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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Moi je me contente de regarder l'état de leurs alliances, le rapport de population avec leur voisin, et leur ressources stratégiques. Je ne vois pas beaucoup de variables bonnes pour eux.
  2. Et concernant la stratégie. S'en prendre simplement à la logistique israélienne semble plutôt simple comme approche. Si des tels tirs sont amené à se multiplier sur l'aéroport international ca perturbera fortement le traffic et notamment le flux de tourisme de façon visible. Si en plus Israël se venge sur l'Iran ils vont se reprendre une volée de missiles venant directement d'Iran et visant d'autres noeuds logistiques majeurs. Israël ne peut pas gagner quelque soit la stratégie tant qu'elle repose sur un rapport de force. La seule stratégie qui peut fonctionner est celle s'entendre avec ses voisins et donc de renoncer définitivement à ses prétentions territoriales.
  3. Vu là où on en est, je pense qu'on va avoir droit à la SM photo dans pas longtemps.
  4. herciv

    Armée belge

    Ca ne peut qu'avoir des conséquences. Ca n'est en aucun cas un non évènement. A minimum financières puisque les séries vont être beaucoup plus petite. Ca en aura aussi sur la durée de vie total de la MCO du JLTV puisque les lignes de fabrication devront être stoppée bien plus tôt que prévu. j'espère que les officiers belges ont une connaissance plus au point que la tienne sur la logistique industrielle. Juste pour info : https://www.opex360.com/2025/03/12/des-blindes-jltv-americains-ont-ete-construits-avec-des-plaques-de-blindage-potentiellement-defectueuses/
  5. herciv

    Armée belge

    Le programme Joint Light Tactical Vehicle (JLTV) a été suspendu sur ordre du secrétaire à la Défense des États-Unis en raison de préoccupations budgétaires et stratégiques majeures. Cette décision s'inscrit dans une réorientation plus large des priorités de modernisation de l'armée américaine, visant à optimiser les ressources face à des menaces émergentes. Raisons de l'arrêt du programme JLTV 1. Réduction des coûts et réallocation des ressources Le secrétaire à la Défense a ordonné une réduction significative des dépenses liées au programme JLTV, notamment en raison de l'augmentation des coûts de production et de la nécessité de réaffecter des fonds vers des priorités stratégiques plus urgentes, telles que les capacités de drones et de guerre électronique. Cette réallocation vise à renforcer les capacités de l'armée face à des menaces contemporaines, notamment en Asie-Pacifique. (cf WSJ) 2. Problèmes de production et de transition Le programme a également souffert de retards liés à la transition entre les fabricants. AM General, le nouveau fournisseur, a rencontré des défis dans la mise en place de sa ligne de production, entraînant des retards dans les livraisons initiales. Ces problèmes ont mis en évidence des lacunes dans la planification et la gestion du programme. 3. Évolution des besoins opérationnels Les besoins opérationnels de l'armée ont évolué, avec une préférence croissante pour des solutions plus légères et plus mobiles. Le JLTV, bien que plus moderne que le Humvee, est jugé trop lourd pour certaines missions, ce qui a conduit à une réévaluation de sa pertinence dans le contexte actuel. (cf The War Zone) 4. Problèmes de financement et de planification Des problèmes de financement ont également affecté le programme, avec des réductions budgétaires affectant la capacité de l'armée à maintenir le rythme de production prévu. Ces contraintes financières ont contribué à la décision de suspendre le programme afin de réaligner les priorités budgétaires. Conséquences et perspectives La suspension du programme JLTV marque un tournant dans la stratégie de modernisation de l'armée américaine. Les ressources économisées seront redirigées vers des initiatives jugées plus critiques pour la défense nationale, notamment le développement de capacités de drones et de guerre électronique. Il est prévu que ces nouvelles priorités renforcent la posture stratégique des États-Unis face à des adversaires potentiels. En conclusion, l'arrêt du programme JLTV est le résultat d'une combinaison de facteurs financiers, stratégiques et opérationnels. Cette décision reflète une volonté de l'administration de recentrer les efforts de modernisation sur des technologies et des capacités jugées plus adaptées aux défis sécuritaires actuels.
  6. Je viens de voir çà sur le figaro. Les Houthis ont gagné en précision et surtout les israéliens n'ont pas su intercepter ce missile pourtant destructeur. J'ai l'impression que ce missile fait parti d'une salve puisque la défense anti aérienne est intervenue mais sans information sur son efficacité. Si j'ai bien compris les houthis harcèlent les défense des israéliens et montrent qu'il y a plein de cibles à hautes valeurs stratégique accessibles depuis leur territoire. https://www.lefigaro.fr/ Tel-Aviv : un missile tiré depuis le Yémen tombe près de l'aéroport de Ben-Gourion, le trafic brièvement interrompu Par Le Figaro avec AFP Le ministre de la Défense Israël Katz a menacé de riposter à ce tir en frappant «sept fois plus fort». Passer la publicitéPasser la publicité Un missile est tombé dimanche près de l'aéroport international de Tel-Aviv après l'annonce d'un tir du Yémen, provoquant une brève interruption du trafic aérien et des menaces de représailles israéliennes. Le tir n'a pas été revendiqué dans l'immédiat mais les rebelles houthis du Yémen, des alliés du mouvement palestinien Hamas, ont revendiqué plusieurs attaques aux missiles et drones contre le territoire israélien depuis le début de la guerre à Gaza. Une réunion du cabinet de sécurité israélien est prévue à 19h locales, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale sans plus de précision. Des sirènes d'alerte ont retenti le matin dans plusieurs régions d'Israël, a annoncé l'armée. Les défenses anti-aériennes ont tenté d'intercepter le missile tiré du Yémen, a-t-elle précisé dans un communiqué. Des journalistes de l'AFP ont indiqué avoir entendu des explosions dans les régions de Jérusalem et de l'aéroport de Ben Gourion dans le centre du pays. «Un cratère large d’une dizaine de mètres» La police a fait état d'un «impact de missile» près de l'aéroport international. «Vous pouvez voir la zone juste derrière nous: un cratère s'y est formé, large de plusieurs dizaines de mètres et également profond de plusieurs dizaines de mètres», a déclaré le chef de la police de la région centre d'Israël, Yaïr Hezroni, dans une vidéo avec la tour de contrôle de l'aéroport en toile de fond. Selon des médias israéliens, la police cherche encore à déterminer si l'impact a été causé par le missile yéménite ou par un contre-missile israélien. Les autorités aéroportuaires ont annoncé la reprise du trafic aérien après une brève interruption. «Les décollages et les atterrissages ont repris normalement. L'aéroport Ben Gourion est ouvert et opérationnel», selon un communiqué. «Celui qui nous frappe sera frappé sept fois plus fort» Le ministre de la Défense Israël Katz a menacé de riposter à ce tir en frappant «sept fois plus fort». Israël a déjà mené plusieurs attaques contre des cibles des Houthis au Yémen. «Celui qui nous frappe sera frappé sept fois plus fort», a-t-il déclaré dans un bref communiqué. Les Houthis, soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, avaient revendiqué précédemment des tirs en direction de cet aéroport mais l'armée avait affirmé les avoir interceptés. Vendredi, ils ont revendiqué les tirs de deux missiles sur Israël, à plusieurs heures d'intervalle, dont l'armée israélienne a annoncé l'interception. Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a affirmé dans une vidéo que le groupe avait ciblé une installation militaire dans le centre d'Israël avec «un missile balistique hypersonique Palestine 2». Des navires en mer Rouge pris pour cible Les rebelles houthis contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa, à plus de 1.800 km de la frontière sud d'Israël. Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont annoncé des attaques contre Israël en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Ces rebelles ont également pris pour cible des navires qu'ils estiment liés à Israël en mer Rouge, une zone essentielle pour le trafic maritime mondial. Après une suspension de deux mois, les Houthis ont repris les attaques contre Israël avec la reprise de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza le 18 mars. Les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs. La campagne s'est intensifiée après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier. Le Pentagone a indiqué fin avril avoir frappé plus de 800 cibles au Yémen depuis mi-mars, tuant des centaines de «combattants» parmi les Houthis, dont des membres de leur direction.
  7. Autre article très intéressant sur la guerre des drones et en quoi cette guerre montre que l'industrie de guerre européenne doit aller vers des matériels plus simples et plus rapide à fabriquer et à développer. https://opexnews.fr/guerre-drones-ukraine-modele-fast-fashion/ .
  8. Interessant. Je crois qu'effectivement la France ne se met pas dand une situation de leadership omnipotent mais dans la cadre d'une nation qui participe à la construction des défenses de ses alliés. Et si la stratégie française de conversion des esprits trouvait son laboratoire en Grèce. Je crois qu'il y a là quelques éléments interessants : la partenaire est placé dans une situation où il peut devenir autonome sur un certain nombre de segment quite à lui fournir le savoir-faire suffisant (idem Inde et Ukaine en fait et possiblement Norvège si elle signe ou Pays-Bas). Je pense que la France ne veut plus de dépendance à l'Allemagne et veut pouvoir développer des programmes en coopération et sur-mesure grâce à un réseau étendu de partenaires sur lesquels elle pourra investir en fonction des bonnes volontés du moment. https://opexnews.fr/france-grece-partenariat-defense-europe/ La Grèce et la France, piliers d’une Europe qui s’arme Pierre SAUVETON 18 avril 2025 6 Mins Read Ce 13 avril, en début d’après-midi, les salons de l’Hôtel de Brienne bruissent d’une tension calme. Sous le regard de Lazare Carnot, les dossiers s’échangent, les téléphones vibrent, les silhouettes ministérielles glissent dans un ballet bien rôdé. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’apprête à rejoindre Athènes pour renforcer un partenariat qui dépasse les logiques d’armement : celui qui lie la France et la Grèce dans une lecture partagée des menaces régionales, de la souveraineté européenne, et de la nécessité de bâtir une base industrielle de défense crédible. Dans l’avion ministériel, aux côtés du député et ex-ministre délégué aux anciens combattants Jean-Louis Thieriot et d’un cabinet jeune mais aguerri, l’ambiance est studieuse. Le programme sera dense, concentré, exigeant. Une alliance enracinée dans l’Histoire Lundi matin, au ministère grec de la Défense, les honneurs militaires précèdent l’hymne national, entonné avec solennité par les militaires en présence. La cérémonie donne le ton : ici, le cérémonial n’est pas formel, il est mémoire. L’axe franco-grec s’ancre dans une tradition stratégique ancienne, nourrie par une fraternité politique et militaire qui remonte au moins à 1974. Dans les couloirs du ministère, un diplomate évoque les « trente Grecs engagés dans les Forces françaises libres » comme un rappel des fidélités historiques. Et l’épisode du Courbet, en 2020, a ravivé cette solidarité en Méditerranée orientale, face aux comportements agressifs de la Turquie. Lors de la conférence de presse, le ministre grec Nikos Dendias martèle que la France est « un allié indéfectible », appelant à « bâtir un avenir plus fort, plus prospère ». Sébastien Lecornu lui répond sur un registre exigeant : « Il est important de faire vivre ce partenariat » tout en précisant que les ventes d’armement ne sont pas une fin en soi. « Je ne suis pas le VRP, ni de l’État, ni des industriels, mais de la relation entre États. » Et d’ajouter : « Ce qui rassemble aussi la France et la Grèce, c’est le fait que nous sommes de grandes nations maritimes. » Une phrase lourde de sens à l’heure où Athènes prévoit d’investir 25 milliards d’euros dans sa défense à entre 2025 et 2037. La priorité grecque est claire : la Turquie reste au cœur de ses préoccupations stratégiques. « Ils regardent à 170 % vers l’Est », glisse un diplomate, « et sont de plus en plus inquiets des dynamiques au sud, notamment en Syrie et en Libye ». De la mer Égée à l’océan Indien, la preuve par l’action L’étape suivante se joue sur le pont de la frégate Alsace, à quai au Pirée. Commandée par le commandant Jérôme Henry, la FREMM (frégate multi-missions) revient d’une mission exceptionnelle, entre la mer Rouge, le golfe d’Aden et l’océan Indien. Engagée dans la mission européenne ASPIDES, l’Alsace a escorté les navires civils menacés par les attaques Houthis, dans un environnement d’une intensité inédite. Drones suicides, missiles balistiques : « Une violence désinhibée, surprenante et très importante », résumait le commandant Henry dans les colonnes du Figaro en 2024. Son équipage avait dû faire feu à de nombreuses reprises : canon de 76 mm, mitrailleuse de 12,7, hélicoptère Panther… et surtout le missile Aster, qui a connu son baptême du feu. Mais ce déploiement ne se résume pas à la mer Rouge. Il s’inscrit dans Clemenceau 25, mission structurée en trois actes : défense de l’Europe en Méditerranée, projection de puissance dans l’océan Indien, et renforcement de l’interopérabilité dans l’Indopacifique. Des exercices conjoints ont été menés avec les marines des Philippines, de Singapour, de la Malaisie. Le groupe aéronaval (GAN), centré sur le porte-avions Charles De Gaulle, a pris part à LA PEROUSE 25 puis à PACIFIC STELLER, aux côtés des États-Unis et du Japon. Une démonstration de cohérence stratégique autant que de présence durable. Au poste de commandement de l’Alsace, Sébastien Lecornu prend aussi le temps d’échanger avec les jeunes mousses. Il s’enquiert de leurs parcours, de leurs sensations en mission, de cette vie de marin faite de veille, de tension et de fierté – parce qu’avant les « retours d’expérience » (RETEX), il y a toujours des visages. Sur le quai du Pirée, la FREMM française n’est donc pas seulement une vitrine, mais un symbole : celui d’une marine française qui agit. Comme le dit le ministre : « On ne peut pas être déconnecté de la sécurité du canal de Suez, du détroit d’Ormuz et de Bab el-Mandeb. » Frégates, missiles, VBCI : l’industrie au cœur de la coopération franco-grecque En conférence de presse, aux côtés de son homologue hellénique, Sébastien Lecornu posait la doctrine : « Ce sont les besoins politiques et opérationnels qui donnent le besoin industriel. » Loin des discours abstraits, la visite se traduit par des engagements concrets. Un contrat a été signé pour 16 missiles Exocet MM40 B3, dernière génération, capables de voler à deux mètres au-dessus des flots. Une arme redoutable, conçue pour résister aux brouillages et frapper juste. La Grèce équipe déjà ses futures FDI (frégate de défense et d’intervention) avec ces missiles. Trois sont en cours de construction, et l’option pour une quatrième se précise. Naval Group a déposé une offre pour trois FDI supplémentaires, construites localement. Et déjà, à Salamis, les blocs de frégates sont produits à l’heure, par un tissu de PME grecques épaulées par des transferts de savoir-faire français. « La filière Naval Group ne demande qu’à grandir ici », déclare Lecornu. Sur le chantier de Salamis Shipyards, le ministre retient un instant un jeune salarié français de Naval Group. Il s’intéresse à son expérience en Grèce, à ses impressions de terrain, prend le temps d’un échange direct – attentif à ce que vivent ceux qui, concrètement, font vivre la coopération industrielle. Au-delà du naval, la coopération terrestre prend de l’ampleur. Depuis 2021, KNDS France propose à l’armée grecque le VBCI Philoctète, en hommage au héros archer de la guerre de Troie. Une version équipée d’une tourelle de 40 mm et de missiles Akeron, capable de rivaliser avec les standards les plus modernes. Le projet avance : après une première offre de 120 véhicules d’occasion, KNDS a annoncé début avril un partenariat stratégique avec METLEN Energy & Metals pour les produire localement. Un transfert de savoir-faire rare, centré sur la soudure sous protection, déjà pratiquée à Volos sur les chars Leopard 2. En face, le projet concurrent porté par Rafael (Israël) prévoit la modernisation de 500 M113. Moins cher, plus simple. Mais l’ambition grecque est ailleurs : doter son armée d’équipements modernes, autonomes, et fabriqués localement. La Grèce change de paradigme. Longtemps importateur pur, elle veut désormais produire, maintenir, innover. Le plan « bouclier d’Achille » ne vise pas seulement à acquérir un dôme de protection aérienne : il engage l’industrie grecque dans une trajectoire souveraine. Le Centre hellénique pour la défense et l’innovation (ELKAK) multiplie les appels à projets. Selon le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, « une défense nationale forte est la base de la prospérité économique. Sans un environnement sécurisé, la Grèce ne peut pas connaître de croissance ni de cohésion sociale ». Il a également précisé que la « stabilité économique est essentielle pour financer la défense », et que l’économie grecque doit être soutenue par un cadre national sécurisé. Le SAMPT/NG, système de défense sol-air européen co-développé par la France et l’Italie, fait partie des propositions françaises, dans un timing qui coïncide avec les ambitions grecques en matière de défense antimissile. Une alliance solide, nourrie par l’action et la confiance Athènes n’est plus seulement un théâtre de l’Histoire. C’est un laboratoire de la souveraineté européenne. En quelques heures de visite, Sébastien Lecornu a donné à voir une politique de défense articulée, cohérente, où la diplomatie, l’engagement militaire et l’industrie s’entrelacent. Autour de lui, ses conseillers – jeunes, précis, loyaux – enchaînent les séquences sans fléchir. Dans l’avion du retour, les réunions reprennent déjà. À l’horizon : Washington. Mais la leçon grecque demeure. Dans ce partenariat stratégique en acte, rien n’est abstrait : tout procède du concret, des engagements partagés, des équipements livrés, des navires escortés, des usines mobilisées. Et pourtant, derrière ces gestes politiques et industriels, il y a une idée plus vaste, un dessein continental. Comme le rappelait le général de Gaulle à Athènes, en 1963 : « Faire l’Europe, voilà donc notre mission à nous autres, voilà donc la mission à laquelle l’ombre de l’Acropole nous convie. »
  9. C'est vrai que j'aimerais beaucoup avoir un retex sur le 8x8 vs le 6x6 particulièrement sur la survivabilité et la MCO.
  10. Licenciements annulé dont certains à la demande des industriels pour certains membres de la FDA trop indispensables : https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/La-FDA-americaine-demande-a-certains-membres-du-personnel-licencies-charges-de-negocier-les-red-49808384/ La FDA américaine demande à certains membres du personnel licenciés chargés de négocier les redevances d'utilisation de revenir Publié le 02/05/2025 à 22:07, mis à jour le 03/05/2025 à 00:22 Partager La Food and Drug Administration américaine demande à certains de ses employés récemment licenciés, chargés de négociations cruciales avec les fabricants de médicaments, de reprendre leurs fonctions, ont déclaré trois sources proches du dossier. Les employés à qui l'on demande de revenir sont impliqués dans le renouvellement des programmes dans le cadre desquels les fabricants de médicaments versent des redevances qui financent le système d'évaluation des médicaments de l'agence. Le mois dernier, la FDA a licencié la plupart de ses négociateurs principaux, ainsi que leurs chefs de projet, comme l'avait précédemment rapporté Reuters. Le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., a ordonné à la FDA de licencier 3 500 employés dans le cadre d'une restructuration massive des agences sanitaires américaines en mars. Le HHS a déclaré que 20 000 employés avaient quitté l'agence à la suite de licenciements, de rachats et d'offres de retraite anticipée lancées par le département de l'efficacité gouvernementale du milliardaire Elon Musk. Au moins un négociateur et neuf autres employés récemment licenciés qui soutenaient les négociations ont été invités à revenir, ont déclaré deux sources. On leur a demandé s'ils souhaitaient revenir vendredi ou après, ou s'ils préféraient démissionner volontairement. Le négociateur prévoit de revenir, ont déclaré deux sources, mais on ne sait pas combien d'autres personnes invitées à revenir le feront. Le HHS, qui gère les demandes des médias pour la FDA, a déclaré que toute erreur liée aux licenciements était le résultat de données inexactes collectées par les services des ressources humaines du département. Cette décision marque la deuxième fois cette année que la FDA demande le retour d'employés licenciés. Elle a réembauché certains scientifiques en février à la suite de la première vague de licenciements au sein de l'agence. Selon des sources de la FDA, les licenciements massifs qui ont suivi en avril sous l'administration du président Donald Trump avaient commencé à perturber l'examen des nouveaux médicaments. Selon les experts, en vertu des accords actuels sur les redevances d'utilisation qui arrivent à expiration, la FDA s'engage à achever l'examen des demandes d'autorisation de nouveaux médicaments dans un délai de 10 mois ou de 6 mois, selon qu'il s'agit d'une demande standard ou prioritaire. Les experts du secteur ont déclaré que le licenciement de la plupart des négociateurs et de leurs chefs de projet avait semé la confusion dans le processus complexe de renouvellement des accords, supervisé par le Congrès, en vertu desquels les sociétés pharmaceutiques et les fabricants de médicaments génériques paient pour l'examen de leurs produits par la FDA. Le personnel est chargé d'organiser les réunions publiques requises par la loi, qui doivent avoir lieu avant le début des négociations sur le renouvellement des accords. La réunion sur les médicaments génériques était prévue en juin et celle sur les médicaments de marque sur ordonnance en juillet. Le mois dernier, environ 200 entreprises de biotechnologie ont également adressé une lettre au Congrès pour exprimer leurs préoccupations concernant les licenciements à la FDA et demander la réintégration de plusieurs membres du personnel, notamment les négociateurs des redevances d'utilisation. (Reportage de Patrick Wingrove à New York ; édité par Caroline Humer et Bill Berkrot)
  11. herciv

    Le F-35

    @Picdelamirand-oil Oui çà montre que le délaminage de la verrière arrive assez rapidement dans le domaine d'utilisation habituel du F-35. C'est un sujet de MCO que je n'avais pas pris en compte quand je parlais des problèmes de la verrière. Je pense que les soucis d'échauffement et d'opacification de la verrière, ont largement contribué à définir le domaine de vol du f-35 notamment de voler le moins possible en supersonique et à basse altitude en plus des problèmes de refroidissement. C'est une phrase intéressante. Aucun F-35 n'a maintenu le statut FMC pendant une période quelconque de déploiement ... En gros les F-35 sont incapables de rester multirôle très longtemps et doivent donc être rapidement spécialisé au fur et à mesure de leurs défaillances ... Souvent c'est le statut VLO et les missions qui ont besoin de ce statut qui font les frais de la MCO compliquée du F-35 tout particulièrement les F-35B au contraire des C pour des raisons que je ne maitrise pas.
  12. Il est génial cet article. Il vaut vraiment sa lecture pour voir comment doit être conçu un canon d'artillerie pour la HI. 80 coup tiré à porté max par jour avec un tube capable de supporter au minimum 100 jours à ce rythme, une logistique capable de remplacer un tube tous les 80 à 100 jours et de le régénérer tant que possible. Cette logistique n'aurait pas de sens si la survivabilité des canons n'atteint pas cette limite. D'une certaine façon sa très bonne survivabilité entraine une logistique différente compte tenu que le couple artilleur / canon tient longtemps et que plus il y en aura sur le terrain plus une logistique spécifique au matériel lui-même et à l'équipage devra être mise en place dans la durée. Le critère de compacité est bien un des éléments majeur de cette survivabilité. Ce que j'ai lontemps souligné concernant les silhouette des archers et pzH2000. Mobilité, usure, protection : le bilan opérationnel du CAESAr en Ukraine Longtemps considérée comme une “vieille arme” reléguée au second plan, l’artillerie connaît un retour fulgurant au cœur des batailles modernes. Le conflit en Ukraine agit comme un accélérateur de réalités opérationnelles : la haute intensité épuise les matériels, révèle les forces et expose les failles. Dans ce théâtre d’usure et de technologie, le CAESAr français s’impose comme une pièce maîtresse, saluée pour sa mobilité, sa rusticité et sa précision. Mais au-delà des succès tactiques, le retour d’expérience transmis par les députés Jean-Louis Thiériot et Matthieu Bloch dans leur rapport parlementaire souligne les nouveaux défis industriels et capacitaires que la France devra relever pour maintenir son artillerie à la hauteur des exigences du combat moderne. Adaptations de terrain : survivre sous la menace drone Selon les informations issues du rapport parlementaire de Jean-Louis Thiériot et Matthieu Bloch, les CAESAr français déployés en Ukraine ont subi des évolutions remarquables sous la pression du champ de bataille. Confrontés à l’intensification de la menace drone – une brigade russe pouvant tirer jusqu’à 300 drones de type FPV (First-Person View) par jour – les forces armées ukrainiennes (FAU) ont adapté leurs systèmes : cages de protection autour de la cabine, casiers de stockage renforcés, dispositifs de camouflage. Autant d’ajouts artisanaux devenus essentiels. Le général de brigade Éric Lendroit, en charge de la coalition artillerie pour l’Ukraine, précise d’ailleurs : « Les 2/3 des frappes russes dans la profondeur sont effectuées avec des drones Shahed d’une portée de 1 000 à 1 500 km. Ces munitions sont donc aussi une capacité essentielle à détenir et dont il faut également se protéger ». À l’échelle du front, chaque régiment ou brigade russe dispose d’environ 18 canons, auxquels s’ajoutent des lance-roquettes et des vecteurs de frappe terrestre longue portée. Cette densité d’appui-feu impose une guerre d’attrition sur les canons ukrainiens, dont les CAESAr, exposés à une érosion rapide des tubes et à des besoins constants en maintenance. Le CAESAr, plébiscité par les artilleurs ukrainiens Malgré ces conditions extrêmes, les retours d’expérience sont sans appel : le CAESAr est devenu un atout précieux pour les forces ukrainiennes. Lors de son audition, le général Lendroit a relayé l’enthousiasme des utilisateurs ukrainiens en énumérant les qualités du canon français : Grande mobilité et manœuvrabilité, permettant des tirs rapides et une évacuation avant la contre-batterie ennemie ; Précision remarquable, même après de nombreux coups ; Résistance aux cadences élevées de feu (moyenne de 60 à 90 coups/jour) ; Autonomie logistique importante (600 km) ; Taille compacte (6×6), facilitant le camouflage et la dissimulation ; Faible empreinte au sol, précieuse contre la détection radar ; Rusticité, avec la possibilité pour les équipages d’effectuer eux-mêmes des réparations de terrain ; Dispositifs de sortie dégradée, permettant de sauver la pièce en cas de panne. Un arsenal de qualités qui fait du CAESAr non seulement une arme létale mais aussi un survivant du champ de bataille. L’urgence d’une capacité de régénération des tubes Toutefois, les rapporteurs Thieriot et Bloch soulignent une nécessité stratégique : « l’usure accélérée des canons en Ukraine, favorisée par les cadences de tirs extrêmes et l’usage systématique des portées maximales, nécessite de disposer en national d’une capacité industrielle rapide de régénération des tubes ». À titre d’illustration, les canons ukrainiens Bohdana supporteraient en moyenne 7 000 à 8 000 tirs avant usure – un chiffre qui interroge directement la capacité de longévité des CAESAr français engagés sur un théâtre d’opérations intensives. La disponibilité opérationnelle du parc d’artillerie dépendra donc, demain, autant de la production de nouveaux canons que de la capacité à réparer, reconditionner et remplacer rapidement les tubes usés. L’équation de la haute intensité Dans une guerre d’usure, le rapport souligne l’importance d’un « optimum économique » entre la portée maximale recherchée et la durabilité des tubes. Le défi est aussi simple que cruel : tirer loin, souvent, avec précision — sans voir ses matériels se désintégrer en quelques mois. Comme le rappellent les rapporteurs : « L’érosion accélérée des tubes d’artillerie limite temporairement la disponibilité opérationnelle et/ou la performance sur le champ de bataille ». Une réalité qui impose de repenser toute la logistique de soutien de l’artillerie de haute intensité.C Le CAESAr français ressort grandi du conflit ukrainien : non seulement apprécié pour sa manœuvrabilité, sa rusticité et sa précision, mais aussi révélé comme un maillon indispensable d’une guerre industrielle de haute intensité. Face à la mutation du champ de bataille, où 300 drones peuvent frapper chaque jour et où l’attrition est un rouleau compresseur, l’artillerie française devra, elle aussi, s’adapter : en quantité, en résilience et en vitesse de régénération. Le retour de la “déesse de la guerre” ne fait que commencer.
  13. herciv

    Armée belge

    Et pour le jltv, c'est quoi la porte de sortie maintenant que le programme est stoppė suite a une mco catastrophique ?
  14. Tout va très bien il s'éclate, si si. https://www.lefigaro.fr/international/je-dirige-le-pays-et-le-monde-donald-trump-s-amuse-beaucoup-depuis-son-retour-a-la-maison-blanche-20250428 «Je dirige le pays et le monde» : Donald Trump «s’amuse beaucoup» depuis son retour à la Maison-Blanche Le président américain, dans un entretien à The Atlantic, affirme qu’il devait «diriger le pays et survivre» au cours de son premier mandat. Donald Trump avait annoncé qu’il donnerait «par curiosité» une interview au rédacteur en chef de The Atlantic, quelques semaines après les révélations de ce dernier sur une faille de sécurité du gouvernement, dénoncées par le président américain comme une «chasse aux sorcières». Ce lundi, le magazine mensuel a publié sur son site un long récit sur la transformation radicale des États-Unis et du monde depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Dans cet entretien, le 47e président des États-Unis a affirmé que son deuxième mandat, après sa victoire le 5 novembre 2024, était différent de son premier passage à la tête du pays. «La première fois, j’avais deux choses à faire : diriger le pays et survivre, a-t-il affirmé à nos confrères. Je devais faire face à tous ces escrocs. Et cette fois-ci, je dirige le pays et le monde.» Le républicain a même confié qu’il avait pris du plaisir au cours de ses 100 premiers jours passés à la Maison-Blanche, plus que lors de son premier passage (2017-2021). «Je m’amuse beaucoup, vu ce que je fais, a-t-il confirmé. Vous savez, ce que je fais est vraiment sérieux.» En pleine guerre commerciale avec de nombreux pays, le président américain s’est lancé à des comparaisons avec ses prédécesseurs. S’il concède «aimer» le «style» de Ronald Reagan (1981-1989), dont l’héritage est le plus proche de celui qu’il aimerait laisser, le milliardaire critique les méthodes de l’ex-gouverneur de Californie sur le plan économique. «Il n’était pas doué en matière de commerce, vraiment nul», a-t-il jugé. Donald Trump a également tancé le bilan migratoire d’un autre président issu des républicains. «Le plus dur en matière d’immigration était (Dwight D.) Eisenhower (1953-1961), croyez-le ou non, a soufflé Donald Trump. Il était dur, et il ne voulait tout simplement pas que les gens entrent illégalement, comme moi, vous savez. Moi, je suis excellent en matière de commerce.»
  15. herciv

    Ici on cause MBT ....

    Et au Pays-Bas et aussi au .. " Effectivement, en service au sein des forces américaines, le JLTV a été vendu à la Belgique, la Roumanie, la Slovénie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Lettonie et la Lituanie. Le Royaume-Uni envisage de s’en procurer 2 747 exemplaires. Le DXPV est un « véhicule non blindé et fiable. Il peut être utilisé sur les terrains les plus difficiles, dans des conditions climatiques diverses », a expliqué le ministère néerlandais de la Défense, via un communiqué diffusé le 24 avril. " https://www.opex360.com/2025/04/25/les-pays-bas-vont-acquerir-150-vehicules-de-patrouille-jltv-aupres-du-groupe-americain-oshkosh/ Ca montre quand même le peu de sérieux des autorités d'achat de matériels militaires dans ces pays.
  16. Je crosi que le débat semi-auto vs auto n'a pas fini de rebondir. Clairement l'archer vs le CAESAR montre où penche la balance. La MCo de l'archer en Ukraine est à peine meilleur que celle du pzh2000. Et les artilleur ont surtout besoin de tirer. Si on rajoute de la complexité avec du full auto, pas sûr que en HI çà fasse le job.
  17. issue de l'article joint. La compacité est au coeur de la survivabilité avéré du CAESAR. : Le CAESAR dans les forces armées d'Ukraine a vraiment des critiques très positives, qui sont confirmées par les statistiques, mais en France, elles n'ont pas encore été en mesure d'atteindre le rythme conscient de la production de ces armes automotrices. Dans un rapport assez détaillé de la Commission de la défense nationale et des forces armées du Parlement français, intitulé "L'artillerie dans la clef d'un nouveau contexte stratégique", qui est plus dédié au développement de l'artillerie française, l'expérience des forces armées d'Ukraine dans l'utilisation de l'unité d'artillerie automotrice à roues CAESAR a été analysée. Ce rapport public a été préparé dans le cadre de 17 auditions et de 5 voyages d'affaires, y compris des voyages en Ukraine, afin d'évaluer l'expérience réelle et les réalités de l'utilisation de l'artillerie sur le champ de bataille moderne. Dans le même temps, les pertes de CAESAR ont été annoncées dans les forces armées - moins de 10 % de celles retirées de l'opération. Quelles armes lourdes les États-Unis vont déclasser et réduire: y a-t-il une chance d'acheter des armes lourdes que les États-Unis vont-ils faire leurs preuves? Bien que la figure spécifique des armes automotrices détruites n'ait pas été nommée, mais, selon le plan annoncé par le ministère français de la Défense, l'Ukraine a dû recevoir un total de 78 CAESAR à la fin de 2024. Ainsi, les pertes irréversibles de CAESAR à partir de 2022 sont d'environ 7 systèmes d'artillerie. Objectivement, étant donné l'intensité de fonctionnement depuis mai 2022, c'est un chiffre très faible. Le rapport indique également que cet indicateur des pertes irréversibles est 2 à 3 fois inférieur au nombre d'autres systèmes d'artillerie mis hors service d'une architecture similaire, mais sans noms. Cette différence s'explique par le fait que CAESAR sur le châssis 6x6 a des dimensions plus petites, ce qui lui permet d'être mieux déguisé, et qu'il laisse également des traces moins visibles des roues. En outre, sa réparation sur le terrain est plus facile, et la machine a des "systèmes d'urgence" (sans clarification), qui vous permettent de vous éloigner de la position après l'invalidation. Les parlementaires français notent également que CAESAR a montré une préparation au combat de 60 % après cinq mois d'opération. Mais le même indicateur pour PzH 2000 et Archer est de 32 % et 38 %. Il convient de noter que cela peut s'expliquer par une conception beaucoup plus simple de CAESAR elle-même et la mécanisation de la charge. Quant à PzH 2000, ses problèmes de fiabilité sont connus depuis 2022. Mais le fait que la fiabilité de l'Archer suédois soit plus élevée que les canons automoteurs allemands, peut-être considéré comme une véritable surprise. Parce qu'Archer a le plus grand degré d'automatisation de toutes les unités d'artillerie autopropulsées du monde. Mais il convient de noter que cette question exige des données plus larges, au moins, en tenant compte de l'intensité du fonctionnement. En ce qui concerne ce dernier point, le rapport ne montre que les chiffres généraux. En particulier, le nombre moyen de tirs, qui est effectué par un système d'artillerie conditionnel de 155 mm des forces armées d'Ukraine - de 60 à 90 par jour, avec un pic maximum de 150 cartouches par jour. En même temps, l'incendie est effectué aux plages maximales, ce qui signifie l'utilisation de charges complètes, ce qui entraîne une usure plus rapide du canon. Et pour cette usure, l'industrie française de la défense n'est pas toujours capable de chanter, c'est-à-dire que la fourniture de fûts de rechange n'est pas idéale. La KNDS n'a pas encore réussi à atteindre le plan déclaré dans 12 CAESAR. Parmi les dernières réalisations, seulement six systèmes d'art par mois depuis l'automne 2024. Bien que le cycle technologique de la production de l'ACS ait été ramené de 30 à 15 mois. À titre de comparaison, le rythme de production annoncé publiquement de la "Bogdan" ukrainien de la "Kramatorsk Heavy Machine-Building Plant" (qui fait partie du NAUDI) était au niveau de six unités au niveau de 2023. Et maintenant ils représentent jusqu'à 36 unités par mois. Mais dans cette figure, très probablement, les canons automoteurs et les nouvelles remorques "Bogdan-B" - 2G22-BG.
  18. Des ingénieurs de haut niveaux pouvaient encore être rappelés pour intervenir en catastrophe sur des programmes partant en vrille. Au début des année 80 on était à la fin d'une floppée de programme ayant permis à une floppée d'ingénieur de gagner en expérience. Comme il n'y a pas eu de programmes très court depuis longtemps, il n'y a pas eu d'ingénieurs ayant vu un programme du début à la fin. D'ailleurs c'était l'une de raisons qui avait fait proposer à l'ancien secdef d'avoir de tels programmes. Je pense qu'il y a aussi un problème avec la maitrise d'ouvrage qui ne sait pas spécifier de façon solide. Les spec changent régulièrement par exemple pour le F-35. le Bloc4 a par exemple été alourdi avec 50% de livrables en plus qu'initialement annoncé. C'est un problème culturel des généraus et amiraux qui dirigent les programmes. Ils ne se placent absolument pas dans une continuité et veulent tous imprimer leur marque.
  19. Un peu de contexte et une interrogation. Est-ce que l'intégralité du post (et pas uniquement la photo) aurait été généré automatiquement et sans contrôle humain ? Parce que sinon là on a affaire à des débiles profonds. https://www.lefigaro.fr/international/etats-unis-donald-trump-publie-un-portrait-de-lui-habille-en-pape-20250503 États-Unis : Donald Trump publie un portrait de lui habillé en pape La photo a vraisemblablement été générée par l’IA. Truth Social Le président américain avait dit qu’il «aimerait être pape» quelques jours avant le conclave du Vatican qui élira le successeur de François. Donald Trump a publié vendredi sur son réseau Truth Social un portrait de lui vraisemblablement généré par l'intelligence artificielle le montrant vêtu de la tenue papale, après avoir dit qu'il «aimerait être pape» quelques jours avant le conclave au Vatican qui élira le successeur de François. La photo en couleur montre le président des États-Unis assis l'air solennel dans un fauteuil, le visage fermé, habillé de la soutane blanche du pape, coiffé de la mitre, arborant l'imposante croix en or autour du cou, main gauche posée sur sa cuisse et index droit levé vers le ciel. La photo, visiblement générée par l'IA selon des médias américains qui l'ont republiée sur leurs comptes sociaux, n'est accompagnée d'aucun commentaire du milliardaire républicain. «J’aimerais être pape» Depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier, Donald Trump sature l'espace médiatique américain et mondial avec des annonces et commentaires sur tous les sujets. Il avait blagué en début de semaine sur l'élection du prochain chef du 1,4 milliard de catholiques, une minorité religieuse aux États-Unis. «J'aimerais être pape. Ce serait mon choix numéro un», avait-il lancé, interrogé par des journalistes sur ses préférences quant au successeur de François mort lundi de Pâques, à l'âge de 88 ans. La veille de son décès, le pape avait brièvement reçu, le dimanche de Pâques, le vice-président américain JD Vance, catholique converti et très conservateur, deux mois après les vives critiques de François contre la politique d'expulsion d'immigrés par l'administration Trump. Il avait mis en garde contre une «crise majeure» qui «commence mal et finira mal».
  20. Je voulais juste montrer que l'envoi d'observateurs, de formateurs ou de tout ce qui ressemble à un uniforme dans un pays en guerre était en soit une escalade et que çà avait été pratiqué sous cette forme pour d'autres conflits armés. Le cas escalade pourrait par exemple arriver si les Nord-Ko ou un autre pays décidaient d'envoyer des observateur sur le territoire ukrainiens. Et on n'en est pas loin.
  21. Quelle solution ont les australiens si les US ne peuvent pas fournir de Virginia parce que insuffisamment nombreux pour les US ? Le problème n'est pas qu'un simple exercice de pensée. Puisque l'industrie US est incapable de fournir le nombre de sous-marins nécessaires pendant encore un long moment la sous-marinade US a un gros problème capacitaire qui risque de rendre la fourniture à l'australie de virginia très contrainte si ce n'est improbable. Dans ces conditions le cadre de travail de ces équipes est resté AUKUS alors qu'il aurait dû être élargi en dehors d'AUKUS. Ce qui est intéressant c'est que la variable temps de vie de la sous-marinade australienne n'est pas prise en compte. Il y a un risque de disparition des savoir-faire à force de rester dans cette contrainte culturelle US/UK/AUS. Cet exercice n'a comme intérêt que de préparer les esprits à cette disparition en disant que çà libère des budgets pour faire autre chose.
  22. How to escalate ? Recall with the Vietnam case : https://parfumdautomne.fr/la-guerre-du-vietnam-les-10-dates-les-plus-importantes/
  23. Moi j'appel çà un étalonnage. C'est-à-dire un essai de référence pour savoir si on s'améliore sur tel ou tel paramètre. Là par exemple on voit que l'USV à tapé légèrement à côté de la tôle. Il y a donc peut-être une amélioration du guidage à mettre en place.
  24. T'aimes pas les rafales de jardin ?
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