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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. Si je me souviens bien, c'est un problème de traitement d'info (ou de qualité du radar). D'après @MeisterDorf, le système Tor s'en était bien mieux sorti. Or si celui-ci s'en sort mieux, c'est qu'il peut détecter donc la détection radar est certainement faisable. Je doute qu'il y ait une grande disparité entre la qualité des radars du Pantsir et du Tor donc c'est soit une histoire de bande, soit une histoire de software. Si je ne me trompe pas, les radars de recherche du Tor et du Pantsir sont tous les deux en bande S ce qui laisse donc le software. À mon avis, le software a été conçu pour ignorer les petites cibles volant bas et lentement (oiseaux) et du coup traite les petits drones kamikaze pareil. Ça a supposément été corrigé par après.
  2. mehari

    VBCI

    Je ne dis pas le contraire. Je dis juste que la définition ne le demande pas.
  3. mehari

    VBCI

    Pas vraiment un char léger vu qu'il doit transporter des troupes. Un VCI, c'est un transport de troupe blindé et armé d'un canon de plus de 20mm. Rien ne dit que les troupes transportées doivent l'être confortablement.
  4. mehari

    VBCI

    Ça c'est le cas de toute la série BMP. La tourelle ne elle-même n'est à ma connaissance pas concernée par ce problème.
  5. mehari

    VBCI

    À noter que ce 100mm est aussi compatible avec des GLATGM (le 9M117 Bastion je crois). Je pense que les Russes ont réussi à se surpasser sur ce coup-là. Voici la tourelle Epocha Elle embarque 4 Kornet-EM, 8 missiles plus légers contre les cibles plus faiblement blindées, une PKT et un LShO-57. Ce dernier est une espèce d'hybride entre un canon et un lance-grenade automatique. Les projectiles de 57mm HE qu'il lance ressemble à ce qu'on voit au dessus de cette image Soit une grosse patate explosive bien lourde à faible vitesse (si je lis bien, c'est 3.1kg tirés à 300m/s) Cependant, le canon semble aussi avoir des projectiles APFSDS-T visibles en bas de cette image Impossible de réellement dire comment ce genre de projectile se comportera en conditions réelles mais on peut certainement envisager des performances similaires ou supérieures à celle d'un 30mm APFSDS-T.
  6. Mais le problème c'est que ça emporte combien de coup? Est-ce qu'il y aurait moyen de faire en sorte que le passage à un 130 ou 140mm super long n'impacte pas trop l'emport en munition HE?
  7. Plus correct mais pas entièrement. Le flamand historique vient (en Belgique) des deux provinces de Flandre (Occidentale et Orientale), une zone s'étendant de De Panne à Sint Niklaas. À Bruxelles, on parle le brabançon1, tout comme la plupart du Brabant, une région comprenant les provinces de Brabant et Anvers (mais s'étendant jusqu'au Brabant Septentrional néerlandais). Seule exception à la règle, la partie Sud de l'ancien Duché qui parle le wallon (ou wallo-picard (dialecte de transition entre le wallon et le picard parlé dans une bonne moitié du Hainaut))2. Lors de la Révolution belge, Bruxelles, capitale du Duché de Brabant mais aussi de l'entièreté de la région des Pays-Bas Bourguignons depuis leur unification en 1477 jusqu'à l'annexation des Pays-Bas autrichiens par la France, est le centre de la contestation même si des soulèvements ont lieu tant au Nord qu'au Sud. Il y a quelques choses à souligner ici À l'époque, les couches les plus pauvres ne parlent ni français, ni néerlandais mais des patois locaux. Au Nord, on trouve le flamand occidental, oriental, le brabançon et le limbourgeois. Au Sud, le wallon, le picard, le champenois, le lorrain et le luxembourgeois. Et dans les deux cas, on parle surtout le parler local de chacun de ces dialectes. C'est parmi la bourgeoisie francophone tant du Nord que du Sud qu'on trouve le plus grand nombre d'opposant à la révolution, les orangistes Après la révolution, le français devient l'unique langue officielle. Elle est déjà parlée par la bourgeoisie et alors que Bruxelles, en tant que capitale, attire de plus en plus de monde, la concentration de francophones augmente tandis que l'administration, l'éducation supérieure, la justice, etc. sont exclusivement en français. À ce moment, le parler bruxellois commence aussi à importer de larges pans de vocabulaire français et quand le néerlandais est enfin reconnu, Bruxelles est déjà francophone. En ce qui me concerne, je pense que si le néerlandais avait été d'emblée accepté en tant que langue nationale au même titre que le français, on aurait beaucoup moins de problèmes de nos jours. 1 Ou plutôt son sous-dialecte local, le bruxellois. Le flamand tout comme le brabançon est avant tout une famille de parler locaux tant entre eux que du néerlandais originel. Le West Vlaams est d'ailleurs parfois considéré comme un langage à part, à l'instar du limbourgeois 2 Ce qui veut dire que l'appellation Brabant Wallon est appropriée alors que Brabant Flamand n'a aucun sens...
  8. Quel est le problème avec le fait d'être libéral?
  9. mehari

    Luftwaffe

    Frame per second. C'est le truc qu'on améliore en mettant des diodes RGB sur la carte graphique.
  10. Sauf si tu forces les partis à se battre sur le même terrain. Si tout d'un coup, tu te retrouves avec un OpenVLD et un MR concurrent, ils seront peut-être plus enclin à reformer un parti libéral à l'échelle nationale. Une proportionnelle pleine pourrait avoir cet effet.
  11. D'un autre côté, on a pas non plus une proportionnelle complète comme au Pays-Bas mais plutôt une proportionnelle à circonscription, ce qui n'aide pas le dialogue intercommunautaire. Le MMP allemand pourrait être intéressant comme alternative (peut-être en utilisant un autre système que le FPTP pour les sièges de district).
  12. mehari

    Luftwaffe

    Je ne sais pas si c'est le bon moment pour parler de discipline des FS dans un fil allemand...
  13. @gargouille C'est réglé: on a un minoritaire pour l'instant. Ils essaient juste d'en créer un qui soit majoritaire. Pour ce qui est de la proportionnelle, ce n'est pas le problème (ce serait probablement même pire avec un système majoritaire). Le vrai problème est que on est face à une douzaine de parti qui sont séparés sur ligne linguistique. Imagine si la France était coupée en deux et que chacun des camps avait son propre paysage médiatique et culturel (tout en se disputant Paris (la ville, pas la région parisienne qui appartient à un des camps). Le pire est que l'une des raisons pour lesquelles le duo Magnette-De Wever a échoué est justement parce que les partis-frères (i.e. les partis partageant une idéologie) ont recommencé à se parler. La NVA, le CD&V, le cdH, le PS et le SPA s'étaient mis d'accord sur un texte mais avaient besoin d'un parti supplémentaire pour avoir la majorité. Sauf que les partis restants MR, openVLD, ecolo et Groen refusaient d'y aller sans leur parti frère et l'inclusion de deux partis aurait significativement perturbé l'équilibre au sein de la majorité: l'inclusion des verts aurait fait penché la balance très largement à gauche en ajoutant 21 sièges à celle-ci (au lieu de 13 ou 8 suivant le parti choisi) tandis que les libéraux sont simplement la deuxième famille à la Chambre, devant la NVA et derrière les socialistes.
  14. C'est en court. C'est le but de projet comme l'EPI que j'ai mentionné au dessus, qui est avant tout destiné aux super-calculateurs (même si on peut imaginer des retombées dans d'autres domaines par la suite). On peut aussi envisager l'investissement dans la recherche sur l'informatique et les communications quantiques, pour citer quelques exemples. Cependant, on peut aussi voir si on peut utiliser les outils à disposition pour diminuer notre dépendance vis-à-vis de l'extérieur. Utiliser et favoriser le développement d'outils open-source comme Linux, LibreOffice ou NextCloud pour remplacer Windows, MS Office ou Office 365 est un exemple de chose qu'il est possible de faire aisément et à un coût très faible.
  15. Qui a dit qu'il fallait mettre des barrières où que ce soit? Par essence, les solutions open source que je décris n'ont pas de barrières... La souveraineté, c'est avant tout l'autonomie. La capacité à agir sans dépendre d'autres ou de ne pas voir ses actions dictées par d'autres. Or sur le plan numérique, les états-membres de l'UE sont excessivement dépendants de l'extérieur. Qu'est-ce qui est encore développé en Europe de nos jours? OS? C'est Américain. Suites logicielles, fournisseurs de service en ligne, CPU, GPU, cartes diverses, etc. C'est généralement Américain, Chinois, Coréen, Japonais ou Taïwanais. Il faudrait se poser la question de savoir si on ne ferait pas mieux d'avoir nous aussi la capacité de développer nos propres CPU, GPU, portables, OS, etc. Cependant, rien de cela ne nous coupe de l'extérieur. Rien ne nous empêche de vendre nos CPU sur le même marché qu'Intel et AMD, rien ne nous empêche de contribuer au développement de projets open-source comme Linux, LibreOffice, Rust, Python, RISC-V, NextCloud, etc.
  16. Tu décrirais ça comment alors? Sinon, pour ceux qui veulent: https://www.european-processor-initiative.eu/
  17. J'ai examen demain donc faisons court. On peut définir le domaine informatique en deux terrains distincts: hardware (le matériel) et software (le logiciel). Le terrain logiciel est un aspect aisé: les programmes et langages opensources existent à foison et il serait stupide de ne pas y prêter attention. Si on prend le premier aspect de la souveraineté logicielle, le système d'exploitation, on peut facilement se ménager une base souveraine en utilisant Linux pour à peu prêt tout. En effet, personne ne contrôle Linux et l'OS est entièrement accessible à qui veut en faire usage. Bien sûr, si on veut qu'un état fasse confiance à ce système, il faudra un fournisseur de solution (en gros une distro et une entreprise pour la maintenance) et ces derniers ont tout intérêt à être européen (quel intérêt de prendre Linux pour être souverain si c'est pour reprendre du RHEL basé aux US?). Et si un état veut faire sa propre distro incluant ses propres ajustement en terme de sécurité, c'est faisable aussi grâce à l'ouverture du système. La même chose s'applique aux navigateurs, suites bureautiques, etc. Reste cependant le problème des réseaux sociaux et des systèmes de communications: tout le monde utilise Facebook, Whatsapp, Twitter, etc pour communiquer et le fait est que ces réseaux ne sont pas sûr et ne sont pas européens. Heureusement, des alternatives existent qui peuvent être décentralisées et isolées du reste grâce à la combinaison de systèmes open-source (si besoin modifiés pour renforcer la sécurité) et d'hébergement local. Côté moteur de recherche cependant c'est plus compliqué et difficile de détrôner Google... Côté hardware, c'est plus complexe. Les deux principales architectures sont pour l'instant verrouillées par Intel et AMD (US, x86) et par ARM (britanniques mais sous contrôle Japonais) donc si on veut quelque chose de souverain, il faudra développer nous-même. Poursuivre en RISC-V pourrait être une idée mais ça pose un problème: une architecture en plus pose la question du support: tout l'environnement Linux qu'on voudrait utiliser devrait être recompilé pour ce système (ce qui en soit est juste chronophage mais cause le besoin de supporter des architectures additionnelles (80% de la librairie Debian supporte RISC-V)). L'autre problème est que le développement d'un CPU (ou d'un GPU) coûte cher, très cher. Surtout si on part de 0. Il faudrait arriver à créer un processeur RISC-V qui soit suffisamment puissant pour rivaliser avec la plupart des système x86 et une autre gamme capable de rivaliser avec les systèmes ARM, à chaque fois tant en puissance qu'en rendement. Ça implique le développement de processus de fabrication inférieurs à 14nm (AMD est à 7nm pour l'instant, Intel est derrière à 10 et je ne sais pas pour les puce ARM) ce qui est aussi très cher. Une fois que c'est fait, le reste est comparativement aisé à développer: carte-mères, mémoires, ports, contrôleurs, batteries, etc. Ce sont des technologies connues, même si réussir à être compétitif va demander un investissement énorme. À mon sens, il faudrait commencer par le plus simple: un switch complet sur des solutions open source supportées en Europe (et pour des trucs un peu plus spécifiques, des systèmes propriétaires aussi Européens) pour créer un écosystème software. En utilisant l'administration par exemple, ça fait déjà un sacré paquet de PC et d'utilisateurs et en plus, ça fait des économies en frais de licences. Ensuite, si l'envie nous en prend d'aller jusqu'au bout, le support et lancement de processeurs grand public RISC-V. Si à ce stade, l'écosystème promu a réussi à se faire une place, en supposant qu'il utilise Linux, faire un port de l'ensemble est relativement aisé. Mais le principal problème est que ça va être cher... Et pour que ça marche, mieux vaut essayer de faire ça au niveau européens. On ne peut pas avoir chaque pays essayant de développer son propre truc dans son coin.
  18. mehari

    Marine allemande

    Pas exactement. Le SPY-6 n'est qu'un radar bande-S tandis que l'AWWS est un tout un système de combat incluant un radar en bande X et un radar en bande S. On est plus face à un équivalent d'une combinaison Aegis CMS, AN/SPY-3 et AN/SPY-6. Pas exactement. La gamme SM et ESSM est généralement considérée comme guidée semi-activement (il y a des exceptions): le missile se base sur la réflexion d'ondes envoyées par le navire. Pour ce faire, les US utilisent un illuminateur comme l'AN/SPG-62. Il y en a 3 sur chaque DGG-51 et 4 sur chaque CG-47. La plupart des pays utilisant ces missiles font appels à ces systèmes ou à des analogues. Cependant, chacun ne peut effectuer de guidage terminal que sur une cible à la fois (avec 2 missiles par cible). À l'inverse, les Pays-Bas, le Danemark et l'Allemagne utilisent l'APAR qui sert à la fois de radar et d'illuminateur grâce au fait qu'il s'agisse d'un AESA. Avec ce système, il est possible d'illuminer jusqu'à 16 cibles (je ne sais pas si c'est par antenne (i.e. 16 cibles par arc) ou en tout (i.e. autour de 4 cibles par arc)). Ce besoin d'illumination cependant est en train de disparaître. Le SM-6 n'en a pas besoin, tout comme l'ESSM Block 2 et les derniers SM-2, vu qu'ils sont dotés de guidage actif et les futures frégates belgo-néerlandaise doivent utiliser des ESSM-2. Il y a cependant d'autres avantages à être capable d'opérer sur plusieurs bandes de fréquence, notamment la versatilité qu'un tel système apporte. Par contre, les systèmes Thales NL ne sont pas exclusivement liés aux missiles US. Le NS100 va être utilisé en conjonction avec le CAMM sur Type 31 et est déjà utilisé avec le MICA tandis qu'on trouve le SMART-2 notamment un peu partout, y compris sur des systèmes équipés de MICA VL et surtout sur le Charles de Gaulle, équipé d'Aster. Cependant, la raison pour laquelle la combinaison Aster-Thales NL est rare est que quand la France ou l'Italie exporte l'Aster, elles préfèrent le faire en exportant au passage l'Herakles ou le MFRA trouvé sur leurs FREMM respectives. On notera cependant que le SMART-L est utilisé en conjonction avec l'Aster sur Horizon et sur Type 45, les navires pour lesquels ce missile à été créé.
  19. mehari

    Marine allemande

    Le problème est que tu penses comme si Thales était un monobloc alors que ce n'est pas le cas. Au sein de Thales se trouvent deux fabricants concurrents (sur le plan naval du moins, je suis moins au courrant pour le terrestre): Thales France et Thales Netherlands. Thales NL est surtout connu pour 4 trucs: Le CMS TACTICOS Le radar SMART-L (et dérivés) Le radar SMART-S (Mk2) Le radar APAR (Block 2) Cependant, alors que le SMART-L continue à être amélioré, le SMART-S est une impasse et donc Thales NL a développé un remplaçant ou plutôt une gamme de remplacement: la famille NS. Il s'agit de deux radars, le NS100 et le NS200 (avec des sous-variantes je crois, j'ai vu un NS110 mentionné quelque part mais ça pourrait être une erreur). Le premier, d'une portée de 250km est un remplacement direct du SMART-S Mk2. Le second en revanche est plus gros avec une portée de 400km. Si c'est deux radars sont rotatifs, je ne vois pas vraiment quoique ce soit qui empêcherait l'utilisation en radar quadruple fixe. Le NS100 a déjà été commandé par Singapour (Independence), les Pays-Bas (Rotterdam et Johan de Witt) et le Royaume-Uni (Type 31) Par ailleurs, on trouve quelques autres dans le listing dont SeaMaster 400 (aussi appelé SMILE): radar bande S d'une portée de 250km ayant probablement servi de base pour le développement des NS100 et 200 (utilisé sur le I-Mast des Holland et du Karel Doorman) SeaWatcher 100: radar de surveillance de surface en bande X (portée 80km) utilisé sur le I-Mast des Holland et du Karel Doorman ainsi que sur les Karel Doorman belges et néerlandaises Côté français, je m'y connais moins bien mais on trouve (en gros) l'Herakles et le SeaFire 500, en bande S tous les deux et je n'en connais pas vraiment d'autres qui soient notables. L'Arabel présent sur le CdG peut-être... Entre alors en scène l'AWWS. Si je ne me trompe pas, l'AWWS n'est pas tant un radar qu'un ensemble radar-CMS (et autre) utilisant ce que Thales appelle la suite S/X. Celle-ci est formée d'un radar bande S basé sur le SM400 (du moins présenté comme celà auprès des néerlandais qui utilisent ce dernier (en ce qui me concerne je soupçonne une parentée avec la gamme NS)) et d'un radar bande X basé sur l'APAR Block 2. Apparemment, ce qui rend le système unique est le fait qu'il fait fonctionner les deux radars comme si il s'agissait d'un seul (d'après Thales, je ne sais pas très bien ce que c'est sensé vouloir dire). La portée supposée est de 400 ou 450km. Quelque part, ça crée donc un concurrent direct au SeaFire mais bibande plutôt que juste bande S. Reprenons donc la gamme. On a côté néerlandais APAR Block 2 (bande X, fixe) NS100 (bande S, rotatif, 250km) NS200 (bande S, rotatif, 400km) AWWS (bande X+S, fixe, 400-450km) SMART-L MM (bande L, rotatif, 480km (anti aérien) à 2000km (anti-ballistique)) Côté français, on a SeaFire 500 (bande S, fixe ou rotatif, 500km) On a clairement un conflit entre l'AWWS, le NS200 et le SeaFire 500. Cependant, on peut aussi voir ça comme les conflits qui apparaissent entre les différentes branches de MBDA: SmartCruiser vs SPEAR, ANL vs Marte, MICA vs CAMM.
  20. Suis pas sysadmin, juste un utilisateur lambda. Ceci dit, connaissant les devs Linux, la vulnérabilité sera patchée assez vite. $ sudo apt update && sudo apt upgrade Ou peut importe ce que vous utilisez...
  21. Comme je l'ai dit, il s'agit probablement plus d'un test du système que d'un test ou d'une démonstration d'un datalink made in Airbus. CANDL étant un produit Patria, je doute qu'elle soit acceptable dans la configuration actuelle du SCAF...
  22. L'inverse. La taille de l'antenne est liée à la longueur d'onde et cette dernière à la fréquence par la formule c = λ·f avec c la vitesse de l'onde (dans ce cas-ci la lumière 299.79 Mm/s), λ la longueur d'onde (en mètres) et f la fréquence (en Hertz). Plus la fréquence augmente, plus la longueur d'onde diminue et donc plus l'antenne rapetisse. Pour te donner une idée, tu peux comparer la taille des antennes en bande L (SMART-L), S (Herakles, Sea Fire), C (EMPAR) et X (Arabel) dans les forces française. On pourrait se dire que prendre un truc en bande Ku serait alors plus intéressant mais je pense qu'il y a d'autres facteurs en jeu que je ne connais pas (comportement à portée, en altitude, intempéries, etc.) Si je ne me trompe pas, le F4 doit arriver d'ici 2024 (environ). À ce titre, ce sera probablement le premier standard à opérer dans l'architecture FCAS (ou du moins ses débuts) avec les premières versions du Combat Cloud avant de recevoir les Remote Carriers (si ils sont prêt avant le F5). Airbus est le maître d'œuvre sur cette partie donc c'est normal qu'ils fassent des tests dessus. Comme je l'ai dit, la datalink utilisée n'était même pas faite par eux ou un membre du projet FCAS. C'était un composant sur étagère. Qu'est-ce que ça veut dire pour celle du F4 et Thalès? Si on se réfère à la page Wiki du SCAF, on apprend que Thales est le principal partenaire d'Airbus sur le sujet, du moins pour les 18 mois de la phase 1A (après quoi on verra probablement d'autre boîtes dont Indra se pointer). Si on se réfère à ça, on peut supposer que bien que Airbus soit responsable de l'architecture du Combat Cloud mais on peut aussi supposer qu'en temps que partenaire principal, Thales s'occupe de la liaison. En se basant là-dessus, il est possible que la liaison du standard F4 serve de base à celle utilisée pour le FCAS. Airbus travaillant sur certains aspects du combat cloud n'empêche pas Thales de travailler sur des sous-composants de celui-ci.
  23. Ça paraît mais c'est bien au dessus de la Laison 16 qui va jusqu'à 115kbit/s (avec un throughput théorique allant jusqu'à 1 Mbit/s). Je n'arrive pas à trouver le throughput exact de la MADL du F-35 pour comparer cependant. J'ai cependant trouvé la Tactical Common Data Link américaine utilisée pour leurs UAV (spécifiquement le MQ-8B Fire Scout) avec un bitrate entre 1.544 et 10.7 Mbit/s, soit assez proche de ce qui est offert par la CANDL, même si ils veulent apparemment booster le débit à 45, 137 voire 274 Mbit/s. À noter cependant que la TCDL opère en bande IEEE Ku (12 à 18 GHz) tandis que la CANDL opère en bade OTAN C (0.5 à 1 GHz). Cependant, je ne pense pas que la CANDL fasse partie du produit final mais que l'exercice était plutôt une proof of concept du système plutôt qu'un essai de la liaison de donnée pour la simple raison que la CANDL est fait par Patria Helicopters (en Suède ou Finlande, je suis pas sûr) et que je m'attendrais plutôt à voir la vraie data link être faîte par Thales, Hensoldt ou Indra. Airbus a probablement pris ce qu'ils avaient sous la main et/ou offrait des performances satisfaisantes pour le test en attendant que cette dernière soit prête.
  24. "Vous comprenez, gens tellement content voter pour président, gens parfois voter deux fois"
  25. mehari

    Ici on cause fusil

    En faisant quelques suppositions, le calibre réduit et la balle plus allongée signifient un meilleur coefficient balistique et donc une meilleur rétention de vitesse à distance ainsi probablement qu'une meilleure trajectoire. Le 41 signifie qu'ils ont un peu allongé pour compenser un aspect (probablement la capacité en poudre requise pour une balle potentiellement plus lourde ou juste la recherche d'une meilleure vitesse à la bouche. La seule info un peu tangible que j'ai pu trouver se trouve sur le wiki polonais. Il décrit une vitesse à la bouche de 770m/s et une énergie de 2200J ce qui nous donne une balle de 7.42g (soit ~115gr). Impossible de connaître le coefficient balistique cependant mais c'est très probablement supérieur à celui de la 7.62×39 (pas difficile je sais). Sinon, j'ai cette photo de la balle Wiki polonias sur le Lantan: https://pl.wikipedia.org/wiki/Karabin_Lantan
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