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Delbareth

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Tout ce qui a été posté par Delbareth

  1. Dans toute évaluation, plus ou moins mathématique, plus ou moins fantaisiste, on obtient un résultat mais ce résultat est associé à une incertitude. Le problème est qu'elle n'est presque jamais calculée/communiquée. Il est évident que les US ne comptent pas mort par mort. Les Russes devraient le faire mais ça n'est pas forcément possible "à chaud". Donc il y a des estimations, des hypothèses, des moyennes, des généralisations, tout ça pour aboutir à une incertitude. Et à ça se rajoutent les biais du résultat (volontaires ou non), et les problèmes de périmètres d'étude (Wagner oui/non?, DNR oui/non?). Donc effectivement les chiffres sont à prendre avec des pincettes, mais ne sont pas sans fondement pour autant. Mais il nous manque quand même cette incertitude... Même moi je peux faire une estimation perso des KIA russes. C'est 100 000 +/- 100 000. Ça sert à rien, mais c'est honnête, et je suis sûr que c'est correct !
  2. Reportage intéressant mais quel titre putaclic à la con ! Indigne de France 24 !
  3. Je me pose des questions sur le HIMARS... En gros suivant les roquettes qu'on y met, on peut avoir plus ou moins de portée. Roquettes qui sont d'ailleurs équipées d'une dispositif de guidage pour améliorer la précision. Bref, ce sont des missiles, plus ou moins performants, avec plus ou mins de portée, plus ou moins chers... Du coup j'ai un peu de mal à comprendre en quoi le HIMARS est un game changer. C'est le fait de pouvoir balancer des palanquées de missiles qui change la donne : le HIMARS n'est "que" le tube qui les met dans la bonne position avant le lancement. Non ?
  4. Je mets ça dans le fil opération : Un général de Poutine explique pourquoi la guerre doit continuer https://www.blick.ch/fr/news/monde/appel-telephonique-sur-ecoute-un-general-de-poutine-explique-pourquoi-la-guerre-doit-continuer-id17666829.html Les soldats russes sur le front sont de plus en plus désespérés. Une conversation interceptée montre pourquoi Poutine ne peut pas mettre fin à la guerre d'un claquement de doigts, plus de quatre mois après son lancement. L’armée de Poutine continue de se battre des mois après le début de la guerre en Ukraine. Mais désormais, le conflit se concentre sur l’Est et la soi-disant «libération» des deux «républiques populaires» autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Une station de radio ukrainienne vient de publier une conversation téléphonique d’un général russe avec des proches des soldats. Oleg Korotkevitch apparaît étonnamment agacé, et explique ce qu’il pense vraiment de la guerre. «Tout aurait été fait en vain» Lors de cet appel, il est interrogé sur l’offensive des Russes qui piétine. «Que devrions-nous faire? Tout ce qui a été fait l’aurait été en vain? Notre Etat devrait se retirer d’Ukraine comme un chien battu? Nous ne pouvons tout simplement pas nous le permettre. Peu importe à quel point c’est difficile», rétorque le général dans l’entretien publié par «Radio Svodoba». «Entre nous, le président pourrait bien sûr dire demain que nous nous retirons et que nous arrêtons l’opération spéciale, poursuit Korotkevitch. Mais tout cela n’aurait alors servi à rien.» Malgré un matériel de guerre ultramoderne, comme des missiles hypersoniques et des drones, c’est surtout une rivière qui influence actuellement le cours de la guerre. Le court d’eau, dans l’est de l’Ukraine, forme une barricade naturelle qui empêche les deux camps d’avancer. «Pour l’instant, le territoire n’est pas sous notre contrôle. C’est le point principal, et en même temps le gros problème», explique encore le général lors de cet appel. Lavage de cerveau Il en vient ensuite à parler d’une frappe aérienne des Ukrainiens contre des soldats russes. On ne sait pas exactement combien de membres de l’armée sont morts. «Nous ne pouvons pas nous rendre sur place et déterminer où ils sont tombés.» Lui-même parle de 19 soldats tués. La guerre n’est pas non plus en premier lieu contre l’Ukraine, mais avant tout contre l’OTAN, avance également Korotkevitch. «C’est une guerre contre presque tout l’OTAN. Mais l’OTAN ne se bat pas lui-même, il utilise le sang de l’Ukraine. Les soldats ukrainiens subissent un lavage de cerveau et sont ensuite envoyés au front», estime le général. L’authenticité de l’enregistrement n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante. Toutefois, des conversations interceptées de Russes sont apparues à plusieurs reprises au cours des dernières semaines. On serait pas en plein dans le biais des coûts irrécupérables des fois ? Et ces pauvres ukrainiens qui ont le cerveau lavé par l'OTAN. Soit il se savait écouté, mais dans ce cas ça ne sert pas à grand chose de dire ça, soit il est sincère et c'est hallucinant qu'un général croit à leur propre propagande. Edit : J'avais lu trop vite mais ça a été diffusé sur une radio ukrainienne. Donc si c'est les ukrainiens la cible, ça pourrait avoir du sens qu'il l'ait fait exprès. M'enfin je penche plutôt pour l'autre hypothèse.
  5. C'est quoi le smiley pour "J'AIMErai y croire" ?
  6. Une réunion surprise du Parlement russe sème le doute sur les intentions de Poutine https://www.blick.ch/fr/news/monde/un-president-sous-pression-une-reunion-surprise-du-parlement-russe-seme-le-doute-sur-les-intentions-de-poutine-id17653195.html À la surprise générale, une réunion extraordinaire de la Douma, le Parlement russe, aura lieu le 15 juillet prochain. Il s'agit d'un événement rare. A Moscou, les rumeurs vont bon train sur les intentions du président, Vladimir Poutine. Lorsqu’une session extraordinaire de la Douma russe a lieu, ce n’est pas un événement anodin. Même en 2020, en pleine pandémie, la chambre basse de l’Assemblée fédérale avait passé tout l’été en vacances. Lundi, une session spéciale pour le 15 juillet a été convoquée à la surprise générale, comme le confirme l’agence «Reuters». Cette annonce intervient quelques jours après que le président Vladimir Poutine a affirmé que l’opération militaire spéciale en Ukraine «n’avait pas encore réellement commencé». Même les médias russes se perdent en conjectures sur la raison de cette réunion spéciale organisée dans un délai inhabituellement court. Certains s’attendent à une mobilisation générale, d’autres à un remaniement du gouvernement. Il est également question d’une déclaration de guerre officielle. Tout le monde s’accorde toutefois sur le fait que Poutine tentera de consolider son pouvoir. Bien que les forces armées russes enregistrent actuellement des succès en Ukraine, l’avancée sur le front doit être payée au prix fort. En Russie, les rumeurs de tensions au sein du gouvernement ne cessent de circuler. La réunion spéciale de la Douma ne va pas calmer les spéculations. «Confrontations au sein des élites» Le canal Telegram General SVR, proche du Kremlin, évoque des «confrontations au sein des élites». Les dirigeants russes se disputeraient sur «ce qui peut être considéré comme la victoire et l’objectif final» de l’opération en Ukraine. La lutte voit donc s’affronter un camp modéré et un autre plus radical. Le président Poutine connaît leurs positions et doit peser le pour et le contre avec prudence. Les partisans d’une ligne dure souhaiteraient une «escalade brutale», avec les prises successives de Kharkiv, Louhansk, Donetsk, Zaporijjia ainsi que de Mykolaïv, Odessa et même de la République de Moldavie. Bon dans tout ça difficile de savoir ce qui est de la posture ou non. Il est intéressant de noter qu'il y a des dissensions à la tête de l'état, mais si c'est pour faire passer Poutine pour un modéré, merci mais non merci.
  7. Le "McDo russe" vire au fiasco, entre pénurie de frites et moisissure dans les sandwichs https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-mcdo-russe-vire-au-fiasco-apres-penurie-de-frites-et-pourritures_fr_62cc3cbee4b0359fa47ebff8 L'enseigne russe "Vkousno i Totchka" remplace McDonald's en Russie depuis le départ de l'enseigne américaine à la suite de la guerre en Ukraine. RUSSIE - “Savoureux et c’est tout.” Mais avec un soupçon de moisissure en supplément. Moins d’un mois après son ouverture, rien ne va plus pour “Vkousno i Totchka”, la chaîne qui a repris les restaurants McDonald’s en Russie en juin, après le départ de l’enseigne américaine. Il semblerait que le nom de l’enseigne -que l’on pourrait donc traduire par “Savoureux et c’est tout” ou “Délicieux, point”- soit finalement assez mal choisi. D’une part, le restaurant russe fait face à une pénurie croissante de frites à cause des sanctions occidentales contre Moscou, a rapporté vendredi 8 juillet le site d’information économique RBK. D’autre part, des clients ont rapporté, photos à l’appui, avoir trouvé de la moisissure dans leurs burgers... et même des morceaux d’insectes. L’opposante politique Ksenia Sobtchak à souligné sur sa chaîne Telegram que Vkousno i totchka “ne respecte pas tout à fait les normes de McDonald’s, du moins en termes de contrôle de la qualité des produits”. “Aujourd’hui seulement, au moins trois cas ont été enregistrés de hamburgers avec des pains moisis qui ont été vendus à des clients de l’enseigne”, a-t-elle relaté, indiquant plus tard que les clients avaient également reçu des sauces qui avaient dépassé leur date limite de consommation. En réponse aux allégations, une porte-parole de la chaîne a déclaré au média Newsweek que “la qualité et la sécurité des produits sont notre priorité absolue. Lors du stockage et de la préparation des produits, toutes les procédures nécessaires sont suivies”. Elle a également assuré avoir “déjà contacté le fabricant [de pains] pour plus de précisions. Et l’ensemble du lot, dans lequel le produit de qualité insuffisante a été trouvé, a été jeté.” Pénurie de frites au moins jusqu’à cet automne Quant à la pénurie de frites, le service de presse du groupe russe a annoncé que “dans certains restaurants Vkousno i totchka, il n’y aura plus de frites”. Selon le groupe, la récolte de patates destinées à la fabrication de frites a été mauvaise en 2021 en Russie, conduisant à une pénurie. “l’importation en provenance de marchés étrangers (...) est devenue impossible” en raison des sanctions occidentales mises en place contre Moscou du fait de l’offensive russe contre l’Ukraine, a-t-il précisé. Le porte-parole a indiqué que le groupe espérait un retour des frites au menu de tous les restaurants Vkousno i Totchka en automne, avec le début de la nouvelle récolte en Russie. Outre ce problème de frites, les McDo russes seront privés, une fois leurs stocks épuisés, de toutes les boissons du géant américain Coca Cola, qui s’est aussi retiré du marché russe du fait de l’assaut contre l’Ukraine. Les premiers restaurants de l’enseigne ont ouvert leurs portes en Russie le 12 juin, en attirant foules de visiteurs nostalgiques du McDonald’s, qui avait suspendu le travail de ses 850 restaurants en mars avant de quitter définitivement le pays en mai. Si les russes stockent leur matériel comme des sauvages, y avait pas de raisons qu'ils stockent leur bouffe avec plus d'attention. Après les voitures sans airbag, la disparition des marques occidentales, la fameuse résilience du russe de base devra donc ajouter les hamburgers moisis à sa liste.
  8. Ce qui est amusant c'est que tu considères qu'on ne peut pas être objectif si l'on est plus favorable à l'une des parties de ce conflit. C'est certainement plus difficile, car cela requiert justement de ne pas se voiler la face (et ce forum, bien qu'imparfait, aide justement cela), mais ça n'est pas du tout impossible. Penser ça c'est un parti pris...
  9. Ce qui est menacé n'est pas la Russie en tant que pays, mais le système de m... le système défaillant qu'elle a promu au XXe et le nouveau système défaillant qu'elle promeut maintenant : corruption massive, faible croissance économique (autre qu'oligarques), hyperconcentration des pouvoirs, abandon des campagnes au moyen-age. C'est pas la faute de l'Occident si tous les pays de l'est ne rêvait que de partir !
  10. Alors, encore une fois en articulant bien : c'est-POUTINE-qui-a-décidé-d'attaquer-l'Ukraine ! C'est pas l'Europe qui l'a forcé, donc tes remarques tu les envoies au Kremlin. Perso, je supporte de moins en moins ce que tu écris. Car compte tenu de ce que la Russie a déjà décidé de faire, tu propose ni plus ni moins la collaboration avec la Russie dans ses délires de grandeur.
  11. Je dirais que @cracou s'est calmé et que @Akhilleus a décidé de laisser pisser, donc un draw... Ah ? Pas cette guerre là ? (j'profite des 5 dernières minutes de vendredi)
  12. Si je suis l'idée, une troupe perdant par exemple 50% est HS. Fort bien. Et deux troupes qui perdent 50% chacune sont HS aussi, évidemment. Mais combien de temps faut-il pour en faire une seule à 100% ? Je caricature, car un pilote de tank ne remplace pas un obusier, etc. mais l'idée est là. On sait qu'après l'échec de la première vague, les russes ont réorganisé leurs troupes et on parlait à l'époque de cette "fusion". Il me semble que rien n'empêche donc sur le temps long d'arriver à des chiffres fous de taux de pertes, mais avec encore des troupes combattives (enfin plus ou moins comme on le voit actuellement). Non ?
  13. Je me posais une petite question. Imaginons que la progression Russe corresponde à un de leur objectif (par exemple prendre toute la rive gauche du Dniepr, ou juste le Donbas), et qu'ils parlent de trêve. Les Ukrainiens vont évidemment refuser et continuer à se battre. Mais quid du soutien occidental après des semaines et des mois où les Russes auront cessé leurs attaques, ne parleront que de paix, que la dénazification est terminée, de risque de famine, et rejetteront la faute sur les Ukrainiens ? J'ai l'impression que le soutien est fragile, surtout aux US car ça impacte leur sacro-sainte économie florissante, mais tient tant que le narratif "Ukraine agressée" continue. Aussi absurde que ça puisse paraître, les Russes tenteront d'imposer le narratif inverse s'ils arrêtent les hostilité pour conserver le terrain conquis.
  14. Oui mais quand un dirigeant essaye de redonner du prestige à son pays, le voir être transformé en Grand Cuba, c'est pas vraiment un succès éblouissant...
  15. Mouibof c'est juste une simplification. En fait les neutrons de fission n'ont pas juste pile 1 MeV, mais sont plutôt au-delà : Ça c'est typiquement le spectre de neutron émis par la fission de l'235U. Attention à l'échelle log-lin. Donc on voit là qu'on émet quand même beaucoup de fission qui sont au-dessus du seuil de fission de l'238U de 1.5 MeV. C'est d'ailleurs le principe des réacteurs à neutrons rapides, qui sont tout à fait capables de fissionner l'238U. En résumé, si tu rajouter de l'235U ou du 239Pu dans ta couverture, il est évident que tu vas augmenter ton "rendement" parce qu'il y aura toujours des neutrons qui vont se thermaliser et avoir des énergies plus basses que 1,5 MeV. Sans ces noyaux fissiles, ça fonctionne à peu près de la même manière, mais en moins "bien". D'ailleurs, je suis tombé des slides du CERN : https://indico.cern.ch/event/145296/contributions/1381141/attachments/136909/194258/lecture24.pdf Vous pouvez jeter un oeil c'est assez éclairant.
  16. Oui c'est bien cela que je comprend. Pour info, ça c'est les sections efficaces (la propension d'un noyau à faire une interaction) de fission de l'235U en bleu et 238U en vert, en fonction de l'énergie du neutron incident. Attention à l'échelle log-log. On voit qu'en réacteur normal, avec des flux de neutrons piqués à 1 MeV (la production des neutrons) et 1e-7 MeV (la salle d'attente des neutrons thermiques), l'238U ne participe effectivement presque pas aux fissions. Par contre à 14 MeV c'est le cas, et donc des couvertures fertiles en 238U (ou 232Th c'est pareil) permettrait de faire des fissions et de libérer des neutrons supplémentaires. Mais vu qu'il n'y a pas de réaction en chaine, je refuse d'appeler ça un réacteur à fission. Par plus que si vous tenez un morceau de granit, qui contient un peu d'uranium et qui est bombardé par des neutrons cosmiques, on ne pourrait dire que c'est un réacteur à fission. Pourtant il doit bien y avoir quelques fissions dedans de temps à autre.
  17. Il faudrait que je regarde de plus près car je n'ai jamais entendu parler spécifiquement de ça. De couverture fertile autour d'un coeur de fusion oui, mais qu'on fasse en même temps de la fission pas que me semble. De prime abord, je ne crois pas trop à un couplage totale d'un réacteur de fusion et d'un réacteur de fission, j'ai plus l'impression d'un pataquès dont les journalistes ont le secret. Le bilan neutronique des réacteurs à fusion est très tendu, genre il ne faut pas perdre de neutron sinon la réaction en chaine ne marche plus. Donc l'utilisation de couverture pourrait permettre d'y multiplier ces neutrons. J'avais en tête l'utilisation de (n,2n) sur du Pb, mais peut-être qu'ils pensent carrément générer des fissions. Après, ils parlent bien de quelque chose de sous-critique (réaction en chaine non-entretenue) donc on est vraiment pas sur du "réacteur de fission" comme ils le disent. Pour ce qui est de l'aspect "incinérateur", c'est le même principe. Si on place en couverture certains déchets pas très sympa (Pu, Am, Cm), s'ils fissionnent on récupère des neutrons et en plus on se débarrasse d'un noyau gênant. @WizardOfLinn est plus branché fusion que moi, il saura peut-être mieux.
  18. - En Ukraine, les entrepôts de munitions russe sont détruits par l'artillerie - Non, en Ukraine, il y a un entrepôt de munition qui explose - Pas du tout, quelque part, il y a un bâtiment inconnu dont un côté est soufflé vers l'extérieur par une origine inconnue Comme quoi cette blague sur les mathématiciens n'est pas si éloignée de la réalité...
  19. À Saint-Pétersbourg, les plus hautes autorités économiques russes s’écharpent en public sur l'état réel du pays https://www.latribune.fr/economie/international/inflation-pib-les-autorites-economiques-russes-s-echarpent-en-public-sur-l-etat-reel-du-pays-922303.html Au Forum économique de Saint-Pétersbourg, le "Davos russe", Elvira Nabioullina, la gouverneure de la banque centrale de Russie, l'une des dernières voix libérales encore présentes à la table des décideurs politiques russes, a appelé à une "perestroïka" structurelle (une reconstruction) de l'économie. Et n'a pas hésité à répliquer publiquement à ceux qui, proches du Kremlin, voudraient présenter un tableau idyllique de la situation économique de la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine. [...] Qui ? Les plus éminentes autorités économiques russes. Exemple de la vigueur des échanges: « Il n'est pas question pour l'instant d'un risque de déflation. Pour l'instant, nous avons une augmentation des prix de 16,7% sur un an », a déclaré vendredi Alexeï Zabotkine, vice-président de la banque centrale russe, selon l'agence Interfax, utilisant l'inflation annuelle, indice de référence. Il était aussitôt contredit par le ministre du Développement économique Maxime Rechetnikov, qui rétorquait : « Si, nous avons une déflation pour la cinquième semaine consécutive ! » Et, soutenant qu'il n'était "pas nécessaire de mesurer l'inflation année par année", il martelait: "Nous glissons vraiment dans une spirale déflationniste, nous devons prendre cela au sérieux." [...] Maxime Orechkine, qui ne prévoit qu'une contraction du PIB de 5% cette année, avait durement critiqué les sombres prévisions de croissance qu'il juge excessivement pessimistes formulées en avril par le patron de la Cour des comptes, qui lui prévoit une chute du PIB de plus de 10% cette année. À la limite de qualifier son opposant de traître à la patrie, il déclarait: « J'ai le sentiment que [ceux qui font ces prévisions, Ndlr] ont soit le désir de nuire au pays, soit ils ne croient pas en leur propre pays, en son pouvoir. » Il concluait en martelant un classique mantra patriotique : « Nous sommes un pays fort, nous sommes un peuple fort, nous pouvons résoudre les problèmes. » Pas de quoi impressionner la patronne de la Banque de Russie, Elvira Nabioullina, qui lui donnait la réplique en lui rappelant qu'il fallait s'intéresser au message et non tomber dans la facilité de s'en prendre au messager : « Chercher des coupables chez ceux qui font des prévisions est la dernière chose à faire », a-t-elle rétorqué. « Dans les conditions d'incertitude où nous nous trouvons, considérer qu'ils sont des ennemis ou des mécréants est tout simplement absolument faux. » Le Kremlin n'a cessé d'affirmer que le pays résiste aux sanctions occidentales, et que l'Europe et les États-Unis souffrent plus que la Russie de ces mesures de représailles, même si le pays se trouve en grande partie coupé du monde d'un point de vue financier, commercial et logistique. Autant de conditions qui impliquent pour Moscou de restructurer l'économie du pays. "Les conditions ont changé, sinon pour toujours, du moins pour longtemps", a relevé Mme Nabioullina. Ah bon ? Le pays est dans une situation difficile ? C'est faux, Poutine dit que les sanctions sont sans effet !
  20. On y apprend beaucoup d'astuces, et on voit des cartes. J'espère qu'aucun secret n'est éventé dans un tel reportage...
  21. La question est de savoir s'il y a des mastiques à sécher. Parce que sinon c'est 3x8 direct et hop, 30 CAESARs par an ! Oui, vendredi, porte, loin... [ ]
  22. Super rare footage d'une discussion top secrète sur la stratégie militaire russe ! De rien !
  23. Oui on a bien compris le rétro-pédalage actuel de l'administration. Après, est-ce : - parce qu'ils ont compris que l'Ukraine ne peut pas gagner ? - parce que ça coûte trop cher ? - parce que la Chine va rejoindre le Jeu de son côté ? Le mystère sera levé bientôt...
  24. Nan mais c'est bon, on a compris que tu peux pas l'encadrer. Tu peux tourner la page...
  25. Delbareth

    MICA IR et Meteor

    Tu sais si j'ai bon tu peux le dire plus clairement Après 10 ans à entendre que la soute du F35 est trop petite, que tout emport externe ruine sa furtivité, à déblatérer sur le besoin de missiles furtifs pour le super-Rafale-NG-de-la-mort (mais qu'en fait que c'est pas le missile le problème mais son interaction avec le pylône et l'aile ma bonne dame), ma petite supposition me semblait bien pertinente !
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