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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Ben voilà. L'AUKUS n'en a rien à carrer de l'ancien monde, pas plus que les chinois. Nouvelle réalité stratégique. Dans un monde de bloc les anciens traités ne valent pas grand chose.
  2. ET peut-être aussi une relocalisation de nos ressources et pas uniquement stratégiques. Moi je pense par exemple aux lunettes de vue principalement fabriquée dans le sud-est asiatique, aux composants électroniques, aux voitures, santé ..
  3. Je comprend ta démarche comptable, mais si d'un côté tu veux absolument compter les charges il faut aller au bout de la démarche et compter aussi les produits, non ?
  4. Ca n'a de sens que si les autres présidences ensuite reprennent le flambeau. Mais le cas échéant c'est que le vent aura sacrement tourné.
  5. @Scarabé Genial ton article. Je te le repique ici il y a sa place parfaitement. C'est sûr que tout çà va représenter un coût conséquent. Mais est-ce évitable ? Toi tu penses qu'on a le choix ? Moi je crois pas. Je pense qu'il est l'heure de faire notre choix d'alignement. La présidence française de l'Europe permettra également de compter nos alliés.
  6. L'Europe "un peu" surprise se renseigne : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-ue-n-a-pas-ete-informee-du-pacte-aukus-entre-washington-canberra-et-londres-20210916
  7. Eh bien il y a quelques analyses anglo-saxone qui pense que c'est l'Euroep entière qui prend dans la tronche : "Le problème pour M. Morrison est qu'il a trompé M. Macron au moment même où le président succède à la chancelière allemande Angela Merkel, qui prend sa retraite, en tant que leader de facto de l'Europe. L'Australie ne s'est pas seulement battue avec la France, mais aussi avec l'Union européenne. Les relations entre les deux pays étaient déjà tendues depuis que l'UE a bloqué l'envoi de millions de doses de vaccin d'AstraZeneca en Australie au début de l'année." https://www.smh.com.au/world/europe/emmanuel-macron-has-good-reason-to-feel-angry-and-deceived-by-australia-20210916-p58s0z.html Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Emmanuel Macron a de bonnes raisons de se sentir en colère et trompé par l'Australie Bevan Shields Par Bevan Shields 16 septembre 2021 - 11 h 42 Londres : En ce qui concerne les gifles, il n'y en a pas de plus grandes que celle-ci. Et le revers géant que l'Australie vient d'infliger à la France et à son président, Emmanuel Macron, ne manquera pas de lui être rendu en nature. Tout comme le Premier ministre Scott Morrison peut invoquer des raisons légitimes pour mettre fin à un contrat de 90 milliards de dollars avec la France pour l'aider à construire la nouvelle flotte de sous-marins australiens, M. Macron a des raisons plus que raisonnables de se sentir en colère et trompé. Dire que les Français sont furieux du nouveau pacte de défense surprise entre l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni serait un euphémisme. Du jour au lendemain, Paris est passé du statut d'ami et d'allié de l'Australie à celui de nation à laquelle on ne peut pas faire confiance. Le président français Emmanuel Macron fait un discours sur l'Indo-Pacifique à bord du navire australien HMAS Canberra à Sydney en 2018. Le président français Emmanuel Macron prononce un discours sur l'Indo-Pacifique à bord du navire australien HMAS Canberra à Sydney en 2018.Credit:AFP "Cette décision est contraire à la lettre et à l'esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l'Australie", ont déclaré le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et la ministre des Armées Florence Parly dans un communiqué commun. Ce changement "marque une absence de cohérence que la France ne peut que constater et regretter", ont-ils ajouté. Macron avait investi un sérieux capital politique pour transformer le contrat des sous-marins en quelque chose de plus durable. En 2018, il s'est tenu sur un navire de guerre à la base militaire de Garden Island à Sydney et a promis une nouvelle ère d'engagement français dans l'Indo-Pacifique - quelque chose que la Coalition souhaitait depuis des années et qu'elle a accueilli à bras ouverts. En juin de cette année, il a pris la défense de l'Australie dans son bras de fer avec la Chine. Debout à côté de M. Morrison dans la cour de l'Elysée, M. Macron a déclaré que la France était déterminée à "défendre l'équilibre de la région indo-pacifique" et a souligné "combien nous considérons que le partenariat que nous avons avec l'Australie est au cœur de cette stratégie indo-pacifique". Ce que Macron ne savait pas, c'est que quatre jours plus tôt, Morrison avait profité d'une réunion avec le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Boris Johnson au sommet du G7 à Cornwall, en Angleterre, pour discuter d'un plan secret visant à abandonner les sous-marins français et à les remplacer par une flotte à propulsion nucléaire utilisant la technologie américaine et britannique. Publicité Le raisonnement de M. Morrison n'était pas que le constructeur naval français Naval Group, en proie à des difficultés, ne parviendrait pas à respecter les délais ou le budget, mais que la menace croissante de la Chine signifiait que le programme avait besoin du poids supplémentaire de l'armée américaine. Le premier ministre Scott Morrison et le président français Emmanuel Macron à Paris en juin. Le premier ministre Scott Morrison et le président français Emmanuel Macron à Paris en juin. Crédit:AP Le Premier ministre australien a dit à Macron lors de cette réunion à l'Elysée, et dans les jours qui ont suivi, que l'Australie étudiait ses options. Mais il n'a pas parlé à Macron du plan élaboré en secret avec les États-Unis et le Royaume-Uni. Pour des raisons qui n'ont pas encore été expliquées, Morrison et Macron ne se sont pas parlés au téléphone cette semaine malgré la nouvelle capitale. Et dans une allocution télévisée commune avec Biden et Johnson, Morrison n'a pas mentionné une seule fois la France. C'est à M. Biden qu'il revient d'insister sur le fait que la France reste un allié clé dans la région. "Nous avons été imprudents et insensibles à l'égard d'une puissance très sensible qui se rapprochait de nous", déclare un haut responsable impliqué dans les relations entre l'Australie et la France. "Cela va nous faire du tort. Nous serons coupés du monde en Europe." Le problème pour Morrison est qu'il a dupé Macron juste au moment où le président prend le relais de la chancelière allemande Angela Merkel, qui prend sa retraite, en tant que leader de facto de l'Europe. L'Australie ne s'est pas seulement battue avec la France, mais aussi avec l'Union européenne. Les relations étaient déjà tendues après que l'UE a bloqué l'envoi de millions de doses de vaccin d'AstraZeneca en Australie au début de l'année. Comment la France va-t-elle réagir ? La première étape pourrait être de réévaluer l'étendue de son engagement dans la région indo-pacifique. Les observateurs pensent que l'annonce de jeudi mettra également en péril les négociations en vue d'un accord de libre-échange entre l'Australie et l'UE, un marché à haut revenu de près de 450 millions de personnes dont le PIB avoisine les 15 000 milliards de dollars (20 000 milliards d'euros). "Tout le monde à Paris est sous le choc", déclare Benjamin Haddad, directeur du centre européen de l'Atlantic Council. Selon lui, cette annonce représente le point le plus bas des relations entre les États-Unis et la France depuis 2003, lorsque Paris avait ouvertement critiqué Washington pour l'invasion de l'Irak. Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, l'a exprimé ainsi : "Le monde est une jungle. La France vient de se voir rappeler cette vérité amère par la façon dont les États-Unis et le Royaume-Uni l'ont poignardée dans le dos en Australie". Toutes les parties calculent que les avantages à long terme du resserrement des liens de défense entre l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis l'emportent sur les dommages à moyen terme infligés à leur relation avec la France. Mais Macron ne va nulle part dans l'immédiat. Et il aura la mémoire très longue. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
  8. Les allemands doivent se sentir à l'étroit dans un marché trop petit pour eux. Mais au lieu de pousser à l'intégration européenne pour pouvoir avancer groupé ils ont forcé la désunion.
  9. Eh ben. Un appel du pied européen. Je ne m'y attendais pas trop de ta part. Il n'y a qu'une seule solution pour l'emporter en Finlande. Faire une offre commerciale qui défonce tout. Je pense par exemple à des rafales à moitié prix, dont l'autre partie serait subventionnée par la France dans le but d'aller vers une armée européenne. Ce sont des pratiques qui remontent à longtemps mais qui semblent à nouveau d'actualité. Quite a faire des offres qui défoncent, je pense qu'on pourrait faire la même en Suisse. J'aimerais tellement aussi une réaction française ...
  10. Les allemands sont encore plus dans la merde que nous. Un monde de blocs c'est un monde avec des frontières commerciales immenses. Le seul marché que les Allemands vont pouvoir prendre c'est celui du bloc qu'ils vont choisir.
  11. Pas sûr que les africains ne vont pas préférer ... la culture africaine. Mais oui la France devrait relancer la France-Afrique.
  12. Non parce que clairement il faut faire le choix de la culture anglo-saxonne. Pas sûr que les grecs ou les espagnols ou les japonais soient d'accord. Moi je remarque que par contre dans le bloc anglo-saxon la proximité géographique n'est pas un critère comme pour l'Europe. Le critère c'est la cohérence culturelle et géopolitique. ALors nous où peut-on trouver çà, et les allemands et tous les autres pas encore alignés ? Les espagnols et les portuguais pourraient y arriver mais nous ?
  13. Comme je viens de le dire sur un autre fil, c'est la France qui a pris dans la tête cette fois. Mais çà aurait pû être le japon, l'Allemagne ou la Suède. Le coup vaut pour tout le monde. D'un côté des blocs très cohérents sur les plan culturels, géopolitiques et économiques et de l'autre une ribambelle de pays qui peuvent encore choisir un avenir mais plus pour très longtemps.
  14. Ben oui mais en fait çà doit pas faire rire beaucoup les allemands non plus, ni même les japonais ou les suédois.
  15. J'aimerais que la position française comme présidente de l'Europe ne soit pas interprété comme une réaction épidermique mais bien comme celle d'une proposition stratégique permettant à plusieurs cultures européennes de continuer à exister dans un monde de bloc hyperpuissant.
  16. Oui. J'aurais préféré que les réactions soient mois rapides. Dans quelques mois on a la présidence de l'Europe et on va devoir faire avancer le dossier du bloc européen ou se recroqueviller sur quelques partenaires comme la Grèce et certains pays latin qui le voudront bien. La course au bloc a commencé. Les anglo-saxon ont un coup d'avance. Mais nous ne sommes pas seul dans cette situation. Les allemands, les espagnols, les coréens, les japonais .. vont devoir avancer sur ce sujet.
  17. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/16/l-australie-rompt-le-contrat-du-siecle-avec-la-france-sur-les-sous-marins-au-profit-de-technologies-americaines-et-britanniques_6094854_3210.html Un « coup dans le dos » pour Jean-Yves Le Drian Les ministères de la défense et des affaires étrangères ont aussitôt déploré, dans un communiqué, une « décision regrettable » et « contraire à la lettre et à l’esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l’Australie ». Jeudi matin, le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a ensuite dénoncé un « coup dans le dos », sur Franceinfo. « Nous avions établi avec l’Australie une relation de confiance, cette confiance est trahie », a encore dit M. Le Drian, se disant « en colère et avec beaucoup d’amertume ». « Ce n’est pas fini, il va falloir donner des explications. Le comportement américain me préoccupe, cette décision unilatérale et brutale ressemble beaucoup à ce que faisait M. Trump. » La ministre des armées française, Florence Parly, a aussi estimé que cette rupture de contrat était « grave » et constituait « une très mauvaise nouvelle pour le respect de la parole donnée ». « En matière de géopolitique et de politique internationale, c’est grave », a-t-elle ainsi déclaré sur RFI, affirmant aussi être « lucide sur la façon dont les Etats-Unis trait[aient] leurs alliés ». De son côté, le Sénat a fustigé « une décision grave aux conséquences lourdes » et a dit s’interroger sur « la nature exacte » de la relation entre Paris et Washington. Cela « n’a pas de précédent », ont enfin observé les sénateurs français, estimant que « les Etats-Unis et le Royaume-Uni chang[eai]ent les règles du jeu ».
  18. @wagdoox SI tu veux bien je reprend çà ici. C'est une bonne base de départ pour décrypter la suite. http://www.air-defense.net/forum/topic/336-marine-australienne-modernisations-acquisitions-et-exercices-navals/?do=findComment&comment=1443977
  19. Reste à savoir si c'est une simple posture destinée à obtenir des contres-parties Ou une véritable leçon de real-politik à méditer très sérieusement pour la France ou tout autre pays tentant d'exister culturellement en dehos du monde anglo-saxon et de la CHine ...
  20. Tu pourras trouver un post sur le block anglo-saxon de ma part juste avant l'élection de Macron. Mais de là à en déduire une mise à mort du contrat de soum ...
  21. herciv

    Le F-35

    Je n'ai pas suivi spécifiquement les problèmes de ces casques. Cependant il y avait un point qui a posé problème sur les trois première génération à cause de la technologie des écran LCD. Le greenglove (en gros l'écran devenait tout vert dans certaines conditions de lumière). Avec la quatrième génération et les écran OLED çà semble résolu. L'autre point important de ces casques (en comparaison avec les casques rafales par exemple) c'est qu'ils sont fait sur mesure et ne sont pas échangeables. Chaque nouveau pilote doit donc se faire acheter un casque à 400000 dollars. Je ne sais pas si ces 400000 partent dans le budget équipement ou MCO. D'après ce que tu nous donnes comme info la seconde génération n'avait pas de stabilisation alors que la troisième oui.
  22. Moi je crois que les australiens savent où ils mettent les pieds. Ils préfèrent consentir à ce regroupement qui tient la route plutôt que de se voir écrasés par des gens très différents d'eux. Je crois qu'on visait ce genre de chose avec l'Europe. Cà a échoué parce qu'il n'y avait trop de comportement nationaliste. Là le nationalisme australien s'efface devant le comportement très agressif des chinois. Et les australien (voir les UK) vont aller dans cette convergence avec le sourir.
  23. Tu me dirais çà de pays de cultures très différentes je serais plutôt d'accord. Mais là on parle de gens qui parle la même langue, qui ont des racine culturelles très proche. On parle aussi d'intérêt géopolitique. Tu te rends compte de ce que va représenter cet ensemble sur le plan simplement géographique ? Les anglo-saxons se mettent en position pour protéger leur culture. On fait quoi nous ?
  24. Finlande, c'est mort. Pour la Grèce et l'Inde j'en suis beaucoup moins sûr. La Grèce d'abord voit bien que les US se détourne de l'Europe et qu'un éventuelle affrontement avec les Turques ferait juste l'objet de commentaires attristés des US. La France par contre n'a pas intérêt à laisser la Grèce tomber. L'inde a encore besoin de la France pour augmenter ses compétences sur le plan militaro-Industriel. Les US ne feront plus de cadeau sur ce sujet.
  25. Je crois que c'est exactement l'inverse. On va vers l'existence d'un bloc intégré. Je suis complètement d'accord avec toi. Mais la France ne doit plus rien attendre comme retour commercial. Nous avons seulement des intérêts à protéger là-bas tout comme vous.
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