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Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. Tout à fait. Sur les critères d'un possible accord, je ne suis pas sur que le critère lié à la démilitarisation soit le plus critique. Une Ukraine neutre et non soutenue militairement n'aurait pas les ressources pour se réarmer avant longtemps. Ces critères n'abordent la question des relations économiques post guerre. On voit bien qu'il y a un problème de confiance entre les deux pays, qu'il va falloir rebâtir. Il y a trop de liens divers - notamment familiaux - des deux côtés de la frontière pour que cela ne vaille pas la peine de chercher à les rétablir. En sus d'un possible accord politico-militaire, il y a une autre accord économique à bâtir sur la reconstruction où la Russie doit aussi y trouver certains avantages. Si au final on retombe peu ou prou dans les propositions d'accord de 2022, on se dit avec tristesse "fallait-il attendre deux ans?". Présenter les choses ainsi c'est quand même éluder l'enthousiasme nationaliste de 2022. Disons que ce nationalisme a eu sa chance et que celle-ci s'amoindrit progressivement. Refaire l'histoire est tout sauf nécessaire actuellement, je ne suis pas sur que VZ ait eu vraiment la latitude pour négocier une paix avec la Russie selon les standards poutiniens. S'il y a une question plus importante pour les historiens, c'est à mon avis l'ouverture des frontières aux civils vers l'ouest et leur départ parfois(souvent?) définitif du pays. Comment cela s'est-il décidé côté ukrainien - avec quels motifs? L'Ukraine ne sera-t-elle pas contrainte a établir un nouveau mur pour éviter le départ de sa population restante? Ce départ de la population défie à la fois les motivations nationalistes et les calculs poutiniens. Si la guerre dure, le risque c'est une victoire vide de sens faute d'ukrainiens. Tant pour Kiev que pour Moscou il faut des ukrainiens dans le pays.
  2. oui, mais combien et dans quel état d'esprit, je ne saurai dire... La capacité à comptabiliser les pertes humaines à disparu depuis plusieurs mois. Les dévastations matérielles sont gigantesques. Gaza = village de tente (les paroles de BN) est déjà concrétisé. Plus besoin d'envahir Rafah pour cela
  3. une information qui dépasse le cadre du voisinage d'Israël : les missiles AA légers prolifèrent au moyen orient. Tout groupe un peu sérieux se doit apparemment d'en disposer... https://www.smallarmssurvey.org/sites/default/files/resources/SAS-SANA-Report-2024-MANPADS-MENA-EN.pdf L'étude cible les missiles AA de conception sino-soviétique, qui sont probablement les plus accessibles sur le marché noir. L'absence de missile de conception occidentale me surprend un peu. Lors de la guerre du Liban de 2006 le Hezbollah avait bien utilisé les missiles AT de conception occidentale. Lorsque la guerre en Ukraine se terminera, le risque de voir affluer les excédents d'armes du conflit est très élevé, notamment les missiles AA et AT. Si on compare le prix d'un Javelin avec le salaire moyen d'un fantassin revenant au civil, la tentation va être rude... Côté russe, je ne sais pas si on suit mieux les stocks. En tout cas, les russes ont affirmés avoir saisis des quantités significatives de Javelin durant les opérations militaires, ce qui est assez probable. Autant d'actions barbouzardes envisageables ou de trafics possibles....
  4. la jetée temporaire progresse : https://fr.timesofisrael.com/la-jetee-temporaire-americaine-a-gaza-devrait-couter-320-m/ C'est quand même assez coûteux et Israël aurait pu organiser lui même ce type de travaux, depuis quelques mois... Si la jetée est maintenue et stabilisée après guerre, elle peut redessiner quelque peu la géographie urbaine de la bande de Ganza. De toute évidence, la bande de Gaza devra se tourner vers la mer tant que la confiance ne sera pas revenue avec Israël.
  5. On parlait assez peu de ce type d'équipement russe par rapport aux gros équipements phares. Ils risquent probablement d'être vendus largement à l'export après guerre.
  6. les leaders religieux haredim font de l'absence de service militaire une question de principe et menacent même de quitter Israël si la dérogation actuelle dont ils bénéficient - que la Cour Suprême n'arrive guère à justifier - venait à disparaître. Ce n'est pas échapper à une obligation qu'ils recherchent, c'est que le service militaire les éloigneraient selon eux d'une voie vertueuse... Suite aux massacres du 7 octobre, l'Etat a distribué des armes assez largement - notamment aux colons et aussi à certains haredims, de sorte que l'Etat est en train de perdre le monopôle de la violence aux bénéfices de milices diverses. Sur ce point, c'est le programme des partis d'extrême droite qui se concrétise. Les haredims ont déjà un poids politique important et peuvent aussi accepter un appauvrissement général du pays qui nivellerait les conditions, car ils vivent souvent chichement. Leur poids politique et dans les dépenses sociales ne peuvent qu'augmenter à mon avis. Alors quel point de rupture?? S'agissant des jeunes qui voudraient venir vivre en Israël, la perspective des guerres et des tueries n'est pas réjouissante. Néanmoins, je pense que le pays conserve encore un peu de sa capacité à y projeter un peu ce qu'on veut. Donc pourquoi pas les plages et clubs branchouilles de Tel Aviv... La difficulté sociale quasi-insoluble à long terme posée par les haredims était clairement posée un article de The Economist de 2011/20212. Comme il s'agit d'un journal phare de la pensée libérale anglo-américaine, c'est étrangement du côté des soutiens occidentaux les plus forts d'Israël, que réside la perception la plus nette que le pays est destinée à terme à une crise interne majeure. Pour autant, ce n'est à mon sens pas de cette population que vient le danger le plus grand pour Israël, ni même du Hamas. Il vient selon moi de la réforme de 2018 de la loi fondamentale qui a souhaité précisé les contours de l'Etat d'Israël. L'Etat est à sa création plein d'ambiguïtés, c'est normal que les israéliens se soient interrogés ultérieurement pour les résoudre, malheureusement les législateurs n'étaient pas à la hauteur. En renforçant le caractère juif de l'Etat, ils ont touchés à quelque chose qu'ils n'ont pas compris sur le moment et qui a conduit à une querelle institutionnelle majeure qui n'est nullement réglée. Pour donner une image, Israël est un Etat qui clignote : à un moment il prend une couleur occidentale proche de son origine, le moment d'après sa couleur est devenue différente, moyen-orientale sans doute...
  7. ces tendances démographiques étaient déjà marquées il y a dix ans. Il n'y a pas eu de surprise. S'agissant des populations arabes, la démographie est en général corrélée au milieu social et politique. Dans un Etat relativement normal et structuré, on y verrait très probablement une transition démographique. A Gaza ou en Cisjordanie, nous y sommes loin. Autrement dit, améliorer les conditions de vie des arabes, c'est encore le meilleur moyen de limiter les naissances. S'agissant des populations juives haredi ou très religieuse, l'impératif religieux rejoint la tradition pour maintenir la natalité. La population ultra-orthodoxe pose une difficulté sociale quasi insoluble pour l'Etat, car elle produit essentiellement des "biens spirituels" qu'elle définit elle-même et que les autres parties de la population ne demandent pas nécessairement. Ce ne serait pas un problème si cette population était très minoritaire, mais au rythme actuel, leur poids deviendra vite majoritaire. Les haredims s'interdisent pleins de choses impures - dont le service militaire. Sur le fond, ils veulent probablement vivre tranquillement leurs études religieuses dans leur coin, mais le nombre aidant, ils en viennent vite à donner des conseils appuyés aux voisins. La question d'une professionnalisation de Tsahal butte à mon sens sur le coût de la mesure. Le trouffion payé peanuts pendant 3 ans, ça soulage un budget...
  8. dernière production de la Vigie : https://www.lettrevigie.com/blog/2024/04/28/bilan-hebdomadaire-n-86-du-28-avril-2023-guerre-dukraine/#more-10932 L'interrogation - voire la suggestion du moment - du moment : négocier ce serait peut être pas si mal côté ukrainien, car demain sera peut être pire...
  9. L'ascension au pouvoir de MBS a suivi une voie dérogatoire au regard des règles dynastiques saoudiennes. Ces règles conduisent de mémoire à une succession par les frères survivants, ce qui entrainait (ou devait entrainer) de facto à une succession de souverains arrivant au pouvoir à un âge globalement excessif et à un fonctionnement de l'Etat partiellement sclérosé par les clans princiers.... Comme une royauté se définit en partie par des règles successorales, cette dérogation n'est pas neutre. Je ne sais pas si elle restera exceptionnelle ou s'inscrira dans la durée. Le rajeunissement permet effectivement une modernisation de l'Etat et affaiblit les contre-pouvoirs princiers. Parler d'absolutisme est sans doute justifié. Je ne sais pas si l'on peut aisément le comparer avec des équivalents européens. Si l'on relit "l'Ancien Régime" de Tocqueville, on peut se demander si un absolutisme "à la française" ("L'Etat c'est moi"), ne faciliterait pas in fine une transition vers un régime différent.... Pour le proche et moyen Orient, on voit une concurrence entre régimes politiques avec les monarchies de la péninsule arabique et les républiques du nord (l'Axe Syrie-Liban-Irak-Iran). La perception par les monarchies du péril spécifique que fait peser un régime politique daté constitue probablement la meilleure sécurité (avant le pétrole) pour leur survie.
  10. Vous soulignez un problème énorme des ukrainiens. La maintenance qui n'était peut être pas leur fort historique devient horriblement compliquée avec une multitude d'armement reposant sur des modèles techniques différents. Rien que sur un plan RH, la gestion des compétences en maintenance et emploi des armes, cela doit être un sacré bazar... Sur un plan logistique, l'Ukraine devrait souhaiter une uniformisation de son équipement, indépendamment des différences qualitatives des matériels. S'agissant des volumes potentiellement disponibles, cela conduit vers des matériels américains. Pour en revenir aux propos d'Arland, je trouve également étrange ce retrait des M1 dans un contexte de pénuries générales. Mieux vaut un matériel insatisfaisant, que pas de matériel du tout. Et puis, les russes semblent avoir récupéré une carcasse de M1 pour les parades de mai. On peut mettre maintenant l'amour propre US de côté. Par ailleurs, une partie des faiblesses des véhicules peuvent être réduites par des bricolages. On l'a vu avec les cope cages. Il est possible à l'image de la situation que vous aviez rencontré que l'état de disponibilité des chars soit si faible qu'ils risquent juste de tomber en panne au moment du combat, ce qui serait désastreux pour l'infanterie qui perd le soutien attendu. Je ne vois que cette hypothèse pour justifier le retrait des chars, alors que la période d'emploi "idéale" des M1 est probablement l'été ou l'hiver compte tenu de leur poids. Dans cette hypothèse, deux conclusions contraires sont techniquement possibles : - la contrainte logistique est trop forte et la capacité des ukrainiens à la gérer est insuffisante : on se passe de ce matériel ... - à l'inverse, la capacité à valoriser les stocks US de ce matériel s'affaiblit. Alors autant en donner bien plus ! Il faudrait juste prévoir des rotations assez rapide des blindés entre le front et l'arrière pour maintenance approfondie. Les ukrainiens multiplient les savantes manoeuvres pour récupérer plus de matériel. Peut être sommes nous face à l'une d'entre elles...
  11. il est prévu de remplacer le porte-avions américain sur zone?
  12. Akilius G.

    Ici on cause MBT ....

    très intéressant en effet. Parmi les points que j'ai noté aussi : la possibilité d'un équipage de 4 dans le MGCS, j'aurai bien aimé qu'il développe les interrogations sur le calibre du futur char. La protection active lui semble nécessaire sur les chars neufs. Je me dis qu'un système anti drone FPV cela doit être accessible.
  13. il y a va fort quand même, en rythme de croisière cela fait 1.5 M de soldats l'an...
  14. Je peux comprendre que nos concitoyens ou certains politiques acceptent les doux rêves vendus par certains (le superman US, l'Ukrainien vénère, etc). A travers l'intervention de Pistorius, j'ai un peu l'impression que l'on passe directement des dividendes de la paix (pas de risque) à il n'y a pas d'espoirs (les russes sont trop forts). Ce qui serait la continuation d'un rêve. La guerre d'attrition, c'est terrible et les russes sont bien placés pour s'en rendre compte. Le monde est devenu très instable, il faut des gens robustes à la tête des questions de défense et des informations simples mais fiables à destination des électeurs.
  15. le sujet est important sur un plan factuel. Néanmoins, ces annonces politiques m'exaspèrent au dernier degré : comment peut-on passer en un an d'une situation où on prend limite les russes en pitié tant ils se font décimer sur un plan matériel et humain à une situation où en pleine guerre, les russes rempliraient leurs stocks? Tout ceci est inadmissible et insupportable : soit les renseignements allemands (et occidentaux) ne sont qu'un repaire de personnes inemployables dans toute tâche socialement utile, soit on prend les citoyens pour des débiles. Si tout change en quelques mois sur quelques éléments imprécis et non étayés, comment peut-on organiser une stratégie industrielle, convaincre nos citoyens de faire des efforts, embaucher et former les militaires, établir une doctrine diplomatique et militaire? En production de MBT, les russes ont peut être mis le turbo, mais jusqu'ici ils remplaçaient leurs lourdes pertes par de la retape de vieux nanards. Et leur dernière production (inesthétique) la blyat-mobile ne repose manifestement pas sur des T90. Si les russes compensent leurs pertes blindées en 5 ans ou en 15 ans, ce n'est pas la même chose, mais sur-stocker en pleine guerre d'attrition c'est ridicule. Soit Pistorius nettoie les écuries d'Augias, soit il démissionne et laisse la place à quelqu'un doté de qualités plus viriles.
  16. merci pour cette image vivante! Au regard des spécificités mahoraises que tu évoques : - le manque de personnels administratifs d'encadrement (A ou A+). C'est une situation très fréquente dans la sphère administrative territoriale en dehors des métropoles qui ont les ressources et les enjeux pour se doter de divers services spécialisés. Le manque de personnel "d'ingénierie" (technique, juridique, administrative, etc..) est également flagrant dans nos campagnes métropolitaines où les problèmes sont moins dramatiques qu'à Mayotte. Ma maman vit dans la Sarthe près d'une petite ville St Calais, la piscine municipale en plein air est fermée depuis plusieurs années suite à malfaçon et le curage du lac semble problématique. Résultat, le caractère modestement touristique devient inexistant. En revanche, pour couper un arbre, on gère avec un excellent rapport qualité prix, ce qui n'est pas le cas à Paris par exemple. Une partie des carences d'encadrement peut être gérée par des structures administratives en appui ou par des retours d'expérience de prestataires compétents. Si le titulaire d'un marché public a développé une expertise auprès d'autres collectivités, il peut ensuite en faire bénéficier ses autres clients. C'est une mutualisation plus indirecte. Je pense qu'il est vraiment important que les cadres des collectivités mahoraises puissent d'une manière ou une autre bénéficier d'un soutien technique métropolitain. Faire c'est prendre un risque, surtout quand on met les pieds sur des sujets que l'on ne maitrise pas. Et dans un contexte où les populations sont pauvres, un loupé à des conséquences financières politiquement et socialement dommageables. Même avec une tolérance de l'échelon politique, c'est dur à porter. A défaut d'une forme de soutien technique, le risque c'est l'immobilisme, le formalisme purement administratif et le bureau des pleurs auprès de Paris. - le passage progressif des population d'un droit coutumier à un droit écrit de source latine. Ce passage implique des outils juridiques "intermédiaires" et des personnes choisies spécifiquement pour la conduire. Le chaos et le néant administratifs ne peuvent être des solutions. - un caractère ilien très marqué. On voit que la situation générale des îles lointaines est problématique et que toutes se plaignent d'une forme d'incompréhension parisienne. Pour avoir fait quelques années dans la sphère finance/budget de la territoriale, j'ai été témoin de cette difficulté de dialogue entre les territoires ultramarins et la haute fonction publique parisienne. Les outils budgétaires de soutien de l'Etat aux collectivités sont déjà terriblement abstraits pour les collectivités solides sur un plan administratif, alors pour une île lointaine... Les représentants des territoires ultramarins ont une certains tendance à pleurer pour des budgets année après année, c'est la règle du jeu, mais c'est aussi le symptôme d'une difficulté plus générale. Les français ultramarins veulent leur part du "rêve bourgeois occidental", c'est compréhensible, mais j'ai l'impression qu'il y a une part d'illusion avec une inévitable frustration à l'arrivée. Parmi les non-dits de ce rêve, la mobilité territoriale fait partie du paysage. Le développement économique occidental s'est accompagné d'importants transferts de population internes voire externes aux pays. Pour une île lointaine c'est forcément plus compliqué. Il faut donc un modèle de développement adapté aux îles, pas uniquement des transferts de ressources. Par exemple, comment a-t-on pu arriver à une situation où la voiture individuelle semble nécessaire sur une île comme Tahiti ou la Réunion ? Pour Mayotte, il y a aussi une question plus particulière de densité de population. Je ne sais pas si la limite est atteinte et quel curseur retenir, mais une population en excès sur une ile devra partir inévitablement. Ou alors, il faut bâtir une utopie d'urbaine d'une ville bâtie sur l'océan....
  17. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/25/rishi-sunak-s-engage-a-porter-les-depenses-militaires-britanniques-a-2-5-du-pib-d-ici-a-2030_6229777_3210.html A voir la réalisation et les priorités
  18. ci-joint une explication possible apportée sur cet incident. https://www.lettrevigie.com/blog/2023/07/05/rupture-du-barrage-de-nova-khakovka-lhypothese-de-lerosion-regressive-mise-a-jour/#more-10414 Je n'ai pas l'impression que la rupture du barrage ait facilité nettement les opérations ukrainiennes sur la rive est, même si ces opérations semblent plus nombreuses quelques mois après rupture. Le fleuve semble avoir retrouvé un lit table, mais non canalisé, de sorte que les afflux d'eau saisonniers inondent une partie non négligeable des terres découvertes suite à la rupture.
  19. je n'ai pas cité le critère lié à la faculté à réaliser le crime, même s'il ne fournit pas de mobile à lui seul. La destruction était effectivement plus facile à réaliser côté russe
  20. Je ne connais pas ce Gomart. A titre personnel, je peux comprendre que certaines personnes aient des sympathies pour tel ou tel pays et je préfère encore qu'elles ne soient pas cachées. En revanche, la tendance irrépressible de nos élites politiques et administratives à tapiner auprès du premier émir ou oligarque venu m'insupporte. Elles ne sont plus en mesure de se respecter. En exemple connexe de la douteuse affaire Benalla : le conjoint de la cheffe de la sécurité de Matignon cachetonnait auprès d'intérêts russes douteux. Et les politiques à la "retraite" ne sont pas en reste... Etc, etc... Il y a donc des sympathies, mais il y a aussi une forme de corruption institutionnalisée et les russes n'en sont pas responsables, ils ne font tout au plus que l'exploiter. La destruction du réservoir de Kakhovka reste à mon sens un mystère. Dans ces incidents majeurs, la question est : à qui profite le crime? pourquoi maintenant? les calculs peuvent m'échapper, mais je ne vois que des perdants côtés russes et ukrainiens. Le site "la Vigie" avait émis l'idée d'un possible accident involontaire sur un ouvrage fragilisé par des tirs ukrainiens du temps de la bataille de Kherson et une hauteur d'eau excessive dans la retenue (une mauvaise gestion russe). Un peu étrange, mais pas plus que les autres hypothèses.
  21. un parlementaire juriste ukrainien évoque des désertions massives dans l'armée ukrainienne et un manque de cadre légal dissuasif
  22. ok mais dans ton exemple comme le vigneron français ne vend plus aux anglois, la qualité du vin de messe s'en ressent d'autant permettant une progression spirituelle du pays! En gros, cette histoire, c'est un peu les emprunts russes à l'envers, le genre de truc dont on est certain d'en entendre parler durant des décennies. Je partage ta prudence sur ce sujet. On ouvre un sujet qui peut entrainer des conséquences majeures. Il ne s'agit pas de convenir entre bons bourgeois - les russes sont des salauds. Bien d'autres pays vont alors se dire, lorsqu'il y a une crise, l'Occident pille ses opposants.
  23. L'équilibre offre / demande est en devenir perpétuel, c'est sa nature intime. Néanmoins en pratique, cet équilibre est impacté par une multitude de biais : création monétaire, dumping, cartel, fétichismes divers allant des mécanismes de formation des prix aux symboles attachés aux biens (ex une marque), etc... En supprimant tous ces artifices, le commerce international aurait une allure bien différente. J'ai toujours trouvé étrange que le commerce Europe - Chine ait pu prospérer sur du fret fonctionnant à plein dans un sens et quasiment à vide dans l'autre. Néanmoins, même sans dopants artificiels, il y aurait du fret maritime. Les conditions d'existence sur terre différents d'un endroit à l'autre : il y a donc des déséquilibres et des facteurs propices à l'échange. Dans ton exemple, si la France réduit de moitié sa production de céréales, il n'y aurait plus de surplus. On peut donc tout garder pour nos belles baguettes. Ou en vendre une partie sur les marchés internationaux pour acheter d'autres produits agricoles à la place. ll se pourrait aussi que d'autres régions du monde moins favorisées par la nature nous demandent de faire un effort car nous avons un potentiel agricole. Tout est alors une question de médiation entre producteurs et consommateurs. Sans une médiation robuste et durable, on ne distingue plus le problème du symptôme comme tu l'indiques. Pour en revenir aux risques potentiels sur les flux maritimes, les dopants artificiels du commerce international et la surconsommation estompent la perception des risques.
  24. Il y a bien déjà des nazis américains... Pour autant les juifs américains s'estiment globalement en sécurité. Je ne prendrai pas trop au sérieux le discours provocateur de 0.0001 % de la population. Le terme "antifas" cela veut un peu tout dire et rien du tout. Dans mon ancien boulot à Paris, un jeune collègue était à fond dans la mouvance LGBTQ++, manifestement un membre actif du "pink bloc" (la "convergence de toutes les luttes" ou un truc du genre) pour les manifs, nécessairement "antifa", végétarien, etc. Bref, il est très engagé et certaines de ses préoccupations me dépassent un peu, mais mes échanges en dehors du boulot avec lui furent cordiaux. Quant on n'est pas prévenu, cela fait bizarre de le voir habillé en femme un jour et le lendemain dans la tenue des frères Dalton. Le plus étonnant dans sa manière de tout déconstruire, c'est que c'est une personne naturellement ouverte. Il n'a pas besoin de cette déconstruction. Dans le doute, il a quand même féminisé son prénom... tout en entretenant publiquement une liaison avec une collègue femme. Bref, si l'on en reste à des profils plus généraux, les universités américaines sont confrontés à des mouvements vigoureusement anti-(colons)-israéliens. Fin 2023 et début 2024, ce mouvement a beaucoup surpris tant en Israël qu'aux Etats-Unis, notamment chez les riches familles juives libérales qui soutiennent les universités. Comme l'université coûte une fortune et constitue une porte d'entrée pour un avenir privilégié, ce comportement n'était pas attendu. C'est là un effet générationnel, probablement instinctif. Les milieux juifs libéraux américains se sont néanmoins adaptés et ont préconisé des élections en Israël. Même si ce mouvement de protestation étudiant est pénible à supporter pour les étudiants juifs américains, il est soluble dans la démocratie américaine. C'est un problème pour Israël, pas pour les Etats-Unis.
  25. je suis bien d'accord, mais l'aérien, c'est généralement du transport non quantitatif de biens et de personnes favorisées. Si les flux maritimes se bloquent c'est l'importation de matières essentielles qui disparait ou se réduit drastiquement. Pour nous, cela pourrait-être du pétrole, pour d'autres pays des céréales. Néanmoins, les flux sont rarement interrompus, plutôt réduits dans des proportions variables.
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