Kamelot
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Merci pour cette information. Donc, foin de missile antinavire supersonique à trajectoire rasante. Vous feriez un bon commercial pour placer le CAMM... (humour).
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Les Israéliens doivent avoir, aussi, des mines efficaces et pâs chèèères... Ministère et Nexter/KNDS devrait faire la chasse aux micros et autres espions numériques, les Israéliens ont, aussi, des trucs sympas. Bon, à la décharge des Danois la réactivité de l'industrie francaise est à améliorer. -
C'est évident..., avec des moyens pour le développement. Le diamètre est à mettre en relation avec les masse/vitesse/portée/ manœuvrabilité, la formule des étages, la détection avec l'autodirecteur et ses fonctions. Les CAMM et CAMM-ER n'ont pas encore confirmé une capacité antimissile rasant, il me semble. (?) Effectivement, le booster sert à la formation de la trajectoire et l'accélération de l'effecteur. Les ASTER 15 et 30 sont utilisables sur du missile rasant supersonique en fonction du moyen et de la distance de détection de la cible ou des données la concernant. https://www.opex360.com/2021/05/27/otan-succes-du-tir-dun-missile-aster-30-avec-charge-militaire-par-la-fregate-de-defense-aerienne-forbin/ Densifier ou augmenter le nombre de missile en ou par silo est tentant en tenant compte: En terrestre de la masse sur véhicule et de la concentration du moyen. En mer, d'en disposer, aussi, et d'analyser la résilience du navire par rapport à un ensemble coopératif. La "haute intensité", les agressions "en meute" et coordonnés avec des effecteurs différents militent pour une augmentation des "sabords" sur les navires. Le terrestre demande un système adaptatif pouvant se "diluer" sur le terrain et une aéromobilité pour la projection rapide. À l'évidence il faudra penser aux budgets...
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Il y a aussi la propriété intellectuelle. Bah, pour certains pays c'est de la trahison, pour d'autres une "fuite de cerveaux". Le silencieux vous dis-je !... Les coups du bus ou du métro sont biens, aussi.
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Un missile subsonique, à moins d'être "furtif", va se confronter à de sérieuses défenses en couches, même si un petit drone peut passer inaperçu... Le supersonique, en fonction de sa vitesse et manœuvrabilité, va réduire le temps de réaction, d'autant que tout le monde n'a pas des ASTER et les systèmes ad hoc, dont les performances sont démontrées "en exercice" pour du Mach 2+. La détection et les modes d'engagement sont aussi des paramètres dans l'emploi. L'usage du statoréacteur à carburant liquide n'est pas franchement une révolution (*) et le démonstrateur VESTA était un vecteur "sérieux" à l'époque. Coopérer avec l'Allemagne (ANS) c'est souvent avoir un pied dans la tombe... À noter que la cible Coyote est assez similaire, sans avoir un booster intégré (développé par la France et la Russie). Le prétexte de la différenciation avec l'ASMP ne m'a jamais franchement convaincu. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/GQM-163_Coyote Il est vrai, aussi, que la Marine Nationale a mangé son chapeau comme avec le carburant liquide sur les missiles embarqué. (*) Pour mémoire, le Nord Vega et tous les autres. http://xplanes.free.fr/stato/stato-17.html Le terme vitesse "hypersonique" est utilisée à toutes les sauces et moyens qui se voudraient modernes et de rupture. Il existe depuis longtemps avec de nombreux vecteurs, tel Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir... ou comme le missile Hadès, il n'y a pas si longtemps. Pourtant il y a des réalités techniques et physiques avec un moyen aérobie dans la continuité des statoréacteurs, le superstato ou scramjet : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hypersonique https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Superstatoréacteur https://www.opex360.com/2023/03/12/mbda-en-dit-un-peu-plus-sur-lasn4g-le-futur-missile-de-la-composante-aeroportee-de-la-dissuasion-francaise/ L'ASN4G rentre dans ce cadre. Il est possible que le vecteur FMAN soit capable de Mach 5 à haute altitude et sur une période courte (?). Il finira par redescendre pour atteindre sa cible... Dans ce cas, peut-on vraiment le qualifier "d'hypersonique" pour la pub et enfariner les Angloys ?
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Pour info : https://www.forcesoperations.com/larmee-de-terre-retrouvera-une-brigade-dartillerie-en-2024/
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Rajout : https://www.forcesoperations.com/larmee-de-terre-retrouvera-une-brigade-dartillerie-en-2024/
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Vu sous ces angles, c'est factuel... Toutefois : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hypersonique
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Ok pour les Allemands et no comment ! Cette possibilité se retrouve dans la presse spécialisée SM (ne pas confondre !). 533 mm c'est grand et petit à la fois, surtout avec un Véhicule Sous-Marin pour tirer un missile "à sec" comme il est fait avec le SM-39. Il faudra bien, un jour, le remplacer. MBDA doit avoir quelque chose dans ses cartons et a une bonne expérience, y compris avec le MdC...
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Merci pour les copies d'écran. La représentation de l'Aquila est indicative. Il existe plusieurs options encore à l'étude : 3 (par pays ?) indiqués dans le film... mais il n'y a pas 36 solutions non plus ! Un tir d'un antimissile depuis un SM serait un exercice de style... un SM a mieux à faire, en commençant par être discret. Bon, avec un tel booster un hypersonique glider machin-truc anti-tout ferait son effet !...
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Il faut bien vivre de son art, même à la retraite. Il y a des coups de silencieux qui se perdent... (Humour). Il existe un cadre juridique pour tout ce qui touche au confidentiel défense et secrets de fabrication. Quel est la part de vérité ou de données exploitables dans tout cela ? Bien des choses sont "récupérées" sans faire de conférence... (Fin du HS)
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Ce qui est déjà bien puisqu'il n'a plus rien à voir avec le MICA sauf sa formule aérodynamique et son centrage. Quant aux performances comparées à la masse, il n'a pas a faire de complexe face aux autres missiles de sa catégorie. Le tir à froid est effectivement préférable pour gagner de la place dans les silos, en évitant les évents. On notera que les ratés de tir sont spectaculaires, à chaud et à froid, avec des conséquences différentes... Modifier un MICA ou MICA NG pour faire du tir à froid aurait demandé un développement spécifique, voire un nouveau missile. Des sous ! Les arcanes de la coopération entre les politiques et fabriquants ne nous sont pas toujours accessibles et compréhensibles. Il n'y a pas d'amis dans ce domaine, mais que des intérêts et des clients. Le MISTRAL est dun concept différents des MANPADS "classiques". Sa charge militaire a été conçue et dimensionnée pour agmenter la probabilité de destruction d'un aéronef, suite aux REX du moyen-Orient. Peut-on faire aussi bien dans une catégorie de masse et de dimension inférieure ? Aujourd'hui sûrement, il faut y réfléchir, nonobstant la généralisation des tourelleaux téléopérés. Par la suite des usages différents se sont rajoutés avec le air-air et même, potentiellement, du air-sol (!?). La menace et tactiques évoluent, sauf pour l'attaque TBA des SU-25..., les aéronefs et hélicoptères deviennent distants avec un "standoff" privilégié. Quid des différents drones ? Le refroidissement des autodirecteurs est une problématique avec une cible qui se dérobe, tout comme la répétition d'un tir depuis un même poste. Les progrès techniques peuvent y parer, avec les nouveaux capteurs, tout comme le multi-support et un trépieds adapté... Pour rejoindre la famille des Sherpas et du portage des objets encombrants et lourds , j'ai donné pour le Milan, le Mortier de 81, la "doucette", et surtout leurs munitions... Ça forme un groupe élargie par nécessité et crée des souvenirs. Effectivement l'allègement c'est plus pratique, discret et confortable, la mécanisation a du bon, reste à voir l'efficacité des feux qui en résulte avec l'emploi tactique qui en est fait.
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Désolé, je ne pense pas mélanger... disons que nous ne sommes pas en phase. Chacun a voulu pousser sa solution dans ce programme et maintenant il en découle deux vecteurs et des extensions possibles. Sous réserve d'une évolution du programme : https://www.meretmarine.com/fr/defense/missiles-le-programme-franco-britannique-fmanfmc-remis-sur-les-rails Avec l'arrivée de l'Italie tout n'est pas ficelé et le remplacement du SM-39 et du MdC naval non précisé. Hypersonique a une définition précise, nous verrons bien si la formule stato de MBDA dépassera Mach 5 (?). En espérant que MBDA France ne se fera pas piquer son savoir-faire sur le statoréacteur. Je sais, je suis suspicueux... Pour le réacteur du FMC, RR et SAFRAN ont une histoire commune et Microturbo a une excellente réputation. Allons-nous vers du double flux à carburant lourd ?
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C'est de plus en plus le cas pour l'antinavire littoral et les drones Pendant les essais du MM40 block 3, une vidéo a été publiée. Sa versatilité est impressionnante, un vrai furet : Il est passé par ici, il repassera par là... Dommage, je ne la retrouve pas. Sur cette animation, c'est plus calme :
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Merci de m'avoir remis sur le bon fil... Oui, ce sont bien les deux systèmes prévus initialement. Les Angloys préfèrent le subsonique furtif et nous le supersonique discret, pour faire de l'antinavire. Le FMC devrait rester dans la formule classique dans la continuité du SCALP, Mais un emploi du supersonique pourrait aller vers du "terrestre" pour du DEAD, voire plus si affinités. La définition de l'autodirecteur AESA devrait en tenir compte. Ces deux engins ne sont pas à confondre avec les deux RC présentés au Bourget 2022... Se pose la question de la succession du SM-39, supersonique apparemment, et du MdC à terme. Avec du stato les profils de vol sont assez larges, mais pas à la même vitesse, altitude et manœuvrabilité. Le vol rasant est possible mais pas à Mach 5...
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Oui, pour la version anti-navire à l'origine (?). En fonction des illustration données et d'un éventuel usage pour un changement de milieu pour remplacer le SM-39, la nature du carburant propulsif aura son importance. Un statoréacteur peut apporcher Mach 5 à haute altitude, au-delà il faut passer en mode "super" avec des écoulements supersoniques dans la chambre de combustion. Bien sûr une rupture technique est toujours possible... Pour rajouter de la confusion MBDA (?) à produit une illustration où les deux systèmes ont presque un même corps. La "différence" se fait par l'entrée d'air et la formule de la portance (aile pliable). https://marine-oceans.com/les-infos-mer-de-mo/france-royaume-uni-et-italie-signent-une-lettre-dintention-sur-le-programme-de-futur-missile-antinavire-et-de-croisiere/ Le trio ne va pas simplifier l'affaire...
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Le système de base est pensé anti-navire, mais des évolutions seraient permises avec un autodirecteur AESA GaN et un capteur complémentaire (IIR, lidar...?). Des éléments peuvent être communs avec le FMC, y compris les charges militaires. Il est possible d'avoir plusieurs versions pour des emplois différents (je spécule ). Le ciblage est une problématique qui trouve des solutions avec les cateurs passifs, le spatial, les drones et le combat collaboratif. Une cible mobile est plus difficile à pointer. À Mach 3 pour 300 km le temps de vol est de 5 mn (calcul au pif). Sur un navire c'est réaliste en fonction du balayage de l'autodirecteur, sur un Awacs ou tanker il faudrait un recalage. Une liaison de données me semble nécessaire.
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Tout dépend du profil de vol, de la vitesses, de la manœuvrabilité et de la nature du carburant : poudre ou liquide.
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Bientôt il y aura plus de VOA que de canon Caesar. Heureusement il y a les 120 RT ainsi que les 6 ou 7 LRU qui auront autre chose à faire et ailleurs... (!) Les munitions téléopérés sauront où aller.
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Avec un goût amer...(?) https://meta-defense.fr/2023/06/17/scandale-danemark-canons-atmos-elbit/ -
Oui, nous pouvons le comprendre ainsi, même si les données exactes restent confidentielles, voire hypothétiques... Les modes de propulsion sont différents entre les deux systèmes (un sujet à lui seul...) et les trajectoires/vitesses de même. Bien évidemment les altitudes utilisées et la vitesse/portée qui en découlent permettront une bonne différenciation. Encore faut-il que ces deux programmes soient bien menés à terme. Au-delà d'une vitesse supérieure à Mach 5, pour être dans "l'hypersonique" c'est la "versatilité" qui est aussi recherchée pour l"ASN4G, avec une grande portée. De nombreux points techniques sont à résoudre pour obtenir un engin opérationnel à ces vitesses et températures pour être très difficilement interceptable. Certaines briques techniques seront utilisables sur le "programme" Espadon de l'ONERA. https://www.asafrance.fr/item/espadon-l-onera-devoile-son-projet-d-avion-militaire-hypersonique.html Pour le FMAN/FMC les données sont différentes en fonction de la formule retenue et les aspects techniques des autodirecteurs. Les deux concepts s'opposent et se complètent entre le temps contraint et la furtivité. Des dérivés multi-milieux/emports/cibles sont envisagés, tout comme l'usage de Remote Carriers dans un autre domaine. Il y a vraiment des airs de famille chez MBDA... Concomitamment l'expérimentation V-max 1 et 2 de ArianeGroup et l'ONERA peut apporter de nouvelles données et idées pour des effecteurs, y compris stratégiques. Les synergies seront nombreuses avec beaucoup d'autres programmes comme l'Aquila, par exemple. La boucle est bouclée, mais c'est une autre histoire... La rupture sera franche et passionnante avec un Rafale toujours présent en attendant le NGF !
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Le PEA DEDIRA : DÉmonstrateur DIscrétion RAfale date de 2014... Depuis, rien de réellement "visible" a été perceptible (peinture, mascage, dents de requin... ?), ni commenté pour SPECTRA. Bref, je n'en sais rien !