mehari
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On parle bien d'un ATGM. Une charge creuse me paraît plus utile qu'un HE. On peut juste mettre la transmission RF du LP dans le MP ou n'importe quoi d'autre, c'est pas vraiment un problème. Les Israeliens ont fait ça avec leur Aerospike. Tous les missiles ne doivent pas être hypersoniques. Surtout ceux dont la mission n'est pas d'éliminer leur cible grâce à leur énergie cinétique. Pourquoi s'obstiner à mettre un HE ou une charge creuse dans une munition hypersonique? Soit la munition est hypersonique et la vitesse sert à fournir l'énergie cinétique nécessaire au travail du pénétrateur embarqué (auquel cas, aucun explosif n'est nécessaire) soit l'énergie est fournie par la charge et pas besoin de vitesse hypersonique. Sinon, quand je disais récupérer des éléments du MMP, je ne voulais pas dire mettre le MMP dans un obus (ce qui ne rentrera de toute façon pas dans un canon de moins de 140mm). Cependant, on peut récupérer une partie du design ou le design de certaines choses dont la charge et le senseur qui peuvent être scaled pour correspondre aux besoins. Le datalink de son côté peut venir du MHT.
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Pourquoi le Katana alors qu'on peut réutiliser le design the POLYNEGE et des éléments du MMP?
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
mehari a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Note qu'avec l'effectif actuel français, vous pourriez aisément aligner 3 brigades lourdes, 3 brigades médianes, 1 brigade de montagne, 1 brigade aéroportée, 1 brigade d'aérocombat et avoir des restes pour former 2 divisions (une médiane et une lourde pour accueillir les brigades de type correspondant) et des groupes et brigades d'artillerie, défense AA, génie, reconnaissance, etc. pour les divisions ou le niveau supérieur. Les forces seraient aussi mieux proportionnées et en passant les brigades lourdes à un modèle armes combinées, vous pourriez aisément passer à 300 chars en service (plus les écoles). Mais il paraît que la France n'a plus la capacité de générer les QG et quartiers nécessaires à l'accueil des bataillons que ça créerait... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
mehari a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça me tue quand vous dites "brigade lourde de 9000". Dans la plupart des pays, 9000 hommes peuvent servir à constituer deux brigades. Dans certains, ça donne même du rab pour des appuis additionnels. -
42° sur JCD 3105, 55 sur MRAAS (105mmCT). Pas forcément. Les Israëliens avaient créé le LAHAT en 105mm et l'ont juste saboté dans un canon de 120mm pour la version 120mm. Ils ont aussi conçu le missile pour être tiré hors de canon. D'un hélicoptère par exemple. Bien sûr, un missile sur hélicoptère peut se permettre d'être plus lourd et plus large, avec les avantages qui iront avec mais au moins ça servait en terme de réduction des coûts de développement. Personnellement, je crois que je préférerais un missile dédié mais ça a effectivement son coût. Moins problématique pour un top attack, qui est aussi tout l'avantage d'un missile. Dans cette gamme de diamètres, on notera que le 9M117M1 Arkan (3UBK23-3 pour BMP-3) de 100mm ont supposément 750mm de pénétration (après ERA) tandis que les RPG-27, -29, -30 et -32 en 105mm sont supposés faire 750mm (650 après ERA). Du côté de chez nous, le RGW90 HH-T de 90mm promet 700mm (600 post ERA) tandis que le PzF3-IT de 110mm promet 900mm (et le RGW110 devrait promettre la même chose ou mieux).
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C'est le cas pour beaucoup de GLATGM. L'intérêt est d'étendre la portée et les capacités NLOS d'un véhicule équipé d'un canon sans s'embarrasser d'un autre système sur le véhicule. Prend une tourelle normale de char dont tu veux augmenter la portée. Tu peux si tu veux y coller un lancer missile tu as grosso-modo deux manières de t'y prendre. Tu peux faire comme Rheinmetall ou KMW et mettre un lanceur sous-armure qui va bouffer dans ta réserve de munition en tourelle parce que tu as moins de place dessus. Ça encombre aussi ton dessus de tourelle et tu dois faire gaffe aux interférences. Les conséquences sont donc que sur le KF51, tu perds 10 coups dans l'autoloader tandis que sur la RCT120 tu es limité à un unique missile. L'autre solution est de simplement coller un lance-missile au côté de ta tourelle comme le fait JCD sur sa série 30001. Ça n'interfère pas avec les réserves de munitions mais en contre partie les missiles sont plus vulnérables tandis que les pods missiles pourraient interférer avec la largeur max du véhicule et avec d'éventuel senseurs (radars par exemple). Un missile tiré par canon n'interfère pas avec la capacité ou les senseurs et est protégé sous blindage. C'est un peu le meilleur des deux mondes. Vient ensuite le problème des réserves de munitions. Si on veut pouvoir recharger le lanceur, il faut stocker des réserves. Qu'il soit stocké sous blindage ou sur les côtés de la tourelle, le missile normal (MMP par exemple) est volumineux, probablement plus qu'un obus de 120mm et le stockage normal ne peut être utilisé. Donc il faut un stockage spécial qui diminue la flexibilité si on veut altérer la composition du chargement en munition entre deux missions (pas impossible mais ennuyant). Un GLATGM d'un autre côté prend la place d'un obus de canon. Ni plus ni moins. Par conséquent, on peut augmenter ou diminuer son nombre à volonté en remplaçant d'autres obus du véhicule comme on pourrait le faire avec les APFSDS. Dernier point: la portée. Ce n'est pas le cas pour tous mais les GLATGM montre en général une portée supérieure à leur pendant conventionnels à masse équivalente. Un LAHAT porterait ainsi à 6 à 8km tandis que les MRM devaient aller à 12km. La raison est qu'un GLATGM fonctionne un peu comme un missile à deux étages. Le canon fourni la vitesse initiale comme il le ferait à un obus HE normal. Le missile n'a alors qu'à s'allumer pour fournir la propulsion sur la suite du trajet. L'énergie nécessaire dans le missile est par conséquent bien inférieure. Bref, il y a plein d'avantage au GLATGM quand on opère un véhicule blindé, surtout si son canon n'est pas assez puissant pour défaire les chars les plus blindés conventionnellement. Si quelqu'un devait faire un char léger pour des forces légères ou médianes, je crois qu'il serait stupide d'ignorer la possibilité. 1 Note que CMI n'a jamais montré de missiles sur la version 3105 mais que rien ne l'empêche.
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Je suis curieux de savoir où ils trouvent leur personnel. 670 K9, en plus des 122 AHS Krab déjà commandé (moins les 18 fournis à l'Ukraine), ça fait un sacré paquet auquel il faut ajouter les AHS Kryl (168 unités je pense). Ça fait un total de 942. En comptant des bataillons de 18 obusiers, on a 52 bataillons. Pour l'instant, l'armée polonaise emploie 3 divisions avec 7 bataillons d'artillerie chacune et 1 division avec 3 (la 18e Div est théoriquement toujours en formation et pourrait recevoir ses 4 bataillons restants à l'avenir). Supposons 4 divisions complètes soit 28 bataillons. Cependant, au sein de ces divisions, on compte en réalité 4 à 5 bataillons d'obusiers, le reste étant composé de MLRS ce qui veut dire qu'on a en réalité (en supposant 5 bataillons d'obusiers/division) 20 bataillons d'obusiers à équiper. Ils pourraient créer des unités d'artillerie à l'échelon supérieur mais une structure pareille n'existe pour l'instant pas en Pologne. Par ailleurs, on notera que des MLRS longue portée auraient plus de sens à ce niveau. L'autre possibilité serait l'équipement des unités territoriales (17 brigades) pour l'instant dépourvues d'artillerie. Cependant, les doter d'obusiers lourds serait étrange quand on sait que ce sont des unités légères. Dernière possibilité, les stocks mais ça veut dire qu'ils ont globalement une pièce de remplacement/réserve par pièce en service... Ça aide à remonter en puissance je suppose. Bonne question, c'est pas la même chose (et de très loin). Assez peu de pays utilisent le K10 finalement et pas de la même façon que les US. Là où l'organisation US demande un M992 par M109, les Australiens ont commandé 1 AS10 par 2 AS9. Les Norvégiens sont à 28 K9 et 14 K10 (ils avaient commandé 24 K9 et 6 K10 à la base) tandis que les Turcs auraient commandé 110 Poyraz pour 303 T155. Enfin, les Sud-Coréens ont commandé 1136 K9 et 179 K10 Pas d'indication d'achat de la part des Estoniens, Finlandais, Égyptiens ou Indiens. PS: Tu as vu où 700 obusiers soviétiques? J'en vois beaucoup moins en service.
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Attention avec les raccourcis. Le MRM était un missile tiré par canon comprenant deux volets. L'un était le MRM-CE, équipé d'une charge HEAT tout ce qu'il y a de plus conventionnel et d'un guidage dual mode IR/radar ou d'un guidage SALH. L'autre était le MRM-KE. Il ne s'agit pas d'une flèche mais d'un missile tout ce qu'il y a de plus conventionnel si ce n'est qu'il ne transporte pas d'explosif. Le missile comprenait un module de guidage (radar ou SALH), la propulsion et un cylindre servant de pénétrateur. Cependant, ce cylindre n'était pas une flèche et n'a pas les même caractéristiques en termes de dimensions qu'une flèche de 120mm. Je ne suis même pas sur que le KEP était prévue pour se séparer du corps du missile et ne devait pas simplement passer à travers le bloc de guidage à l'impact à l'impact. Bref, on ne parle pas de mettre un système de guidage sur une flèche. On parle de mettre un bloc de tungstène dans un missile et de l'accélérer très, très vite.
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Ça se récupère (c'est juste un drone avec une bombe dedans). Comment ça se récupère et ça se recharge, ça dépend du modèle je suppose. Le plus évident pour la récupération serait d'utiliser un filet pour minimiser les dégâts (le RQ-21 se récupère en fonçant sur un unique fil) mais je sais que certains drones sont prévus pour se "déposer" sur le sol donc ça doit être faisable aussi je suppose mais ça pose la question du risque à la structure causé par le potentiel choc. D'autres comme UVision ont une récupération par parachute (sur certains de leur modèles au moins). Les munitions rôdeuses de type quadcopter (IAI Rotem L, STM Kargu) n'ont évidemment pas de limitation de ce point de vue et peuvent se poser n'importe où. Pour préparer un nouveau lancement, il y a plusieurs chose. Si c'est un moteur thermique, il faut ouvrir le réservoir et verser le fuel (et demande le transport du fuel nécessaire en plus (qui est peut-être ou peut-être pas le même que celui du véhicule)), si c'est électrique, il faut juste échanger les batterie. Dans ce dernier cas, le groupe peut être doté d'un générateur quelconque pour recharger les batteries et donc avoir plusieurs sets de batteries à sa disposition. Ensuite, ça dépend de la méthode de lancement. Si c'est une catapulte/fronde, il suffit juste de mettre la munition dessus et c'est bon. Si c'est un canister, il faut pouvoir recharger la canister ce qui implique de replier les ailes, de placer les sabots/guides autour, réintroduire dans le tube, refermer et recharger le moyen de lancement d'une façon ou d'une autre (capsule de gaz par exemple). Ceci dit, ce n'est pas parce qu'il est possible de récupérer des munitions rôdeuses que toutes sont prévues pour. De nouveau, ça dépend du modèle.
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Le seul avantage que je puisse voir c'est la réactivité. J'ignore à quelle vitesse un MHT pourra se déplacer mais imaginons 150m/s (c'est assez faible comme estimation vu que certains font beaucoup plus), soit 540km/h. Imaginons qu'une compagnie située à 2km en avant des éléments d'appui du bataillon ait besoin d'une frappe immédiate 6km devant eux (soit les 8km offerts par le MHT), il faudrait alors 53s au missile pour faire le trajet. Si on imagine qu'un Switchblade 600 se trouve à cette place avec sa vitesse maximale de 185km/h¹ (soit 51m/s), il faudrait 2min37s pour faire le même trajet. Les contre-argument sont alors que La compagnie (en tout cas en France) dispose de ses propres moyens ATGM avec le MMP qui fournissent la réactivité La munition rôdeuse devrait en théorie être déjà en l'air et agissant plus en avant du bataillon comme un drone de reconnaissance donc elle devrait déjà être sur zone. Bref, à mon avis, les sections ATGM des compagnies d'appui devraient se voir remplacées par des sections munitions rôdeuses (ou alors se voir intégrer un groupe munitions rôdeuses). ¹ Je suppose que la "Dash speed" n'est pas juste une vitesse de plongée (pendant une attaque par le haut) mais aussi une vitesse de pointe. Sinon, on est à 112km/h soit 31m/s ce qui donne 4min18s
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La question que je me pose c'est l'intérêt par rapport à une munition rôdeuse si on a déjà des missiles à plus courte portée mais capacités similaires dans les unités avancées (MMP).
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[FARA Bell 360 Invictus/karem AR40/Sikorsky Raider X]
mehari a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Même si ça encombrait (dans les cas où le rotor se plie comme sur un navire), on pourrait aussi plier les ailes. -
Vous pouvez juste les acheter aux allemands. Pas sûr qu'il faille passer par la FMS pour ça.
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C'est du à l'évolution du rôle de l'IFV. Avant de commencer, je vais juste signaler que je n'ai pas de connaissance formelle de la doctrine et de son histoire donc il y aura des erreurs ou des imprécisions. Il y a sur le forum des gens avec plus d'expertise. Bref, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, plusieurs doctrine naissent sur la façon dont l'infanterie mécanisée et surtout ses véhicules devraient être employés. Les US considèrent que le rôle du véhicule porteur est d'amener l'infanterie aux limites du champ de bataille, les faire débarquer et ensuite déguerpir. C'est le "battlefield taxi", le M113 qui est un APC. Les Allemands en revanche ont l'opinion inverse. Se basant sur des RETEX de la Wehrmacht, ils considèrent que l'infanterie doit manœuvrer avec les chars et donc capable de se déplacer aux mêmes endroits, dans les mêmes conditions. Par conséquent, le rôle du véhicule porteur est alors d'accompagner les chars et de combattre avec eux. Ils considèrent également que l'infanterie doit principalement combattre embarquée et ne débarquer que lorsqu'il le faut absolument. Bref, le véhicule n'est plus un porteur mais une plateforme de combat pour l'infanterie. Le premier IFV, le HS.30 est né. Ça donne lieu a des choix différents pour le design. Le HS.30 est mieux protégé, avec un blindage frontal résistant à du 20mm alors que le M113 est limité à du 7.62. La présence de trappes sur l'arrière permet à l'infanterie embarquée de faire usage de ses armes depuis l'intérieur du véhicule (les générations suivantes feront usage de ports). Le véhicule est également doté d'un canon de 20mm dont le rôle est de lutter contre les emplacement d'ATGM naissants, les menaces aériennes et les véhicules légers. Le canon ajouter aussi des options contre l'infanterie adverse. Le véhicule est par ailleurs moins haut (de 60cm) que le M113 tout en étant plus lourd de 2 tonnes. Par conséquent, il ne flotte pas, ce qui n'est pas vu comme un problème étant donné que les chars qu'il accompagne ne flottet pas non plus. On notera que le HS.30 sera globalement un échec pour d'autres raisons et sera remplacé par le Marder. Côté Soviétique, des travaux entamés dans les années 50 donneront lieux quelques années plus tard au BMP-1, le premier IFV a voir une production massive. Ici, la motivation derrière le développement est que l'infanterie Soviet avait besoin d'un véhicule lui permettant de combattre montée non pas pour suivre les chars mais pour combattre en environnement radioactif. Par ailleurs, là où la doctrine US ignore l'IFV et la doctrine allemande le lie au char, les Soviétiques sont plus flexibles permettant au BMP d'agir de façon autonome pour attaquer les flancs adverses ou leurrer l'ennemi. L'armement est alors plus lourd: un canon de 73mm à basse pression et, nouveauté, un lance missile. Ce dernier fera des ravages pendant la guerre du Yom Kippur. On notera également que le BMP est plus mobile que les chars et amphibie lui permettant d'aller là où les chars ne peuvent... Ainsi, un BMP peut franchir une rivière pour saisir une berge ou un pont avant que les MBT ne puissent traverser (via un pont ou un ponton placé sur la berge sécurisée) tandis que sa plus faible pression au sol lui permet d'aller sur des terrains où le char s'embourberait. Cette plus forte indépendance de l'IFV se voit aussi à l'apparition du BMD-1 au sein du VDV. Cependant, la protection du véhicule laisse a désirer et il est vulnérable sur les flancs à de la 12.7 (tandis que la qualité de l'armure elle-même varie fortement) tandis qu'il offre une excellente protection anti-radiation. Enfin, le permmier IFV à roue arrive avec le Ratel. Le Ratel marque un changement par rapport à ses homologues septentrionaux car il n'est pas prévu pour faciliter l'accompagnement des chars mais plutôt pour opérer indépendamment sur de larges zones avec une excellent mobilité stratégique tout en incluant un nouveau canon à double alimentation permettant de passer rapidement de HE à AP et une protection contre les mines. Voyant tout celà les US font un 180° et produisent le Bradley. L'emphase est désormais fermement sur le combat embarqué et sur l'accompagnement des chars à l'allemande mais aussi sur l'engagement d'autres véhicules blindés avec son canon de 25mm et ses sept missiles TOW. Les US vont par la suite rendre l'IFV et le char inséparables avec les bataillons interarmes. Dans ces conditions, avec un IFV désormais aussi chargé de combattre ses pairs, il faut une protection appropriée contre les canons de ces IFVs qui eux-même conduisent à une augmentation de la puissance des canons conduisant à une augmentation du blindage, etc. C'est ainsi qu'on est passé du 20mm au 25, au 30, 35, 40(CT) et maintenant même au 50mmSS et 57mm et qu'on est passé d'IFV pesant 15 tonnes à des monstres de 48. Cette démarche est la même que celle qui a vu le MBT passer de 40 tonnes à 65. On notera qu'il reste des différences entre pays sur la doctrine exacte de l'IFV et sur son rôle anti-véhicule.
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Très bien. On a alors une famille de VCI et MBT allant de 40 à 50 tonnes. Pourquoi s'encombrer d'un canon d'assaut sur cette base?
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Il y a plus lourd que le VBCI et il y a peser 70 tonnes. Un Namer pèse 60 tonnes, ajoute la tourelle qui fait elle même plus de 10 tonnes et on est loin de "l'employable". Le Namer a vu son blindage renforcé par rapport au Merkava grâce au budget masse gagné via la disparition de la tourelle. Il y a faire une famille IFV lourd/char sur la base du Lynx ou de l'Armata et il y a utiliser le Namer. En termes de masse, ce n'est pas exactement la même chose... Justement, tu crées un programme spécifique canon d'assaut pour gérer l'appui feu dans un famille qui comprend déjà un MBT. Si tu as un MBT dans ta famille, utilise le MBT pour l'appui feu. Pour rappel, un GTIA blindé est doté de MBTs et d'IFv. Un SGTIA blindé est aussi doté de MBTs et d'IFVs. Et dans certains pays, le bataillon lui-même dispose organiquement de compagnies MBT et de compagnies IFV. Dans ces conditions, pourquoi voudrais-tu mettre un canon d'assaut en plus? Là où le canon d'assaut a du sens, c'est les unités où le MBT ne se trouve pas et c'est les médians et légers. Mais tu ne vas pas mettre un canon d'assaut de 45 tonnes au milieu d'une unité médiane de 25. Dans ce cas, ton canon d'assaut serait plutôt sur un châssis léger comme le VBCI, le Vextra ou le Type 16.
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Sauf que normalement le milieu est occupé par la tourelle sur un MBT.
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Si tu mets une tourelle de MBT sur un châssis Namer, tu récupères juste le Merkava (ou même un truc encore plus lourd vu que le Namer bénéficie de plus de blindage par rapport au Merkava). Je ne suis pas sûr de voir l'intérêt. Par ailleurs, le moteur avant n'est pas nécessaire dans une caisse de MBT pensée pour aussi pouvoir servir d'IFV. Tu peux, sur le même châssis et sur la même motorisation avoir une motorisation avant ou arrière. Il suffit de renverser la boîte de transmission et ensuite de construire la coque en fonction. Sinon, si on a déjà, sur le même chassis un MBT et un IFV, pourquoi vouloir faire en prime un canon d'assaut?
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Le MPF est un char médian (ou léger? Où est la différence?) de moins de 38t mais il est très fort probable qu'il s'agisse de tonnes US (les short tons (différentes des tonnes impériales (long tons)) et non de tonnes métriques. 38t US fait un peu moins de 35t métriques. C'est dans la même ligne que le ZTQ-15 et que le Harimau. Cependant, on est pas sur un "MBT employable". Le MPF explosera très probablement sous le feu d'obus de 40CT par exemple. Par ailleurs, au vu de la doctrine d'emploi présentée (appui d'infanterie, évitement de l'engagement blindé), on est probablement plus sur un canon d'assaut (comme le Stryker MGS) que sur un char. Le Sabrah, également basé sur ASCOD, a une protection STANAG 4 avec probablement un renforcement sur l'arc frontal (5 ou 6). Un char léger. Ce n'est pas en prenant un CV90 et en lui mettant une tourelle de 120mm qu'on crée un MBT. Il faut que la protection suive et qu'elle soit suffisante pour arrêter au moins les obus d'IFV (soit 40mmCT APFSDS-T et à l'avenir 50mmSS ou 57mm APFSDS). Si le MBT se fait fumer par le premier BMP qu'il rencontre, c'est un problème...
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On peut faire marcher ça. Les US ont montré des radars Leonard MHR et lasers Boeing CLWS sur Polaris MZRP Quelques MANPADS en plus et ça donnerait une capacité assez légère. En terme de portée, je dirais que l'objectif devrait être à 15km avec une altitude à 10km mais tout projet devrait supposer une portée minimum de 10km et un plafond minimum de 7km. Pour le guidage, l'IR est standard pour les missiles à courte portée mais on pourrait mettre un mode SACLOS en double suivant la situation. L'IR est meilleur pour engager plusieurs cibles simultanément tandis que le SACLOS offrirait de meilleures capacités anti-leurres. Par contre, pour le SARH, le radar d'illumination rajoute des éléments sur le véhicule et est un problème en contre-essaim et pour la discrétion. Si il y a deux Harpy en vol par exemple, impossible d'engager car seule une peut être engagée à la fois et les deux vont chopper ta position immédiatement. Cependant, si on reprends l'ADATS, on notera qu'il avait une charge hybride Frag/HEAT de 12.5kg de diamètre important (152mm) pour servir en AT. Un AA pur n'aurait pas besoin d'autant et n'aurait pas besoin des effets HEAT. En réduisant ça, on peut gagner en masse et donc en portée ou on peut augmenter la taille de la propulsion à masse et volume constant pour augmenter la portée. Pas très utile sans conduite de tir cependant, ce qui est ce je proposais. Pour les groupes AT? Parce qu'en anti-drone j'ai du mal à voir
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Peut-être, peut-être pas. J'aurais tendance à dire qu'il est impossible de dire si le char est réellement mort. Cependant, si c'est le duel de char qui est mort tandis que l'appui feu reste et que le besoin NLOS grandit, est-ce que le mortier en tourelle façon NEMO, Rak ou Nona ne serait pas à privilégier?
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Le problème si on ajoute du 30×113mm à chaque peloton c'est qu'on se retrouve à multiplier la logistique en ajoutant encore un type de munition, même si c'est probablement le calibre qui aurait le plus de sens pour un élément AA de compagnie dans les unités basées sur APC. Cependant, on peut aussi exploiter les éléments déjà présents. Les Israeliens ont leur gamme SMASH (commandée par les Néerlandais je pense) qui transforme tout fusil 5.56 en arme anti-drone à supposément 250m. Avec les 12.7mm et les systèmes présents sur RWS on doit probablement pouvoir faire mieux. Couplé à un brouilleur sur la RWS et un capteur passif et on pourrait introduire une capacité de base pour le peloton. L'étape suivante serait le lance-grenade en 40×53 mais ce n'est pas en service en France à ma connaissance (notez qu'un entre-deux en 25×59mm pourrait être possible). Un système de ce genre pourrait être placé sur Griffon, Serval, VBAE et XLR tandis qu'une version utilisant les même senseurs pourrait être adaptée au VBCI et au Jaguar. Le but serait d'utiliser avant tout les éléments déjà présents sur les véhicules plutôt que d'en rajouter. Cependant, ça pose la question des unités à pieds (aéroportées par exemple) qui n'ont normalement pas de véhicules outre ceux qui peuvent être airlift. Dans ce cas, équiper un ou plusieurs éléments du peloton avec le viseur SMASH mentionné ci-dessus pourrait être une idée. En plus de ça, on peut ajouter un élément de compagnie avec cette fois-ci le canon, les missiles, le radar et éventuellement le laser pour agir en véhicule dédié AA (pourrait peut-être demander deux véhicules). Pour les unités à pieds, ces véhicules pourrait se voir remplacer par un élément MANPADS. J'avais suggéré des véhicules type Sosna-R agissant de façon distribuée et autonome sur le terrain d'action de la brigade mais bénéficiant via réseautage d'un peloton radar. Dans la gamme de missiles envisageables, j'ai trouvé Crotale Mk3: Portée: 16km Plafond: 9km Masse: 76kg Guidage: CLOS 9M337 Sosna-R Portée: 10km Plafond: 5km Masse: 42kg Guidage: Beam riding ADATS Portée: 10km Plafond: 7km Masse: 51kg Guidage: Beam riding Le Crotale est un peu lourd et son guidage est dépassé mais sa portée et son plafond sont parfaits. Le Sosna-R est le plus léger mais son plafond est un peu juste. L'ADATS a le bon plafond et est plus léger que le Crotale. La portée est un peu juste mais soit donc il me paraît être la meilleure base. Cependant, sa charge de 12kg et son guidage (identique au Sosna-R) sont ses plus gros défauts. Il souffre en fait de sa création en tant que missile hybride anti-char/aérien. Une charge plus spécialisée et des moyens de construction et de propulsion modernes permettraient probablement de diminuer la masse/augmenter la portée. Un guidage IR en plus ne ferait pas non plus de tort. Pour ce qui est des radars, je me demande si le GM60 n'est pas un peu gros. Quelque chose de plus léger comme un Giraffe 1X pourrait être intéressant. On pourrait aussi avoir un mix avec un GM60 et 3 ou 4 Giraffe 1X. Ça marche pour les unités légères déjà sur Serval et pour les unités médianes mais pour les unités lourdes, je pense que quelque chose sur VBCI serait plus approprié. Ça peut être dépendant. Il y a un léger overlap entre les deux. Si on fait comme Textron et qu'on crée une munition qui ne soit pas dotée d'un élément permettant à l'extracteur de fonctionner (rim), on est limité à un design push through comme celui du CTAS (culasse rotative) ou du NGSW de Textron. Ce n'est cependant pas le cas du CT40 qui en est doté. On pourrait mettre un CT40 dans un canon à action tout à fait classique (Bushmaster par exemple) et il fonctionnerait (moyennant qu'on ait adapté les dimensions bien sûr). On notera par ailleurs qu'en 40mm, on se satisfait de 330 c/min sur le Bofors donc on pourrait imaginer, surtout en exploitant les technologies de conduite de tir modernes et en faisant des obus guidés comme @g4lly le suggère qu'un CT40 avec alimentation standard puisse-t'être poussé à 400 c/min et soit tout à fait suffisant, sans devoir partir sur du volumineux canon revolver.
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Si on regarde le train actuel des choses, ça semble très mal parti si je ne me trompe pas.