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Manuel77

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Tout ce qui a été posté par Manuel77

  1. Manuel77

    Armée Italienne

    Pourquoi l'Italie a-t-elle besoin de 380 MBT ? Conquérir l'Abyssinie ? N'ont-ils pas les mains pleines avec leur flotte ? Il leur faudra un budget de 100 milliards.
  2. Un petit accrochage a eu lieu entre Niall Ferguson et Wolfgang Ischinger, le grand maître diplomatique de la politique étrangère opérationnelle allemande. https://www.youtube.com/watch?v=LwBk8AphL2s&t=3465s ( A partir de la minute 51:30) Il s'agissait de la question selon laquelle l'Ukraine ne peut abandonner des territoires que si des garanties de sécurité crédibles sont données. NF a déclaré qu'il était frustré par le discours de l'Europe sur la souveraineté stratégique s'il n'était pas étayé par des actions. Il a ajouté que les Allemands étaient toujours incapables d'accepter le changement qui intervient désormais avec Trump. La bonne nouvelle, c'est qu'il y aura bientôt Friedrich Merz, qui pourrait être le meilleur chancelier depuis Helmut Kohl. Merz a toujours été un ennemi de la bêtise de Merkel, il y a une chance pour un véritable réarmement, une modification du frein à l'endettement et un budget européen de la défense. C'est la condition pour un réarmement à long terme de l'Ukraine. Il s'agira donc de troupes européennes en Ukraine, mais pas de troupes américaines. Ischinger a répondu qu'il s'agissait d'une conception erronée de la politique intérieure allemande. Merz sera un membre d'une coalition et ne pourra pas commander l'armée allemande à sa guise. Il a lui-même appris au fil des décennies que le principe le plus important de l'OTAN était que tous ensemble devaient lancer la mission et tous ensemble devaient la terminer. Selon lui, l'idée d'envoyer les Européens en Ukraine sans les Américains est un désastre garanti. Certains diraient alors en Allemagne que nous sommes les Nord-Coréens des Américains. En cas d'agression russe contre les Ukrainiens, les Européens ne pourraient pas maîtriser la situation sans les Américains, pas assez de puissance et de dissuasion. Mais cela pourrait être une solution de déployer des troupes de pays européens non membres de l'OTAN et de l'Inde et de la Chine. L'Europe doit toutefois céder à l'insistance américaine et remettre l'argent russe à l'Ukraine. Sur ce, NF a piqué une crise de colère. Si Ischinger voulait renforcer les pires préjugés des Américains contre les Allemands, il était exactement sur la bonne voie. L'idée de troupes chinoises en Ukraine est la pire qu'il ait jamais entendue à Davos. Le « changement d'époque » ne pourrait avoir de sens que si les Allemands prenaient leurs responsabilités en matière de sécurité en Europe. Comment diable pourrait-on avoir l'idée de confier cette tâche aux Chinois ? Cela ferait bondir les Américains.
  3. Lost in Translation : la brigade franco-allemande Publié le 25.01.2025 par T.Wiegold https://augengeradeaus.net/2025/01/lost-in-translation-deutsch-franzoesische-brigade/ La dernière déclaration d'intention sur la brigade franco-allemande, signée cette semaine à Paris par les deux ministres de la Défense Boris Pistorius et Sébastien Lecornu, se lit tout de même un peu différemment dans la présentation allemande et française. D'une certaine manière, la position allemande ressemble davantage à un exercice et la position française à un engagement. La présentation allemande dans l'aperçu du ministère : Juste après, les deux ministres ont signé une déclaration d'intention pour l'inscription de la brigade franco-allemande dans le modèle de force de l'OTAN. En application des décisions du dernier Conseil franco-allemand de défense et de sécurité, la brigade sera ainsi à disposition de l'OTAN dès cette année pour des projets de formation et d'exercices. Des éléments de la brigade participeront par exemple à un exercice du Corps multinational Nord-Est. L'Allemagne et la France renforcent ainsi à la fois le flanc est de l'OTAN et la capacité de défense de l'Europe. La version française tirée du communiqué publié : https://www.defense.gouv.fr/actualites/visite-du-ministre-federal-defense-allemand-ce-quil-faut-retenir La brigade franco-allemande mise à disposition de l’Otan Les deux ministres ont signé l’accord actant la mise à disposition, pour trois ans, de la brigade franco-allemande au corps d’armée multinational Nord-Est, sous commandement de l’Otan. La brigade, composée de 5 400 soldats, montera en puissance en participant à des exercices otaniens en Europe de l’Est dès 2025. Elle pourra réaliser sa première mission sur le flanc Est de l’Alliance dès l’année suivante. Cette unité détient désormais une fonction opérationnelle claire et une feuille de route pluriannuelle de formation. « L’action de cette brigade renforcera notre voix au sein de l’Alliance, parce que nous démontrons que nous pouvons fournir des capacités militaires opérationnelles communes », a déclaré Sébastien Lecornu. Les deux parlent-ils vraiment de la même chose, selon la lecture allemande, uniquement de projets de formation, ou y a-t-il quelque chose de perdu dans la traduction ?
  4. Mathias Döpfner, le milliardaire qui s'est vu offrir faire cadeau la plus puissante maison d'édition conservatrice, s'est exprimé sur la dernière apparition de Musk à l'AfD. Il avait auparavant été critiqué pour avoir accordé à Musk un article d'opinion pour l'AfD dans son journal, contre la recommandation de sa rédaction :https://www.welt.de/debatte/article255248636/Wahlkampf-fuer-die-AfD-Der-Denkfehler-von-Elon-Musk.html L'erreur de raisonnement d'Elon Musk Quatre semaines avant les élections fédérales, l'entrepreneur américain et conseiller de Trump Elon Musk a fait de la publicité pour l'AfD sur une grande scène. Lors du lancement de la campagne électorale du parti, il a critiqué le fait qu'il y ait « trop de focalisation sur la culpabilité passée ». Cela me fait peur. Je pense que tout le monde a le droit d'exprimer son opinion à chaque élection quelque part dans le monde. Et la plupart le font d'ailleurs. Les chanceliers allemands, les hommes politiques et les journalistes en France, en Amérique et ailleurs. Et donc aussi des hommes politiques et des entrepreneurs américains en Allemagne. Plus il y a de liberté d'expression, plus les choses apparaissent clairement. Dans ce sens, l'apparition vidéo d'Elon Musk lors du lancement de la campagne électorale de l'AfD à Halle a également été très utile. Car elle démasque une erreur de raisonnement très répandue. Musk a déclaré qu'il y avait « trop de focalisation sur la culpabilité passée », qu'il fallait laisser cela derrière soi. Les enfants ne devraient pas être coupables des péchés de leurs arrière-grands-parents et il est « très important que les gens en Allemagne soient fiers d'être allemands ». Dire cela lors d'un meeting électoral, deux jours avant la commémoration de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz, où environ un million de Juifs ont été assassinés et exterminés industriellement, me fait peur. Le contexte joue également un rôle particulier parce que l'AfD est le parti dont le représentant le plus éminent, Alexander Gauland, a déclaré : « Hitler et les nazis ne sont qu'un épouvantail merde d'oiseau dans notre histoire de plus de 1000 ans ». C'est d'ailleurs le parti dont le président Tino Chrupalla a récemment critiqué la livraison d'armes allemandes à Israël, la stigmatisant comme une « déshumanisation de toutes les morts civiles des deux côtés ». Au sein de l'AfD, on ne se contente pas de relativiser l'histoire - sans la contredire - mais on discrédite notre solidarité avec l'autodéfense d'Israël. Ce que Musk ne voit pas dans l'AfD Elon Musk est un homme d'avenir. Il façonne l'avenir comme personne d'autre. C'est pourquoi il a de la sympathie pour les disrupteurs politiques comme Milei en Argentine, Meloni en Italie et Trump en Amérique, qui veulent remplacer un style politique sclérosé, satisfait de lui-même et sans succès. Et il pense avoir trouvé dans l'AfD un équivalent allemand. Il oublie que ce parti est en grande partie non pas libertaire, mais autoritaire. Il est triste de constater que de nombreux Allemands ne réagissent à leur propre histoire qu'en se haïssant ou en demandant maladroitement de « tirer un trait ». Comme si l'on pouvait chasser les mauvais esprits du passé en les oubliant. C'est pourtant le contraire qui est vrai. Il ne sera jamais possible de tirer un trait sur le génocide de six millions de Juifs. Cette attitude ne guérit rien. Elle blesse. Les victimes et leurs proches. Et elle entrave tous ceux qui veulent faire quelque chose de nouveau et de différent avec leur pays. Les petits-enfants et arrière-petits-enfants des victimes ne peuvent pas tirer un trait sur le passé, c'est pourquoi les arrière-petits-enfants des coupables ne devraient pas non plus le faire. Il n'y a pas de culpabilité collective, mais une responsabilité collective Au Rwanda, un pays qui a connu un terrible génocide dans les années 90, il existe une culture vivante de la mémoire. Elle est placée sous la devise intelligente : « Mémoire - unité - renouveau ». Il ne peut y avoir de nouveau patriotisme, sain et bon, que si l'on fait face à son passé. La culpabilité collective n'existe pas. Bien sûr que non. Mais une responsabilité collective pour que cela ne se reproduise plus jamais. Et la condition pour cela est le souvenir. Celui qui n'y parvient pas capitule devant les ombres du passé et veut soit refouler, soit relativiser. Les deux ne sont pas de bonnes conditions pour le succès d'un pays qui veut et doit aller de l'avant et construire son avenir.
  5. Dans le fil consacré à la politique américaine « sérieuse », tu as dit que tu avais déjà senti Woke personnellement « pris à la gorge ». Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Comment cela se manifeste-t-il dans la vie quotidienne en Arizona ou au Nouveau-Mexique ?
  6. DeepL a souvent des problèmes avec « plus que ». Parfois, il insère des « plus » à des endroits non souhaités, cela m'est déjà arrivé. On ne peut malheureusement pas s'y fier complètement, il dit rarement exactement le contraire du contenu souhaité.
  7. L'attente silencieuse de Merz https://www.tagesschau.de/ausland/europa/deutschland-frankreich-zustand-beziehung-100.html Scholz chez Macron pour célébrer la journée annuelle franco-allemande : c'est un peu la normalité. Mais les relations sont difficiles. Les Français espèrent-ils déjà un autre chancelier ? Un message d'abord : la campagne électorale en Allemagne ne préoccupe guère les Françaises et les Français en ce moment. Ils ont suffisamment de problèmes à régler, comme l'endettement galopant de l'Etat ou la crise politique qui a provoqué récemment en France des chutes de gouvernement tous les trois mois. L'échec cuisant de la coalition allemande et le vacillement de l'économie ne sont pas des sujets majeurs dans les médias ou à la table du déjeuner, comme le prouve un nouveau sondage de l'ambassade d'Allemagne à Paris, explique le politologue Paul Maurice, secrétaire général du comité d'étude des relations franco-allemandes du prestigieux think tank Ifri-Institut. Malgré les gros problèmes de l'industrie allemande, les Françaises et les Français auraient toujours une vision très positive de l'économie allemande. Certes, cette image positive s'expliquerait en partie par le fait que les gens ne sont tout simplement pas bien informés sur l'actualité allemande. Mais même parmi ceux qui, de par leur profession, s'intéressent de près à leur voisin, la confiance dans la capacité d'action et de coopération de l'Allemagne reste intacte, constate Patrick Brandmaier, directeur de la Chambre franco-allemande de commerce et d'industrie à Paris.Les années passées avec la coalition de l'Ampérage se sont déroulées de manière « prévisible », malgré le « crash » de la coalition : « C'est surtout dans le domaine administratif ou au deuxième niveau politique que nous avons une vraie continuité ». Les acteurs misent également sur la continuité à l'avenir. Il y a en France la conviction largement répandue que l'Allemagne sortira rapidement de la phase actuelle d'incertitude, explique Brandmaier.On part actuellement en France du principe que le prochain gouvernement allemand sera dirigé par les chrétiens-démocrates. Certes, on est conscient qu'il dépendra probablement d'un ou deux partenaires de coalition. Mais le partenaire français est confiant : « Les Allemands y arriveront aussi ». Le politologue Paul Maurice pense lui aussi qu'il s'agira d'une coalition dirigée par Friedrich Merz. Du côté français, on place de grands espoirs dans le résultat des élections en Allemagne. « Dans une partie de la politique et de l'économie, Friedrich Merz est considéré comme francophile, plus francophile que le chancelier Scholz ». Le fait qu'à Paris, on ne souhaite pas forcément un deuxième mandat d'Olaf Scholz est également apparu clairement lors de la visite éclair du chancelier fédéral à l'Elysée. Du côté allemand, on aurait volontiers prévu une conférence de presse commune détaillée. Le président Emmanuel Macron, qui défend depuis 2017 déjà le principe de la souveraineté militaire et économique au sein de l'Union européenne, a de nouveau appelé l'Europe à « plus d'unité, plus d'audace, plus d'indépendance ». Scholz a assuré que l'Allemagne « ne se déroberait pas ». La coopération franco-allemande en matière de défense et d'armement a par exemple été approfondie. C'est un sujet sensible. A Paris, on reste indigné par le fait que l'Allemagne achète beaucoup d'armes américaines au lieu de les commander en France. Il n'est pas certain, voire même peu probable, que cela change avec un nouveau chancelier Merz. Mais en principe, explique le politologue Maurice, on associe une victoire électorale de Merz à des perspectives positives : « On voit dans les sondages élevés de la CDU une stabilité politique, alors que partout en Europe le populisme se répand. » Tout le monde n'est pas aussi optimiste. Les étudiants de Sciences Po Paris se posent beaucoup de questions sur la montée de l'AfD en Allemagne. Juliette, étudiante, pense que « ce sera une grande tâche pour les partis traditionnels d'intégrer l'AfD. Mais cela n'apportera pas de stabilité à l'avenir ». L'étudiant Tom pense qu'il faut avant tout se poser une question en Allemagne : « Pourquoi l'AfD a-t-elle autant de succès, pourquoi les gens votent-ils pour ce parti ? Et Dan craint : « Si l'AfD obtient beaucoup de sièges, cela rendra la formation de coalitions encore plus difficile, car la partie avec laquelle on pourrait forger des alliances se réduira. A un moment donné, les partis ne présenteront plus que des programmes très flous pour garder la porte ouverte à tout ». Des experts comme le politologue Maurice voient surtout une chose dans la montée de l'AfD : une « normalisation » de l'Allemagne. La montée en puissance de l'AfD inquiète certes la France, mais au fond, l'Allemagne s'aligne de plus en plus sur les autres pays européens. En premier lieu, son proche partenaire, la France. Car ici, le Rassemblement national d'extrême droite de Marine Le Pen constitue déjà de loin le groupe d'opposition le plus important.
  8. Manuel77

    Γεια σας!

    Bienvenue ! Quel planeur, quel système de décollage ? Altitude de vol maximale, portée maximale ? Nous voulons tout savoir.
  9. Difficile à prédire. Personnellement, j'évolue dans un milieu qui est centriste et opposé à l'AfD. De manière générale, ils considèrent que les activités politiques de Musk sont idiotes. Je pense qu'en Allemagne, nous n'avons pas d'expérience en matière de recommandations électorales de personnalités celebrites (ou de toute autre chose) venant de l'étranger, c'est pourquoi je n'ose pas faire de pronostic. Les autres partis « extrémistes » (BSW, Linkspartei) sont entre-temps passés à une campagne présentant l'AfD comme un vassal des milliardaires américains. Les médias mainstream sont de toute façon opposés aux interventions de Musk. Probablement que cela ne fera ni mal ni bien à l'AfD. Il y a toutefois un autre débat d'actualité, Friedrich Merz, CDU et bientôt probablement chancelier, veut immédiatement déposer une motion au Bundestag visant à durcir le droit d'asile après qu'un Afghan a poignardé deux personnes. Il ne veut pas se soucier de savoir si la proposition obtiendra une majorité avec l'aide de l'AfD. Les grands partis crient désormais au scandale, Merz voulant (selon leur opinion) abattre le mur coupe-feu (synonyme de boycott de l'AfD) auquel la CDU s'est jusqu'ici engagée. https://www.welt.de/regionales/rheinland-pfalz-saarland/article255246844/Scholz-ueber-Merz-So-etwas-darf-man-gar-nicht-vorschlagen.html
  10. Elon Musk s'est exprimé par vidéoconférence lors du congrès de l'AfD : https://www.spiegel.de/politik/deutschland/elon-musk-bei-afd-wahlkampfauftakt-in-halle-saale-zugeschaltet-a-b21db243-26ca-468e-8715-927c26a73178 Dans un message vidéo, Musk a réaffirmé son soutien au parti AfD. « Il est très important que les gens en Allemagne soient fiers d'être allemands », a déclaré Musk par livestream. La « culture allemande » remonte à « des milliers d'années ». L'empereur romain Jules César avait déjà été « impressionné » par la volonté de combattre des tribus germaniques, a poursuivi Musk. « Battez-vous pour un avenir formidable pour l'Allemagne », a déclaré Musk sous les acclamations des quelque 4500 supporters de l'AfD présents dans le hall du salon, selon les chiffres du parti. L'entrepreneur a déploré qu'il y ait « trop de focalisation sur la culpabilité passée », il faut laisser cela derrière soi. Les enfants ne devraient pas être coupables des péchés de leurs arrière-grands-parents, a-t-il déclaré, appelant à l'optimisme. L'AfD a le soutien total de Musk et, selon lui, celui de l'administration Trump. Le gouvernement fédéral actuel ne se soucie manifestement pas de « la santé et du bien-être du peuple allemand ». Au lieu de cela, « le gouvernement réprime agressivement la liberté d'expression ». L'AfD doit donc « se battre, se battre, se battre », notamment pour « plus d'autodétermination pour l'Allemagne et pour les pays en Europe et moins de Bruxelles ».
  11. Merci pour ce long article, je l'ai lu très attentivement, et le rôle d'Obama dans le monde est extrêmement intéressant, mais il est peu réfléchi chez nous en Europe. Je voudrais soulever quelques objections. Le rôle d'Obama en tant que maître d'œuvre du parti démocrate, en tant que génie des médias sociaux, c'est intéressant. Mais il faut dire qu'Obama a obtenu un soutien aussi large de la part des Européens, par exemple sur l'accord avec l'Iran, si critiqué dans le texte : cela ne peut pas être uniquement dû à sa maîtrise des médias sociaux. Je pense que beaucoup d'Européens ont estimé en vérité, sans manipulation, qu'Obama incarnait l'esprit du monde. L'alliance de la puissance américaine avec l'expérience et l'autocritique européennes. Encore une fois, il y a de bonnes raisons de trouver cette adoration d'Obama ridicule, mais je ne pense pas qu'elle soit uniquement le produit d'une stratégie médiatique sophistiquée. Avant d'être président, Obama a réussi à attirer 200.000 personnes à son discours à Berlin en 2008 alors qu'il était sénateur, c'est sans précédent dans l'histoire. https://www.tagesspiegel.de/berlin/der-tag-an-dem-barack-obama-nach-deutschland-kam-3822472.html Si le texte finit par célébrer Trump, Musk et Netanyahu comme des correctifs nécessaires au conformisme de social networks créé par Obama, je pense qu'en Europe, on trouvera cela « bridge too far ».
  12. C'est peut-être trop banal pour toi, mais je pense que cela aiderait si tu expliquais parfois pourquoi Trump fait certaines choses. Ce que tu penses, quels sont ses objectifs. Je sais que les médias en parlent tout le temps, mais ce serait quand même intéressant d'avoir ton point de vue. Tu ressembles un peu à Michelle Obama, qui disait des républicains : « When they go low, we go high ». C'est indigne de moi de parler de Trump. J'accepte que tu blâmes la guerre en Irak, Bush Jr. et Woke, mais Trump est maintenant président et il faudra parler des objectifs de son administration.
  13. Ce prétendu salut hitlérien, je trouve le débat hystérique. Si l'on regarde la vidéo à tête reposée, on entend Musk dire « my heart goes out to you ». Ses gestes et son langage sont très particuliers, il est "neurodivers", comme on dit de manière politiquement correcte. Donc, qu'on le critique pour ce qu'il est, il y a de quoi. A ma connaissance, il ne veut pas conquérir un espace vital à l'Est et tuer des Juifs.
  14. Voici un entretien avec l'historien des idées Mark Lilla, qui travaille à l'université Columbia, située à gauche. Je laisse de côté la partie où il critique Trump, les arguments devraient être connus : https://archive.is/Nd5x7#selection-2749.0-2755.2180 Il y a huit ans, vous avez fait sensation en défendant la thèse selon laquelle la politique identitaire de la gauche était responsable de l'élection de Trump. Seriez-vous toujours d'accord aujourd'hui ? Oui. Car la question que j'ai posée à l'époque est toujours pertinente : comment des démocrates soucieux du bien commun peuvent-ils reprendre le pouvoir ? Et mon argument était et reste que la politique identitaire y fait obstacle, car elle empêche le parti de parler à la classe ouvrière des électeurs blancs. Il était peut-être encore plus clair lors de cette élection que lors de la précédente que la politique identitaire a vraiment aidé Trump, parce que la presse conservatrice n'a cessé de marteler ce thème, les questions de genre, la formation des pronoms, les élèves biologiquement masculins qui s'identifient comme trans et font du sport pour filles, et le problème délicat de la transition sexuelle des enfants. La majorité de la population soutient Trump sur ces questions. Et si c'est le cas, cela devrait être un signal pour un parti politique qui veut être élu de mieux se taire. Car on ne peut rien faire pour aider ces gens si on n'est pas élu. J'attends toujours une élection où sa défaite fera comprendre au parti démocrate que sa première et unique obligation est de gagner les élections. Je ne sais pas s'il le fera un jour. Car nous avons maintenant un tel fossé entre les classes supérieures et inférieures de notre société. Mon ami Fareed Zakaria a écrit un article cette semaine dans lequel il dit que le Parti démocrate devrait cesser d'essayer d'être le parti des travailleurs. Il devrait plutôt devenir le parti des élites et essayer d'inverser complètement les rôles avec les républicains, c'est-à-dire faire en sorte que le Parti républicain devienne un parti populiste de la classe ouvrière et que le Parti démocrate devienne un parti pour tous les autres. Cela me déprime de penser qu'il a peut-être raison. La nouvelle droite est l'ancienne gauche ? C'est la thèse de Zakaria, oui... Quel est votre sentiment sur l'avenir aujourd'hui, en ce jour historique ? Envisagez-vous les quatre prochaines années avec angoisse ou avec espoir ? Je pense qu'il est très important pour les libéraux et les personnes de gauche d'arrêter de dire qu'ils ont peur. Il n'y a que quatre ans que Trump sera au pouvoir. Nos institutions sont fortes. Nous paraîtrons faibles si nous continuons à parler comme si nous étions constamment anxieux. La réaction à Trump ne devrait pas être la peur, mais la colère. Et de la combativité. Nous devons nous lancer dans les élections à tous les niveaux pour nous réapproprier notre pays. Nous devons cesser de penser qu'il y a une multitude de préoccupations à gauche et nous mettre d'accord sur le fait qu'il ne devrait y avoir qu'une seule préoccupation : celle d'être élu. Ce que je prédis pour l'avenir de Trump, c'est l'échec. Il est bien connu que les présidents américains, une fois élus, n'ont qu'un an et demi environ pour faire passer des lois au Congrès, car après deux ans, il y a des élections au Sénat et au Congrès, et généralement le parti au pouvoir perd des sièges. Et donc, les deux dernières années d'une présidence sont généralement celles où l'on essaie de faire des choses avec le Congrès et le Sénat qui ne correspondent pas seulement à l'opinion de son propre parti. Cela signifie en substance que Donald Trump dispose d'environ 80 semaines pour faire ce qu'il veut sur le plan législatif. Il ne pourra donc pas faire grand-chose dans ce sens. Bien sûr, il y a des choses qu'il peut faire par simple décret présidentiel. Mais l'autre chose qu'il pourra faire pendant ces quatre ans, c'est de mener une politique étrangère. Comme je l'ai dit, c'est là que je m'inquiète le plus de l'échec. Pour les autres choses, je pense que nous nous en sortirons. Il pourrait même se passer de bonnes choses, comme par exemple le fait que l'immigration soit vraiment réduite à l'immigration légale. Si les démocrates n'ont pas réussi à le faire, je pense que nous devrons laisser les républicains le faire de manière terrible. Mais pour le reste, je ne vois pas Trump réussir dans toutes les autres questions de politique intérieure dont il a parlé. Donc, comme l'a dit Kafka un jour : Il y a un espoir infini dans la vie, sauf pour nous.
  15. N'arrive-t-il pas parfois qu'un dysfonctionnement d'un pistolet soit causé par le chargeur ou le ressort qu'il contient ? Dans le cas de ce pistolet, il semble qu'il soit difficile de remédier à un dysfonctionnement du système de suivi des munitions ou du ressort.
  16. Le débat sur le budget de l'armée allemande donne lieu à de belles floraisons. Comme nous le savons, elle dispose jusqu'à présent d'un budget régulier d'environ 52 milliards, qui a été porté à environ 80-90 milliards à l'aide du fonds spécial, ce qui correspond à environ 2 pour cent du PIB. Selon une nouvelle information, la Bundeswehr n'a pas du tout pu utiliser ce budget, 4,6 milliards sont restés inutilisés. https://www.tagesspiegel.de/politik/46-milliarden-euro-weniger-als-moglich-pistorius-hat-bundeswehr-etat-offenbar-nicht-wie-geplant-ausgeschopft-13048570.html Ce qui est curieux, c'est que Robert Habeck, des Verts, a demandé un budget de 3,5 pour cent, de préférence financé par la dette. Je suppose qu'il entend également par là une aide durable à l'armement pour l'Ukraine, car on voit mal où l'Allemagne pourrait trouver tous ces soldats pour autant d'armes. https://www.tagesschau.de/inland/bundestagswahl/parteien/habeck-verteidigungsausgaben-100.html Friedrich Merz, en revanche, le prochain chancelier de la CDU, vise à n'atteindre que 2 pour cent au cours des prochaines années en réduisant le budget social. Pour ce faire, il ne veut pas en premier lieu contracter des dettes. https://www.spiegel.de/politik/deutschland/verteidigungsausgaben-friedrich-merz-will-zwei-prozent-des-bip-fuer-ruestung-ausgeben-a-6625d878-cf0a-4e01-aa61-2757c70cb56b
  17. J'entends que beaucoup d'intellectuels et de journalistes qui travaillent pour les médias mainstream « démocratiques/bleus » expriment de plus en plus que la politique hyperidentitaire et le „xenogender“ sont rejetés à juste titre par une majorité et peuvent faire perdre des campagnes électorales. Ils partagent donc ton avis. Donc ok, la majorité trouve ces choses weird. Néanmoins, je me permets de trouver aussi Trump et Musk weird. Il ne faut pas chasser le diable avec Beelzebub, comme le dit un proverbe allemand.
  18. Ce qui est si désagréable chez Trump, c'est son appel au ressentiment. Il prive ainsi les Américains de leur soft power unique. On pouvait leur reprocher beaucoup de choses, l'arrogance, la soif de pouvoir, l'hypocrisie, le moralisme, mais ils n'avaient pas de ressentiment. Le fait que le mouvement woke soit devenu si fort aux Etats-Unis n'est pas un bug, mais une feature : seul un pays qui a peu de ressentiment peut produire une auto-insulte aussi fanatique. Au fond, il parle comme le dictateur de n'importe quel État shithole, nous sommes un peuple de nobles héros, mais des forces obscures nous dépouillent par conspiration et par ruse. FDR a dit que la défaite était impossible. Reagan a dit avec un sourire que l'Union soviétique n'avait aucune chance. Trump est anti-américain. Ou alors, il indique la crainte qu'un mainstream américain considère la défaite contre la Chine comme possible. En ce qui concerne le progressisme, cela me rappelle un débat que nous avons eu en Allemagne en 1986, la "Historikerstreit". Dans ce débat, l'historien conservateur Ernst Nolte affirmait que l'Holocauste était une réaction aux crimes staliniens. Aujourd'hui, la question se pose de savoir si le mouvement MAGA peut être justifié par les « crimes » des progressistes. Je pense que non. Il aurait suffi de nommer un républicain conventionnel et conservateur à la présidence. Je pense que le débat woke/progressistes ne vaut probablement plus la peine, les médias libéraux mainstream ont écarté ces choses.
  19. Je ne suis pas un expert en construction de bâtiments, mais je suppose qu'ils auront de grandes difficultés à reconstruire, si l'on compare avec les Allemands en 1945. Il me semble difficile de faire quelque chose d'utile avec ces débris de béton si l'on ne dispose pas de beaucoup de machines lourdes. A l'époque, on pouvait récupérer les briques et les reconstruire. De plus, il faut une organisation avec de l'autorité pour gérer les logements et obliger les gens à vivre en colocation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_des_ruines https://fr.wikipedia.org/wiki/Schuttberg
  20. Dan Schueftan, conseiller israélien en matière de sécurité, parle de la situation au Moyen-Orient. https://www.youtube.com/watch?v=-XPCXARAPzo Contrairement à la guerre en Ukraine, la guerre d'Israël est un phénomène moderne. Les gentils sont devenus pires et les méchants sont devenus meilleurs, car on peut acheter la technologie au supermarché. On ne peut donc plus ignorer les terroristes ou les achever sans problème, car ils peuvent toujours continuer à combattre la population civile. Comme les libéraux ont trop écouté les progressistes, les civilisés ont les deux mains liées dans le dos. Il semble donc qu'il n'y ait pas de réponse et qu'il faille capituler. On ne peut résoudre le dilemme qu'en portant des coups que même les barbares ne peuvent pas supporter. Il faut montrer que l'on peut supporter la guerre plus longtemps. Il faut montrer aux libéraux que les progressistes sont l'ennemi de la civilisation occidentale. Le pire ennemi du bien est le trop bon. Le pire ennemi du bon nationalisme est le fascisme. La peur du fascisme empêche les gens d'être de bons nationalistes. Israël doit être nationaliste et libéral. Les gens stupides en Europe courent actuellement du progressisme au fascisme. A Gaza, on avait la forteresse la plus solide de l'histoire de l'humanité, pas seulement avec des tunnels et des armes, mais aussi avec la BBC et Amnesty International. Il n'est donc pas étonnant que les fascistes et les progressistes protestent contre Israël. La bonne nouvelle, c'est qu'Israël a déjà gagné la guerre, même s'il y aura encore de nombreuses difficultés à l'avenir. Israël a gagné la guerre chez lui, dans la région et dans le monde. Chez eux, les Israéliens ont fait preuve de résilience, malgré les appels à la paix du monde et un gouvernement dysfonctionnel. Au niveau régional, c'est un triomphe, car les Arabes qui veulent la stabilité ne peuvent plus vivre sans Israël. Les Etats-Unis sont certes plus puissants, mais les Israéliens sont plus fiables en luttant contre leurs principaux ennemis : l'Iran, les Frères musulmans et la stupidité de la politique étrangère américaine. Les Israéliens ont prouvé qu'ils pouvaient non seulement frapper fort, mais aussi qu'ils pouvaient ignorer les Etats-Unis tout en resserrant les liens avec eux. Tout ce que les Américains ont proposé concernant Gaza et le Liban était des conneries, à l'exception de deux points : l'aide à la défense contre les attaques aériennes de l'Iran et lorsqu'ils ont proposé de modérer la riposte contre l'Iran. Il ne serait pas bon qu'Israël entraîne les Etats-Unis dans une guerre contre l'Iran dont le peuple américain ne veut pas. Les pays du Golfe suivront cet exemple en ignorant les conseils des Etats-Unis tout en améliorant leurs relations avec les Etats-Unis. En ce qui concerne la coopération entre Israël et les Arabes, peu importe que des traités soient signés, ce que l'on appelle la normalisation, ou que des liens diplomatiques soient établis. Israël est désormais pour la première fois une véritable puissance régionale, car il peut désormais manœuvrer politiquement entre ses voisins. Au niveau mondial, Israël est davantage détesté, mais davantage respecté. En Europe et aux Etats-Unis, les progressistes sont en recul. Pour le reste, rien de nouveau, il n'y a pas de solutions au Moyen-Orient, comme il n'y en a pas non plus pour la Chine, la Russie ou la Corée du Nord. Il peut certes être intéressant de disposer de terres sans population, comme le plateau du Golan ou le Sinaï, pour négocier, mais il ne faut en aucun cas occuper des régions ennemies densément peuplées. On ne peut pas non plus chasser durablement une population ennemie de ses terres. On a fait la paix avec l'Egypte sans l'occuper. Les Houthis auront encore une réponse, on ne pourra plus arrêter le programme nucléaire iranien, c'est la faute d'Obama. Si l'on veut s'attaquer à l'Iran, il faut ruiner son économie. Le mieux serait de convaincre le monde civilisé de ne pas reconnaître l'Iran sur le plan diplomatique et de l'isoler. La Corée du Nord s'en moquerait, mais pas l'Iran. Il n'y a pas de solution au problème iranien, on ne peut que l'affaiblir autant que possible. Il se peut qu'Israël gagne contre l'Iran, mais perde contre la Turquie, car ils ont un barbare au pouvoir. Demandes de précisions à partir de 29:00
  21. Certes, nous connaissons tous les États-Unis mieux que quiconque, même si nous n'y avons jamais mis les pieds. Mais je parlais plutôt de nos voisins immédiats. Par exemple, les Polonais sont très agacés par le fait que les Allemands ne s'intéressent pas assez à eux. La chose la plus étonnante que j'ai apprise sur les Français, c'est leur incapacité (réelle ou perçue ?) à faire des compromis politiques. Beaucoup d'Allemands ne le savent pas. Je veux dire qu'ils sont un pays fondateur de la démocratie, et on suppose généralement que le compromis est l'essence de la démocratie. Ce pays est donc une énigme qu'on ne peut pas résoudre.
  22. Campagne électorale en Allemagne : Merz, CDU, est toujours en tête des sondages et veut sans doute arriver au pouvoir en wagon-lit, il dit assez peu de choses. Il a un problème avec Markus Söder, CSU, qui exclut constamment une coalition avec les Verts. Cela donnerait un levier au SPD, qui serait la seule option de coalition. Pas de collaboration avec l'AfD. Scholz, SPD, parle sans inspiration d'une multitude de sujets, sans priorités. Il a remis en question l'aide à l'Ukraine, ce que les médias considèrent comme une manœuvre électorale à court terme. Les Verts, Habeck, ont entièrement personnalisé leur campagne électorale en fonction de lui. Il se présente comme un bon auditeur, capable de parler avec tout le monde et d'échanger des arguments de manière pragmatique. De toute évidence, il veut travailler avec la CDU. FDP, Lindner, semble se replier sur la clientèle principale de son parti, pas de dettes ni d'augmentation d'impôts. AfD, peut à peine courir à cause de sa force, très bons sondages avec 22 pour cent, choisit la méthode Trump en brisant les tabous avec délectation. Célèbre le terme de remigration et veut démanteler les éoliennes, quitter l'UE et fonder une nouvelle coopération européenne d'un type inconnu. Hitler était communiste, dit-elle. BSW plus faible que prévu dans les sondages. L'AfD a un peu de mal à ajuster son anti-américanisme, finalement Musk/Trump semble devenir un allié de l'AfD. BSW est généralement contre le réarmement, car il ne sert que les intérêts des Etats-Unis. Wagenknecht, la chef de ce parti, veut désormais marquer les Etats-Unis et l'AfD comme un ennemi commun.
  23. L'ambassade d'Allemagne à Paris a réalisé une vaste enquête sur l'image de l'Allemagne en France. Conclusion : l'image reste plutôt positive, même si elle s'est un peu dégradée. Les jeunes s'intéressent davantage à l'Allemagne, mais ils sont peut-être de toute façon plus curieux et plus optimistes. https://allemagneenfrance.diplo.de/resource/blob/2693368/c0899e743c0739616b9c35a73944aa92/2025-01-14-sondage-csa-2024-2025-datei-data.pdf On dit toujours que l'Allemagne est un voisin relativement inconnu pour les Français. Je serais curieux de savoir quels sont les pays que les Français pensent particulièrement bien connaître, quelle est la hiérarchie ? La Belgique, l'Italie, l'Espagne ?
  24. Véritablement parlé comme un énarque, plus rien ne s'oppose à une candidature au Quay d'Orsay. J'espérais un peu plus de PMU et de boulodrome. Tu vois tout ce que j'ai déjà appris ici sur la culture française...
  25. De manière générale, je pense qu'il y a moins de potentiel de manifestations contre les grands projets de construction en Allemagne de l'Est. Il y a eu des manifestations contre la construction de l'usine Tesla à Grünheide, mais elles n'étaient pas énormes. Elles ont probablement été portées par Greenpeace, qui n'est toutefois pas spécifiquement est-allemande, et par des NIMBYS locaux, qui existent toutefois partout et qui ne sont pas si pertinents. Ironiquement, l'AfD était contre la construction de cette usine, mais à l'époque Musk n'avait pas encore une image aussi claire de populiste de droite. Des manifestations pertinentes ont eu lieu par exemple en 2020/2023 contre le lignite à Lützerath, mais c'est l'Allemagne de l'Ouest. Vattenfall a une forte présence en Allemagne de l'Est et des compétences dans les centrales nucléaires suédoises et allemandes. Mais je ne sais pas s'ils veulent revenir sur le sujet. Mais même si un gouvernement régional d'Allemagne de l'Est est favorable à la construction d'une centrale nucléaire, c'est impossible à ma connaissance, car une loi nationale interdit l'exploitation de centrales nucléaires. Le fédéralisme peut très facilement empêcher les choses.
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