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Paschi

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Tout ce qui a été posté par Paschi

  1. Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche avoir ordonné une série de représailles, dont des taxes douanières, contre la Colombie, qui a refoulé des avions militaires transportant des migrants en situation irrégulière expulsés par les Etats-Unis https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/colombie-refuse-les-avions-militaires-us-expulsant-ses-migrants-28769347.html Et la Colombie réplique : Le président colombien affirme « avoir ordonné au ministre du commerce extérieur d’augmenter de 25 % les droits de douane sur les importations en provenance des États-Unis ». https://legrandcontinent.eu/fr/2025/01/26/donald-trump-declenche-la-guerre-des-tarifs-la-colombie-frappee-avec-des-droits-de-douanes-de-25/
  2. Hasard du calendrier ou effet Trump ? L'Algérie franchit une étape dans l'exploitation de ses ressources énergétiques offshore en signant un accord stratégique avec Chevron, géant pétrolier américain. Cette collaboration vise à explorer le potentiel des hydrocarbures dans les zones maritimes du pays, encore largement méconnues. https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/l-algérie-mise-sur-laméricain-chevron-pour-explorer-de-nouveaux-gisements-offshore/ar-AA1xFZhz
  3. Paschi

    Le(s) PA de la Royale

    https://news.usni.org/2025/01/21/french-carrier-charles-de-gaulle-kicks-off-la-perouse-exercise-in-south-east-asia Le groupe aéronaval français est le fer de lance de l'exercice biennal multinational La Perouse 25, dirigé par la marine française, qui a débuté jeudi dans trois passages maritimes critiques de l'Asie du Sud-Est. L'exercice 2025 marque également la première participation des pays d'Asie du Sud-Est à l'exercice, bien qu'il s'agisse de segments nationaux distincts pour chaque pays. Le CSG français dirige des exercices de coopération et de sécurité maritime avec la marine indienne, la marine indonésienne, la marine de la République de Singapour, la marine royale australienne, la marine royale canadienne, la marine royale malaisienne, la Royal Navy et la marine américaine dans les détroits de Malacca, de la Sonde et de Lombok. Le CSG français, composé du porte-avions FS Charles De Gaulle (R91), du destroyer de la frégate FS Forbin (D620), des frégates FS Provence (D652) et FS Alsace (D656), du pétrolier de la flotte FS Jacques Chevallier (A725) et d'un sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire, effectue un déploiement dans l'Indo-Pacifique connu sous le nom de Clemenceau 25, qui a débuté au cours de la dernière semaine de novembre 2024. Le CSG avait déjà accosté à Goa et Kochi, en Inde, du 3 au 9 janvier et, par la suite, le destroyer INS Mormugao (D67) de la marine indienne a effectué des manœuvres tactiques et des exercices d'échange d'hélicoptères avec le Forbin, ainsi qu'un exercice de ravitaillement en mer avec le Jacques Chevallier dans l'océan Indien. Pendant ce temps, les avions de combat Rafale embarqués sur le Charles De Gaulle ont effectué un exercice antiaérien conjoint avec les avions de combat Sukhoi et Jaguar de l'armée de l'air indienne, selon un communiqué de l'ambassade de France. Le Forbin a ensuite fait escale sur l'île de Penang, en Malaisie, le 12 janvier, pour une visite portuaire, avant de repartir jeudi pour entamer la phase de La Pérouse dans le détroit de Malacca. L'exercice La Pérouse 25 est divisé en trois sites : le détroit de Malacca, le détroit de la Sonde et le détroit de Lombok. L'objectif de l'exercice est d'assurer la sécurité maritime dans les trois détroits critiques grâce à la marine française qui opère avec des partenaires régionaux et internationaux, partage l'information et coordonne les actions contre les menaces multiples en utilisant la plate-forme de partage de l'information de l'Indo-Pacifique (IORIS). « Le renforcement de la sécurité maritime sera au cœur de cet exercice, avec le développement de l'interopérabilité entre les marines partenaires et la capacité d'agir collectivement en cas de crise maritime », indique un communiqué du Commandement France-Pacifique (ALPACI) sur l'exercice. Le communiqué précise que les participants à l'exercice s'entraîneront à la recherche et à l'intervention sur des navires suspectés d'activités illicites, certains des navires participant à l'exercice jouant le rôle des navires suspectés. La phase du détroit de Malacca s'est déroulée de jeudi à dimanche, le Forbin effectuant ses premiers exercices avec la corvette de la RMN KD Lekir (FSG26), le navire-école KD Gagah Samudera (271), un bateau de combat rapide de la RMN et deux chasseurs F/A-18D Hornet de la Royal Malaysian Air Force (RMAF) dans le détroit de Malacca, d'après un communiqué de la RMN. Parmi les exercices effectués, il y a eu une simulation d'exercice de défense aérienne locale, un exercice de défense aérienne, un exercice de tir de surface, un exercice d'interdiction avancée et d'abordage et un exercice photo. Le Forbin a ensuite effectué des exercices avec le navire de mission littorale de la RSN RSS Independence (15) dans le détroit de Singapour, qui rejoint la sortie sud du détroit de Malacca. Le Jacques Chevalier a également fait escale à Singapour jeudi pour un arrêt logistique, selon un message du CSG français sur son compte X officiel. La phase dans le détroit de la Sonde s'est déroulée de jeudi à lundi. Un communiqué de l'ambassade de France indique que l'Indonésie assure le soutien logistique des deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 de la marine française qui participent à l'exercice La Pérouse. Un avion de transport A400M de l'armée de l'air française assurant le soutien logistique des Altantique 2 est stationné à l'aéroport international de Kertajati, dans l'ouest de Java, pour l'exercice. La partie la plus importante de l'exercice, la phase du détroit de Lombok, qui se déroule de mardi à vendredi, voit le CSG français effectuer des exercices avec un destroyer de la marine indienne INS Mumbai (D62), le destroyer HMAS Hobart (DDG39), la frégate de la MRC NCSM Ottawa (FFH341), le patrouilleur de haute mer de la RN HMS Spey (P234) et le navire de combat littoral de la marine américaine USS Savannah (LCS-28), les commandants des navires se réunissant sur le porte-avions Charles De Gaulle le samedi pour une réunion préalable à l'exercice. Bien que ce soit la première fois que des pays d'Asie du Sud-Est participent à La Pérouse, les trois pays - Indonésie, Malaisie et Singapour - ont limité leur participation à une phase bilatérale directe à proximité de leur propre territoire. En outre, les unités françaises du CSG qui participent à l'exercice reflètent l'initiative de patrouille du détroit de Malacca, dans le cadre de laquelle l'Indonésie, la Malaisie, l'Indonésie et la Thaïlande effectuent des patrouilles maritimes et aériennes pour assurer la sécurité dans le détroit de Malacca, mais chaque pays effectue des patrouilles séparées dans ses propres eaux et son propre espace aérien au lieu d'une patrouille commune. On suppose que les aspects liés à la souveraineté nationale sur les voies d'eau critiques pour chaque nation ont conduit les trois pays à limiter leur participation. La Force maritime d'autodéfense japonaise (JMSDF) a participé à l'exercice précédent de La Pérouse en 2023, mais n'y participe pas cette année. Cela est probablement dû au fait que la JMSDF n'a pas d'unité navale actuellement déployée ou transitant dans la région et qu'elle effectuera plus tard des exercices avec le CSG français lors du prochain exercice multinational Pacific Steller dans la mer des Philippines. Après La Pérouse, le CSG français devrait opérer en mer de Chine méridionale avant de mener l'exercice Pacific Steller en mer des Philippines avec les forces américaines, australiennes, canadiennes et japonaises. Il est probable qu'à un moment donné, le CSG français mènera des opérations de double porte-avions avec le Carl Vinson CSG, qui opère actuellement en mer de Chine méridionale et qui est le seul CSG de la marine américaine déployé en mer dans le Pacifique occidental. Le destroyer Hobart de la RAN effectue un déploiement de présence régionale de six semaines en Asie du Sud-Est, qui devrait s'achever fin février, selon un communiqué du ministère australien de la défense. L'Ottawa est déployé dans le cadre de la mission de présence avancée Opération Horizon des Forces armées canadiennes dans l'Indo-Pacifique, ayant quitté le Canada le 16 octobre 2024. Du 8 au 11 janvier, l'Ottawa et le destroyer de la marine américaine USS Higgins (DDG-76) ont mené des opérations bilatérales à l'appui d'un Indo-Pacifique libre et ouvert dans la mer de Chine méridionale, a indiqué jeudi un communiqué de la 7e flotte américaine. « L'exercice Noble Wolverine a été, pour notre équipe, une autre intégration réussie entre deux marines hautement entraînées et capables. La lutte anti-sous-marine, les exercices de communication et les opérations aériennes se sont déroulés sans heurt, comme d'habitude, dans les eaux internationales d'une région du monde où le mouvement ininterrompu du commerce maritime est essentiel pour la région et la communauté mondiale », a déclaré le Cmdr. Adriano Lozer, commandant de l'Ottawa, dans le communiqué.
  4. L'équipage de l'M/V Galaxy Leader a été libéré : Les Houthis ont libéré l'équipage du navire marchand M/V Galaxy Leader, selon des messages sur X partagés par le porte-parole du groupe basé au Yémen. L'équipage du Galaxy Leader a été libéré sur instruction d'Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi, le chef des Houthis, en coordination avec le Hamas et grâce à la médiation d'Oman, selon un message posté sur X par Mohammed Abdul Salam, le porte-parole du groupe. L'Associated Press a rapporté que le Hamas avait demandé aux Houthis de libérer l'équipage du navire marchand. Les Houthis se sont emparés du Galaxy Leader en novembre 2023, au début de leur campagne contre la marine marchande en mer Rouge. Selon la BBC, le Galaxy Leader appartient à Galaxy Maritime Ltd, qui appartient à Ray Car Carriers, copropriété de l'homme d'affaires israélien Abraham Ungar. Au moment de la prise de contrôle par les Houthis, le groupe visait les navires liés à Israël. https://news.usni.org/2025/01/22/houthis-release-galaxy-leader-crew-trump-designates-group-a-foreign-terrorist-organization
  5. Paschi

    Armée Suisse

    Les Forces terrestres de l'Armée suisse comprennent trois brigades mécanisées. Les brigades mécanisées planifient et dirigent les cours de répétition des bataillons et des groupes. Elles garantissent la poursuite de l'instruction des conscrits après l'accomplissement de l'école de recrues. En outre, les brigades mécanisées assurent une part importante de la disponibilité de base de l'armée. Les brigades mécanisées 1, 4 et 11 disposent de chars de combat et de chars de grenadiers avec lesquels la défense est menée au sol en cas d'attaque armée. Les brigades mécanisées constituent donc une partie importante de la réserve de la politique de sécurité de la Confédération suisse. EM br méca 11 Br méca EM bat 11 Bat explorateurs 11 Bat chars 13 Bat méca 14 Bat méca 29 Détachement sanitaires 16 Bat sapeurs chars 1
  6. Je m'en vais faire l'avocat du diable et poser une question. E. Macron est-il un nazi ?
  7. Libération de quatre soldates israéliennes contre 200 détenus palestiniens https://www.rts.ch/info/dossiers/2024/guerre-au-proche-orient/2025/minute-par-minute/28766221.html
  8. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a menacé samedi de mettre les têtes des dirigeants du gouvernement taliban d'Afghanistan à prix, après avoir observé que plus d'Américains pourraient être détenus dans le pays que ce qui était rapporté auparavant. Cette menace, qui représente un changement de ton marqué, intervient quelques jours après un échange de prisonniers entre Kaboul et Washington à la toute fin du mandat du président Joe Biden. https://www.lefigaro.fr/international/americains-detenus-en-afghanistan-rubio-menace-de-mettre-les-tetes-des-dirigeants-talibans-a-prix-20250126
  9. Paschi

    La Force aérienne suisse

    Le département de la Défense, un repoussoir pour les candidatures à la succession de Viola Amherd? https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/succession-amherd-le-departement-de-la-defense-freine-t-il-les-candidats-28767107.html
  10. Paschi

    La Force aérienne suisse

    La Délégation des finances (DélFin) du Parlement veut surveiller de plus près les fonctionnaires du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), qui doit garantir une utilisation efficace des ressources. Mais pour l'instant aucune velléité de réforme. Et comme la justement fait remarquer @FAFA, la direction d'Armasuisse à changé en août 2023. Concernant le remplacement de Viola Amherd, c'est une autre histoire. C'est plus un problème interne à son parti politique. Son remplaçant devrait être un membre du "Centre" (c'est le nom du parti politique) mais tous le papables se désistent les uns après le autres.
  11. Paschi

    La Force aérienne suisse

    Ces dernières années Armasuisse n'a pas brillé pour sa compétences. Il y a eu plusieurs projets d'armement qui ont vu leurs coûts exploser ou qui ont été abandonnés.
  12. Paschi

    La Force aérienne suisse

    Commandé en six exemplaires il y a dix ans auprès du constructeur israélien Elbit Systems, le drone Hermes 900 est toujours interdit de vol lorsque du givre est annoncé, soit possiblement deux mois par année en Suisse, a appris la RTS. Le Département fédéral de la défense faisait déjà état de ce problème dans un rapport daté de 2020, mais depuis, c'est le statu quo. https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/drones-suisses-hermes-900-toujours-cloues-au-sol-par-temps-de-givre-28765152.html
  13. Paschi

    F-22

    https://www.twz.com/air/f-22-raptors-to-get-distributed-infrared-search-and-track-system Les chasseurs furtifs F-22 Raptor de l'armée de l'air américaine sont en passe de recevoir des réseaux distribués de capteurs compacts de recherche et de poursuite infrarouge (IRST) TacIRST de Lockheed Martin. En dotant les Raptors d'une capacité IRST, ce qui est prévu depuis des années, les jets disposeront d'un nouveau moyen précieux de repérer et de suivre les menaces aériennes, en particulier celles qui sont furtives, et ce de manière passive et à l'abri de la guerre électronique. Lockheed Martin, qui est également le principal contractant du F-22, a fourni aujourd'hui dans un communiqué de presse de nouveaux détails sur le système de défense infrarouge (IRDS) basé sur TacIRST pour le Raptor. Le système TacIRST a été dévoilé en 2022 et sa première intégration connue a eu lieu dans le nez des avions d'agression F-5 Advanced Tiger appartenant à l'entreprise privée Tactical Air Support (TacAir). Au moins une configuration en nacelle avec plusieurs capteurs TacIRST a été observée dans le cadre du développement du système. Un avion agresseur TacAir F-5AT équipé d'un capteur TacIRST Une nacelle avec plusieurs capteurs TacIRST. Une version en nacelle du système TacIRST de Lockheed Martin. « Le F-22 sera bientôt équipé d'un nouvel ensemble distribué de capteurs TacIRST intégrés, développé par Lockheed Martin pour améliorer la survivabilité et la létalité de l'avion, connu sous le nom de système défensif infrarouge (IRDS) », selon le communiqué. « Outre la gestion de l'intégration de l'IRDS sur le F-22, la société prendra également en charge l'intégration sur d'autres plates-formes. Le nombre total de capteurs et les autres composants du système de défense infrarouge complet ne sont pas clairs. TacIRST est en soi un système compact de type étoile avec un champ de vision fixe, de sorte qu'un réseau distribué de capteurs serait nécessaire pour fournir une couverture plus large autour du F-22. Par le passé, les IRST intégrés et embarqués comportaient des capteurs à plus grande ouverture dans des montures à cardan avec des champs de vision flexibles. On ne sait pas non plus exactement comment l'IRDS sera ajouté au F-22. La description du communiqué de presse selon laquelle l'IRDS est « intégré » dans le Raptor semble indiquer qu'il sera directement intégré dans la structure de base de l'avion. Dans le même temps, des Raptor ont été vus en vol avec des nacelles furtives sous l'aile, dont on pense généralement qu'elles font partie des plans visant à ajouter une capacité IRST à l'avion. Ces mêmes nacelles ont également été aperçues à bord d'avions de test de capteurs. Un F-22 avec les nacelles furtives sous les ailes en 2022 Les photos qui ont été publiées la semaine dernière (voir le message sur les réseaux sociaux ci-dessous) montrent notamment l'une des nacelles avec une petite fente à l'avant, qui correspondrait davantage au capteur TacIRST, au lieu de la grande fenêtre à facettes que l'on a pu voir par le passé. Les nacelles dotées d'une fenêtre plus large pourraient accueillir un capteur IRST plus traditionnel. Les pods pourraient faire partie de l'ensemble IRDS, ou être reliés à celui-ci pour fournir une couverture IRST supplémentaire et/ou d'autres capacités, mais nous ne savons pas si c'est le cas pour le moment. Le fait de disposer d'un IRST intégré et de pouvoir monter un capteur IRST plus grand dans le pod situé sous l'aile pourrait être bénéfique, ou bien la trajectoire du programme IRST du F-22 pourrait avoir changé, le TacIRST ayant été choisi comme solution au lieu d'un système plus traditionnel à pod unique. En 2017, Ken Merchant, alors vice-président de Lockheed Martin pour le programme F-22, a déclaré à ce qui est aujourd'hui Air & Space Forces Magazine que « nous n'avons vraiment pas l'espace nécessaire » pour un système IRST intégré sur le Raptor, du moins un système similaire au système de ciblage électro-optique (EOTS) que l'on trouve sur les F-35. Les Joint Strike Fighters sont également équipés d'un système d'ouverture distribuée (DAS) composé d'un ensemble de caméras disposées autour de l'avion et fournissant des alertes en cas de menace ainsi que d'autres fonctionnalités. Le F-22 dispose de son propre système AN/AAR-56 Missile Launch Detector (MLD), qui fournit une alerte sphérique infrarouge, et qui pourrait être supplanté par l'IRDS, le système assurant les fonctions IRST et MLD. L'intégration des capteurs et du matériel TacIRST dans les ouvertures du système MLD du F-22 pourrait constituer un défi. Si cela est possible, le F-22 pourrait bénéficier d'une mise à niveau encore plus importante de ses capteurs et de sa connaissance de la situation. Quoi qu'il en soit, les capacités trouvées dans les configurations modulaires de type DAS qui sont moins exclusives que celles utilisées sur le F-35 ont montré qu'elles pouvaient fournir des capacités multifonctionnelles. TWZ a contacté Lockheed Martin pour obtenir plus de détails sur l'IRSD et la manière dont il sera intégré au F-22. Il convient également de noter que les IRST, en général, ne sont capables que de déterminer instantanément l'angle et le relèvement d'une cible et de la suivre, et qu'il faut davantage d'efforts pour déterminer sa portée à l'aide d'une seule plate-forme de capteurs. Deux capteurs IRST installés sur des aéronefs distincts et reliés en réseau peuvent trianguler instantanément la portée de la cible, ce qui permet ensuite d'obtenir des trajectoires plus robustes et de meilleure qualité pour l'engagement. Lockheed Martin a déjà démontré ce type de capacité IRST en réseau en combinaison avec son Legion Pod, et il s'agit d'une pratique courante pour les aéronefs équipés de capacités IRST avancées. Le capteur IRST21 utilisé sur le Legion Pod, ainsi que dans d'autres configurations de pods, est un type de capteur à géométrie plus traditionnel. Représentation graphique abstraite de deux capteurs IRST en nacelle fonctionnant en réseau. Quoi qu'il en soit, l'ajout d'une capacité IRST au F-22 constituerait un atout majeur pour les jets, en particulier face à un nombre croissant d'adversaires aériens furtifs potentiels. Les IRST « voient » les cibles sur de longues distances dans le spectre infrarouge, quelles que soient les caractéristiques destinées à réduire leur section transversale radar. Comme nous l'avons déjà mentionné, ils ont également l'avantage de fonctionner de manière passive, ce qui signifie qu'ils n'émettent pas de signaux susceptibles d'alerter un ennemi sur le fait qu'ils ont été détectés et qu'ils sont suivis. Ils sont donc à l'abri de la guerre électronique, une autre menace qui ne cesse de croître. En outre, si les IRST présentent des avantages par rapport aux radars traditionnels, en particulier dans les environnements où la guerre électronique est intense, ils peuvent se compléter considérablement. Les IRST peuvent guider les radars et vice versa, et la fusion des données provenant des deux, ainsi que des capteurs de radiofréquence passifs, peut produire des trajectoires de cibles de meilleure qualité, ainsi que simplement fournir une meilleure connaissance globale de la situation et une meilleure identification positive des cibles. Les IRST sont utilisés ailleurs dans le monde, y compris chez des adversaires potentiels comme la Chine et la Russie, qui présentent leurs propres menaces. Le concept de chasseur furtif lourd récemment mis au point par la Chine, appelé familièrement J-36, semble être doté d'une capacité IRST très élaborée et potentiellement à longue portée. Le F-22 Raptor devait à l'origine être doté d'un système IRST intégré, mais ce projet a été abandonné pour des raisons budgétaires à un stade relativement avancé de son développement. D'après les informations disponibles aujourd'hui, l'armée de l'air a commencé à réexaminer plus activement l'idée d'ajouter une capacité IRST aux Raptor à la fin des années 2010 et au début des années 2020. La demande de budget de l'année fiscale 2025 de l'armée de l'air mentionne un travail actif sur un « capteur infrarouge avancé de recherche et de poursuite » dans le cadre d'un effort d'« amélioration des capteurs » pour les jets depuis au moins 2023. Un rendu partagé par le général Mark Kelly, aujourd'hui retraité de l'armée de l'air, qui dirigeait alors l'Air Combat Command, en 2022, montrant des F-22 modernisés dotés de nacelles furtives sous l'aile et de réservoirs de largage. Le jet au premier plan est également vu en train de tirer un missile non encore identifié. « Nous comprenons le besoin de systèmes infrarouges avancés et polyvalents tels que l'IRDS, qui rendront les missions des pilotes plus faciles à survivre et plus meurtrières face aux adversaires actuels et futurs », a déclaré aujourd'hui Hank Tucker, vice-président des systèmes de mission chez Lockheed Martin. « Nous nous engageons à soutenir l'armée de l'air par l'innovation continue de capacités visant à dissuader et à vaincre les menaces en constante évolution. Des plans plus larges visant à ajouter des capacités nouvelles et améliorées pour les F-22, y compris des réservoirs largables furtifs destinés à étendre le rayon d'action, sont maintenant mis en œuvre dans un contexte d'incertitude significative quant à l'avenir des projets de jet de combat furtif de sixième génération dans le cadre de l'initiative NGAD (Next Generation Air Dominance) de l'armée de l'air. Cet avion était initialement envisagé comme successeur du Raptor, mais un examen approfondi de ces exigences a été lancé l'année dernière et l'administration Trump doit maintenant prendre une décision finale sur la manière de procéder. Le service n'a pas encore annoncé de calendrier pour le retrait des Raptor, qui restent les avions de combat les plus performants de l'inventaire américain actuel. Les efforts de modernisation en cours du F-22 ont également alimenté l'effort NGAD, et l'inverse est également vrai. Le communiqué de presse publié aujourd'hui par Lockheed Martin au sujet de l'IRDS mentionne la possibilité d'une « intégration sur d'autres plates-formes », mais ne donne pas plus de détails. Quoi qu'il en soit, le F-22 semble se rapprocher de plus en plus d'une capacité IRST promise depuis longtemps et de plus en plus critique.
  14. Selon l'article : Il aurait prélevé des échantillons de terre dans cette province désertique, où se trouve plusieurs bases de lancement de missiles ou de fusées. Les médias iraniens avaient affirmé par le passé que les échantillons de terre sont utilisés pour vérifier si l'Iran utilise de l’uranium enrichi ou d'autres éléments pour connaître l’avancée du programme balistique du pays.
  15. Paschi

    Littoral Combat Ship

    https://www.twz.com/news-features/littoral-combat-ships-to-sail-with-mk70-vertical-launchers-strapped-to-their-decks Le secrétaire d'État à la marine, Carlos Del Toro, a annoncé mercredi que de « nombreux » navires LCS recevraient le système modulaire de lancement de munitions Mk 70, ce qui permettra aux LCS de disposer d'une puissance de feu substantielle qui leur a longtemps échappé. Le Mk 70 est un système de lancement conteneurisé basé sur le système de lancement vertical (VLS) Mk 41 utilisé sur de nombreux navires de guerre américains et étrangers. Il peut accueillir une grande variété de missiles, notamment le missile standard 6 (SM-6) et le missile d'attaque terrestre Tomahawk (TLAM). Le Mk 70 donnera à la flotte LCS « une énorme puissance de feu et un avantage tactique encore plus grand sur nos adversaires », a déclaré M. Del Toro lors du Forum de défense 2024 de l'Institut naval américain à Washington. Présenté comme un élément multirôle essentiel de la future flotte de la marine, le coûteux programme LCS a comporté des modules de mission qui n'ont jamais été mis en service, ainsi que des problèmes de fissures dans la coque et des problèmes de propulsion à l'échelle de la classe, qui ont affecté les classes Independence et Freedom, respectivement. Ces navires ont également eu une utilisation opérationnelle limitée. Les commentaires de Del Toro cette semaine suggèrent que le service maritime est optimiste quant à ce que le Mk 70 peut faire pour renverser la situation des LCS et préparer enfin les navires à un combat de plus haut niveau, même si des questions subsistent quant à la capacité de survie des LCS s'ils sont effectivement déployés « de manière agressive », comme l'a indiqué Del Toro. « Les LCS sont de retour, les classes Freedom et Independence, et nous avons la ferme intention de les déployer de manière agressive partout dans le monde, et dans le golfe Persique, évidemment, avec la capacité de déminage et partout où cela est nécessaire, en particulier dans le Pacifique avec ces capacités supplémentaires », a déclaré M. Del Toro. Sam Lagrone, de l'USNI News, a été le premier à rapporter les propos de M. Del Toro. Des photos prises lors de la mise en service de l'USS Nantucket (LCS-27) en novembre 2024 montrent un lanceur de missiles Mk 70 déjà en place. Cette capacité permettrait aux LCS de tirer de plus petits volumes de plusieurs types de missiles et serait particulièrement importante dans le cadre d'une guerre contre la Chine dans le Pacifique, où les grands navires de guerre de surface équipés du Mk 41 seraient très demandés. Ces navires assureraient la défense contre les menaces aériennes et les missiles, et aideraient à mener des frappes d'interdiction contre un grand nombre de cibles en mer et à terre. L'annonce de M. Del Toro fait suite au tir d'essai réussi par la marine d'un missile SM-6 à partir d'un lanceur Mk 70 placé à bord du LCS de classe Independence USS Savannah (LCS-28) en octobre 2023 dans l'océan Pacifique oriental. L'impact du SM-6 sur une cible désignée « a démontré la modularité et la létalité des navires de combat littoraux et la capacité d'intégrer avec succès un système d'armes conteneurisé pour engager une cible de surface », a déclaré la marine à l'époque. Représentation du lanceur expéditionnaire Mk 70 Mod 1. Le Savannah a utilisé une forme du lanceur expéditionnaire Mk 70 Mod 1 pour l'essai, a précédemment rapporté TWZ. Outre le SM-6, le système peut tirer des missiles d'attaque terrestre, des missiles antinavires optimisés et d'autres variantes de Tomahawk. Les lanceurs Mk 70 sont apparentés au système terrestre Typhon de l'armée américaine, qui tire également des SM-6 et des Tomahawk. La marine a également procédé à un tir d'essai d'un SM-6 à partir d'un lanceur de la série Mk 70 à bord du grand navire de surface expérimental sans équipage Ranger, et a déjà fait la démonstration de tels lanceurs dans une configuration montée sur remorque lors d'un exercice au Danemark. Lockheed Martin a annoncé en mai 2024 qu'il avait réussi un tir d'essai d'un intercepteur Patriot PAC-3 MSE à partir d'un tel lanceur conteneurisé et qu'il l'avait utilisé pour abattre un missile de croisière fictif. TWZ a déjà présenté les avantages du Mk 70 après que la marine a annoncé le succès du tir d'essai du Savannah : « La famille Mk 70 offre un moyen relativement simple d'augmenter la puissance de feu d'une grande variété de navires disposant d'un espace de pont adéquat. Il s'agit notamment de petits navires de combat de surface équipés d'héliports, comme les LCS de la classe Independence, de divers navires de guerre amphibie et de certains navires de soutien auxiliaires, y compris des navires de conception commerciale. Le lanceur conteneurisé offre une immense flexibilité rien qu'avec sa capacité à tirer des SM-6 et des Tomahawk, et son héritage VLS Mk 41 signifie que d'autres options de munitions pourraient certainement être intégrées à l'avenir ». Le SM-6 polyvalent peut être utilisé contre une variété de cibles aériennes et de surface, certaines variantes existantes étant même capables d'engager des menaces hypersoniques plus récentes, ainsi que des missiles balistiques traditionnels dans leurs phases terminales de vol, a précédemment rapporté TWZ. Une version élargie du SM-6 est en cours de développement et devrait offrir une plus grande portée et une vitesse de pointe hypersonique. Le chargement d'un lanceur Mk 70 avec des missiles Tomahawk augmenterait considérablement les capacités du LCS, permettant à la classe de frapper des cibles terrestres et maritimes dans une zone s'étendant sur environ 1 000 milles (1609 km) dans toutes les directions, ce qui aiderait à maintenir les cibles dans les zones où les défenses chinoises sont importantes. Les Tomahawk peuvent également survoler une cible et changer de cible en cours de vol. Le tir d'essai de Savannah n'était pas la première fois que nous apercevions un tel dispositif à bord d'un LCS. TWZ avait déjà publié une photo prise lors de l'exercice Rim of the Pacific (RIMPAC) 2022 à Hawaï, montrant l'USS Tulsa (LCS-16) équipé de la même manière, bien que la marine n'ait rien révélé sur la charge et n'ait pas indiqué si le Tulsa avait tiré des missiles à l'aide de ce système pendant l'exercice. Le navire de combat littoral USS Tulsa (LCS-16) à Pearl Harbor, Hawaï, lors de l'exercice Rim of the Pacific (RIMPAC) en 2022. M. Del Toro n'a pas précisé quels types de capteurs accompagneraient les lanceurs Mk 70 sur un LCS. Mais pour les missiles SM-6 et Tomahawk, les données de télédétection et de ciblage provenant de plates-formes externes (dans l'air, en mer, sur terre et dans l'espace) et transmises par liaison de données au navire constitueraient probablement l'option la plus réalisable, compte tenu de la gamme limitée de capteurs du LCS. La marine s'intéresse depuis longtemps à ce concept qui consiste à répartir les missiles sur un plus grand nombre de navires et de sites et à décentraliser leur contrôle de tir et leur ciblage. Mais l'utilisation d'autres capteurs est également possible. Par exemple, des observateurs ont repéré ce qui semblait être un radar AN/TPQ-53 monté sur remorque sur le pont d'envol du Savannah lorsqu'il a quitté San Diego pour le tir d'essai de l'année dernière. Ce radar est principalement conçu pour repérer et suivre les roquettes et les obus d'artillerie entrants, puis déterminer leurs points de lancement afin que les forces amies puissent lancer des frappes de contre-batterie, a rapporté TWZ, et il a également démontré sa capacité à détecter et suivre les drones. TWZ a précédemment expliqué ce que ce radar, également connu sous le nom de radar d'acquisition de cibles de contre-batterie, apporterait de plus, notamment l'amélioration de la capacité des navires équipés de Mk 70 à repérer et à engager des cibles de manière indépendante, quelles que soient les capacités intégrées du navire. Il offre un exemple de la manière dont les systèmes peuvent être fixés sur le pont du navire afin d'étendre ses capacités de détection pour des missions sur mesure. Del Toro a également noté mercredi que « de nombreux » LCS sont désormais équipés du Naval Strike Missile (NSM), un missile de croisière antinavire très performant, mais loin d'être aussi flexible que le SM-6 ou d'avoir la même portée qu'un Tomahawk. La marine continue de faire avancer son projet d'embarquer le NSM à bord de l'ensemble de sa flotte LCS d'ici à l'année fiscale 2032, comme l'a précédemment rapporté Inside Defense. Mais si le lanceur Mk 70 et le NSM confèrent à la flotte LCS une puissance de feu supplémentaire, il y a des compromis, comme l'a rapporté TWZ : « En ce qui concerne les LCS de la marine, il convient de noter que l'utilisation du pont d'envol arrière pour monter un lanceur de la série Mk 70 et d'autres équipements associés élimine leur capacité à lancer et à récupérer des hélicoptères. Le service a longtemps vanté la capacité des navires à transporter des hélicoptères MH-60R Sea Hawk, ainsi que des drones MQ-8C Fire Scout, comme étant essentielle pour aider les navires à trouver et à engager des cibles à longue portée, à se défendre contre les menaces proches telles que les essaims de petits bateaux, et tout simplement à fournir une meilleure connaissance de la situation. Un tel compromis serait énorme pour le LCS, car son pont d'envol et ses capacités d'aviation embarquée sont très prisés et augmentent considérablement la flexibilité et l'indépendance des opérations du navire. Renoncer à cette capacité pour seulement quatre missiles par Mk70, en supposant qu'au moins trois systèmes puissent être transportés, est une concession importante. Il est possible que les missiles Sea Sparrow évolués (RIM-162) soient placés dans chaque cellule, comme c'est le cas sur les systèmes Mark 41 de la marine. Le LCS disposerait ainsi de 16 missiles par lanceur, mais ceux-ci seraient utilisés pour l'autodéfense et la défense aérienne de zone à moyenne portée, à condition que les capteurs du LCS puissent prendre en charge leur utilisation. Le RIM-162 Block II, équipé d'une liaison de données, pourrait être un élément clé pour que cela devienne une réalité. Il permettrait au LCS d'améliorer considérablement ses capacités de défense aérienne et sa capacité de survie dans des environnements plus menaçants. La marine exploite actuellement 25 LCS et a mis hors service sept navires depuis 2021, dont certains avaient moins de cinq ans de service, une décision que la marine a présentée comme un moyen d'économiser de l'argent pour investir dans des systèmes plus prometteurs. Le Mk 70 contribuera-t-il à racheter le gâchis d'acquisition que certains appellent familièrement le « Little Crappy Ship », même si des questions subsistent quant à la rapidité de mise en service du système et à la capacité de survie du LCS dans une guerre de grande envergure ? Seul le temps nous le dira
  16. Paschi

    [PATMAR & SURMAR]

    Message supprimé car déjà posté dans le sujet "OTAN"
  17. J'ouvre un nouveau sujet consacré au remplaçant de l'Arleigh Burke qui semble mal parti côté coût et délai (vous me direz que pour un programme US, ce n'est pas étonnant) https://www.twz.com/news-features/ddgx-next-generation-destroyers-capabilities-and-costs-are-solidifying Alors que le destroyer de nouvelle génération de la marine américaine, actuellement appelé DDG(X), en est encore au stade de la conception, le directeur de la guerre de surface a rappelé mardi que le futur navire devait être capable de mettre en œuvre une plus grande variété de systèmes d'armes, tout en affichant des niveaux de production d'énergie presque sans précédent. Bien que des questions subsistent quant aux délais de livraison et aux coûts, la marine doit faire en sorte que le DDG(X) soit bien plus capable d'accueillir les futurs systèmes et améliorations que son prédécesseur, le destroyer de classe Arleigh Burke, dont la conception est désormais officiellement « au maximum » en termes de croissance future. La marine est restée très silencieuse ces derniers temps sur l'état d'avancement du projet DDG(X), mais le contre-amiral Bill Daly a fait le point sur le programme lors de la conférence annuelle de l'Association de la marine de surface, à laquelle TWZ a assisté. « Le DDG(X) est une nécessité, sur le plan opérationnel et tactique, pour la construction navale », a déclaré M. Daly. « La conception du DDG(X) est un impératif pour moderniser l'endurance des navires de guerre, la production et le stockage d'énergie, le C5I (commandement, contrôle, communication, informatique, cybernétique et renseignement) et la technologie des armes comme l'hypersonique et l'énergie dirigée. M. Daly a fait remarquer que les ménages américains consomment 40 % d'énergie en plus qu'à l'époque où le principal destroyer de la classe actuelle, l'USS Arleigh Burke (DDG-51), a été construit à la fin des années 1980, et que cette consommation s'est également répercutée sur les navires. Dans le cadre de ce besoin en énergie, il a indiqué que la loi sur l'autorisation de la défense nationale pour l'année fiscale 2025 prévoit que la marine étudie des systèmes d'alimentation capables de générer 40 mégawatts d'énergie de réserve. « Il s'agit d'une évolution nécessaire que nous devons mettre en place rapidement pour le DDG(X) », a-t-il déclaré, ajoutant que le service procédait aux essais des systèmes de propulsion sur des sites terrestres, comme l'exige la loi. USNI News a rapporté en 2023 qu'un système de propulsion intégré grandeur nature pour le DDG(X), d'une valeur de 122 millions de dollars, serait testé au Naval Surface Warfare Center de Philadelphie. Par le passé, TWZ a présenté ce que le système d'alimentation intégré (IPS) du DDG(X) offrira : « L'IPS sera également essentiel pour répondre aux exigences accrues en matière de production d'énergie des armes à énergie dirigée et des puissants réseaux de capteurs. La technologie qui sous-tend l'IPS est la même que celle des destroyers de la classe Zumwalt, dans lesquels un système d'entraînement turbo-électrique avancé remplace l'engin de propulsion traditionnel à turbine à gaz. Bien que la classe Zumwalt n'ait pas été un succès, avec seulement trois coques achevées, son système de propulsion est incontestablement puissant, avec une puissance de plus de 75 mégawatts ». M. Daly a également laissé entendre que les systèmes d'armes exacts à bord du DDG(X) n'étaient pas encore connus, mais TWZ a indiqué qu'ils incluraient probablement des missiles sol-air et hypersoniques à longue portée, ainsi que des armes à énergie dirigée. À ce jour, les navires de la classe Zumwalt sont les seuls bâtiments de combat de surface de la marine capables de produire des niveaux d'électricité aussi élevés et sont en train d'être équipés de lanceurs permettant de tirer des missiles hypersoniques à portée intermédiaire et conventionnelle (IRCPS). « Chaque fois que vous regardez une vidéo impressionnante de ce qu'un essaim massif de drones peut faire, demandez-vous si je préférerais avoir un fusil de chasse à gros calibre, une arme à énergie dirigée, ou les deux, pour le DDG(X). » a déclaré M. Daly. « Il s'agit d'une évolution nécessaire que nous devons corriger rapidement. Interrogé sur la date à laquelle la marine publiera plus d'informations sur le DDG(X), M. Daly a répondu qu'il voulait « s'assurer que j'ai bien plusieurs éléments dans cette forme, et c'est ce que nous sommes en train de faire, un design conceptuel ». Le Naval Sea Systems Command (NAVSEA) n'a pas répondu aux demandes de TWZ dans les délais impartis concernant l'évolution de la conception du futur navire de guerre. Le mois dernier, le Program Executive Office (PEO) Ships de la marine a publié sur LinkedIn une photo d'un projet pour le DDG(X) sur lequel le canon principal Mk 45 de cinq pouces n'apparaît plus à l'avant, ce qui contraste avec les images du futur navire publiées par la marine dans le passé. Carter Johnson, de Naval News, a été le premier à signaler l'absence du canon principal dans le rendu du projet DDG(X), qui montre également un réarrangement des modules de missiles Mk41 du système de lancement vertical (VLS), ainsi que des changements dans les fenêtres de la passerelle orientées vers l'avant et d'autres modifications. À ce stade, on ne sait pas si le projet reflète la conception actuelle du navire ou la liberté créative de l'auteur du modèle. Quoi qu'il en soit, le DDG(X) est prévu comme un navire plus grand que ses frères Burke, avec un déplacement de 13 500 tonnes, soit près de 40 % de plus que le déplacement de 9 700 tonnes de la dernière variante Arleigh Burke Flight III, selon un rapport du Congressional Research Service datant de décembre. Les DDG(X) accueilleront le système de combat Aegis Flight III et le puissant radar AN/SPY-6, également connu sous le nom de radar de défense aérienne et antimissile (AMDR) ou de radar de surveillance aérienne d'entreprise (EASR), mais les DDG(X) disposeront d'une plus grande marge de croissance que les Flight III, ce qui signifie plus d'espace, de capacité de poids, de puissance électrique et de capacité de refroidissement lui permettant d'accueillir de nouveaux équipements plus puissants et des armes à énergie dirigée au cours de sa durée de vie, indique le rapport du CRS. Le radar AN/SPY-6 à bord du destroyer USS Jack H. Lucas (DDG-125). « La conception du DDG 51 Flight (FLT) III est très performante, mais après plus de 40 ans de production et 30 ans d'améliorations, la forme de la coque du DDG-51 n'offre pas suffisamment d'espace et de marge de centre de gravité pour accueillir ces futures capacités », ont déclaré des responsables de la marine au CRS. Le DDG(X) sera également doté de signatures infrarouges, acoustiques et électromagnétiques sous-marines réduites, ce qui augmentera sa capacité de survie. Il devrait en outre avoir un plus grand rayon d'action en raison de son efficacité énergétique, ce qui réduira ses besoins en matière de ravitaillement en cours de route. Le DDG(X) devrait également disposer d'une capacité d'armement accrue par rapport à son prédécesseur. « La marine déclare que la conception de base du DDG(X), comme la conception du DDG-51 Fight III, doit inclure 96 cellules de système de lancement vertical (VLS) standard, avec la possibilité d'incorporer 12 cellules de lancement de gros missiles au lieu de 32 des 96 cellules VLS standard », indique le rapport du CRS. « Il doit également comprendre deux lanceurs de missiles RAM (Rolling Airframe Missile) à 21 cellules, et éventuellement la possibilité d'être construit avec une section supplémentaire de la coque, appelée module de charge utile du destroyer, qui offrirait une capacité de charge utile supplémentaire ». Cependant, les plans ambitieux de la marine pour les DDG(X) ont un coût, même si l'état-major prévient que la Chine pourrait envahir Taïwan au cours des prochaines années, selon le CRS. Le plan de construction navale 2025 de la marine prévoyait que la production de ces navires commence en 2032, mais la marine a ensuite informé le CBO que le premier navire ne commencerait en fait pas à être produit avant 2034 ou plus tard. La marine souhaite acheter 28 navires DDG(X) à un coût moyen de 3,3 milliards de dollars par navire, un prix « principalement dû à l'augmentation de la taille et des capacités » du futur navire de guerre, selon le CBO. Mais compte tenu de la taille et des nouvelles technologies embarquées à bord des DDG(X), l'évaluation du CBO indique que ces navires coûteront en réalité 4,4 milliards de dollars en moyenne. Le CBO a également constaté que les coûts du Flight III passeront d'une moyenne de 2,1 milliards de dollars par navire à 2,5 milliards de dollars par coque, avec des augmentations de coûts encore plus importantes à l'avenir. Le destroyer Flight III de la marine USS Jack H. Lucas (DDG-125) « L'incertitude quant à la taille et aux capacités finales du [DDG(X)] suggère que son coût final pourrait différer considérablement des estimations de la marine et du CBO », indique le rapport. Alors que la flotte attend de plus amples informations sur le DDG(X), tout indique qu'il s'agit d'une plateforme qui changera la donne par rapport aux capacités actuelles de la flotte de surface. Reste à savoir ce qu'elle offrira précisément, et si la marine et l'industrie pourront la livrer dans les délais et le budget impartis.* *(amen)
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