toujours travaillé comme ça ». Aussi, ce problème de gouvernance est « au cœur du sujet », a insisté le PDG de Dassault Aviation, avant d’enfoncer le clou. « La gouvernance d’Eurofighter consiste à faire un JV [joint venture ou coentreprise], tout le monde met sa propriété intellectuelle au milieu, on donne tout à tout le monde et puis on fait un avion qui, finalement, répond aux besoins de chaque industriel », a décrit M. Trappier. Est ce que ce modèle a permis de faire en sorte que l’Eurofighter [EF2000/Typhoon] soit « le meilleur au monde ? Demandez à nos pilotes […] Est-ce qu’il va sur un porte-avions ? Non. Est-ce qu’il a cette capacité à s’exporter parce qu’il est moins cher ? Non. Est-ce que les États ont dépensé moins parce qu’ils étaient quatre ? Non et c’est factuel : c’est ce qu’on dit les cours des comptes de ces pays », a-t-il enchaîné. « Ça a coûté plus cher à chaque pays de faire l’Eurofighter à quatre qu’à la France de faire le Rafale. Et regardez les résultats du Rafale », a insisté M. Trappier. En outre, a-t-il fait observer, « quand le Rafale se vend à l’export, il rapporte de l’argent aux caisses françaises car Dassault et ses partenaires paient leurs impôts et leurs charges sociales en France ». Quoi qu’il en soit, et même si le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a indiqué qu’il aborderait le sujet de la gouvernance avec ses homologues allemand et espagnol, M. Trappier a laissé entendre que Dassault Aviation pourrait se retirer du SCAF « Je serai toujours très réticent à entrer dans une logique qui fait qu’on va dépenser plus, qu’on sera moins performant et qu’on n’exportera pas. Sans compter les fils à la patte en termes de composants ITAR, que certains laissent passer pour des raisons ABCD », a déclaré M. Trappier. Toutefois, a-t-il continué, « je pense que la bataille est devant nous. On n’est que dans un démonstrateur, donc c’est moins grave. Mais quand même, si on doit s’engager dans un vrai programme, il faut se poser les bonnes questions sur cette gouvernance ».
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Un article de Arabnews maintenant. En gros ce qu'il faut retenir c'est passage du seuil nucléaire contre sortie des sanctions et intégration iranienne. Le CCG laisse çà dans la balance. Le CCG souhaite une intégration régional de l'IRAN dans leur ensemble mais sans les nukes. Les arabes qualifient de politique sadique la politique d'Israël en Palestine. En gros Israël est très largement isolé maintenant dans la région alors que l'Iran est invitée à négocier. Les enjeux du maintien du cessez-le-feu Iran-Israël https://www.arabnews.fr/node/503062/dr-abdel-aziz-aluwaisheg La réunion précédente, le 16 juin, avait été convoquée pour discuter de l'attaque d'Israël contre l'Iran Au fil des décennies, Doha a cultivé des relations étroites avec Téhéran, tout en entretenant de bonnes relations avec les États-Unis, qui maintiennent l'une de leurs plus grandes bases militaires dans le pays Les ministres des affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe se sont réunis à Doha mardi pour exprimer leur solidarité avec le Qatar, au lendemain de son attaque par l'Iran. Bien que l'attaque au missile n'ait pas fait de victimes et n'ait pas causé de dégâts matériels importants, elle est sans précédent. Il s'agissait de la première attaque militaire de l'Iran contre le Qatar et probablement de la première attaque contre le Qatar de mémoire récente. La réunion des ministres des affaires étrangères était la deuxième réunion d'urgence en autant de semaines. Selon les règles du CCG, le conseil ministériel, nom officiel des réunions des ministres des affaires étrangères, se réunit quatre fois par an en sessions régulières, mais il peut se réunir à tout moment en sessions d'urgence. La réunion précédente, le 16 juin, avait été convoquée pour discuter de l'attaque d'Israël contre l'Iran. Lors de cette réunion, les ministres du CCG ont exprimé leur soutien à l'Iran et ont fermement condamné les attaques israéliennes - et le Qatar a été l'un des partisans les plus enthousiastes. Au fil des décennies, Doha a cultivé des relations étroites avec Téhéran, tout en entretenant de bonnes relations avec les États-Unis, qui maintiennent l'une de leurs plus grandes bases militaires dans le pays. Le Qatar a souvent servi de médiateur entre l'Iran et les États-Unis et, à ce titre, l'attaque de missiles menée par l'Iran lundi a été surprenante. Les ministres des affaires étrangères ont condamné sans équivoque l'action de Téhéran et rejeté ses justifications. En vertu du traité de défense mutuelle de 2000, les États du CCG se sont engagés à apporter un soutien maximal à tout membre faisant l'objet d'une agression extérieure. Cet engagement a été renouvelé mardi, le Conseil ayant souligné que la sécurité des pays du CCG est "indivisible" et qu'une attaque contre un État est une attaque contre tous les États du CCG. Ils ont également salué la capacité du Qatar à déjouer l'attaque et à éliminer la quasi-totalité des missiles lancés par l'Iran contre lui. Les ministres du CCG ont félicité M. Trump pour avoir mis fin à la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Abdel Aziz Aluwaisheg Le président américain Donald Trump a été félicité par les ministres du CCG pour avoir obtenu l'arrêt de la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Le revirement soudain dans l'approche américaine du conflit a été aussi décisif que surprenant. M. Trump a publiquement réprimandé le Premier ministre israélien après que M. Netanyahou a violé le cessez-le-feu, comme il l'a fait à d'autres occasions. La cessation des hostilités offre l'occasion de reprendre les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis, qui ont été accueillies et facilitées par Oman et qui ont été interrompues par l'attaque israélienne contre l'Iran le 13 juin. Le fait que les États-Unis aient réussi à arrêter cette guerre témoigne de l'influence considérable qu'ils exercent dans cette région et des compétences diplomatiques de M. Trump et de son équipe, en particulier de l'émissaire pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Le président est rarement félicité pour sa diplomatie subtile, mais sa gestion musclée de ce conflit a été efficace. Les négociations nucléaires, lorsqu'elles reprendront, pourront s'appuyer sur cet élan et sur le nouvel esprit de décision des États-Unis. Elles seront également facilitées par les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) du 12 juin concernant les violations par l'Iran de ses engagements envers l'Agence et le régime de non-prolifération. La décision de l'AIEA de déclarer l'Iran en situation de non-conformité, la première en vingt ans, ancrera les pourparlers sur des faits vérifiés par une agence indépendante des Nations unies, et non sur les accusations d'un adversaire, comme Téhéran l'a fait par le passé. Les pourparlers ont désormais de meilleures chances de succès, les États-Unis ayant probablement réaffirmé qu'une action militaire ne peut mettre fin aux ambitions nucléaires de l'Iran. Il s'agit d'une opportunité qu'il ne faut pas négliger, car les alternatives sont toutes sombres. La trêve informelle reste fragile et le deviendrait encore plus si la diplomatie nucléaire ne progressait pas. Un retour à la guerre déclenchée par Israël serait inutile pour mettre fin au programme nucléaire iranien et détruirait la voie régionale vers la diplomatie, dans laquelle le CCG s'est engagé avec l'Iran ces dernières années. De même, si l'Iran décide de devenir nucléaire (militairement), d'autres États de la région pourraient faire de même, lançant une course aux armements nucléaires qui pourrait menacer la paix et la sécurité régionales et internationales. Cela pourrait également isoler davantage l'Iran, à l'instar de la Corée du Nord, et appauvrir sa population, car les fonds destinés au développement seraient détournés au profit des dépenses militaires. Les sanctions seraient maintenues, ce qui rendrait difficile la réintégration de l'Iran dans l'économie internationale. Tout aussi important, les propositions d'intégration régionale entre l'Iran et les États du CCG devraient probablement être mises de côté. La cessation des hostilités offre l'occasion de reprendre les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis. Abdel Aziz Aluwaisheg S'appuyant sur le succès de Trump dans l'organisation du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, les ministres du CCG l'ont appelé à user de son influence pour mettre fin à la guerre contre Gaza. Les États-Unis ne devraient pas soutenir les politiques sadiques d'Israël en matière de siège, de famine et d'exécutions massives de Gazaouis sans défense qui cherchent les miettes de nourriture que leur font miroiter les agents israéliens, avant d'être fauchés chaque jour dans leurs rangs. Cette extermination délibérée de femmes et d'enfants innocents sera à jamais une tache sur Israël et sur ceux qui le soutiennent ou ne parviennent pas à l'arrêter. L'enjeu d'un cessez-le-feu durable ne pourrait être plus important. Les ministres du CCG ont souligné la perturbation possible des chaînes d'approvisionnement si le conflit devait se poursuivre et ont insisté sur la nécessité de protéger les voies de passage et les voies navigables et de sécuriser les approvisionnements en énergie de la région, qui possède environ la moitié des réserves mondiales de pétrole et un quart des réserves de gaz. Un succès dans le domaine nucléaire permettrait également d'accélérer d'autres efforts diplomatiques, notamment en ce qui concerne Gaza et le conflit israélo-palestinien dans son ensemble. Les négociations bilatérales et collectives entre le CCG et l'Iran pourraient également progresser plus rapidement, ce qui rapprocherait la région de la paix, de la stabilité et d'une prospérité partagée. En tant qu'amis proches des États-Unis, les ministres du CCG ont félicité le président Trump pour l'accord de cessez-le-feu et espéré d'autres succès. Il se rapprochera sans aucun doute de son objectif d'obtenir le prix Nobel de la paix si lui et son équipe continuent sur cette voie de la médiation réussie des conflits régionaux.
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Cet article date d'aujourd'hui et exprime assez bien la posture actuelle des pays du golfe et comment ils pourraient profiter des nouvelles conditions amenées par l'IRAN avec sa guerre contre IsraËl : https://thearabweekly.com/arab-gulfs-emerging-posture-fractured-region La posture émergente du Golfe arabe dans une région fracturée Un Iran affaibli et un Isra-l étouffé pourraient servir les intérêts du Golfe en réduisant l'affirmation régionale des deux acteurs. Mercredi 25/06/2025 Le Président émirien Sheikh Mohamed bin zayed Al Nahyan (R) salue l'émir qatarien cheikh Tamim bin Hamad Al Thani à son arrivée à Abou Dhabi, le 4 mai 2025. (Cour présidentielle des Émirats arabes unis) Après que le président américain Donald Trump a déclaré un cessez-le-feu entre l’Iran et l’État hébreu, une réponse régionale s’est distinguée, non pas une démonstration de force, mais une démonstration de discipline. Les États du Golfe arabe, qui ont longtemps perçu principalement par le prisme des richesses pétrolières ou des rivalités intrarégionales, ont plutôt démontré une forme plus convaincante d'art de l'État : maturité stratégique, agilité diplomatique et cohérence émergente de l'objectif. La frappe de missiles de l’Iran sur la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, l’une des plus grandes installations militaires américaines au Moyen-Orient, n’a pas créé autant la cohésion régionale que la révélant. En s'écartant de leur structure historique de fragmentation, les États du Golfe ont répondu avec une clarté et une unité rares. L’Arabie saoudite a condamné cet agression comme une « violation flagrante du droit international et des principes de bon voisinage », la qualifiant d’« inacceptable et injustifiable ». Les Émirats arabes unis ont dénoncé la grève dans les « termes les plus forts », tandis que Bahrein, le Koweit et Oman ont fait des déclarations de solidarité rapides. Le Secrétaire général du CCG a affirmé l’unité du Conseil et a plaidé en faveur d’une condamnation internationale. La récente démonstration de l’unité est d’autant plus remarquable que l’histoire récente du Golfe est turbulente. La crise diplomatique de 2017, lorsque l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahrein et l'Égypte ont rompu leurs liens avec le Qatar à la suite d'allégations de soutien au terrorisme et d'alignement avec l'Iran, a marqué l'une des ruptures les plus graves au sein du Conseil de coopération du Golfe. Ce différend a été officiellement réglé par la Déclaration Al-Ula de 2021, qui a apaisé les tensions et a rouvert les voies de coopération régionale. Bien que les divergences au sujet de la guerre au Yémen, les clivages idéologiques et la concurrence pour l'influence aient souvent compliqué l'action collective, la dernière escalade a conduit ces divisions à être temporairement mises de côté. La réponse des capitales du Golfe était non seulement résolue, mais aussi exceptionnellement coordonnée, ce qui témoigne d'une reconnaissance croissante du fait que la stabilité de la région dépend de plus en plus d'une diplomatie unifiée plutôt que fragmentée. Équilibre stratégique dans une région instable Pendant des décennies, l'Iran a été considéré dans les capitales du Golfe comme une menace idéologique et stratégique. Depuis 1979, la République islamique a projeté l'influence par l'intermédiaire de mandataires non étatiques en Iraq, en Syrie, au Liban et au Yémen, suscitant une profonde méfiance et des cycles de conflit répétés. Pourtant, ces dernières années ont apporté un réétalonnage et non une capitulation. Alors que le scepticisme à l’égard de Téhéran reste élevé, les dirigeants du Golfe considèrent de plus en plus l’effondrement du régime en Iran comme une perspective dangereuse. Les retombées, les flux de réfugiés, les retombées sectaires, les perturbations économiques se répercuteraient dans toute la région. Comme l’a reconnu le prince héritier Mohammed bin Salman en 2022, « l’Iran est un voisin pour toujours ». Ce n'était pas une embrasse, mais une reconnaissance sobre que la stabilité, et non la transformation, devait guider la politique. Ce pragmatisme a façonné un réalignement plus large. Les États du Golfe poursuivent désormais un réseau diversifié de partenariats : approfondir les liens économiques avec la Chine et engagement diplomatique avec la Russie, tout en préservant les accords de sécurité de longue date avec les États-Unis et l'Europe. La capacité de parler avec toutes les parties et d'être parlé par toutes les parties est devenue centrale pour la diplomatie du Golfe. Ces dernières années, Oman et les Émirats arabes unis sont devenus des interlocuteurs diplomatiques clefs. Mascate continue de maintenir des communications rétro-canal entre Téhéran et Washington, même après l'annulation des pourparlers nucléaires prévus au milieu des hostilités. Abou Dhabi a travaillé en parallèle, engageant l'Iran et la Russie dans les efforts de désescalade. Notamment, c’est le Qatar qui a aidé à négocier l’accord de l’Iran sur le cessez-le-feu avec l’État hébreu. Ces rôles ne sont pas fortunés. Elles reflètent une doctrine de plus en plus cohérente : maintenir la neutralité stratégique, cultiver la résilience économique et éviter l'enchevêtrement dans les conflits extérieurs. Cette doctrine s'applique autant à l'Iran qu'à l'Iran. Malgré la normalisation à travers les accords d’Abraham, les dirigeants du Golfe restent méfiants de la position régionale israélienne. Le sentiment populaire dans de nombreux pays du Golfe reste fortement critique à l'égard de la politique israélienne, en particulier à l'égard des Palestiniens. L'analyste des Émiriens, Mohammed Baharoon, a récemment mis en garde : « Il risque de se voir comme Thor, la diététique mythique dont le statut réel de dieu est lié à son marteau ». Son message était clair : dans une région recherchant l'interdépendance économique, la bravade militaire perd sa monnaie. « Les hommes armés, de l’État hébreu », a-t-il averti, « disposera d’un espace très limité dans une région qui recherche des partenariats économiques pour des alliances en matière de sécurité. » La neutralité en tant que posture stratégique La médiation est également devenue un outil de pertinence stratégique. La réponse d’Oman au conflit israélo-iranien, marquée par une diplomatie discrète et un engagement soutenu, souligne la capacité croissante du Golfe à agir comme un stabilisateur de crise. La coordination de Sultan Haitham bin Tariq avec le président turc Recep Tayyipip Erdogan et le chancelier allemand Friedrich Merz pour mettre fin à l'épreuve de cause iranienne a marqué le rôle continu de Muscat en tant qu'interlocuteur de confiance. Les Émirats arabes unis, à leur tour, ont adopté une ligne diplomatique plus audacieuse. Dans un message public adressé au président iranien Masoud Pezeshkian, le président Sheikh Mohammed bin zayed a exprimé « une solidarité avec la République islamique d’Iran et son peuple ». Ce geste n’était pas une approbation des actions de l’Iran, mais une mesure calculée pour désamorcer les mesures de rétorsion potentielles et renforcer le rejet par le Golfe de la guerre régionale en tant que voie viable vers l’avant. Cette posture a été cohérente dans les capitales du Golfe. Ce qui émerge n'est pas la passivité, c'est une doctrine de force neutre : éviter l'escalade militaire, désamorcer les crises si possible et cultiver les fondements à long terme de la puissance nationale, à savoir la diversification économique, l'importance diplomatique et la coopération régionale. Il y a aussi une préférence pour le confinement par rapport à l'effondrement. Un Iran affaibli et un Israël étouffé pourraient servir les intérêts du Golfe en réduisant l'affirmation régionale des deux acteurs. Mais un changement de régime à grande échelle à Téhéran, en particulier un changement de régime qui mène à un gouvernement nationaliste ou aligné sur l'Occident, pourrait déstabiliser les équilibres existants, menacer la prééminence économique du Golfe et relancer les différends territoriaux dormants. Les dirigeants du Golfe sont parfaitement conscients de ces arbitrages. Leur stratégie actuelle reflète une couverture prudente : résister à la domination de n'importe quel acteur, soutenir les mécanismes de désescalade, et garder les canaux d'influence ouverts avec toutes les grandes puissances. Tracer un nouveau cours Le cessez-le-feu, bien que précaire, a offert aux États arabes un rare moment de clarté. Dans leur réponse, ils ont révélé un instinct collectif de retenue, un engagement en faveur de la stabilité et une nouvelle capacité de leadership régional. Il reste le défi d'institutionnaliser cette posture, d'intégrer l'unité, la diplomatie et la neutralité stratégique dans l'architecture à long terme de la politique étrangère du Golfe. Le Golfe ne sera peut-être pas en mesure de contrôler les ambitions de l'Iran ou d'Israël. Mais elle peut façonner son propre rôle dans l'ordre régional : non pas comme un théâtre pour les conflits extérieurs, mais comme un centre d'influence calme et d'art d'État résolu. Si elle est soutenue, cette posture pourrait marquer l'un des pivots stratégiques les plus importants de la politique du Moyen-Orient depuis l'ère post-coloniale.
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Israël et voisinage.
herciv a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai vu passer çà ce matin. Je cherche. -
Attends que les finlandais soient rattrapé par la patrouille. Je ne vois pas pourquoi il y échapperait.
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Si il fallait encore enfoncer le clou. Ce coup-ci c'est le RUSI et Trappier grâce à opex360 https://www.opex360.com/2025/06/26/pour-la-force-aerienne-indienne-le-rafale-a-pleinement-tenu-ses-promesses-lors-de-loperation-sindoor/ Pour la force aérienne indienne, le Rafale a pleinement tenu ses promesses lors de l’opération Sindoor par Laurent Lagneau · 26 juin 2025 FacebookXLinkedInGoogle TranslateEmailCopy Link Partager Faut-il « bien faire et le faire savoir » ou « faire bien et laisser dire » ? Manifestement, à l’issue de l’opération Sindoor, menée en réponse à une attaque terroriste meurtrière perpétrée à Pahalgam [Jammu-et-Cachemire], les autorités indiennes ont adopté la seconde attitude, ce qui a laissé le champ libre à une campagne de désinformation massive orchestrée par le Pakistan et dont la Chine a tenté de tirer parti. Pour rappel, dès le 7 mai, Islamabad a affirmé, sans le prouver de manière irréfutable, que ses forces aériennes avaient abattu six avions de combat indiens, dont trois Rafale. Et de louer l’efficacité du chasseur Chengdu J-10 et du missile air-air à longue portée PL-15, fournis par la Chine. Le chef d’état-major indien, le général Anil Chauhan, aura mis trois semaines pour réfuter le bilan avancé par Islamabad, tout en reconnaissant, toutefois, que l’Indian Air Force avait subi des pertes lors de cette opération. Officieusement, il est question de trois appareils, à savoir un Rafale, un MiG-29 et un S-30MKI. Cependant, alors qu’elles se poursuivent plus d’un mois après [il suffit de lire une partie des 18 000 commentaires postés à la suite d’un récent message du président Macron vantant le Rafale auprès des Européens…], les attaques informationnelles pakistanaises ont occulté l’essentiel : à savoir que l’opération Sindoor a été succès militaire pour l’Inde. D’autant plus que cette dernière avait averti le Pakistan de ses intentions, à savoir frapper les camps terroristes soupçonnés d’être derrière l’attentat de Pahalgam. Aussi, parer des frappes quand on sait où et quand elles auront lieu facilite les choses… d’autant plus, comme le relève une note du RUSI [Royal United Services Institute], un centre de réflexion britannique, les pilotes indiens ont agi « selon des règles d’engagement strictes interdisant de lancer des attaques contre des avions pakistanais ou de neutraliser préventivement les systèmes de défense aérienne ». Aussi, « accepter un risque opérationnel accru afin de limiter le conflit limiter le conflit aux infrastructures liées au terrorisme est révélateur de la retenue dont on a fait preuve l’IAF » dans cette affaire. Quoi qu’il en soit, pour le RUSI, les forces indiennes ont démontré leur « capacité à identifier et détruire ce que New Delhi qualifiait d’infrastructures terroristes sur le territoire pakistanais en utilisant des armes de longue portée ». Et de souligner qu’elles ont également réussi à « déjouer la défense aérienne pakistanaise, fournie par la Chine, afin de cibler certaines bases aériennes pour la première fois depuis la guerre de 1971 ». « Au-delà des pertes, l’opération indienne doit être évaluée à l’aune de son ampleur et de sa complexité […] Le simple fait que l’IAF ait pu frapper des cibles malgré la défense aérienne pakistanaise et mener des attaques ultérieures démontre sa capacité à mener des opérations coercitives de précision », a conclu le RUSI. Quant au Rafale et au missile de croisière SCALP EG, les autorités indiennes s’en disent très satisfaites, contrairement aux rumeurs malveillantes qui circulent encore. Le 25 juin, le site spécialisé Indian Defence Research Wing [IDRW] a rapporté que l’IAF avait exprimé son entière satisfaction quant aux performances des avions de combat Rafale et des missiles SCALP » et que l’attaché militaire indien en poste à Paris avait « officiellement exprimé » la gratitude de son pays pour le « rôle essentiel » qu’ils ont tenu durant l’opération Sindoor. Ce qu’a confirmé le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, lors d’une audition au Sénat. « On n’a pas les retours exacts de ce qu’il s’est passé, simplement la satisfaction des Indiens sur la réalité des missions qu’ils ont faites », a-t-il dit, avant toutefois de rappeler une évidence, à savoir que les pertes matérielles sont inhérentes aux conflits. Quant aux attaques informationnelles, a poursuivi M. Trappier, elles « ne gênent pas ceux qui ont des Rafale » car « ils savent qu’elles sont fausses ». Cependant, a-t-il admis, « ça peut nous gêner dans certaines campagnes de prospection. Mais la problématique est avant tout politique ». Reste que pour le PDG de Dassault Aviation, c’est, dans le fond, un « faux sujet » car « comme on est dans le temps long, les agitations de quelques jours de cette guerre informationnelle n’a pas du tout pris ni sur les utilisateurs du Rafale aujourd’hui, ni sur les futurs utilisateurs »… même si, a-t-il concédé, « il y a eu un moment d’inquiétude ». La « réponse que je fais, c’est que le Rafale est évolutif et que, évidemment, on ne peut pas dire que le Rafale tel qu’il était hier est bon pour contrer les menaces d’aujourd’hui. On a évolué. On va encore évoluer avec le standard F5 », grâce aux retours d’expériences, dont celui de l’IAF, a dit M. Trappier. Et de conclure : Le Rafale « n’est pas meilleur forcément que tous les avions russes ou que tous les avions chinois encore que, pour les avions chinois, la réponse est oui »
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Tactique commerciale habituelle des anglais en fin de parti surtout quand ils ne sont pas sûr d'eux.
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Un premier déjà : 400000 disparus palestiniens selon Harvard, la moitié d'enfants
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herciv a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une interprétation parmi d'autre. Une autre est que les iraniens ont été pris de cours par les israéliens mais qu'il avait déjà au moins une connaissance partiel des personnes à arrèter. Une autre est qu'il y a eu des dénonciation d'autant plus facilement qu'il y avait une guerre contre Israël et que certain on retourné leur veste en faveur du régime. Une dernière est que les droniste ont fini par se faire repérer après avoir été des cellules dormantes beaucoup plus discrète. Malheureusement sûrement que dans le lots il y a des innocents. Israël compte se séparer des arabes israéliens. -
Rien que le mot vraisemblablement montre que tu n'a pas de certitude On est d'accord. Mais n’appelles pas un risque évident par le mot de subtilité. Le prix obtenu n'a pas été interrogé par la ministre ni par les experts juridique et financier et c'est un vrai problème. Donc manque de professionnalisme puisqu'ils ont mis leur institution dans la merde. En France plus on se rapproche du pouvoir plus on met des officiers avec une connaissance aiguë de leur devoir compte tenu du risque qui est exposé par toi ici.
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Autre question concernant l'entrainement des pilotes. Est-ce que les pilotes ont été entrainés aux conditions de chasse très différentes entre un territoire comme celui de l'Iran avec beaucoup d'espace sans cibles d'opportunités et un territoire comme Gaza ou le moindre bâtiment est une cible ?
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C'est toute l'opération aérienne d'Israël qu'il va falloir décortiquer. D'où partait-ils ? Tirait-ils en restant en dehors de la frontière iranienne comme on a pu le lire ? Comment étaient-ils protégé au sol ? Quelle munitions ? AU début du conflit on a des images de F-35 qui reviennent avec leur bombe, est-ce que la chasse qu'il menait c'était sur cible d'opportunité ou cibles programmées ?
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Plus prosaïquement et en guise de leçon une subvention déguisée ne peut pas être inscrite dans un contrat. Les suisses n'ont pas voulu regarder les prix contractuels obtenu par le JPO et donc n'ont pas senti le piège.
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Rappel-toi le processus de l'époque. Les deux qui tenaient la corde, comment le choix a été fait au conseil puis exposé à tout le monde par le DDPS. Les suisses ont obtenu un très bon prix, il faut bien avoir çà en tête. Et c'est là que le problème commence tout le monde s'est demandé comment un tel prix était possible. Après un processus annulé et deux votations sur le sujet de l'armée de l'air suisse ca a obligé la conseillère et le DDPS a sortir leur histoire de garantie qui aujourd'hui leur revient dans la tronche. Si en en plus tu reprends les posts qu'à mis @Deltafan tu t'apercevra que l'opposition était en embuscade depuis 2022 sur ce sujet là exactement. Maintenant la tête de la conseillère va probablement rouler mais c'est pas un vrai problème. Je suis beaucoup plus troublé par l'implication du DDPS et la manière dont il a plusieurs fois menti à la population qu'il est chargé de protégé. Là les suisses vont probablement reposer la question de la pertinence d'une armée de l'air chez eux constatant qu'on leur ment systématiquement dès qu'on en parle.
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Autre question. Nevatim et Tel Hof ont reçu des bafs comme partout en Israël. Est-ce que Israël a protégé ses chasseurs en les évacuant. C'est une hypothèse qui avait été émise au début de cette guerre et qui avait notamment posé la question d'un évacuation sur Chypre. Le cas échéant quelle partie de Chypre a été utilisé. Le cas échéant encore je me demande si on ne va pas voir les négociation de la Turquie sur le F-35 se réouvrir.
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Pekin était bien là et sa seule présence dans le détroit a protégé les ressources pétrolière de l'Iran. Est-ce que l'Iran comptait sur plus ? Difficile à dire. Mais sa principal ressource est toujours debout. Personnellement ce qui m'intéresse maintenant c'est de savoir où en est la capacité industriel Iranienne de production de missile Balistique. Faut bien admettre que le stock a piquer du nez.
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Je ne parle pas de ces flux. Je parle du retard à l'allumage pour la France (et d'autre) de constater le danger à na pas évacuer ses ressortissants alors que d'autres (L'Inde par exemple) avait déjà largement entâmé le processus. Il y a eu de la part de la France un positionnement sur cette question à rebours de celui pris en Afghanistan. Pourquoi ? Mauvaise analyse de la fragilité israélienne ? Tentative de ne pas montrer Israël sous une mauvaise image ? Le résultat c'est que la France a fini par prendre la décision de faire évacuer parce qu'il n'y avait plus le choix.
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EN fait on part bien dans une tentative de résolution par voie diplomatique sur la base qu'il ont été mal conseillé par les cabinets d'avocats et par l'ambassade US à Berne. Cette réponse omet de parler des recommandations reçues des organismes de contrôles gouvernementaux dont n'a pas tenu compte Viola ni le conseil. Le problème principal n'est pas le prix en augmentation c'est que Viola a menti sur l'existence de la garantit et que les experts consultés (les avocats) ont participé aussi à ce mensonge. Ni Viola ni le DDPS ne peuvent dire qu'il ne savait pas puisque d'autres organismes gouvernementaux ont bien signalé l'absence de clauses contraignantes. C'est la seconde foi que le DDPS est pris à faire n'importe quoi avec l'armée de l'air suisse. Il y a donc aussi un énorme problème de crédibilité maintenant. Vu comment tout çà commence à se répandre dans la presse, la voie diplomatique ne permettra pas de résoudre grand chose. Des têtes vont maintenant tomber parce que l'opposition va sentir l'odeur du sang.
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Toutes les démocraties ont les limites que leur personnels politiques donnent.
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Avant la France savait prendre ces décision là. Macron n'a pas de fibre humaniste.