Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

FAFA

Members
  • Compteur de contenus

    3 056
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par FAFA

  1. Voila des données qui confirment ton message: "Guerre commerciale : les voyages transfrontaliers atteignent des niveaux pandémiques Près de 500 000 voyageurs de moins ont traversé la frontière terrestre du Canada vers les États-Unis en février par rapport au même mois de l'année dernière, le dernier signe que les provocations et les tarifs douaniers du président Donald Trump ont ébranlé les relations bilatérales. Le nombre de voyageurs entrant aux États-Unis dans une voiture – le moyen le plus courant d'effectuer le voyage – est passé de 2 696 512 en février 2024 à 2 223 408 le mois dernier, selon les données du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP), atteignant des niveaux jamais vus depuis la fin des mesures sanitaires à la frontière. En fait, le nombre de voyageurs traversant la frontière terrestre américaine en voiture est à son plus bas niveau depuis avril 2022, selon les données du CBP. Rappelons que les mesures de quarantaine et les tests de dépistage étaient alors en vigueur. Les données montrent qu’il y a eu un revirement soudain en février, au moment même où Trump lançait sa guerre commerciale et intensifiait ses menaces d’annexion du Canada pour en faire le 51e État américain. Le nombre de voyageurs à destination des États-Unis en octobre, novembre, décembre et janvier était bien supérieur aux chiffres rapportés pour le même mois de l'année précédente, mais en février, il y a eu une nette rupture dans la tendance à la hausse. Des données qui parlent D’autres signes d’une baisse des déplacements sont observés dans les données du CBP. Le nombre de camions de marchandises effectuant le voyage transfrontalier est passé de 493 000 en février 2024 à 473 000 cette année. Les piétons traversant la frontière à pied en plein hiver sont relativement peu nombreux, mais ils sont également en baisse : le nombre de marcheurs est passé d'environ 117 000 à 99 000, de février 2024 à 2025. Le nombre de passagers voyageant par avion vers les États-Unis est resté stable et a même légèrement augmenté par rapport au même mois de l'année dernière (50 000 personnes supplémentaires ont fait le voyage), mais le transport aérien a atteint son plus bas niveau depuis plusieurs mois. Par contre, les voyages en avion sont généralement réservés des semaines ou des mois à l'avance et sont généralement plus difficiles à annuler qu'une excursion d'une journée par voie terrestre. Certaines compagnies aériennes ont toutefois signalé une baisse des réservations pour des vols à destination des États-Unis. Les données de Statistique Canada confirment ce que rapporte le CBP. En février, le nombre de résidents canadiens revenant des États-Unis en automobile a chuté de 23 % par rapport au même mois en 2024, selon l'agence. Il y a eu environ 1,2 million de voyages aller-retour le mois dernier, contre 1,5 million l'année précédente. L'agence fédérale a décrit ces chiffres comme une baisse abrupte, comparable à la baisse enregistrée pendant la crise sanitaire, lorsque les voyages transfrontaliers se sont arrêtés. Le nombre d'Américains venant au Canada en automobile a également diminué cette année, mais la baisse n'a pas été aussi spectaculaire, selon Statistique Canada, avec une réduction de 7,9 %. Conséquences économiques Le fait que le flux actuel de voyageurs soit au même niveau qu'à l'époque où les voyages étaient beaucoup plus difficiles est révélateur, selon des experts. Len Saunders est un avocat spécialisé en immigration à Blaine, dans l'État de Washington, une ville d'environ 6000 habitants située juste à la frontière avec la Colombie-Britannique. Le déclin du nombre de Canadiens qui font des excursions d'une journée est évident aux quatre coins de cette petite ville. C'est comme si la COVID-19 était de retour, a-t-il déclaré lors d'une entrevue avec CBC News. Avec la rhétorique de Trump, les gens ne veulent plus venir ici. Si vous n'achetez pas d'alcool américain en Colombie-Britannique, vous ne venez certainement pas ici pour économiser 20 $ sur l'essence […] Les Canadiens votent avec leur portefeuille en ce moment. C'est ce qui se passe. Les menaces d’annexion, la guerre tarifaire et la détention d’une Canadienne par le Service de l'immigration et des douanes des États-Unis (ICE) poussent les gens à fuir. Nous n'en sommes qu'au deuxième mois d'un mandat de quatre ans. S'ils continuent comme ça, aucun Canadien ne viendra ici; ce sera un boycottage total [des États-Unis], a-t-il déclaré. La Frontier Duty Free Association est un groupe qui représente 32 boutiques hors taxes indépendantes qui parsèment le côté canadien de la frontière terrestre d'un océan à l'autre. Sa directrice générale, Barbara Barrett, a déclaré que le déclin des voyages est catastrophique et que les magasins qu'elle représente, pour la plupart familiaux, enregistrent une chute spectaculaire de leurs ventes. Les ventes ne se sont jamais vraiment redressées après la pandémie, dit-elle, mais elles sont aujourd’hui en baisse d'environ 80 % par rapport aux chiffres d'avant 2020. Sans exagérer, la situation est désastreuse. C'est très inquiétant, a déclaré Mme Barrett lors d'une entrevue avec CBC News. C'est une situation comparable à une pandémie, c'est indéniable. La faiblesse du dollar canadien, en partie due aux politiques commerciales du président américain, a rendu les voyages de l'autre côté de la frontière moins attrayants pour de nombreux touristes canadiens. Mais Barbara Barrett soutient que la baisse du trafic transfrontalier n'est pas attribuable au mauvais taux de change, mais plutôt à une réaction aux tarifs douaniers qui a conduit de nombreux Canadiens à abandonner leurs voyages aux États-Unis. Nous avons déjà vu le dollar fluctuer à la hausse et à la baisse, et nous n'avons jamais observé de baisse aussi spectaculaire, a-t-elle déclaré. Si tout dépendait du dollar, nous assisterions à un afflux massif d'Américains, et ce n'est pas le cas. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2148663/guerre-commerciale-voyages-frontieres-canada-etats-unis-tarifs-trump
  2. FAFA

    Luftwaffe

    Je pense qu'à cette époque l'Allemagne aurait eu des prétentions pour produire des avions sur son territoire mais beaucoup moins en ce qui concerne le développement technique. De plus, avec le choix du Mirage par les Allemands, probablement que d'autres utilisateurs de F-104 en Europe auraient aussi reporté leur choix sur le Mirage. Les bureaux d'étude de Dassault auraient ainsi bénéficié de très gros moyens. Un panachage de Mirage G et G-8 puis plus tard un panachage Mirage 2000 et Mirage 4000 (mon chouchou) à la place du Tornado. Bon je crois qu'on va arrêter de rêver
  3. FAFA

    Luftwaffe

    Si tu veux contredire la famille Dassault, libre à toi. Je sais, j'ai vu l'interview du pilote qui était un fan absolu du Mirage et qui a participé à sa modernisation (canards et autre). Plus tard il est devenu le chef des Forces aériennes. Mais pour en revenir au au sujet, des Mirage à la place des F-104 aurait complètement modifié la physionomie de l'industrie aéronautique du continent.
  4. FAFA

    Luftwaffe

    A non, il n'y avait rien à pardonné, l'acte était délibéré, assumé et un contact à ce sujet avait été pris préalablement avec le pontes français
  5. FAFA

    Luftwaffe

    Je dirais plutôt, si seulement les Allemands avaient acheté le Mirage III. Toute l'industrie aéronautique européenne aurait été différente. Cela s'est presque produit, mais le pilote d'essai allemand qui avait évalué l'avion avait risqué de se tuer pendant les essais. Dassault n'avait pas été irréprochable sur ce coup-là. C'est un membre de la famille Dassault (le père ou le fils) qui affirmait cela dans un vieux reportage que je n'ai malheureusement jamais réussi à retrouver. Mais bon, avec des si ...
  6. Les pays baltes sont fréquemment victimes de cyber attaques de très grandes ampleurs (beaucoup plus que la plupart des autres pays), c'est déjà une forme de guerre à bas bruit. Ensuite il y a une part importante de la population qui est russophones (surtout en Lettonie). Il suffit de faire croire qu'ils sont persécutés par les gouvernements en place, d'envoyer des contingents de "petits hommes verts" et le travail de déstabilisation peut commencer. Rien de personnel, mais cette phrase me fait bondir. Ce pays a donc comme destiné de passer par perte et profit ! En réalité, il y a un accord qui lie la plupart des pays de la planète avec la Moldavie. Cela s'appelle la charte des Nations unies. Je sais bien que "les très grands prédateurs" ont la fâcheuse tendance à s'en moquer, mais ce n'est pas une raison pour faire la même chose. Ce n'est qu'une hypothèse, mais si la guerre avec l'Ukraine s'arrête d'une façon ou d'une autre (ce qui est souhaitable, on est bien d'accord) et que l'économie russe continue en mode économie de guerre durant quelques années, la Russie pourrait reconstituer son armée plus vite qu'on ne le pense et avec des équipements plus modernes que ceux qui pratiquent aujourd'hui les champs de bataille.
  7. FAFA

    Armée Suisse

    C'était un exemple, mais les Autrichiens se sont également entraînés en Suisse dans le passé. Voici un document officiel autrichien traitant de ce sujet. C'était en 2016: "Des soldats des forces armées autrichiennes s'entraînent en Suisse. Formation en Suisse À la mi-juin, les soldats autrichiens se sont rendus à Walenstadt en Suisse pour deux semaines d'entraînement. Ils y ont reçu le fusil d'assaut suisse 90, la mitrailleuse légère et le système de simulation de combat personnel. Il se porte sur le corps et le casque et est équipé de nombreux capteurs et GPS. Les soldats étaient logés dans la forteresse de St. Luzisteig, à environ 30 kilomètres de Walenstadt. Le ministre de la Défense Hans Peter Doskozil s'est également rendu en Suisse et a rendu visite aux soldats. Il a été impressionné par les performances des troupes de montagne du Jägerbataillon 23 et a annoncé la poursuite de la coopération en matière de formation avec la Suisse. Village artificiel « Äuli » Sur la zone d'entraînement de Walenstadt, les Autrichiens se sont entraînés avec les armes et le système de simulation de l'armée suisse. Ce système de simulation comprend également le village artificiel « Äuli » avec 23 bâtiments de différents types et tailles. L'ensemble du village est sous vidéosurveillance intérieure et extérieure et est équipé de systèmes de simulation. Cela signifiait que toutes les missions pouvaient être évaluées et discutées à la fin de la journée de formation. Le commandant de compagnie, le capitaine Thomas Fröhle : « L'effet d'apprentissage des fusiliers sur les commandants à différents niveaux a été énorme. » La dernière partie est un exercice de deux jours en entreprise. Les soldats autrichiens et suisses devaient accomplir diverses tâches communes." https://www.bmlv.gv.at/cms/artikel.php?ID=8437 Dans le cadre de l'aviation, la Suisse avait aussi fourni une solution à son voisin en lui louant (on peut dire prêtant, tellement c'était un prix d'amis) 12 F-5E Tiger. Les Saab Draken autrichiens ayant épuisé leur potentiel et les Eurofighter commandés n'étant pas encore livré. Tout ça pour dire que ce n'est pas à sens unique et qu'il y a des retours d'ascenseurs.
  8. FAFA

    Armée Suisse

    La neutralité permet sans problèmes de faire de tels exercices. Par exemple les Forces aériennes s'entraînent depuis plusieurs décennies avec les aviations de ses voisins et ceci indépendamment qu'ils soient neutres ou membre de l'OTAN. Par contre la neutralité ne permet pas d'entrer dans une coalition pour partir en guerre contre un autre pays. Par exemple dans un engagement de type "Guerre du golfe". Par contre le militaire suisse étant avant tout un civil effectuant ses devoirs militaires, il me semble que l'on ne peut pas lui imposer de partir à l'étranger pour s'entraîner. Cela se fait donc uniquement sur une base de volontariat. Voici deux extraits de ce que dit le droit sur ce sujet: La Haye 1907: les Conventions. Les Conventions de La Haye, du 18 octobre 1907, établissent pour la première fois par écrit les droits et les devoirs des neutres en cas de guerre. Les devoirs les plus importants sont: • ne pas participer à la guerre; • assurer sa propre défense; • garantir l’égalité de traitement des belligérants (en ce qui concerne l’exportation de matériel de guerre); (Selon le droit actuel, si nous livrons des armes à l'Ukraine, pour rester neutre nous devons également en livrer à la Russie) • ne pas fournir de mercenaires aux belligérants; • ne pas mettre son territoire à disposition des parties en guerre. Le droit le plus important est le droit à l’inviolabilité de son propre territoire. LE DROIT DE LA NEUTRALITÉ : Quels sont les engagements de politique de sécurité qui sont compatibles avec le droit de la neutralité? Ce droit confère au neutre une large marge de manœuvre en temps de paix. Les mesures de promotion de la paix ne posent aucun problème, la collaboration militaire avec des partenaires étrangers est possible. La limite de ce que le droit accepte n’est dépassée que lorsque l’engagement du neutre débouche sur une obligation d’assistance en cas de guerre. Voici quelques éléments expliquant la neutralité de la Suisse: https://www.eda.admin.ch/eda/fr/dfae/politique-exterieure/droit-international-public/neutralite.html Pour la deuxième partie de ta question, qu'est ce qui a changé et qui incite la Suisse à faire des exercices à l'étranger, il y a plusieurs raisons: - En quelques décennies la population de la Suisse a fortement augmenté passant d'environ 6.5 millions d'habitants vers 1985 à 9 millions aujourd'hui. Au fil du temps et suite à la période "des dividendes de la paix" certains terrains d'exercices ont été abandonnés alors que dans d'autres régions l'urbanisation s'est beaucoup développée. Il devient donc de plus en plus difficile de s'entraîner sans provoquer des nuisances inacceptables à la population civile. _ Ensuite, avec le temps, la portée de la plupart des systèmes d'armes a augmenté. Certains armements peuvent difficilement être testés lorsque les terrains d'exercices sont trop petits. De plus, si l'on veut exercer le combat interarmes, il faut disposer de grands espaces. Dans le cadre du déploiement en Autriche la superficie du terrain d'exercice est six fois plus grande que ce que l'on trouve en Suisse (l'Autriche a une population identique à celle de la Suisse mais elle est deux fois plus grande). En contrepartie la Suisse peut par exemple offrir des formations pour des spécialistes de la haute montagne... _ Il y a également l'avantage de côtoyer d'autres armées afin d'améliorer les connaissances et d'en tirer des informations permettant par exemple, de modifier les procédures d'engagement.
  9. Je suis assez partagé sur le sujet. Pour de nombreux aspects le nucléaire c'est bien, mais cette technologie comporte également de très grandes vulnérabilités qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques se reportant sur plusieurs générations. Peu de personnes s'en souviennent, mais nous avons aussi eu notre accident nucléaire (en Suisse) classé parmi les 20 plus graves du nucléaire civil au niveau mondial. Les conséquences de cet accident n'ont pas été trop importantes mais le site a été sous surveillance durant plus de 50 ans. Bien entendu les connaissances de l'époque n'étaient pas les mêmes qu'actuellement et c'était un réacteur expérimental donc il faut aussi relativiser ce qui s'est passé. Une chose est certaine, aujourd'hui nous possédons la plus vieille centrale nucléaire du monde et il y aura bientôt de grands débats sur la pertinence de construire de nouvelles centrales ou sur un abandon peut-être définitif de cette énergie. Aujourd'hui je n'arrive pas à avoir un avis sur cette question.
  10. Peut-être que les Canadiens n'apprécient pas le silence assourdissant de Londres : "Menaces de Trump contre le Canada : le silence de Londres Le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni a refusé de dire s'il jugeait inquiétantes les déclarations du président américain à l'endroit du Canada. Devant les menaces de Donald Trump d’utiliser « la force économique » pour faire du Canada le 51e État américain, le Royaume-Uni continue de prêcher « l’unité », en se gardant de critiquer ouvertement le président des États-Unis." https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2148120/canada-royaume-uni-donald-trump-menaces
  11. FAFA

    Armée Suisse

    Il y a enfin des images du Piranha avec le système de mortier de 120 mm (Cobra) faisant des tirs en Suisse. Il a fallu attendre longtemps, mais il semble que les premiers exemplaires commencent à être livrés. Par contre je me demande si la vitesse du film a été accéléré entre 1 minute 16" et 1 minute 38". Lors des tirs, avec les trappes ouvertes, le système est vulnérable, par exemple face à une attaque de drone. Toutefois cette vulnérabilité peut être atténuée par des phases de tirs de courte durée. Selon Wiki, 4 tirs peuvent être effectués en 20 secondes ou 10 tir en 1 minutes. La portée va de 500 mètres à 9 km.
  12. FAFA

    L'armée de Terre Française

    Ce que tu décris ressemble beaucoup à l'armée suisse des années 80. A l'époque le pays comptait 6.5 millions d'habitants et il était possible de mobiliser 650'000 hommes qui auraient été prêts au combat en 48 heures. Tout était fait de façon à disposer rapidement des moyens nécessaires pour faire face à une attaque. A titre d'exemple, en cas de mobilisation l'armée aurait disposé de 77'000 véhicules à moteur. Un tiers seulement de ces véhicules auraient appartenu à l'armée. Le deux tiers restants auraient été réquisitionnés à des privés. La préparation de cette réquisition était constamment tenue à jour. Chaque détenteur civil savait où il aurait dû livrer son véhicule et il disposait de "bons de carburant" pour son trajet. En échange le détenteur civil recevait régulièrement une petite indemnité afin qu'il participe à la mise à jour des données. Pour les pays baltes je pense qu'un système de milice similaire serait optimal.
  13. Dans les grandes lignes tu sembles être d'accord avec le film.
  14. J'admets que l'énoncé n'est pas terrible, mais le petit film est tout de même intéressant et remet l'église au milieu du village sur de nombreux aspects. Les certitudes de certains pourraient en être ébranlées. D'ailleurs je ne prends pas partie et le film explicatif non plus.
  15. Intéressant ce débat avec des affirmations telles que : - Le nucléaire en plus d'être cher, est incompatible avec le dérèglement climatique ! - Le nucléaire est l'énergie la moins cher actuellement ! Qui dit vrai ? https://www.rts.ch/play/tv/formats-courts/video/mega-what--la-complexite-du-prix-du-nucleaire-?urn=urn:rts:video:14789830
  16. FAFA

    La Force aérienne suisse

    C'est dommage que ce journal ne pose pas la question suivante: La Suisse doit-elle disposer d'une aviation de combat ? Dans les faits annuler le programme F-35 revient à mettre fin à la force aérienne suisse. Les F-18 ne tiendront pas beaucoup plus longtemps que l'année 2030. Il me semble impossible de pouvoir disposer d'un nouvel appareil provenant d'un autre fournisseur dans un délai raisonnable. La seule option serait l'achat à la va-vite d'un appareil sur le marché de l'occasion mais je doute que ce soit une bonne idée tant d'un point de vue efficacité que d'un point de vue économique. La solution qui me paraitrait la plus judicieuse serait de voir s'il est possible de réduire la commande de F-35 sans avoir à payer trop de pénalités, par exemple en achetant 22 appareils afin de disposer de deux escadrilles et dans le même temps d'acheter 22 appareils supplémentaires provenant d'un autre fournisseur. Ce serait cher mais cela permettrait de répartir les risques de dépendance sur deux fournisseurs différents. Il faut savoir ce que l'on veut ! Mais bon, la gauche qui souhaite saborder les forces aériennes vient de repartir au combat en profitant du changement de ministre à la tête du DDPS pour se lancer dans une campagne anti avions. Tournez, tournez rotatives...
  17. Sauf que les Autrichiens (la classe politique et le peuple) sont très fâchés contre Airbus. Ne pas oublier qu'en "2017, Vienne avait attaqué en justice le géant aéronautique européen pour « escroquerie » concernant le contrat de vente de 18 appareils en 2003 et réclamait des dédommagements. Le gouvernement jugeait avoir été trompé sur les capacités de livraison, les équipements et la valeur réelle des avions, acquis pour un montant de 2 milliards d’euros." Les Autrichiens ont perdu devant la justice, mais je pense qu'il reste un ressentiment très important. https://www.ouest-france.fr/europe/autriche/vente-d-eurofighters-l-autriche-deboutee-en-appel-contre-airbus-7049098 Les autres avions que sont le Gripen et le F-35 sont très "américains" et la tendance actuelle est d'éviter les Américains. Que reste-t-il ?
  18. Il y a quelques années je me trouvais dans un restaurent au nord de l'Allemagne. Je parle très mal l'allemand, mais j'ai surpris la conversation d'un enfant allemand qui disait à son père que ce serait bien de faire une Allemagne plus grande en y incorporant l'Autriche et la Suisse (je pense qu'il ne savait pas qu'en Suisse on parle plusieurs langues). Le père a simplement réagit en disant qu'effectivement ce serait bien. En y réfléchissant, je me dis que Trump et Poutine ne sont peut-être pas les seuls à souhaiter réaliser leur rêves d'enfants. Pour en revenir au Rafale, il me semble que c'est la première fois que ce magazine autrichiens fait apparaitre le Rafale comme étant un possible successeur de leur Eurofighter tranche 1. Voici un extrait de l'article: "Les Eurofighter autrichiens sont des avions de la tranche 1 « techniquement castrés ». L'ancien ministre de la Défense du SPÖ, Norbert Darabos, qui occupe actuellement un poste d'approvisionnement bien rémunéré dans le Burgenland, est responsable de cet état technique. Les forces armées autrichiennes évaluent actuellement un successeur, car les avions doivent être remplacés d'ici 2032. Le F-35 américain, le Gripen suédois, le Rafale français ou l'Eurofighter Tranche 5 sont des options possibles." https://www.austrianwings.info/2025/03/bundesheer-eurofighter-erreichen-20000-flugstunden/
  19. Apparemment, des tractations discrètes sont en cours avec certains scientifiques: Et si la Suisse offrait l'asile scientifique aux cerveaux américains? Des scientifiques souhaitent que les Hautes écoles et universités suisses accueillent leurs homologues américains visés par des coupes budgétaires massives de l'administration Trump dans la science et la recherche. Ils et elles demandent à ce que la Suisse se dote d'un "programme Einstein" pour attirer ces cerveaux, a appris la RTS. L'agence spatiale américaine a annoncé mardi une première vague de licenciements dans le cadre de coupes budgétaires fédérales voulues par le président Donald Trump. Celle-ci concerne 23 collaborateurs et collaboratrices, selon la NASA, dont la climatologue et scientifique en chef Katherine Calvin. Nommée en 2022, elle avait contribué à de nombreux rapports clés des Nations unies sur le climat. Dans la foulée de cette communication, l'Université Johns Hopkins, l'une des plus prestigieuses du monde en matière de recherche médicale, a annoncé jeudi la suppression de plus de 2000 postes aux Etats-Unis et à travers le monde en raison des coupes budgétaires drastiques décidées par l'administration Trump. "Désormais, c'est la science elle-même qui est entravée [...] Nous sommes dans une situation d'une gravité inouïe et je crois qu'en Europe, nous avons du mal à réaliser ce qui est en train de se passer" aux Etats-Unis, alerte Stéphane Foucart, journaliste scientifique au quotidien Le Monde, dans l'émission Tout un monde. Car ces décisions ont des conséquences importantes sur la recherche scientifique européenne: la perte de données et de collaborations, mais aussi l'appauvrissement en matière de formation pour les chercheurs et chercheuses ainsi qu'en ce qui concerne l'information destinée au grand public, dans un contexte politique global d'entrave et de désinvestissement dans la science. Fuite de cerveaux américains En Suisse, des scientifiques s'inquiètent de la situation outre-Atlantique. Plusieurs voix s'élèvent pour demander une réflexion rapide sur le sujet, notamment au sein de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), où le licenciement de Katherine Calvin - également coprésidente du groupe dʹexperts intergouvernemental sur lʹévolution du climat (GIEC) - a marqué les esprits. "On pourrait très bien avoir un programme Einstein en Suisse pour récupérer les grands scientifiques américains", avance Jean-Paul Kneib, professeur en astrophysique et directeur académique du Space Center à l'EPFL, au micro de la RTS. "Quelques personnes m'ont contacté et je connais d'autres personnes qui cherchent à retourner dans leur pays en Europe. Dans les mois à venir, la fuite des cerveaux aux Etats-Unis va continuer", estime-t-il. Invitée dans La Matinale vendredi, la présidente de Swissuniversities Luciana Vaccaro affirme, elle aussi, avoir connaissance de chercheurs souhaitant quitter les Etats-Unis, certains ayant même déjà "contacté des institutions suisses". "Le fait que la science soit attaquée et affaiblie est mauvais pour le monde entier", rappelle-t-elle. Développer et investir dans la recherche Soulignant l'éducation scientifique "exceptionnelle" et l'innovation helvétiques, Jean-Paul Kneib estime que la Suisse est le meilleur pays pour offrir un asile scientifique à ces chercheuses et chercheurs. Pour Luciana Vaccaro, les programmes européens – tels que Horizon Europe auquel la Suisse est à nouveau associée ou le programme du Conseil européen de la recherche –doivent être développés pour attirer les scientifiques américains sur le continent. La présidente de la faîtière des universités et des Hautes écoles suisses rapporte également l'intérêt de certains acteurs économiques, voyant dans la venue de ces scientifiques une "opportunité" pour la Suisse en matière d'innovation. La responsable se dit néanmoins "perplexe" face au frein à l'endettement et aux restrictions budgétaires de la Confédération dans le milieu de la recherche. "Arrêter de dépenser dans la seule matière première qui fait la prospérité de notre pays, ce n'est pas le meilleur plan pour relancer l'économie", juge-t-elle. Rappelant que les comptes fédéraux pour l'an dernier sont "nettement moins pessimistes" que prévu, Luciana Vaccaro s'attend donc à ce que la Confédération "révise les estimations pour les années à venir", prédisant que la voilure des coupes devra être "profondément revue". "Notre pays a plutôt une idée comptable de la manière avec laquelle relancer nos comptes et notre économie, alors qu'il faudrait avoir une vision stratégique", insiste-t-elle. https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/et-si-la-suisse-offrait-l-asile-scientifique-aux-cerveaux-americains-28821839.html
  20. Ma ref était que la construction d'un bidonville à la frontière Américano Mexicaine aurait un certain charme (côté mexicain quand même, faudrait pas déconner). C'est cynique, je sais, mais c'est vendredi.
  21. Pourquoi pas à la frontière mexicaine ?
  22. Le monde change à vitesse grand V. Le simple fait d'évoquer cette possibilité aurait paru surréaliste il y a quelques mois. Canada : De nombreux Canadiens favorables à l’idée de voir leur pays rejoindre l’Union européenne Alors que Trump menace le Canada, la Commission européenne se dit « flattée » de voir des Canadiens tentés par une intégration à l’UE. Les yeux vers Bruxelles - Alors que Trump menace le Canada, la Commission européenne se dit « flattée » de voir des Canadiens tentés par une intégration à l’UE. Alors que Donald Trump ne cesse de lui mettre la pression, le Canada s’interroge sur son avenir. Et si les Canadiens montrent de la défiance vis-à-vis de Washington, il n’en va pas de même avec Bruxelles. L’idée que le Canada puisse rejoindre l’Union européenne a ainsi été envisagée – souvent avec humour – par certains commentateurs au moment où le président des Etats-Unis compte faire du Canada un Etat américain. « L’attractivité » de l’UE mise en avant Selon une enquête publiée cette semaine et réalisée fin février par Abacus Data sur un échantillon de 1.500 personnes, 44 % des Canadiens interrogés se disent favorables à l’idée de rejoindre le bloc de 27 pays (34 % y sont opposés). « Nous sommes flattés des résultats de ce sondage », a répondu avec un sourire Paula Pinho, porte-parole de la Commission européenne. « Cela montre l’attractivité de l’Union européenne, cela montre qu’un nombre très important de Canadiens apprécient l’UE, ses valeurs, au point qu’ils se verraient bien eux-mêmes comme en faisant partie », a-t-elle poursuivi. « Nous partageons beaucoup, beaucoup de valeurs et avons de forts liens historiques », a-t-elle insisté. Une adhésion compliquée L’adhésion est-elle envisageable ? Sans répondre explicitement « non », la porte-parole de la Commission a souligné qu’il y a « des critères prévus dans les traités ». L’article 49 du traité sur l’Union Européenne prévoit que « tout État européen » qui respecte, entre autres, les valeurs de dignité humaine, de liberté et de démocratie, peut demander à devenir membre de l’Union. Définir ce qu’est un pays « européen » n’est par contre pas nécessairement simple mais démontrer que le Canada remplit les critères pourrait s’avérer compliqué, même si les Canadiens parlent les deux principales langues de travail du bloc : l’anglais et le français… https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/canada-de-nombreux-canadiens-favorables-à-l-idée-de-voir-leur-pays-rejoindre-l-union-européenne/ar-AA1AOw70
  23. La frontière terrestre entre le Canada et les États-Unis est légale et ne fait pas l'objet d'un contentieux, contrairement aux allusions de Donald Trump. Le président américain s’en prend à la légalité de la plus longue frontière terrestre du monde, celle entre les États-Unis et le Canada, en arguant qu’il s’agit d’un tracé « artificiel ». Pourtant, la ligne de démarcation est enchâssée dans des traités ratifiés par le Congrès américain depuis plus d’un siècle, et qui ont force de loi. La ligne artificielle de séparation dessinée il y a plusieurs années va finalement disparaître, et nous aurons la nation la plus sécuritaire et la plus belle au monde, écrivait Donald Trump sur son réseau Truth Social pas plus tard que mardi, nourrissant l’idée d’une annexion forcée du Canada. Une rhétorique irrespectueuse, a rétorqué la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly. Les Canadiens ont mis au clair qu’ils ne vont pas reculer et céder face à cette coercition (citation de Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada). Frontière artificielle ou naturelle? La délimitation entre le Canada et les États-Unis est bel et bien artificielle, puisqu’elle découle d’une convention. Les frontières artificielles sont la norme dans le monde. Elles se distinguent des frontières naturelles, plus rares, comme un fleuve ou une chaîne de montagnes, par exemple. Mais le président américain semble pervertir le sens de telles démarcations. Il utilise le concept de frontière artificielle pour décrédibiliser, délégitimiser l’existence même de cette frontière, souligne Frédéric Lasserre, professeur au Département de géographie de l’Université Laval. Dans sa bouche, de dire qu’elle est artificielle, il veut dire qu’elle est mauvaise, qu’elle ne devrait pas exister. Quoiqu’en pense Donald Trump, les 8891 km de frontières terrestres reposent sur des assises juridiques solides. Elles sont enchâssées dans le Traité de 1908, ratifié par le Congrès américain et le Parlement britannique, à l’époque du Dominion du Canada. Le Traité sur les eaux limitrophes de 1909 porte quant à lui sur la délimitation des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. L’administration de nos frontières est régie par la Commission de la frontière internationale. Dès lors que le traité est ratifié par les deux États, il a force de loi. Il a d’ailleurs une force de loi plus importante que les lois nationales, précise le géographe. De traité en traité Le Traité de 1908 a vu naître la Commission de la frontière internationale, toujours active aujourd’hui. Vingt traités distincts ont mené au démarquage tel qu’on le connaît en ce moment. En 1783, les États-Unis et les colonies britanniques signaient le Traité de Paris (nouvelle fenêtre). Ce premier accord traçait la frontière de la rivière Sainte-Croix, au Nouveau-Brunswick, à l'est, jusqu’au fleuve Mississippi, à l’ouest. La Convention de 1818 a établi la délimitation du 49e parallèle, à partir du lac des Bois (à l’ouest des Grands Lacs) jusqu’aux Rocheuses. Il faudra attendre l’arrivée d’un autre politicien critique des frontières avant de délimiter l’ouest des Rocheuses. En 1844, le candidat à la présidentielle américaine James Knox Polk disait vouloir étendre l’Oregon vers le nord. Son slogan « 54-40 or fight! » (50-40 ou combat!) faisait référence à ses visées en direction du 50e parallèle. Une fois élu, il a plutôt emprunté la voie de la diplomatie en signant le Traité de l’Oregon en 1846, qui fixe la frontière du 49e parallèle des Rocheuses au Pacifique. Plus le peuplement s'étendait vers l’ouest du continent nord-américain, plus les imperfections des tracés faisaient surface, en raison des cartes imprécises et des instruments de l’époque. Les deux gouvernements ont entrepris un nouveau levé de 1901 à 1907, qui a abouti au traité signé à Washington, en 1908. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2147507/frontiere-canada-etats-unis-trump-joly
  24. L’inflation à 10,1 % sur un an en février, au plus haut depuis deux ans (Moscou) L’inflation en Russie, poussée par l’explosion des dépenses militaires pour soutenir le conflit en Ukraine, a dépassé en février le seuil des 10 % en glissement annuel, atteignant son niveau le plus haut depuis deux ans, a annoncé mercredi l’agence nationale de statistiques Rosstat. L’inflation a atteint précisément 10,06 % sur un an, contre 9,9 % en janvier, selon les chiffres publiés par Rosstat. C’est son niveau le plus élevé depuis février 2023. L’inflation en Russie est notamment alimentée par l’envolée des dépenses de défense pour poursuivre l’assaut en Ukraine, les effets des sanctions occidentales, et des salaires en hausse, conséquence des pénuries de main-d’œuvre sur le marché du travail. En décembre, Vladimir Poutine avait décrit la hausse des prix comme « un signal préoccupant », un rare aveu de la part du maître du Kremlin qui vante pourtant régulièrement la résistance de l’économie nationale face aux lourdes sanctions occidentales. Pour tenter de contenir et faire baisser l’inflation, la Banque centrale de Russie (BCR) mène de son côté une bataille féroce depuis de longs mois. Elle avait relevé fin octobre 2024 son taux directeur à 21 %, un niveau jamais vu depuis 2003, sans pour autant réussir depuis à infléchir la courbe de la hausse des prix. Cette politique monétaire a, en parallèle, entraîné la colère de nombreux entrepreneurs qui peinent à emprunter, les taux bancaires pouvant atteindre 30 % ! Mi-février, la BCR avait relevé ses prévisions d’inflation pour l’année 2025, attendue désormais entre 7 et 8 %, soit bien plus que les projections antérieures qui étaient une hausse de 4,5 à 5 %. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2025-03-12/russie/l-inflation-a-10-1-sur-un-an-en-fevrier-au-plus-haut-depuis-deux-ans.php
×
×
  • Créer...