Kamelot

Déjà à l'époque il y avait quelques idées ou fausses bonnes idées intéressantes.... https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1718 https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1120 Aujourd'hui, Il ne manque plus que l'automatisme total, voire la robotique... et le choix entre la roue, la chenille ou le coussin d'air.

Traduction Google : "La première vidéo avec l'obusier automoteur français 155mm/L52 Caesar 8x8 en Ukraine, basé sur le châssis tchèque Tatra 815-7. Le Danemark a décidé de transférer les 19 unités en Ukraine... Au lieu de cela, le Danemark a commandé des obusiers automoteurs ATMOS 2000 155-mm et PULS MLRS à Israël."

C'était le cas avant le transfert du 120 RT à l'Artillerie. La numérisation, la gestion des feux et le combat interarmes expliquent son retour dans l'Infanterie. L'usage du 81, voire du 60, n'est pas incompatible...

L'emploi et l'usage du Caesar ont bénéficié des progrès des transmissions de données, des calculateurs de tir, du système de navigation terrestre... et globalement avec les systèmes ATLAS d'une gestion des feux. Le tout sur un véhicule à mobilité tactique et stratégique pour un coût abordable. Il permet des tirs d'emblés, précis tout en restant discret et autonome. https://www.armement-innovations.fr/grands-programmes/caesar

Le CG est une valeur sûre avec ses munitions variées et évolutives. Par définition, il a quelques restrictions en ambiance confinée, en fonction de la munition utilisée. Râaah... les joies du 106 SR ! On le surnommait "le dépoussiéreur infernal". Son poids est "relatif", avec une infanterie méca. ou portée, la variété des munitions doit faire l'objet de choix judicieux en opérationnel pour ne pas s'encombrer et s'alourdir. À voir en crapahut... (?) Les équipements de visé modernes permettent la précision et une exposition diminuée du tireur, avec un bémol sur la fragilité et le poids. La fonction du tir courbe peut être compensée par la technique airburst dans certains cas . L'arme parfaite n'existe pas, mais le CG est polyvalent et puissant. De plus, son emploi dans le Génie de Combat serait intéressant. (Une remarque : il est nécessaire dissocier la fonction "appui" dans la trame de l'infanterie, entre la compagnie, la section et le groupe de combat. De même, la "trame" antichar est vaste.)

Comme les mortiers (lisses) ou les grenades à fusil... avec une munition empenée qui est sensible au vent. La précision est liée aussi à la portée, les équipements de visé et l'expérience du tireur. Il ne faut pas en demander plus à un système basique, rustique et non stabilisé au départ du coup. Là nous sommes plus dans la saturation. Pour faire du précis, il vaut mieux passer à autre chose... Pour autant, bien mené, un tir courbe ne fait pas rire celui qui est encadré et qui le prend. Un autre moyen : https://www.opex360.com/2020/07/02/le-ministere-des-armees-remet-le-mortier-de-60-mm-au-gout-du-jour-avec-un-marche-attribue-a-hirtenberger-defence/ Bon, ce n'est pas du 81, mais c'est plus facile à porter...

Doit-on prêcher les convaincus ? https://meta-defense.fr/2023/05/21/fort-de-son-succes-operationnel-et-commercial-peut-on-decliner-le-principe-du-caesar/

À voir si cette évaluation a l'agrément de Dassault SA et de l'ONERA... Néanmoins, le Rafale n'est pas un furtif passif au sens où on l'entend. Tout au plus il peut s'avérer "discret". Le vouloir demanderait une nouvelle cellule, de nouvelles techniques et des emports différents. Le nEUROn rentre dans cette catégorie, d'où l'intérêt qui lui est porté sur cet aspect et bien d'autres. De même et à échéance, quelle sera l'efficacité opérationnelle de la furtivité EM et IR/UV face aux systèmes de détection collaboratif ou autres ? Elle ne disparaîtra pas forcément mais sera, peut-être, moins disruptive. L'usage d'UCAV et de Remote Carriers furtifs, passifs et actifs (GE) en aval du vecteur principal et appuyé par des appareils ou drones spécialisés en amont, le tout dans un réseau de combat, semble être la stratégie dominante, y compris avec le B-21 (!?). Là aussi, quid des réseaux, transmissions et data en terme de continuité, fiabilité et sécurité ? Satellites, formes d'ondes, émissions directives, codage quantique et autres laser... seraient des solutions. Pas simple, là je décroche !

C'est une problématique liée à l'emploi, au dimensionnement et aux performances de l'ASN4G, face aux menaces futures. Dès aujourd'hui un strike nucléaire mobilise beaucoup de vecteurs et d'effecteurs. Quid d'un loyal wingman ou UCAV dans ce cadre ? Ce sont de vraies questions...

Certainement, en intégrant les projets du Proche-Orient la formule frise des véhicules, armée, digne du Paris-Dakar... Les FS vont lorgner sur les bolides. 200 km/h ce n'est pas facile à cibler et l'armement puissant reste discret. Et dire qu'au début du concept il y avait l'AML... Qu'en sera-t-il opérationnellement avec le VBAE ? À suivre !

Nonobstant des précisions sur le projet et son emploi : La vision d'une famille (taille, masse, forme,...) de drones adaptés à l'emploi et missions sur des briques communes ne serait pas pour me déplaire. Un drone omnirôle navalisable (le summum !) est-il nécessairement la meilleure solution pour un vecteur exposé ? Avancer par incrément sur des bases économiques et techniques acceptables me semble plus pragmatique. À terme, une version pilotée (!) reprendrait à l'envers la problématique. Je rêve...

Un furtif ne serait pas forcément le plus adapté à la mission, à moins de titiller les défenses navales. Un Eurodrone, peut-être ?

Pour info : https://www.forcesoperations.com/plus-de-10-000-postes-seront-transformes-dans-larmee-de-terre/

L'eusses-tu cru ?... https://www.opex360.com/2023/05/21/lintercepteur-terrestre-cockerill-i-x-a-ete-presente-a-la-section-technique-de-larmee-de-terre/

Le Scarabée est avant tout un démonstrateur technique. Un véhicule opérationnel qui en serait dérivé serait "différent". Le VBAE est, maintenant, multinational avec de nombreux industriels. Le style Arquus risque d'être gommé. Il y a qlq illustrations qui ont circulé en amont, mais qu'en sera-t-il demain ?

Bon, voilà autre chose... https://meta-defense.fr/2023/05/18/le-canon-a-micro-ondes-thor-de-lus-air-force-a-elimine-un-essaim-de-drones-lors-des-essais/ Il vaut mieux éteindre son smartphone...

Pas simple à faire et relativement gros pour la discrétion (charge/mobilité). Je suis dubitatif sur le sujet et sera-t-il dual ? À voir... À force de vouloir tout "droniser", en sus de la connectivité, l'environnement électromagnétique avec les transmissions de données va devenir complexe et source de repérage, d'évaluation des forces et d'intrusion... Les moyens offensifs de GE, en dotation future, répondent-ils à ce contexte ?

Un bidouillage intelligent de tranchée, la 1ère GM n'est pas si lointaine. À ce sujet, le LGI est toujours une arme moderne et discrète pour le tir courbe. Dommage, la license a été vendue à Rheinmetall... https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lance-grenades_individuel_modèle_F1 Son principe est similaire à l'AC Armbrust (gaz contenu par deux pistons) avec une contre-masse pour éviter le recul (de mémoire). https://en.m.wikipedia.org/wiki/Armbrust

Pour info... https://www.opex360.com/2023/05/20/un-drone-issu-du-programme-neuron-accompagnera-le-rafale-porte-au-standard-f5/

Heureusement que nous ne sommes pas en Russie. Bon, ce n'est pas une raison pour que les sachants déballent tout, non plus... https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/19/trois-scientifiques-russes-ayant-travaille-sur-les-armes-hypersoniques-arretes-pour-haute-trahison_6174058_3210.html Ça doit claquer du fessier à l'ONERA ! (Humour, bien sûr !)

Ben oui, il n'ont pas su lire les commentaires de AIR-DEFENSE.

La Gendarmerie a une bonne expertise utilisable par les armées dans certaines conditions. Pour info : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Centre_national_d'entraînement_des_forces_de_gendarmerie https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/actualites/2020/des-u.s.-marines-en-exercice-au-cnefg-de-saint-astier

Vous partez sur des propos qui ne sont pas les miens. Politique politicienne et économie sont des paramètres dont il faut tenir compte dans le cadre des orientations et des moyens. Je suis de ceux qui ose penser que l'argent n'est pas gratuit, comme le reste d'ailleurs. Il y a deux manières, sans être binaire, d'appréhender très schématiquement la défense d'un pays. - Défensive avec la conscription de masse. - Offensive ou interventionniste avec la professionnalisation et sa souplesse politique Un mixte plus ou moins proportionné est utilisé par de nombreux pays, la finalité étant d'avoir un système fonctionnel face à une menace ou son ressenti. En fonction de l'histoire vécue par un pays, la géostratégie, les menaces, ses évolutions sociétales et la politique de ses dirigeants : tous les choix sont possibles. La France en a fait un. Démocratiquement, il est criticable, amendable, ni immuable... J'ai connu un SN "rustique" et la Réserve, tout en exerçant avec des professionnels et des pré-militaires. Quand l'intention y est, tout se passe bien. Je me répète : En l'état, en changer me paraît très difficile, tout en rajoutant surtout dans la période.

C'est une autre approche. Il faut avoir les moyens de sa politique et réciproquement. L'usage de spécialistes civiles est une réalité dans les FS. La réserve est nécessaire et pas seulement pour l'intendance ou vigipirate. Un retour de la masse la rend incontournable. La jalousie est un sentiment humain qui se maîtrise ou se soigne... Toutes les formules sont envisageables pour un SN(x), encore faut-il disposer d'encadrants qualifiés, d'infrastructures, de moyens techniques et de lignes budgétaires avec une acceptation politique et sociétale... Ce n'est pas simple. Autant remettre au goût du jour le mouvement Scout ou les camps de vacances. (Humour ?)

Quand un pays ne fait pas Nation, il ne faut pas s'étonner. Il ne s'agit pas de diluer, bien au contraire, mais de remettre en bonne place les droits et devoirs, tout en procédant par incrément en fonction des responsabilités. Là, je ne comprend pas le sujet...? L'Armée n'est ni une industrie ni un commerce, mais la continuité d'une politique armée.