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AIR-DEFENSE.NET

Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. Prendre des coups est inévitable en temps de guerre, et les bombardements alliés n'ont fait que ralentir l'effort de guerre allemand durant la SGM. On reconstruit, répare, enterre, etc. en mode urgence nationale. Il faut donc du stock d'équipements militaires pour tenir en attendant la montée en production. Pas de commentaires sur ce point. En revanche, je pense que l'outil industriel français est mieux protégé par sa dispersion que celui d'Allemagne, même si cela le rend chaque site plus difficile à défendre pris individuellement. Exemple : Usine_BASF_de_Ludwigshafen. L'usine BASF couvre plus de dix kilomètres carrés, soit mille hectares. elle est divisée en environ deux cents unités, chacune dédiée à une spécialité, ce qui correspond à environ deux mille bâtiments différents, formant le plus gros complexe chimique du monde. L'organisation de cette usine présentait des avantages énormes lorsque la ressource naturelle russe arrivait à bon marché. Fin du HS pour ma part.
  2. la Russie évite à ce stade d'envoyer les appelés au front, même si parfois le front vient à eux. Assez étrangement, Russie et Ukraine partagent le même intérêt de ne pas en arriver à ce stade.
  3. le "momentum" s'estompe déjà. D'un autre côté, les ukrainiens feront de même contre les russes... On revient à la guerre d'attrition. Sur quelle ligne mener une telle guerre de façon "avantageuse"? Je n'ai pas trop d'idée...
  4. Sur quelle ligne de défense les ukrainiens pourraient-il défendre un saillant en territoire russe? C'est une bonne question! Comme tu l'indiques, l'aspect logistique est important. Il faut donc plusieurs routes d'accès bitumées utilisables durant l'automne. Lorsque le sol est gelé les routes en terre suffisent. Certaines zones loin des axes routiers et protégées par des coupures humides peuvent à mon avis être occupées à moindre effort, car les russes seront plus encore génés que les ukrainiens par la logistique pour les reprendre.
  5. Des bruits circulent ici ou là dans des commentaires de presse sur d'hypothétiques négociations suivantes : échange de territoires Koursk contre Kharkiv et arrêt des frappes sur les installations énergétiques. Autrement dit, l'Ukraine pousserait une stratégie visant à donner forme à une déconfliction partielle (pré-accord), avant d'espérer un accord plus large ultérieur (accord de paix ou cessez-le-feu permanent). Cette idée est séduisante car elle donnerait du sens à divers aspects de la stratégie ukrainienne. Pour autant est-ce réaliste? (i) arrêt des frappes sur les installations énergétiques respectives des deux pays : la Russie pourrait avoir intérêt à un tel accord, car elle a plus de pertes potentielles. Lorsque l'Ukraine sera ravagée version Gaza, quel intérêt aura-t-elle à un tel accord? L'envoi de missiles russes ce matin, ne va pas dans le sens d'un tel accord, mais il est possible que la Russie soit ultérieurement contrainte à l'accepter... (ii) l'échange de territoire Koursk contre Kharkiv : cet échange est possible dans le respect des buts de guerre/constitutionnels russes, néanmoins, je n'en vois pas trop l'intérêt pour eux tant que l'Ukraine manque de troupes. Cela pourrait éventuellement être perçu comme une faiblesse poutinienne. L'EM russe préfèrera probablement le maintien d'un saillant à Koursk si cela peut faciliter la prise des objectifs du Donbass. Si l'on pousse la spéculation un peu plus loin, nous pouvons interpréter l'affaiblissement ukrainien côté Pokrovsk-Toresk comme étant volontaire (iii). Autrement dit, ce serait le message à Poutine que l'Ukraine acceptera in fine la perte des oblasts du Donbass. Le (iii) faciliterait le (ii). Il y aurait un (iv) : le future régime de Kiev sera nationaliste et VZ souhaite l'imposer dans le paysage avant l'acceptation par Poutine d'un pré-accord. Ce (iv) est un gros sujet, notamment côté russe, donc je ne crois pas que cela passe. S'il y a une part de vrai dans ces suppositions et qu'aucun pré-accord ne se dessine, nous devrions avoir sous peu une redéfinition de l'offensive ukrainienne sur Koursk (par exemple la prise du quadrilatère à l'ouest de Soudja qui souffre d'une coupure logistique) et une inversion du (iii), soit un renforcement du Donbass.
  6. le dernier billet de Michel Goya sur la situation à Koursk https://lavoiedelepee.wordpress.com/author/lavoiedelepee/
  7. très faible succès de l'opération visant à accroitre l'engagement des haredims dans l'armée. Sur les 3 000 convoqués, 70 se seraient présentés. https://fr.timesofisrael.com/tsahal-seuls-70-haredim-se-sont-presentes-depuis-larret-de-la-haute-cour/
  8. un marin a été tué par des shrapnels. Le navire serait un patrouilleur léger de type dvora https://www.jpost.com/israel-hamas-war/article-816272
  9. grosse activité du côté du Liban ce matin. https://fr.timesofisrael.com/tsahal-pilonne-des-sites-du-hezbollah-pour-dejouer-des-attaques-dans-le-nord-et-le-centre-disrael/
  10. on passe de "trop facile à intercepter" à "les missiles russes touchent leurs cibles si on ne l'est interceptent pas", ce qui ne doit pas être systématique loin de là... Les chiffres ont livrés par le général Oleksandr Syrsky à l’occasion d’un Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, donc dans un contexte où le discours sur la protection des populations prime. Un missile qui loupe sa cible militaire risque de faire des malheurs. Ces données renseignent quand même sur le mix d'équipements anti missiles/drone et la quantité de munitions dont il serait utile de se doter au niveau européen. Les budgétaires ne vont pas aimer...
  11. N'hésites pas à commenter la position indienne sur ce conflit dans la partie ukraine / diplo. Et à te présenter en tant que super méchant !
  12. Les défenses tenues depuis 2014 ont été réfléchies, minées, éprouvées etc. Donc rien que de les passer est une chance On me corrigera sur certains points : - côté Louhansk et Donestk Est, la géographie humaine et naturelle contraint les opérations militaires. On peut donc y bâtir des défenses de secours plus facilement, il y a des appuis pour cela - côté nord ouest de Pokrovsk en direction de zapo : c'est de la plaine, avec peu de ville, quelques coupures humides. Donc difficile de s'accrocher au terrain sans une infrastructure militaire solide en soutien, laquelle semble manquer.. Je ne sais pas quoi penser des cartes de clément Molin sur les défenses ukrainiennes en profondeur. Les ukrainiens ont construit en profondeurs quelques moles défensifs à base de tranchées et quelques casemates. Il y a la possibilité de s'accrocher à quelque chose, mais c'est terriblement fragile sans l'infrastructure que je citais ; guerre électronique anti drone, artillerie, renforts en hommes et en munitions, quelques blindés en renforts, etc... Donc je dirai que derrière Pokrovsk, c'est la grosse merdasse côté ukrainien. Mais la ville n'est pas encore prise..
  13. Oui et non. Il est certain que le tableau excel ukrainien comporte des onglets sur les différents systèmes aa a disposition. Les ukrainiens peuvent donc comparer très finement les différents systèmes occidentaux. Néanmoins les données ne portant ici que sur les missiles russes on ne peut rien savoir des systèmes occidentaux Et comme on ne connait pas l effort d interception ukrainien sur telle ou telle catégorie Russe, la proportion peut d interception peut signifier une chose au son contraire. Un missile russe manoeuvrant sera aussi peu intercepté qu une bouse qui n a jamais touché sa cible
  14. La logique est un peu binaire : les russes envoient un missile - soit il est intercepté - soit il touche sa cible. Le premier point dépend de conditions diverses - souvent non liées aux systèmes anti-aériens : capacité de détection, choix d'économiser les munitions par pénurie ou faible précision attendue du missile russe... Le second point me semble très contestable : si les russes visent une usine d'armement et tuent une vache, c'est un échec pour eux. Si le missile touche la caserne des pompiers ou une école au lieu de l'usine, c'est un échec pour les russes comme pour les ukrainiens. Par ailleurs, certaines interceptions ne sont pas loin d'être un échec pour les ukrainiens si cela utilise des missiles derniers cri pour abattre des merdouilles. Autrement dit, le taux d'interception peut tout aussi bien signifier la qualité du missile russe (on a peur de son effet, donc on met les moyens) que sa médiocrité (on le laisse passer, vu ses états de services passés...). Néanmoins, ces données montrent les ravages que ces missiles peuvent commettre et renseigne sur l'importance du niveau de système anti aérien dont il faudrait disposer dans un conflit majeur...
  15. tout à fait, mais cela va au-delà d'une collaboration. il y a une forme d'intégration partielle de quelques structures militaires de soutien, de formation et d'encadrement communes (je n'ai pas l'article sous la main). D'après ce que j'ai compris, ce n'est pas uniquement éviter des doublons pour faire des économies, l'idée étant que le commun c'est mieux.
  16. Le dernier DSI comprend un article élogieux sur le programme de modernisation de la marine de ce pays et surtout sur ses coopérations en la matière navale, notamment avec la Belgique. Un exemple à suivre.
  17. Peut être espérent-ils resteindre l'usage des FAB et autres horreurs pendant quelques semaines, le temps que certaines opérations cruciales soient menées au niveau terrestre? Pour les troupes au sol, ce peut être un répit très apprécié. Malheureusement, je n'ai pas l'impression que leur usage ait tellement diminué depuis que des dépôts de bases aériennes ont été détruits.
  18. https://www.timesofisrael.com/ben-gvir-promotes-cop-indicted-for-injuring-protesters-gives-him-command-of-station/ D'ailleurs, quand on parle de Ben Gvir, sa dernière réalisation est d'avoir accordé une belle promotion à un policier ayant lancé une grenade étourdissantes sur des manifestants non violents, blessants deux femmes à l'occasion... Manifestement, on cherche des hommes des vrais dans les milieux israéliens d'extrême droite...
  19. https://www.jpost.com/israel-news/article-815963 Le chef du Shin Bet à Netanyahu : le terrorisme juif en Cisjordanie amène le pays au bord d'un désastre. Il accuse le ministre à la sécurité nationale Ben Gvir et d'autres membres de la coalition d'encourager le phénomène. Utiliser le terme "terrorisme" à l'encontre de colons juifs est un terme très fort, il les place au même range que le Hamas. Pour nombre de lecteurs du JPost, c'est une impossibilité puisqu'ils sont juifs.. Que va-t-il se passer? A mon avis rien au niveau politique, juste une tension supplémentaire sur un possible accord Israël Hamas à,venir...
  20. Bonjour et bienvenue Khrysantema, d'après ce que je comprends, le forum que tu cites survalorise les liens d'affinités (pour ou contre tel camp) par rapport à une vision plus factuelle ou technique. C'est une tendance compréhensible (bien que parfois pénible) qui reflète assez mal la réalité du conflit russo-ukrainien où les deux camps s'observent attentivement. La donnée d'une cartographie d'un camp sera analysée par l'autre, avec ses sources, etc... et pas uniquement par les militaires en activité! Cette tendance peut être contre-productive, dans le sens où il est utile de comprendre le camp d'en face, et pas uniquement au niveau du renseignement militaire. Si l'on prend la situation de l'Algérie, le pays produit du gaz mais importe beaucoup de choses dont des produits agricoles. Le pays peut donc avoir intérêt à garder des liens cordiaux (ou a minima neutres) avec l'Ukraine, etc... Bref le monde n'est pas simple
  21. Il est fort probable que l'offensive de Koursk ait été planifiée avant l'abandon de Biden, à une période où Trump semblait avoir plus de chance de l'emporter. Au delà du contexte électoral américain, il y a effectivement un enjeu majeur de soutenabilité de l'effort militaire. Acheter du temps avec un gage territorial - à moindre frais, c'est une bonne idée. Une offensive ukrainienne renforcée avant la saison des routes boueuses gagnerait du terrain, mais je ne le sens pas bien du tout : les équipements lourds risqueraient de se retrouver dans un saillant excentré et difficiles à évacuer et la mauvaise saison ne rend pas nécessairement les opérations militaires impraticables en dehors des champs labourés. Je pense notamment aux zones urbaines du Donbass ou aux forêts de Koursk (je n'y ai pas ramassé des champignons, mais je pense que les racines stabilisent les sols). A moins d'atteindre un objectif majeur, mais lequel? Une grande ville? la centrale nucléaire de Koursk? Saisir des armes nucléaires russes en Biélorussie? A moins de scénario de politique fiction (plus ou moins douteux), je ne vois pas bien ce qui forcerait Poutine à négocier... C'est l'intérêt des ukrainiens de semer le doute sur leurs intentions, mais il faut quand même se dévoiler à un moment.
  22. Ceci supposerait qu'un arbitre siffle la fin des hostilités dans un délai relativement proche. Un All in offensif se comprendrait. Si Poutine a plus de temps que l'Ukraine, le pari est hyper risqué.
  23. je comprends ton propos sur l'utilisation astucieuse de moyens disponibles sur un front de Koursk qui s'y prête. Dans le Donbass, ton propos semble aller un peu au delà d'un combat de freinage à l'économie, puisqu'il sous-entend que les ukrainiens ont retiré des moyens du Donbass pour les réaffecter vers Koursk (artillerie, guerre électronique probablement). Le billet de la vigie du 18 août essaie d'exprimer que russes et ukrainiens ont mis en place deux dynamiques offensives reposant sur des objectifs et des lectures différentes de la guerre. Une affectation prioritaire de moyens nouveaux à Koursk, soit, mais un lâcher prise progressif dans le Donbass, où les ukrainiens ont tant investi depuis 2014, cela me semble un revirement difficile à comprendre. https://www.lettrevigie.com/blog/2024/08/19/bilan-n-94-du-18-aout-2024-guerre-dukraine/
  24. ce n'est pas impossible sur un papier, mais j'ai des doutes sur les réserves ukrainiennes. Les ukrainiens semblent mener des incursions ici ou là, ce peut être des tests ou des feintes. Les russes ont eu le temps d'analyser les méthodes ukrainiennes qui ont très bien fonctionner la première semaine, donc ils seraient mieux préparés maintenant. Le timing me semble un peu tardif. Si les ukrainiens visent une attaque éclair très ciblée, ils peuvent attendre la période juste avant les routes boueuses. Lorsque MS évoque de fortes concentrations ukrainiennes le long de la frontière des oblasts de Briansk et de Belgorod, avec de potentielles offensives à venir sur ces zones, je comprends la chose comme une exagération consistant à évoquer de manière un peu cruelle les fantômes de 2023. Qu'aurait donner l'offensive de l'été 2023, si l'Ukraine avait délaissé le sud pour attaquer directement la Russie? Cela aurait possiblement donné 3 perçées comme celle vers Koursk, mais avec un niveau de ressources bien plus élevé pour exploiter celles-ci. La Russie aurait eu bien plus de mal à gérer ces offensives que derrière leur triple ligne de tranchées minées. On se souviens que la ballade de Belgorod I avait conduit les américains à réaffirmer la non utilisation d'équipements américains sur le territoire russe. Le succès relatif de cette offensive conduit nécessairement à réinterpréter les possibilités de 2023. Mais cette réinterprétation risquant de conduire à des discours 'l'Occident nous a lié une main dans le dos, pourtant nous avions nos chances" me semble elle-aussi trompeuse. Peut être Poutine aurait-il été contraint à une mobilisation générale, humiliante pour lui, mais tout à fait utile pour avoir la masse disponible ... dès lors, le résultat final aurait changé ?
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