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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. Ça se récupère (c'est juste un drone avec une bombe dedans). Comment ça se récupère et ça se recharge, ça dépend du modèle je suppose. Le plus évident pour la récupération serait d'utiliser un filet pour minimiser les dégâts (le RQ-21 se récupère en fonçant sur un unique fil) mais je sais que certains drones sont prévus pour se "déposer" sur le sol donc ça doit être faisable aussi je suppose mais ça pose la question du risque à la structure causé par le potentiel choc. D'autres comme UVision ont une récupération par parachute (sur certains de leur modèles au moins). Les munitions rôdeuses de type quadcopter (IAI Rotem L, STM Kargu) n'ont évidemment pas de limitation de ce point de vue et peuvent se poser n'importe où. Pour préparer un nouveau lancement, il y a plusieurs chose. Si c'est un moteur thermique, il faut ouvrir le réservoir et verser le fuel (et demande le transport du fuel nécessaire en plus (qui est peut-être ou peut-être pas le même que celui du véhicule)), si c'est électrique, il faut juste échanger les batterie. Dans ce dernier cas, le groupe peut être doté d'un générateur quelconque pour recharger les batteries et donc avoir plusieurs sets de batteries à sa disposition. Ensuite, ça dépend de la méthode de lancement. Si c'est une catapulte/fronde, il suffit juste de mettre la munition dessus et c'est bon. Si c'est un canister, il faut pouvoir recharger la canister ce qui implique de replier les ailes, de placer les sabots/guides autour, réintroduire dans le tube, refermer et recharger le moyen de lancement d'une façon ou d'une autre (capsule de gaz par exemple). Ceci dit, ce n'est pas parce qu'il est possible de récupérer des munitions rôdeuses que toutes sont prévues pour. De nouveau, ça dépend du modèle.
  2. Le seul avantage que je puisse voir c'est la réactivité. J'ignore à quelle vitesse un MHT pourra se déplacer mais imaginons 150m/s (c'est assez faible comme estimation vu que certains font beaucoup plus), soit 540km/h. Imaginons qu'une compagnie située à 2km en avant des éléments d'appui du bataillon ait besoin d'une frappe immédiate 6km devant eux (soit les 8km offerts par le MHT), il faudrait alors 53s au missile pour faire le trajet. Si on imagine qu'un Switchblade 600 se trouve à cette place avec sa vitesse maximale de 185km/h¹ (soit 51m/s), il faudrait 2min37s pour faire le même trajet. Les contre-argument sont alors que La compagnie (en tout cas en France) dispose de ses propres moyens ATGM avec le MMP qui fournissent la réactivité La munition rôdeuse devrait en théorie être déjà en l'air et agissant plus en avant du bataillon comme un drone de reconnaissance donc elle devrait déjà être sur zone. Bref, à mon avis, les sections ATGM des compagnies d'appui devraient se voir remplacées par des sections munitions rôdeuses (ou alors se voir intégrer un groupe munitions rôdeuses). ¹ Je suppose que la "Dash speed" n'est pas juste une vitesse de plongée (pendant une attaque par le haut) mais aussi une vitesse de pointe. Sinon, on est à 112km/h soit 31m/s ce qui donne 4min18s
  3. La question que je me pose c'est l'intérêt par rapport à une munition rôdeuse si on a déjà des missiles à plus courte portée mais capacités similaires dans les unités avancées (MMP).
  4. Même si ça encombrait (dans les cas où le rotor se plie comme sur un navire), on pourrait aussi plier les ailes.
  5. Vous pouvez juste les acheter aux allemands. Pas sûr qu'il faille passer par la FMS pour ça.
  6. mehari

    AMX-45 - Char 45T

    C'est du à l'évolution du rôle de l'IFV. Avant de commencer, je vais juste signaler que je n'ai pas de connaissance formelle de la doctrine et de son histoire donc il y aura des erreurs ou des imprécisions. Il y a sur le forum des gens avec plus d'expertise. Bref, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, plusieurs doctrine naissent sur la façon dont l'infanterie mécanisée et surtout ses véhicules devraient être employés. Les US considèrent que le rôle du véhicule porteur est d'amener l'infanterie aux limites du champ de bataille, les faire débarquer et ensuite déguerpir. C'est le "battlefield taxi", le M113 qui est un APC. Les Allemands en revanche ont l'opinion inverse. Se basant sur des RETEX de la Wehrmacht, ils considèrent que l'infanterie doit manœuvrer avec les chars et donc capable de se déplacer aux mêmes endroits, dans les mêmes conditions. Par conséquent, le rôle du véhicule porteur est alors d'accompagner les chars et de combattre avec eux. Ils considèrent également que l'infanterie doit principalement combattre embarquée et ne débarquer que lorsqu'il le faut absolument. Bref, le véhicule n'est plus un porteur mais une plateforme de combat pour l'infanterie. Le premier IFV, le HS.30 est né. Ça donne lieu a des choix différents pour le design. Le HS.30 est mieux protégé, avec un blindage frontal résistant à du 20mm alors que le M113 est limité à du 7.62. La présence de trappes sur l'arrière permet à l'infanterie embarquée de faire usage de ses armes depuis l'intérieur du véhicule (les générations suivantes feront usage de ports). Le véhicule est également doté d'un canon de 20mm dont le rôle est de lutter contre les emplacement d'ATGM naissants, les menaces aériennes et les véhicules légers. Le canon ajouter aussi des options contre l'infanterie adverse. Le véhicule est par ailleurs moins haut (de 60cm) que le M113 tout en étant plus lourd de 2 tonnes. Par conséquent, il ne flotte pas, ce qui n'est pas vu comme un problème étant donné que les chars qu'il accompagne ne flottet pas non plus. On notera que le HS.30 sera globalement un échec pour d'autres raisons et sera remplacé par le Marder. Côté Soviétique, des travaux entamés dans les années 50 donneront lieux quelques années plus tard au BMP-1, le premier IFV a voir une production massive. Ici, la motivation derrière le développement est que l'infanterie Soviet avait besoin d'un véhicule lui permettant de combattre montée non pas pour suivre les chars mais pour combattre en environnement radioactif. Par ailleurs, là où la doctrine US ignore l'IFV et la doctrine allemande le lie au char, les Soviétiques sont plus flexibles permettant au BMP d'agir de façon autonome pour attaquer les flancs adverses ou leurrer l'ennemi. L'armement est alors plus lourd: un canon de 73mm à basse pression et, nouveauté, un lance missile. Ce dernier fera des ravages pendant la guerre du Yom Kippur. On notera également que le BMP est plus mobile que les chars et amphibie lui permettant d'aller là où les chars ne peuvent... Ainsi, un BMP peut franchir une rivière pour saisir une berge ou un pont avant que les MBT ne puissent traverser (via un pont ou un ponton placé sur la berge sécurisée) tandis que sa plus faible pression au sol lui permet d'aller sur des terrains où le char s'embourberait. Cette plus forte indépendance de l'IFV se voit aussi à l'apparition du BMD-1 au sein du VDV. Cependant, la protection du véhicule laisse a désirer et il est vulnérable sur les flancs à de la 12.7 (tandis que la qualité de l'armure elle-même varie fortement) tandis qu'il offre une excellente protection anti-radiation. Enfin, le permmier IFV à roue arrive avec le Ratel. Le Ratel marque un changement par rapport à ses homologues septentrionaux car il n'est pas prévu pour faciliter l'accompagnement des chars mais plutôt pour opérer indépendamment sur de larges zones avec une excellent mobilité stratégique tout en incluant un nouveau canon à double alimentation permettant de passer rapidement de HE à AP et une protection contre les mines. Voyant tout celà les US font un 180° et produisent le Bradley. L'emphase est désormais fermement sur le combat embarqué et sur l'accompagnement des chars à l'allemande mais aussi sur l'engagement d'autres véhicules blindés avec son canon de 25mm et ses sept missiles TOW. Les US vont par la suite rendre l'IFV et le char inséparables avec les bataillons interarmes. Dans ces conditions, avec un IFV désormais aussi chargé de combattre ses pairs, il faut une protection appropriée contre les canons de ces IFVs qui eux-même conduisent à une augmentation de la puissance des canons conduisant à une augmentation du blindage, etc. C'est ainsi qu'on est passé du 20mm au 25, au 30, 35, 40(CT) et maintenant même au 50mmSS et 57mm et qu'on est passé d'IFV pesant 15 tonnes à des monstres de 48. Cette démarche est la même que celle qui a vu le MBT passer de 40 tonnes à 65. On notera qu'il reste des différences entre pays sur la doctrine exacte de l'IFV et sur son rôle anti-véhicule.
  7. mehari

    AMX-45 - Char 45T

    Très bien. On a alors une famille de VCI et MBT allant de 40 à 50 tonnes. Pourquoi s'encombrer d'un canon d'assaut sur cette base?
  8. mehari

    AMX-45 - Char 45T

    Il y a plus lourd que le VBCI et il y a peser 70 tonnes. Un Namer pèse 60 tonnes, ajoute la tourelle qui fait elle même plus de 10 tonnes et on est loin de "l'employable". Le Namer a vu son blindage renforcé par rapport au Merkava grâce au budget masse gagné via la disparition de la tourelle. Il y a faire une famille IFV lourd/char sur la base du Lynx ou de l'Armata et il y a utiliser le Namer. En termes de masse, ce n'est pas exactement la même chose... Justement, tu crées un programme spécifique canon d'assaut pour gérer l'appui feu dans un famille qui comprend déjà un MBT. Si tu as un MBT dans ta famille, utilise le MBT pour l'appui feu. Pour rappel, un GTIA blindé est doté de MBTs et d'IFv. Un SGTIA blindé est aussi doté de MBTs et d'IFVs. Et dans certains pays, le bataillon lui-même dispose organiquement de compagnies MBT et de compagnies IFV. Dans ces conditions, pourquoi voudrais-tu mettre un canon d'assaut en plus? Là où le canon d'assaut a du sens, c'est les unités où le MBT ne se trouve pas et c'est les médians et légers. Mais tu ne vas pas mettre un canon d'assaut de 45 tonnes au milieu d'une unité médiane de 25. Dans ce cas, ton canon d'assaut serait plutôt sur un châssis léger comme le VBCI, le Vextra ou le Type 16.
  9. mehari

    AMX-45 - Char 45T

    Sauf que normalement le milieu est occupé par la tourelle sur un MBT.
  10. mehari

    AMX-45 - Char 45T

    Si tu mets une tourelle de MBT sur un châssis Namer, tu récupères juste le Merkava (ou même un truc encore plus lourd vu que le Namer bénéficie de plus de blindage par rapport au Merkava). Je ne suis pas sûr de voir l'intérêt. Par ailleurs, le moteur avant n'est pas nécessaire dans une caisse de MBT pensée pour aussi pouvoir servir d'IFV. Tu peux, sur le même châssis et sur la même motorisation avoir une motorisation avant ou arrière. Il suffit de renverser la boîte de transmission et ensuite de construire la coque en fonction. Sinon, si on a déjà, sur le même chassis un MBT et un IFV, pourquoi vouloir faire en prime un canon d'assaut?
  11. mehari

    AMX-45 - Char 45T

    Le MPF est un char médian (ou léger? Où est la différence?) de moins de 38t mais il est très fort probable qu'il s'agisse de tonnes US (les short tons (différentes des tonnes impériales (long tons)) et non de tonnes métriques. 38t US fait un peu moins de 35t métriques. C'est dans la même ligne que le ZTQ-15 et que le Harimau. Cependant, on est pas sur un "MBT employable". Le MPF explosera très probablement sous le feu d'obus de 40CT par exemple. Par ailleurs, au vu de la doctrine d'emploi présentée (appui d'infanterie, évitement de l'engagement blindé), on est probablement plus sur un canon d'assaut (comme le Stryker MGS) que sur un char. Le Sabrah, également basé sur ASCOD, a une protection STANAG 4 avec probablement un renforcement sur l'arc frontal (5 ou 6). Un char léger. Ce n'est pas en prenant un CV90 et en lui mettant une tourelle de 120mm qu'on crée un MBT. Il faut que la protection suive et qu'elle soit suffisante pour arrêter au moins les obus d'IFV (soit 40mmCT APFSDS-T et à l'avenir 50mmSS ou 57mm APFSDS). Si le MBT se fait fumer par le premier BMP qu'il rencontre, c'est un problème...
  12. mehari

    Défense sol-air multicouches

    On peut faire marcher ça. Les US ont montré des radars Leonard MHR et lasers Boeing CLWS sur Polaris MZRP Quelques MANPADS en plus et ça donnerait une capacité assez légère. En terme de portée, je dirais que l'objectif devrait être à 15km avec une altitude à 10km mais tout projet devrait supposer une portée minimum de 10km et un plafond minimum de 7km. Pour le guidage, l'IR est standard pour les missiles à courte portée mais on pourrait mettre un mode SACLOS en double suivant la situation. L'IR est meilleur pour engager plusieurs cibles simultanément tandis que le SACLOS offrirait de meilleures capacités anti-leurres. Par contre, pour le SARH, le radar d'illumination rajoute des éléments sur le véhicule et est un problème en contre-essaim et pour la discrétion. Si il y a deux Harpy en vol par exemple, impossible d'engager car seule une peut être engagée à la fois et les deux vont chopper ta position immédiatement. Cependant, si on reprends l'ADATS, on notera qu'il avait une charge hybride Frag/HEAT de 12.5kg de diamètre important (152mm) pour servir en AT. Un AA pur n'aurait pas besoin d'autant et n'aurait pas besoin des effets HEAT. En réduisant ça, on peut gagner en masse et donc en portée ou on peut augmenter la taille de la propulsion à masse et volume constant pour augmenter la portée. Pas très utile sans conduite de tir cependant, ce qui est ce je proposais. Pour les groupes AT? Parce qu'en anti-drone j'ai du mal à voir
  13. mehari

    AMX-45 - Char 45T

    Peut-être, peut-être pas. J'aurais tendance à dire qu'il est impossible de dire si le char est réellement mort. Cependant, si c'est le duel de char qui est mort tandis que l'appui feu reste et que le besoin NLOS grandit, est-ce que le mortier en tourelle façon NEMO, Rak ou Nona ne serait pas à privilégier?
  14. mehari

    AMX-45 - Char 45T

    Guerres du Golfe?
  15. mehari

    Défense sol-air multicouches

    Le problème si on ajoute du 30×113mm à chaque peloton c'est qu'on se retrouve à multiplier la logistique en ajoutant encore un type de munition, même si c'est probablement le calibre qui aurait le plus de sens pour un élément AA de compagnie dans les unités basées sur APC. Cependant, on peut aussi exploiter les éléments déjà présents. Les Israeliens ont leur gamme SMASH (commandée par les Néerlandais je pense) qui transforme tout fusil 5.56 en arme anti-drone à supposément 250m. Avec les 12.7mm et les systèmes présents sur RWS on doit probablement pouvoir faire mieux. Couplé à un brouilleur sur la RWS et un capteur passif et on pourrait introduire une capacité de base pour le peloton. L'étape suivante serait le lance-grenade en 40×53 mais ce n'est pas en service en France à ma connaissance (notez qu'un entre-deux en 25×59mm pourrait être possible). Un système de ce genre pourrait être placé sur Griffon, Serval, VBAE et XLR tandis qu'une version utilisant les même senseurs pourrait être adaptée au VBCI et au Jaguar. Le but serait d'utiliser avant tout les éléments déjà présents sur les véhicules plutôt que d'en rajouter. Cependant, ça pose la question des unités à pieds (aéroportées par exemple) qui n'ont normalement pas de véhicules outre ceux qui peuvent être airlift. Dans ce cas, équiper un ou plusieurs éléments du peloton avec le viseur SMASH mentionné ci-dessus pourrait être une idée. En plus de ça, on peut ajouter un élément de compagnie avec cette fois-ci le canon, les missiles, le radar et éventuellement le laser pour agir en véhicule dédié AA (pourrait peut-être demander deux véhicules). Pour les unités à pieds, ces véhicules pourrait se voir remplacer par un élément MANPADS. J'avais suggéré des véhicules type Sosna-R agissant de façon distribuée et autonome sur le terrain d'action de la brigade mais bénéficiant via réseautage d'un peloton radar. Dans la gamme de missiles envisageables, j'ai trouvé Crotale Mk3: Portée: 16km Plafond: 9km Masse: 76kg Guidage: CLOS 9M337 Sosna-R Portée: 10km Plafond: 5km Masse: 42kg Guidage: Beam riding ADATS Portée: 10km Plafond: 7km Masse: 51kg Guidage: Beam riding Le Crotale est un peu lourd et son guidage est dépassé mais sa portée et son plafond sont parfaits. Le Sosna-R est le plus léger mais son plafond est un peu juste. L'ADATS a le bon plafond et est plus léger que le Crotale. La portée est un peu juste mais soit donc il me paraît être la meilleure base. Cependant, sa charge de 12kg et son guidage (identique au Sosna-R) sont ses plus gros défauts. Il souffre en fait de sa création en tant que missile hybride anti-char/aérien. Une charge plus spécialisée et des moyens de construction et de propulsion modernes permettraient probablement de diminuer la masse/augmenter la portée. Un guidage IR en plus ne ferait pas non plus de tort. Pour ce qui est des radars, je me demande si le GM60 n'est pas un peu gros. Quelque chose de plus léger comme un Giraffe 1X pourrait être intéressant. On pourrait aussi avoir un mix avec un GM60 et 3 ou 4 Giraffe 1X. Ça marche pour les unités légères déjà sur Serval et pour les unités médianes mais pour les unités lourdes, je pense que quelque chose sur VBCI serait plus approprié. Ça peut être dépendant. Il y a un léger overlap entre les deux. Si on fait comme Textron et qu'on crée une munition qui ne soit pas dotée d'un élément permettant à l'extracteur de fonctionner (rim), on est limité à un design push through comme celui du CTAS (culasse rotative) ou du NGSW de Textron. Ce n'est cependant pas le cas du CT40 qui en est doté. On pourrait mettre un CT40 dans un canon à action tout à fait classique (Bushmaster par exemple) et il fonctionnerait (moyennant qu'on ait adapté les dimensions bien sûr). On notera par ailleurs qu'en 40mm, on se satisfait de 330 c/min sur le Bofors donc on pourrait imaginer, surtout en exploitant les technologies de conduite de tir modernes et en faisant des obus guidés comme @g4lly le suggère qu'un CT40 avec alimentation standard puisse-t'être poussé à 400 c/min et soit tout à fait suffisant, sans devoir partir sur du volumineux canon revolver.
  16. Si on regarde le train actuel des choses, ça semble très mal parti si je ne me trompe pas.
  17. mehari

    Défense sol-air multicouches

    En fait, je pense qu'on peut diviser les capacités à traiter comme on veut mais on génère trois/quatre besoins. Par exemple, on peut considérer les bulles locales et globales, les bulles mobiles et semi-mobiles, etc. mais les besoins sont ceux-ci. Il faut comme tu le dis une protection mobile et protégée capable de fournir une protection rapprochée aux unités de contact, avec leur degré de mobilité et de protection. C'est le Self Propelled Anti-Air (Contact), SPAA(C). Il faut aussi une protection à plus haute altitude/longue portée pour fournir une couverture à la division et à ses arrières qui sont des éléments moins mobiles et demandant moins de blindage. C'est la batterie de missiles AA (SAMBty) De plus, il faut une protection rapprochée aux éléments mobiles qui ne soient pas des éléments de contact. Si une batterie d'artillerie se voit repérée par un drone, il faut qu'elle puisse s'en débarrasser. Ça demande aussi des SPAA mais pas forcément les mêmes ou aussi protégés que les autres: Self Propelled Anti-Air (Rear - Short). Par ailleurs, si la SAMBty divisionnaire peut fournir une protection semi-mobile à la division, les éléments plus mobiles de la brigade ont aussi besoin d'une bulle à plus haute altitude mais qui puisse l'accompagner au fur et à mesure de son avance. Encore un type de SPAA: SPAA(Rear - Long). Enfin, les unités n'emportant pas de véhicules (aéroportés, infanterie de montagne, infanterie de marine, etc.) ont aussi besoin de quelque chose pour se défendre, qui soit préférablement portable par un homme: Man-Portable Air Defence (MANPAD) Plusieurs de ces besoins peuvent parfois être remplis par une seule plateforme mais les coûts ou les impératifs logistiques feront que des plateformes différentes seront parfois nécessaire. Prenons le cas d'une division blindée parce que ça simplifie le problème (plus de place sur les véhicules). La capacité SPAA(C) peut être rempli remplie par l'automoteur que tu décris. Cependant, je ferais l'argument que les capteurs, le laser, le canon et les missiles peuvent tous tenir sur un unique 8×8, surtout si le laser est suffisamment petit (et qu'on a pas besoin de deux canons). Rheinmetall a son SkyRanger 30 avec un KCE 30mm à 1200cps/min avec deux missiles et un laser. Boeing a aussi montré un mat montable sur l'arrière un 8×8 ACV avec 4 radars MHR de Leonardo et un laser CLWS de chez eux. Si on s'en réfère aux images d'Eurosatory, le Helma-P, malgré son énorme volume au niveau du "canon" aurait aussi une toute petite empreinte spatiale et pourrait être une option. Cependant, je suggérerais aussi de faire de la capacité radar une capacité optionnelle pour ce système, pour éviter de se faire repérer par les émissions. L'EMCON est toujours un dilemme entre ce qu'il apporte et ce qu'il enlève mais rien ne sert d'essayer de protéger un élément contre la reconnaissance par drones si c'est pour le révéler en émettant des ondes dans toute les directions. La veille serait alors principalement assurée par des éléments passif (optronique ou RF) et via le réseautage vers les éléments de la brigade et de la division. En fonction du reste des effecteurs, on peut aussi se demander si les missiles sont vraiment nécessaires (ils sont absents sur 2S38, Lvkv40 ou Chunho (K30 Biho sur 8×8)). En théorie, il faudrait l'équivalent d'un peloton de ces systèmes par unité de contact avec de quoi fournir un système à chaque SGTIA. Par ailleurs, il faut aussi pouvoir couvrir les éléments arrières qui peuvent se retrouver face à un drone de reconnaissance. Ici, on est plus sur des unités de contact et la menace n'est pas forcément aussi importante ou variée. Si le SPAA(C) pourrait faire l'affaire, un missiles léger monté en parallèle à une MG ou un laser léger sur 4×4 pourrait être tout aussi efficace. On pourrait aussi utiliser des porteurs dronisés avec capteurs passifs. La capacité divisionnaire est simple à expliquer et remplir donc je ne vais pas rentrer dans les détails mais parmi les candidats, on trouve les CAMM(-ER), NASAMS, SPYDER, MICA, etc. On notera que l'échelon divisionnaire pourrait aussi fournir des systèmes plus spécialisés pour la protection de base/FOB ou de points d'intérêt avec des canons sur camions/remoque, plus gros laser et missiles CRAM. L'échelon au dessus est probablement à laisser à l'armée de l'air. On notera que l'échelon divisionnaire devrait aussi comprendre un élément C2 et détection assez important pour faire de l'ensemble des forces AA sous son commandement un système réseauté unique. Enfin, on a le problème de la brigade. Les systèmes divisionnaires assurant la couverture contre les drones MALE (entre autres) sont très peu mobile et donc incapable d'avancer avec une brigade. Les systèmes de contact, si ils sont mobiles et protégés, ont une portée restreinte et ne peuvent donc faire face aux menaces à plus haute altitude ou à plus longue portée. Il faudrait donc un entre-deux, le SPAA(R-L). Un tel système serait vraisemblablement composé de missiles à courte portée basés sur un unique véhicule autonome embarquant également les senseurs. Comme le SPAA(C), il devrait pouvoir fonctionner passivement ou activement suivant la situation. Personnellement, j'ai en tête un ADATS ou un Crotale Mk3 moderne, ou un Sosna-R. Chaque véhicule étant autonome, ils sont prévus pour opérer de façon dispersée sur le terrain de la brigade La brigade aurait aussi deux autres rôles, elle serait en charge du C2 pour ses unités, liant ainsi les pelotons SPAA(C), SPAA(R-S) et SPAA(R-L) entre eux pour le partage d'information et serait aussi en charge d'un peloton de senseurs avec des radars plus puissants que ceux disponibles sur les différents systèmes SPAA. Un peloton ravitaillement pour les SPAA(R-L) pourrait être utile, le tout formant une batterie AA de brigade. Automoteur Anti-Aérien (AMAA)? C'est assez littéralement la traduction de Self-Propelled Anti-Air utilisé en anglais. Ajoute Système AMAA (SAMAA), Canon AMAA (CAMAA) et Missilier AMAA (MAMAA) pour traduire SPAAS, SPAAG et SPAAM. Je ne sais pas si les deux canons sont vraiment nécessaires. Un Bofors 40mm fait 330 rpm au plus et est utilisé seul sur PASARS-16 ou Lvkv40 et est aussi utilisé en CIWS naval. Bien sûr le CT40 est limité à 200 mais on ne doit pas non plus se comporter comme si on était lié absolument à son alimentation actuelle. Les douilles de 40CT sont prévues pour des mécanismes classiques qui permettraient une plus grande cadence de tir. Bien sûr, ce serait moins compact que l'actuel mais toujours plus que d'en mettre deux...
  18. mehari

    Marine Britannique

    Le structure sera ad hoc mais aucune structure n'est jamais pleinement ad hoc. Il faut un noyaux de gens qui se connaissent et qui développent des automatismes si on veut avancer d'une quelconque manière. Toutes les forces spéciales ont des teams à taille fixe auxquelles ils attachent des éléments si besoin. Les Marine Raiders ont des teams de 14 (divisés en un HQ de 4 et deux éléments de 5). Les Bérets verts travaillent en détachements de 12. Pareil pour le SFG en Belgique. Et les Commandos vont peut-être se recaler sur un fonctionnement plus proche des FS mais il vont malgré tout rester une force amphibie. On aura probablement des compagnies divisées en troupes, divisées en sections. La question est la forme exacte que prendront ces éléments et comment ils se diviserons pour les opérations. Après tout, une LSU, c'est censé être 250 Royal Marines. Les 42 et 43 sont un peu à part. Je ne pense pas qu'ils soient pertinents pour discuter de la dimension amphibie des RM. La structure de la compagnie dimensionne le soutien. Avant de savoir comment on peut la soutenir, il faut savoir ce qui lui manque. Sous Cdo21, le Commando se compose d'1 compagnie de QG, 2 compagnies de combat, 2 compagnies d'appui et une compagnie logistique. Les compagnies de combat ont 3 troops de combat, les compagnies d'appui ont 1 troop anti-char, 1 troop HMG et une troop de combat tandis que la compagnie GQ fourni une troop de reconnaissance (dont snipers), une troop AT, une troop de mortier de 81mm, une troop AT et une troop MMG. Cette structure sera éliminée pour FCF vu qu'on part sur 4 strike companies par Cdo (les Coy HQ et Log restent cependant). Ça pose la question de savoir ce qui se trouve dans la compagnie, de savoir ce que le Cdo fourni avant même de savoir ce que les 4 autres unités devront fournir. Par exemple, le LSU aura besoin de reconnaissance et de sniper. Qui fourni? Est-ce qu'on a toujours une troop de reconnaissance au niveau du Cdo ou est-ce que c'est le SRS du 30 Cdo qui s'en charge? Mais je doute qu'on en sache plus tant qu'ils n'auront pas finir leurs expérimentations. Tout ce que je sais pour l'instant, c'est que les les unités de la 3 Brigade restent, dont les 29 Cdo RA et 24 Cdo RE.
  19. mehari

    L'Artillerie française

    Ça fait quoi? 6 régiments de CAESAR à 4 batteries de 8 canons, soit un par brigade fournissant une batterie à chaque GTIA que la brigade fourni. Pas forcément une mauvaise idée. Ou alors, 8 régiments à 4 batteries de 6 ou 3 batteries de 8 et on crée deux régiments de CAESAR divisionnaires. Pas forcément dénué de sens. Côté HIMARS, on pourrait avoir 2 régiments de 4 batteries de 6 HIMARS ou 3 batteries de 8 chacuns. Il faudra recréer un second RA divisionnaire mais aussi sensé. Pour les MEPAC je suis un peu plus perplexe. Avec la batterie actuelle de 12, ça permettrait de créer 9 batteries (120/12 - 1 arrondi au supérieur (pour les unités de formations)) ce qui ne colle pas vraiment au schéma actuel. En conservant le schéma actuel, 108 unités suffiraient à fournir un peloton de 6 à chaque RI. Ou alors on change la taille du peloton et on fourni un peloton à chaque GTIA soit 6 brigades de 4 GTIA avec 4 mortiers chacun (96) ce qui laisse 24 unités sur le côté. Bref, je ne sais pas trop comment ils arrivent à 120. Et est-ce qu'on donne des MEPAC à l'infanterie de montagne ou aéroportée? Sinon, il y a des plans pour recruter massivement dans l'armée française? Parce qu'avec ça, on multiplierait les effectifs de l'artillerie par 2.5-3...
  20. mehari

    Marine Britannique

    Tout ça est assez nébuleux pour être honnête. Ils veulent faire un usage massif de drones divers et variés tant pour la reconnaissance (avec des throwbots par exemple) que le ravitaillement, on a vu des mentions d'équipes de 4 ou 12 (ou les deux) sans infos sur la structure de la section, de la troupe ou de la compagnie. Tout ce qu'on sait c'est qu'une "strike company" renforcée par la 3 Cdo Brigade est embarquée sur une paire de navires amphibies. Ça et que le programme Future Commando Force est supposément sérieusement sous-financé.
  21. mehari

    Marine Britannique

    Le LRG se compose d'un LSU, d'un Albion, d'un Bay, d'un Daring et d'un navire de ravitaillement. C'est l'équivalent des Expeditionary Strike Group de l'US Navy. Le LSU est l'élément terrestre (un Ground Combat Element des Marines) basé sur une compagnie (strike company) des 40 ou 45 Cdo, renforcée par des éléments de la 3e Brigade. Pour ce qui est du support Génie et Artillerie, ils fournissent aussi des éléments. De toute façon, les RM ne peuvent pas réellement s'en passer vu qu'ils n'ont autrement pas de sapeurs ou d'observateurs de feu. On peut se demander ce qu'il va se passer avec les batteries de 105mm par contre au vu des dimensions de l'unité.
  22. Ça n'a aucun sens. Un ASCALON en 120mm ne serait pas compatible avec les canons 120mm OTAN existant. Pas plus qu'un obus de 40mmCT ne peut rentrer dans un canon de 40 Bofors.
  23. mehari

    Marine Britannique

    On notera que les commandos ont toujours été borderline FS. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, leur mission originelle est le raid et l'infiltration et sabotage en plus de l'amphibie classique avec des opérations aux dimensions allant de la brigade à des équipes de juste une dizaine d'hommes. Mécanisé peut-être pas mais motorisé en tout cas. Ils utilisent le Viking (BvS 10) et le Jackal. Plus les Land Rovers Pour ce que je peux voir, ils ont l'air de se concentrer sur le Littoral Strike Unit (grosso-modo un SGTIA) basé sur une compagnie d'infanterie renforcée par des éléments de la Brigade Commando. La question que je me pose est de savoir quelle structure aura non seulement la compagnie d'infanterie standard et les renforcement types qui lui seront attachés.
  24. mehari

    L'artillerie de demain

    Il y a Kalibr et Kalibr. C'est une famille de missiles incluant des anti-navires, des missiles de croisière et des missiles porte-torpille. Est-ce la version anti-navire qui a été utilisée ou la version de croisière?
  25. C'est assez flou mais oui. En gros, on peut considérer les domaines suivants: Very-Short Range (Mistral) Short Range (MICA) Medium Range (ESSM) Long Range (Aster 30) Extended Range (SM-6) La question qui se pose est de savoir comment diviser exactement les catégories.
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