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On a peut être un début de réponse dans les réponses qu'Eric TRAPPIER a donné lors d'une rencontre avec l'Association des Journalistes de Défense: https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/armement-veto-allemand-sur-les-exportations-le-patron-de-dassult-en-dit-plus-sur-le-scaf_AV-202312050508.html A priori, TRAPPIER a indiqué que : "Pour la version "Marine" destinée au futur porte-avions français, Dassault a démarré le travail avec Naval Group chargé de construire ce navire. La conception des futurs chasseurs a été considérée dès le début des travaux d'étude pour ne pas créer deux versions de l'appareil, mais une seule avec des adaptations, comme pour le Rafale. Contrairement aux appareils américains, le NGF ne sera pas de dimensions disproportionnées." Faut il en déduire que le NGF ne sera finalement pas de la taille d'un F22 (comme évoqué lors du salon du Bourget 2019), mais plus proche d'un Rafale dans ses dimensions?
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Comme je l'ai dit, ce n'est pas le sujet, mais je ne peux pas m'empêcher de répondre. Le souci, c'est la masse. Notre Marine Notre armée manque de masse. Ce n'est pas vraiment un problème de moyen. C'est avant tout un problème de philosophie. Pendant 30 ans, nous avons préféré disposer de peu de matériel, mais de grande qualité, plutôt que d'avoir beaucoup de matériel de qualité moindre. Cette philosophie est née de la combinaison de la fin de la guerre froide et de l'arrêt de la conscription. Avec les conflits actuels, nous constatons jour après jour que c'est une erreur: il faut disposer de matériels en plus grande quantité, même de moins bonne qualité, pour gagner en résilience. Avez-vous conscience que si le Charles de Gaule est coulé d'ici à 2035: nous n'avons plus d'aéronavale pour les 30 prochaines années (on voit bien la difficulté des britanniques à remonter en puissance) notre Marine perdra une grande partie de son efficacité, tant elle est pensé pour fonctionner au profit de son navire amiral Ce n'est absolument pas sain. Pourtant, nous allons continuer sur cette voie en ne construisant qu'un unique PANG. II faut absolument que la France développe des solutions alternatives, que ce soit avec des PA légers, des PHA ou autres Croiseurs Porte-drones.
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Avec le budget de la Marine française, je ne vois que deux schémas: un unique porte-avions hautement capable; c'est le schéma vers lequel nous nous acheminons avec le PANG trois porte-avions légers, avec des capacités moindres, mais assurant une permanence d'alerte; c'est le schéma que je soutiens (je ne vous remets pas le lien ) Force est de constater que le schéma à porte-avions unique est celui retenu pour la Marine française. Comme nous sommes dans la section Uchronie, j'ai bien pensé faire un fil où le Président de la République Bruno LEMAIRE, annule en 2027 le PANG pour raison budgétaire (les 10 milliards faisant changer la note de la France auprès de S&P de A à BBB), mais je me suis abstenu. Ce serait un peu redondant il faut bien dire. Du coup, j'ai réfléchi à un navire dont la mission serait d'accompagner le PANG dans un GAN, mais qui aurait les capacités à réaliser certaines de ses missions, notamment lorsque le PANG est en arrêt technique. Dans mon esprit, ces Croiseurs Porte-drones seraient au nombre de deux et viendraient se substituer à deux Frégates vers 2035 (a priori les deux Horizon). Il y a beaucoup d'imprécisions encore: quelles dimensions? Quels Drones? Pour quoi faire? C'est pour cela que l'on est dans la section Uchronie. Néanmoins, à partir du moment où cette classe de Navire complémentaire permettrait l'appontage et le décollage d'un Rafale, on est dans un schéma impliquant des porte-avions légers. Ce n'est pas en soi une mauvaise option, un schéma PANG + 2 PA légers pourrait potentiellement être envisagé. Toutefois, je ne suis pas sûr que ce schéma tienne au niveau budgétaire (notamment si deux PA légers se substituent à la classe Mistral). En toute hypothèse, ce n'est pas le sujet de ce fil (d'autant plus que le président LEMAIRE ne le permettra pas).
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En fait, @Jacqmarta lu le descriptif du Croiseur Porte-drones que j'ai fait page 9 de ce fil. Il a dessiné un projet en fonction de ce descriptif. On est donc sur un Croiseur Porte-Drones de 9.000 tonnes. Le dessin de @Jacqmartprésente un croiseur avec un creux assez prononcé car il a repris (par commodité je pense) des éléments du Porte-drones qu'il est en train de dessiner (et qui possède au moins un ascenseur déporté, ce qui oblige à disposer d'un creux important). Hormis cela, c'est très fidèle à mon descriptif. Il y a même du mieux par rapport à mon esquisse car son Croiseur est armé. Et puis, il y a le savoir-faire du dessinateur. @hadrielTu n'a pas de X47 A, mais tu as un Valkyrie de dessiner. Si la forme n'est pas la même, la dimension est similaire. @jean-françois, la dimension de l'ascenseur est un compromis permettant de faire entrer dans le hangar: en largeur, un drone d'une envergure de près de 10 mètres sans ailes repliables en longueur, un hélicoptère de 10 tonnes
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Franchement, merci pour ce travail. La qualité de tes dessins et leur précisions technique n'ont pas d'égal. Effectivement, des choses clochent. Je peux brièvement citer: la piste qui colle trop l'ilot la catapulte tribord colle trop l'ilot Mon sentiment général est que ce bâtiment est trop étriqué pour les missions qui lui seraient assignées. Je vais prendre un peu de temps pour bien regarder et vois ce qui peut être améliorer. Entre temps, n'hésitez pas à partager vos propres remarques et idées, notamment toi @Jacqmart: tu es le mieux placé pour nous expliquer ce qui ne fonctionne pas. Néanmoins, je trouve que ce Croiseur Porte-drones a globalement une "bonne gueule".
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Mince tu as raison. Un drone doit pouvoir opérer d'une piste plus étroite si excentrée. Potentiellement 6 mètres de moins bâbord, soit 18 mètres (si piste tracée de 12 mètres). Ce que j'ignore, c'est si les drones aptes à apporter ont besoin de miroirs d'appontage.
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Le design est intéressant, mais ce navire est trop petit: piste de 90 mètres de long et surtout 9 m de large. Je ne vois pas quel drone (ou prototype de drone) pourrait optimiser cette piste. On est plus proche d'un porte-hélicoptère. La formulation me semble ambigüe. D'après toi, cela signifie que: les Remote Carrier ne seront pas apte à l'appontage les remote Carrier auront besoin d'une catapulte Le "souci" du Mojave c'est son envergure: 16 mètres. Cela fait une piste de 24 mètres de large (en comptant 4 mètres se sureté de part et d'autres). Même avec une piste droite et sans tremplin, en tenant compte d'un îlot dont l'emprise doit faire un moins 10 mètres, le pont du navire devrait faire dans les 34 mètres. C'est au moins un navire de la taille de la classe Juan Carlos I ou du Cavour (on s'éloigne du Croiseur Porte-drones, mais ce n'est pas grave). J'attends avec impatience les autres planches!
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L'idée initiale était de dessiner un pont plat le plus petit possible permettant d'accueillir des drones de moins de 10 mètres d'envergure et de 3,5 tonnes environ. J'en ai déduit qu'il fallait une piste de 18 m de large et de 120 mètres de long. Ça rentre au forceps sur un classe San Giorgio de 9.000 tonnes. Ça doit rentrer dans de bonne condition sur un navire de 12.000 tonnes. Un navire de premier rang équipé comme tel et apte à opérer un flottille de drones, d'une taille de 9.000 à 12.000 tonnes , peut recevoir la qualification de croiseur. Dans mon esprit, penser petit c'est maîtriser les coûts de construction et de possession. Néanmoins, quand je vois que le prix du Trieste, je m'interroge. Soit la différence de coûts n'est pas significative entre un croiseur porte-drones et un PHA bien équipé: à ce moment là, il vaut mieux construire des PHA que des croiseurs (le PHA porte drones remplacé les Mistral) et conserver un modèle de flotte à 15 frégates de premier rang. Soit les différences de coûts ou de capacité sont significatives: à ce moment là, la construction d'un Croiseur porte-drones à tout son sens. La France adopte un format où les deux Horizon sont remplacés par deux croiseurs porte-drones et 13 frégate de premier rang.
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Le programme était annoncé en 2017 pour 3,8 milliards € pour 5 frégates, soit 760 millions € pièce. Ces mêmes frégates ont été vendues à la Grèce 1 milliard pièce. Le coût pour la France doit être entre les deux. Donc, j'exagère en disant que le prix du Trieste équivaut à une FDI. Néanmoins, 1,2 milliards €, cela reste moins que le coût des catapultes et brins du PANG.
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C'est une vrai question. Il faut noter que le type de bâtiment que tu décris existe: c'est le futur Trieste italien, même s'il n'a pas de brins. Description sommaire du bébé: 245 mètres de long, un pont de 47 mètres de large, 38.000 tonnes max, vitesse de 25 nœuds max, autonomie de 7.000 nautiques à 16 nœuds. Il est affiché pour un prix de 1,2 milliards d'euros, mais cela me semble incroyable tant il est bien équipé et bien armé (je vous colle la page Wikipedia italienne): En ce qui concerne le secteur de l’artillerie, il y a : 3 canons multirôles Otobreda 76/62 (deux à l’avant et un à l’arrière) de type MF Davide Super Rapido, avec munitions guidées et préparation pour les nouvelles munitions Vulcano; 3 tourelles de mitrailleuses télécommandées OTO Melara 25/80 équipées d’un canon Oerlikon KBA de 25 mm (25 x 137 mm) ; 2 lance-roquettes OTO Melara ODLS-20 pour le lancement de leurres sous-marins et aériens (appâts électroniques). Le secteur des missiles, quant à lui, comprend : Disposition de 4 lanceurs verticaux (VLS Sylver) avec 8 cellules (deux à l’avant et deux à l’arrière) pour une capacité totale de 32 missiles Aster 15/30. La section capteurs pourra également se targuer de technologies très avancées : PAR SPN-720, radar d’approche de précision, système volumétrique 3D capable de suivre 300 pistes et 12 cibles simultanément, portée de plus de 200 km ; le radar Kronos Power Shield (AESA en bande L), un système de surveillance multifonctionnel, d’une portée de 1 500 à 2 000 km ; IFF SIR-M-PA, radar secondaire pour l’identification des navires et des aéronefs ; Radar bi-bande Kronos (DBR AESA 4FF) : bande C (Kronos Quad - Fitted For) et bande X (Kronos StarFire) ; TACAN AN-553/N, pour les approches de précision et l’envoi d’informations aux aéronefs en vol ; Système EWS « Zeus », développé par Elettronica SpA, équipé d’un sous-système de fixation électronique basé sur des modules GaN TRX à semi-conducteurs. La composante de détection électronique (EW) est intégrée à un RESM (Radar Emission Interceptor), RECM (Radar Deceivers) et CESM (Radio Communications Interceptor) efficaces à la fois en haute mer et dans les eaux côtières, avec une surveillance maritime avancée et une évaluation de la situation via ELINT et COMINT, et un algorithme SEI ; SADOC 4 Système automatique de direction des opérations de combat. S'il est possible de construire un navire de ce type pour ce prix là (c'est le prix d'une FDI), nous pouvons jeter à la casse nos classes Mistral aux normes civiles et à l'équipement famélique pour construire deux beaux navires comme le Trieste. Nous pouvons également jeter à la casse cette idée saugrenue de Croiseur Porte-drones à 12.000 tonnes. En toute sincérité, je ne crois pas à ce prix: Un classe América (certes plus gros de 20 %) c'est 3,4 milliards $. Je vais invoquer @gianks, notre spécialiste de la Marine italienne, pour savoir s'il a des infos sur le prix du Trieste.
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Dans les faits, l'un se nourrit de l'autre. Mais effectivement, il faut à un moment arrêter une "enveloppe", un "portrait robot" de l'aéronef qui opèrera sur ce Croiseur Porte-drones de 12.000 tonnes au plus. Pour moi, ce drone devrait avoir les dimensions suivantes: moins de 10 mètres d'envergure (pour pouvoir opérer d'une piste étroite compatible avec un petit porteur) moins de 15 mètres de long moins de 5 tonnes (idéalement moins de 3,5 tonnes), pour être lancer sans catapulte ou avec des catapultes pneumatiques Ce drone devrait: être furtif disposer de capacités ISR pouvoir assurer la CAP (bien sûr, pas face à un raid du Ford) pouvoir opérer à 1.000 km au moins du porteur pouvoir transporter toutes les munitions de l'arsenal de moins de 500kg (idéalement, jusqu'à l'AASM 500 qui doit faire un peu moins de 700 kg) J'ai bien conscience qu'il y a des contradictions dans ce "portrait robot", mais il ne sera pas nécessaire que l'ensemble de ces missions soient réalisées simultanément par un même appareil. Le porte-drones doit être en capacité d'embarquer au moins une flottille de 12 drones, ainsi qu'un hélicoptère. Pour ma part, j'ai également ajouter des VSR700 (parce que j'y crois). Pour nourrir la réflexion, j'ai essayé de cerner les capacités de plusieurs projets de drones entrant dans l'enveloppe. Notamment: le Valkyrie de Kratos le X47 A Pegasus de Northrop l'EADS Barracuda le Remote Carrier d'Airbus A la réflexion, c'est le X47 A Pegasus qui est le plus proche du "portrait robot". Peut être une version 10% plus grande, de façon à accroitre la capacité d'emport tout en restant dans l'enveloppe. Pour ma part, ce Croiseur-portes drones ne devra pas opérer seul, mai accompagné au moins de deux frégates de premier rang et d'un navire ravitailleur (voire un SNA si disponibilité, ou encore un PHA en fonction des objectifs de la mission). C'est sur ces bases là que j'ai fait une esquisse.
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Il me semblait que les Gowind (ou tout du moins la corvette Bani Yas) avait "les jambes un peu courtes" avec une autonomie de 3.000 nautiques à 15 nœuds. La Marine a semble t'il exprimer le besoin d'une grande autonomie pour les corvettes destinées à protéger la France d'Outremer. J'ai bien conscience que les Gowind ont une bonne capacité d'adaptation, notamment de jumboïsassions, mais de là à doubler l'autonomie... Ou alors c'est certaines équipements qui vont sauter, comme le sonar par exemple, pour faire de la place à plus de carburant?
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Le souci, c'est la récupération. A l'époque, les catapultes pneumatiques mettaient en œuvre des hydravions depuis des navires sans pont plat. Ces derniers amerrissaient à proximité du navire une fois leur mission accomplie. Néanmoins, il fallait parfois plusieurs heures (en fonction de l'état de la mer) pour rehisser à bord lesdits hydravions. Un galère incompatible avec le rythme des opérations, même à l'époque. Le pont plat sert donc à la récupération et cela ne semble pas négociable. Comme je l'ai indiqué, les brins non plus, sauf à opter pour des drones VTOL au coût significatif. En outre, lorsque l'on a un pont plat, les aéronefs à voilure fixe de petites tailles n'ont pas vraiment besoin de catapultes. Toutefois, disposer d'une catapulte peut être un plus, possiblement pour bénéficier d'une capacité CATAPO. Après réflexions, je suis d'accord avec @hadriel: pour faire de l'ISR (renseignement, surveillance et reconnaissance) et de la CAS (patrouille aérienne de combat), il est nécessaire de disposer d'un drone de combat "furtif" et doté un turboréacteur pour qu'il puisse voler au delà de 800 km/heure. Ce n'est pas tout à fait vrai. Un drone furtif n'est pas forcément limité par la taille de ces soutes. Il peut disposer de points d'emport externe (moyennant une perte de furtivité, mais ce n'est pas toujours problématique). Par exemple, pour le Pegasus X47 A, il pourrait être envisagé d'aménager un point d'emport ventral. Ce point devrait permettre au Pegasus de se doter de torpilles MU 90 et de Hammer 500, les trappes pouvant servir à accueillir deux MICA (par exemple) pour l'autodéfense. On n'est pas sur du SCALP et de l'EXOCET, mais c'est déjà pas mal.
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Quoi Coubet? Quoi Coubet? PS: je m'excuse par avance. c'est à cause de ma fille de 11 ans.
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Merci @BPCspour le rapprochement des sujets. Effectivement, le Croiseur Porte-Drones n'est qu'une sous classe de Croiseur Porte-aéronefs. J'avais posté mes réflexions dans la partie "Uchronie" car nous sommes dans le domaine des conjectures, avec des navires et des drones qui ne sont ni historiques, ni opérationnels. Pour revenir au vif du sujet: Si je regarde les projets anciens mentionnés sur ce fil, presque aucun n'est équipé de brins d'arrêt. Pourtant, les brins sont quasi indispensables pour accueillir des aéronefs à voilure fixe non VTOL. En effet, il est plus facile de se passer de catapultes pour des appareils légers que de brins d'arrêt. Par exemple, pendant la deuxième guerre mondiale, les porte-avions japonais n'utilisaient pas de catapulte pour lancer leur Mitsubishi Zero (2,5 tonnes max) mais uniquement la longueur du pont d'envol. Je pourrai également citer le raid de Doolittle, où on a vu des B-25 Mitchell de 9 tonnes à vide (et sans doute au moins 15 ou 16 tonnes au moment du décollage) décoller de l'USS Hornet après une course de 150 mètres. Au contraire, même les plus petit porte-avions d'escorte de la deuxième guerre mondiale avaient des brins d'arrêt. En outre, disposer d'une piste oblique me semble nécessaire pour permettre à la fois l'appontage des drones ET leur stockage à l'avant du pont.
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Merci @meharipour ce retour très constructif. Dans un premier temps, je ne vais me concentrer que sur le type de drone, même si je cerne les limitations que tu soulèves au concept même. J'insiste sur la masse maximale du drone (si voilure fixe) : 3,5 tonnes max. J'ai beau le tourner dans tous les sens, mais pour que le Croiseur reste un Croiseur de taille "raisonnable" (12.000 tonnes max) tout en étant doté d'une piste oblique pour accueillir des drones à voilure fixe, il faut conserver l'idée des catapultes pneumatiques et les limitations qui en découlent. Si les drones dépassent cette masse de 3,5 tonnes, on sort du concept de Croiseur Porte-drones, pour rentrer dans celui du porte-drones, voire vraisemblablement du porte-avions légers. Je constate néanmoins que les appareils furtifs existants n'emportent difficilement en soute qu'environ 10 % de leur poids total. Dans le cas d'un drone de 3,5 tonnes max, cela fait 350 kg d'armement, généralement réparti en deux soutes. Que peux t'on emporter au mieux en soute sur un drone de 3,5 tonnes? deux MICA (peut être deux Meteor) deux missiles antinavire léger deux GBU 39 Je suis d'accord avec toi: c'est trop faible pour couler un ou plusieurs navires de premier rang. C'est trop faible pour faire de la frappe à terre. La capacité ISR du porte-drones en est limité. Je vois deux hypothèses possibles, qui ont d'ailleurs déjà été évoquées: La première consiste dans la création de drones suicides (Remote Carrier MBDA?), en plus des drones furtifs. Cela augmenterait sensiblement la capacité de frappe. Mais dans ce cas, quel serait l'apport réel de ces drones par rapport à une batterie d'Exocet ou de MdCN ? Possiblement une plus longue portée? La deuxième consiste à ce recentrer sur des drones "low cost" non furtif à turbopropulseur type "Aarok naval" Dans cette deuxième hypothèse, la capacité d'emport devrait être nettement augmentée (800 kg par drone, voire 1 tonne). En outre, une charge lourde pourrait être installée en point ventral. Cela rend l'accès à des munitions plus lourdes (en plus de celles mentionnées ci-dessus): deux torpilles MU 90 1 AASM 500 deux AASM 250 Dans ces configurations, avec une capacité ISR de qualité, le Croiseur Porte-drones peut représenter une menace consistante. Le revers de la médaille est que ces drones seront plus lents, moins discrets, plus vulnérables (aux Aster 30 par exemple), sans qu'il y ait un effet masse (pas plus de 12 drones sur le Croiseur Porte-aéronefs).
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Tu oublies le conflit au Yemen, toujours en cours. Même si c'est un conflit asymétrique, l'armée de l'Air de l'Arabie Saoudite a effectué des centaines de sorties et des dizaines de frappes. Les avions saoudiens font loin de ne faire que de la figuration. Dire qu'ils n'attachent pas d'importance à la qualité de leurs matériels n'est sans doute pas vrai. Contrairement à de nombreuses nations européennes, ils utilisent leurs avions en opération et ne peuvent se contenter "d'avions de papier".
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@hadriel, je tiens à rester sur un format de drones assez mesuré. Sinon, nous retombons sur une problématique des porte-avions léger. La piste fait 18 mètres de large (largeur des plus petits aérodromes), apte à accueillir des aéronefs jusqu'à 10 m d'envergure. Ce n'est pas assez large pour la plupart des drones à hélice existant ou en projet qui ont des envergures importantes pour accroitre leur endurance. Je te rejoins sur ce point: un drone à hélice dédié pourrait être imaginé. Par exemple, quelque chose de la dimension d'un Pilatus PC 7 (10,2 m d'envergure, 9,80 m de long, masse maximale 2,7 tonnes, capacité d'emport externe de 800 kg ( torpille, exocet possible?), une vitesse max de 450 km/heure, un rayon d'action de 1300 km)? La piste mesure 110 mètres; elle est calibrée pour des appareils de 5-6 tonnes max (je me suis basé sur la longueur des pistes des porte-avions d'escorte de la deuxième guerre mondiale). Elle mériterait 10 à 20 mètres de plus. Le poids maximum des drones (soit 3,5 tonnes) est calibré en fonction des capacités maximales des catapultes pneumatiques. C'est un facteur limitant. A mon sens, un Croiseur porte-drones n'a que deux options pour faciliter le décollage de drones: les catapultes pneumatiques le tremplin Il faut exclure les catapultes vapeur (la filière n'existe plus et ne devrait pas être recréée) et les catapultes EMALS (le prix des catapultes en lui même est prohibitif). Or, je ne suis pas certain que ces catapultes pneumatiques soient in fine une bonne idée. Après tout, le Chakri Naruebet (le plus petit pont plat à tremplin) n'a un poids total à charge que de 11.500 tonnes, pas si éloigné d'une version jumbo de la classe San Giorgio à 9.000 tonnes. Il doit être possible de caser une petite piste oblique sur ce navire et conserver le tremplin. Néanmoins, le tremplin "mange" de la place pour le stockage des aéronefs à l'avant du pont. L'arbitrage ne sera pas facile. Je vais y réfléchir. Comme je l'ai indiqué, le Valkyrie Kratos n'est qu'un exemple. J'ai bien vu qu'il n'avait actuellement pas de train, ce qui le disqualifie. C'est son format qui m'intéresse (poids, envergure, capacité d'emport). A noter que l'on retrouve ce format dans d'autres projets doté de train ce coup-ci: Le X 47 A Pegasus: 8,50 m d'envergure, 8,50 m de long, masse maximale 2,7 tonnes, capacité d'emport munition 450 kg Le mal aimé EADS Barracuda: 7,20 m d'envergure, 8,20 m de long, masse maximale 3,250 tonnes, capacité d'emport munition ?? kg Le Remote Carrier présenté par Airbus est dans la même veine, avec ses 7,5 mètre de long environ. Il dispose d'ailes repliables. Mais nous n'avons que très peu d'information sur ce projet qui à ce stade n'est qu'une série d'image glanée sur le net. Je n'y ai pas encore réfléchi.
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Tiens, comme nous parlions du Valkyrie et de Kratos, nous avons quelques nouvelles sur les tests opérées par le corps des Marines le 3 octobre 2023 https://www.naval-technology.com/newsletters/kratos-xq-58a-valkyrie-shines-in-test-for-marine-corps-paack-p-programme/?type=Analysis&utm_source=&utm_medium=&utm_content=Other_Daily_News_Articles&utm_campaign=type3_aerospace-and-defense-market&cf-view Ce test du Valkyrie semble s'être avéré concluant. Quelques morceaux choisis: "Le XQ-58A Valkyrie a répondu ou dépassé les attentes lors du vol d’essai, soulignant son potentiel en tant que système aérien autonome et tactique sans pilote. Les capacités de l’avion comprennent la prise en charge d’un large éventail de missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, l’offre d’un soutien électronique autonome aux plates-formes habitées et l’exploration de l’intégration de plates-formes basées sur l’IA dans les patrouilles aériennes de combat." "La capacité de survie, les capacités à longue portée, les vitesses subsoniques élevées et la manœuvrabilité du XQ-58A Valkyrie s’alignent sur les objectifs technologiques du ministère de la Défense, ce qui en fait un atout important pour la défense militaire américaine." Actuellement, c'est surtout les capacités IRS du drone qui sont mises en avant, avec la faculté pour le Valkyrie de tirer deux bombes de 110-125 kg. Finalement, un rôle de détection avec une capacité de frappe instantanée, assez habituel pour les drones. A mon sens, un des soucis du Valkyrie est sa récupération, car il n'a pas de train d'atterrissage (et sans doute pas les compétences pour atterrir de façon automatisé).
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Tout d'abord, merci pour ces retours constructifs. Je vais précisez ma pensée: il s'agit bien d'un Croiseur avant tout dans mon esprit (et non un "simple" porte-drones), même si je n'ai pas dessiné d'armement. A mon sens, ce navire doit être armé et équipé a minima comme une de nos frégates de premier rang. Par exemple: Armement: un canon de 76 mm OTO Melara Deux canons de 20 mm Nexter Narwhal 16 missiles Aster 15 surface-air 8 missiles antinavire Exocet 4 lance torpilles triple tubes Electroniques: radar Thalès SMART-S MK2 sonar Thalès CAPTAS-2 système de combat SETIS de Naval group C'est pour cela que le prix d'un tel navire dépasserait celui d'une FREMM et autre FDI. Généralement, lorsque lorsqu'une Marine conçoit un Croiseur plutôt qu'une frégate ou un Destroyer, c'est pour augmenter la puissance de l'armement, et notamment le nombre de missiles embarquables. Le revers de la médaille est un coût de construction et de possession beaucoup plus élevé que pour une frégate, sans développer des capacités nouvelles (le marteau est plus gros, mais cela reste un marteau). L'idée de créer un Croiseur Porte-Drones est de développer une capacité hybride entre celle d'une frégate et celle d'un porte-avions: reconnaissance supériorité aérienne (par rapport à une Frégate s'entend, pas par rapport à un PA) possibilité de frappe à terre dans la profondeur Attaque de navires à très grande distance J'ai donné pour exemple le Valkyrie Kratos, car il a le mérite d'exister et d'utiliser un moteur Safran Power Units (une version dérivée du moteur du SCALP). Avec son rayon d'action (2.800 km) et sa capacité d'emport (270 kg dans sa soute), cela peut nous donner une idée des capacités d'un engin de 3 tonnes. Toutefois, il ne faut pas se focaliser sur le Valkyrie. Je résonne plus sur les promesses des Remote Carrier Airbus (désolé) et MBDA. Dans le cadre du SCAF, au moins deux sortes de RC devraient être développés: des drones kamikaze (MBDA): de type SCALP ou Exocet, qui décollent sans cible déterminée, qui s'écrasent dessus s'ils en trouve une, ou reviennent sur le Croiseur s'ils n'en ont pas identifiée des drones "Loyal Wingman"(Airbus): plus proche de la version du Valkyrie décrite ci-dessus J'attends de voir également le nEUROn NG de Dassault. Ma question est : sera t'il de la taille de l'actuel démonstrateur, plus gros ou moins gros? Actuellement c'est très difficile à dire. Je reconnais que je fais sortir ces drones du rôle d'ailiers pour lequel ils ont été conçus. Mais pourquoi pas? Pour mon esquisse, je me suis basé sur la classe San Giorgio car c'était la plus petite classe qui (selon moi) permettait de créer un croiseur porte-drones. Le Jean d'Arc (13.250 tonnes), ou le Garibaldi (13.850 tonnes), sont plus gros que la classe San Giorgio. Tout ce qui est plus gros apportera plus de confort pour les manœuvres de pont, plus de capacité d'emport... et plus de coûts. Mais après, c'est un arbitrage à réaliser. Je n'ai pas d'avis définitif. J'ai bien vu les concepts de UXV Combattant ou à l'Ocean Avenger de Naval Group. Honnêtement, je ne vois pas quel type de drones qui pourraient opérer dessus. En me basant sur la classe San Giorgio de 9.000 tonnes, j'ai une piste de largeur et de longueur assez réduites et un petit hangar. Sur un catamaran (sans hangar central donc) de 4.000 tonnes, avec deux pistes (deux pistes très étroites, ou alors le bau dépasse les 46 mètres au niveau du pont), je reste dubitatif. Il faudrait que je connaisse les dimensions des navires décrits dans ces deux projets (pas trouvé sur le net). Pour la taille des drones, je reste à 3,5 tonnes. Au delà de cette taille, je prends le risque de retomber sur la problématique du porte-avions légers, et ce n'est pas l'objet de ce fil. Pour le nombre de drones, je pourrais faire un joli dessin où j'en case facilement 18. Mais dans un monde où les frégates françaises sortent en mer sans le plein de missiles, une forme de réalisme me pousse à rester à 12. Enfin, je n'écarte pas l'idée du navire porte-drones. Néanmoins, dans cette hypothèse, je pense qu'il vaut mieux se concentrer une l'aménagement du successeur du PHA type Mistral que sur un navire dédié à cette tâche.
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Cela poserait réellement un problème d'équiper ces corvettes d'un Rapid Fire de 40 mm CTA? Le canon sert avant tout à régler les cibles les plus petites, désormais des navires suicides ou des drones. Les grosse cibles navales sont traitées par Exocet et les grosses cibles aériennes par Aster, voire Mica VL, voire Mistral. Avoir un canon plus petit mais qui tire à une cadence plus élevé (avec une batterie de Mistral), cela n'aurait pas du sens?
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ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Salverius a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Il n'y a pas plus de raisons de céder les Glorieuses à Madagascar que de céder Tromelin à Maurice. Pourtant, cela a été envisagé. Il faut bien comprendre que pour quelques bureaucrates de Paris, administrer ces îles ne représentent que des coûts, sans analyser ou chercher à comprendre le potentiel économique et militaire de ces bouts de France. Heureusement, la France ne brade pas encore les bijoux de famille (sachant que ces îles ont toujours été inhabitées, il n'y a pas et il n'y a jamais eu de question de décolonisation). PS: pour que la carte soit "complète", il faudrait ajouter Clipperton, qui est dans le même cas que les TAAF. -
Il me semble que sont les italiens qui ont la plus longue. Nous on a la plus endurante, mais comme souvent impossible de s'en rendre compte au visuel.
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2023 Guerre de Soukhot
Salverius a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne crois pas que répondre à la barbarie par des actes barbares soit une bonne solution pour Israël. Actuellement, depuis le 7 octobre, l'UNICEF recence au moins 9000 morts dans la bande de Gaza, dont 4000 enfants. Le gouvernement israélien est responsable de la mort de plus d'innocents que le Hamas. Il faut que cela s'arrête. On a mis des états au ban des nations pour moins que cela. -
L'investissement (financier et humain) de Dassault en Inde est déjà très important. Diplomatiquement et militairement, l'Inde et la France s'entendent bien (au delà des ventes de Rafale et de Scorpène). Ils n'hésitent pas à mener des exercices en commun L'Inde est une démocratie. Je ne pense pas que l'Arabie Saoudite puisse rivaliser sur ces points là. Si le Rafale doit avoir une deuxième ligne d'assemblage à l'étranger, ce sera en Inde.