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AIR-DEFENSE.NET

Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. un marin a été tué par des shrapnels. Le navire serait un patrouilleur léger de type dvora https://www.jpost.com/israel-hamas-war/article-816272
  2. grosse activité du côté du Liban ce matin. https://fr.timesofisrael.com/tsahal-pilonne-des-sites-du-hezbollah-pour-dejouer-des-attaques-dans-le-nord-et-le-centre-disrael/
  3. on passe de "trop facile à intercepter" à "les missiles russes touchent leurs cibles si on ne l'est interceptent pas", ce qui ne doit pas être systématique loin de là... Les chiffres ont livrés par le général Oleksandr Syrsky à l’occasion d’un Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, donc dans un contexte où le discours sur la protection des populations prime. Un missile qui loupe sa cible militaire risque de faire des malheurs. Ces données renseignent quand même sur le mix d'équipements anti missiles/drone et la quantité de munitions dont il serait utile de se doter au niveau européen. Les budgétaires ne vont pas aimer...
  4. N'hésites pas à commenter la position indienne sur ce conflit dans la partie ukraine / diplo. Et à te présenter en tant que super méchant !
  5. Les défenses tenues depuis 2014 ont été réfléchies, minées, éprouvées etc. Donc rien que de les passer est une chance On me corrigera sur certains points : - côté Louhansk et Donestk Est, la géographie humaine et naturelle contraint les opérations militaires. On peut donc y bâtir des défenses de secours plus facilement, il y a des appuis pour cela - côté nord ouest de Pokrovsk en direction de zapo : c'est de la plaine, avec peu de ville, quelques coupures humides. Donc difficile de s'accrocher au terrain sans une infrastructure militaire solide en soutien, laquelle semble manquer.. Je ne sais pas quoi penser des cartes de clément Molin sur les défenses ukrainiennes en profondeur. Les ukrainiens ont construit en profondeurs quelques moles défensifs à base de tranchées et quelques casemates. Il y a la possibilité de s'accrocher à quelque chose, mais c'est terriblement fragile sans l'infrastructure que je citais ; guerre électronique anti drone, artillerie, renforts en hommes et en munitions, quelques blindés en renforts, etc... Donc je dirai que derrière Pokrovsk, c'est la grosse merdasse côté ukrainien. Mais la ville n'est pas encore prise..
  6. Oui et non. Il est certain que le tableau excel ukrainien comporte des onglets sur les différents systèmes aa a disposition. Les ukrainiens peuvent donc comparer très finement les différents systèmes occidentaux. Néanmoins les données ne portant ici que sur les missiles russes on ne peut rien savoir des systèmes occidentaux Et comme on ne connait pas l effort d interception ukrainien sur telle ou telle catégorie Russe, la proportion peut d interception peut signifier une chose au son contraire. Un missile russe manoeuvrant sera aussi peu intercepté qu une bouse qui n a jamais touché sa cible
  7. La logique est un peu binaire : les russes envoient un missile - soit il est intercepté - soit il touche sa cible. Le premier point dépend de conditions diverses - souvent non liées aux systèmes anti-aériens : capacité de détection, choix d'économiser les munitions par pénurie ou faible précision attendue du missile russe... Le second point me semble très contestable : si les russes visent une usine d'armement et tuent une vache, c'est un échec pour eux. Si le missile touche la caserne des pompiers ou une école au lieu de l'usine, c'est un échec pour les russes comme pour les ukrainiens. Par ailleurs, certaines interceptions ne sont pas loin d'être un échec pour les ukrainiens si cela utilise des missiles derniers cri pour abattre des merdouilles. Autrement dit, le taux d'interception peut tout aussi bien signifier la qualité du missile russe (on a peur de son effet, donc on met les moyens) que sa médiocrité (on le laisse passer, vu ses états de services passés...). Néanmoins, ces données montrent les ravages que ces missiles peuvent commettre et renseigne sur l'importance du niveau de système anti aérien dont il faudrait disposer dans un conflit majeur...
  8. tout à fait, mais cela va au-delà d'une collaboration. il y a une forme d'intégration partielle de quelques structures militaires de soutien, de formation et d'encadrement communes (je n'ai pas l'article sous la main). D'après ce que j'ai compris, ce n'est pas uniquement éviter des doublons pour faire des économies, l'idée étant que le commun c'est mieux.
  9. Le dernier DSI comprend un article élogieux sur le programme de modernisation de la marine de ce pays et surtout sur ses coopérations en la matière navale, notamment avec la Belgique. Un exemple à suivre.
  10. Peut être espérent-ils resteindre l'usage des FAB et autres horreurs pendant quelques semaines, le temps que certaines opérations cruciales soient menées au niveau terrestre? Pour les troupes au sol, ce peut être un répit très apprécié. Malheureusement, je n'ai pas l'impression que leur usage ait tellement diminué depuis que des dépôts de bases aériennes ont été détruits.
  11. https://www.timesofisrael.com/ben-gvir-promotes-cop-indicted-for-injuring-protesters-gives-him-command-of-station/ D'ailleurs, quand on parle de Ben Gvir, sa dernière réalisation est d'avoir accordé une belle promotion à un policier ayant lancé une grenade étourdissantes sur des manifestants non violents, blessants deux femmes à l'occasion... Manifestement, on cherche des hommes des vrais dans les milieux israéliens d'extrême droite...
  12. https://www.jpost.com/israel-news/article-815963 Le chef du Shin Bet à Netanyahu : le terrorisme juif en Cisjordanie amène le pays au bord d'un désastre. Il accuse le ministre à la sécurité nationale Ben Gvir et d'autres membres de la coalition d'encourager le phénomène. Utiliser le terme "terrorisme" à l'encontre de colons juifs est un terme très fort, il les place au même range que le Hamas. Pour nombre de lecteurs du JPost, c'est une impossibilité puisqu'ils sont juifs.. Que va-t-il se passer? A mon avis rien au niveau politique, juste une tension supplémentaire sur un possible accord Israël Hamas à,venir...
  13. Bonjour et bienvenue Khrysantema, d'après ce que je comprends, le forum que tu cites survalorise les liens d'affinités (pour ou contre tel camp) par rapport à une vision plus factuelle ou technique. C'est une tendance compréhensible (bien que parfois pénible) qui reflète assez mal la réalité du conflit russo-ukrainien où les deux camps s'observent attentivement. La donnée d'une cartographie d'un camp sera analysée par l'autre, avec ses sources, etc... et pas uniquement par les militaires en activité! Cette tendance peut être contre-productive, dans le sens où il est utile de comprendre le camp d'en face, et pas uniquement au niveau du renseignement militaire. Si l'on prend la situation de l'Algérie, le pays produit du gaz mais importe beaucoup de choses dont des produits agricoles. Le pays peut donc avoir intérêt à garder des liens cordiaux (ou a minima neutres) avec l'Ukraine, etc... Bref le monde n'est pas simple
  14. Il est fort probable que l'offensive de Koursk ait été planifiée avant l'abandon de Biden, à une période où Trump semblait avoir plus de chance de l'emporter. Au delà du contexte électoral américain, il y a effectivement un enjeu majeur de soutenabilité de l'effort militaire. Acheter du temps avec un gage territorial - à moindre frais, c'est une bonne idée. Une offensive ukrainienne renforcée avant la saison des routes boueuses gagnerait du terrain, mais je ne le sens pas bien du tout : les équipements lourds risqueraient de se retrouver dans un saillant excentré et difficiles à évacuer et la mauvaise saison ne rend pas nécessairement les opérations militaires impraticables en dehors des champs labourés. Je pense notamment aux zones urbaines du Donbass ou aux forêts de Koursk (je n'y ai pas ramassé des champignons, mais je pense que les racines stabilisent les sols). A moins d'atteindre un objectif majeur, mais lequel? Une grande ville? la centrale nucléaire de Koursk? Saisir des armes nucléaires russes en Biélorussie? A moins de scénario de politique fiction (plus ou moins douteux), je ne vois pas bien ce qui forcerait Poutine à négocier... C'est l'intérêt des ukrainiens de semer le doute sur leurs intentions, mais il faut quand même se dévoiler à un moment.
  15. Ceci supposerait qu'un arbitre siffle la fin des hostilités dans un délai relativement proche. Un All in offensif se comprendrait. Si Poutine a plus de temps que l'Ukraine, le pari est hyper risqué.
  16. je comprends ton propos sur l'utilisation astucieuse de moyens disponibles sur un front de Koursk qui s'y prête. Dans le Donbass, ton propos semble aller un peu au delà d'un combat de freinage à l'économie, puisqu'il sous-entend que les ukrainiens ont retiré des moyens du Donbass pour les réaffecter vers Koursk (artillerie, guerre électronique probablement). Le billet de la vigie du 18 août essaie d'exprimer que russes et ukrainiens ont mis en place deux dynamiques offensives reposant sur des objectifs et des lectures différentes de la guerre. Une affectation prioritaire de moyens nouveaux à Koursk, soit, mais un lâcher prise progressif dans le Donbass, où les ukrainiens ont tant investi depuis 2014, cela me semble un revirement difficile à comprendre. https://www.lettrevigie.com/blog/2024/08/19/bilan-n-94-du-18-aout-2024-guerre-dukraine/
  17. ce n'est pas impossible sur un papier, mais j'ai des doutes sur les réserves ukrainiennes. Les ukrainiens semblent mener des incursions ici ou là, ce peut être des tests ou des feintes. Les russes ont eu le temps d'analyser les méthodes ukrainiennes qui ont très bien fonctionner la première semaine, donc ils seraient mieux préparés maintenant. Le timing me semble un peu tardif. Si les ukrainiens visent une attaque éclair très ciblée, ils peuvent attendre la période juste avant les routes boueuses. Lorsque MS évoque de fortes concentrations ukrainiennes le long de la frontière des oblasts de Briansk et de Belgorod, avec de potentielles offensives à venir sur ces zones, je comprends la chose comme une exagération consistant à évoquer de manière un peu cruelle les fantômes de 2023. Qu'aurait donner l'offensive de l'été 2023, si l'Ukraine avait délaissé le sud pour attaquer directement la Russie? Cela aurait possiblement donné 3 perçées comme celle vers Koursk, mais avec un niveau de ressources bien plus élevé pour exploiter celles-ci. La Russie aurait eu bien plus de mal à gérer ces offensives que derrière leur triple ligne de tranchées minées. On se souviens que la ballade de Belgorod I avait conduit les américains à réaffirmer la non utilisation d'équipements américains sur le territoire russe. Le succès relatif de cette offensive conduit nécessairement à réinterpréter les possibilités de 2023. Mais cette réinterprétation risquant de conduire à des discours 'l'Occident nous a lié une main dans le dos, pourtant nous avions nos chances" me semble elle-aussi trompeuse. Peut être Poutine aurait-il été contraint à une mobilisation générale, humiliante pour lui, mais tout à fait utile pour avoir la masse disponible ... dès lors, le résultat final aurait changé ?
  18. Je partage cette analyse. Il y a un risque que les ukrainiens surestiment la valeur de leur prise territoriale. Un gain territorial à un intérêt lorsque l'on peut s'en servir ultérieurement comme échange. Ce qui nécessite d'avoir une influence sur le calendrier de la guerre - soit que les russes sont pressés d'en terminer - soit que les ukrainiens sont en possibilité de faire durer... Si le front craque totalement dans le Donbass sans que les ukrainiens puissent refaire une ligne, peu probable en 2024 mais pas impossible en 2025, le gage ne servira pas vraiment et de manière générale la durée de la guerre fait plus souffrir les ukrainiens que les russes. Je conseillerai donc aux ukrainiens de prendre rapidement un morceau facile à défendre, de s'enterrer, et de la ramener le moins possible sur le thème on a pris des km² aux russes.
  19. J'ai vraiment du mal à croire qu'une des parties ne franchisse le lit du Dniepr pour prendre du terrain de l'autre côté. Même si le lit est globalement sec actuellement, on voit que dès que l'eau remonte des méandres se recréent, des zones semi inondées se forment, etc. Le problème n'est pas la coupure humide que l'on peut franchir avec diverses embarcations rapides, mais des zones boueuses pouvant s'étendre sur des kilomètres.
  20. Je regarderai ce soir. De manière générale MS me semble poser des questions intéressantes, mais apporter des réponses très contestables et surtout changeantes d'un jour sur l'autre... Si MS peut intoxiquer les ukrainiens, ils ne vont pas se priver. A ce stade, rien ne permet d'espérer que l'Ukraine soit en mesure de reprendre la main sur le calendrier général de la guerre. Sur le front de Koursk, c'est une possibilité favorable dont le coût reste encore à apprécier.
  21. Les ukrainiens n'ont pas encore véritablement attaqué le quadrilatère à l'ouest de Soudja. Ils ont pourtant détruit les ponts puis empêcher toute tentative d'en construire d'autres. Pourquoi attendre? Cette situation d'attente doit être un peu troublante pour l'EM russe. La nouvelle interprétation de military summary sur ce thème - ils attendent des engins de génie venant de l'ouest. Bon, je veux bien croire que l'Ukraine en manque, mais là, c'est l'argument nimporte-nawak. Syrsky considère devoir mener cette sous-offensive à un moment plus opportun. La gestion des horloges est un avantage considérable en temps de guerre, mais il ne faut pas se louper. J'envisage donc deux explications : (i) la situation dans la zone est particulièrement confuse et Syrsky craind qu'elle ne puisse évoluer de manière imprévisible, d'où le besoin de toutes les réserves disponibles ; (ii) sur les bases des succès obtenus dans la zone, Syrsky considère pouvoir développer ceux-ci plus en avant, s'occuper du quadrilatère plus tard, celui-ci devant tomber tout seul. Le (ii) me semble plus crédible et signalerait une belle offensive rondement menée, à condition que le Donbass tienne.
  22. la question qui s'était posée il y a un an environ : les familles des soldats sont-elles logées dans le pays? A la base, c'était prévu comme tel, mais j'avais trouvé risqué de placer les familles dans un endroit aussi proche d'une frontière dangereuse
  23. Je suis d'accord que Trump n'est pas le modèle de vertu attendu. D'ailleurs, en attendant son jugement divin post-mortem, il a versé un acompte de 88 M$ (de mémoire) à une star du porno avec qui il avait quelques déboires (et peut être quelques ébats)... Disons qu'il compense sur le thème "vertu morale" pour se rattraper... La liberté religieuse est un élément fondamental aux Etats-Unis, perception partagée par tout l'échiquier politique. Selon les standards américains, il y a des méthodes adaptées et d'autres non pour gérer les dérives religieuses. Si l'Ukraine compte obtenir des armes américaines, elle a intérêt à travailler cette distinction, avec ou sans Trump.
  24. La loi est passée, on verra si elle est appliquée. En cas d'application, ce sont les fidèles qui décideront. Pas Kiev ni Moscou. Aux Etats-Unis, c'est déjà écrit qu'elle passe mal auprès de Trump et de ses alliés.
  25. A la base c'est bien un mélange de guerre d'appareil religieux et politique. Les différences théologiques entre les deux églises étant probablement minimes. La proximité douteuse du patriarcat de Moscou avec le Kremlin est de nature à générer des interrogations sécuritaires en Ukraine, c'est très clair. Pour autant, les fidèles de l'église orthodoxe dépendant du patriarcat de Moscou font-ils de la désobéissance civile? Refusent-ils de s'engager dans l'armée? Conduisent-ils des mouvements hostiles au pays ? Je n'ai pas d'éléments en ce sens. De toute manière les ukrainiens ont une législation pour gérer ces aspects ; il y a des gens en prisons qui prenaient un peu trop de selfies à proximité des bases militaires... Si l'église orthodoxe dépendant du patriarcat de Moscou devait être interdite, que se passerait-il? Je suppose que les lieux de culture et les reliques, dont certains très prestigieux, seraient reversés à l'église orthodoxe dépendant de Kiev. Que deviendrait le clergé? Je suppose que l'on proposerait aux "volontaires" de changer d'église et les autres seraient licenciés/expulsés. Quant aux fidèles, on verrait bien. Donc cela peut ressembler à une interdiction de culte, si on retire le lieu de culte et le clergé... Pour compliquer le tout, l'église ukrainienne souhaitant se désengager de l'influence russe entend modifier la fête de Noël du 7 janvier au 25 décembre. Or la nature et la date des fêtes religieuses est un élément religieux fondamental. Les orthodoxes sont très conservateurs pour les standards religieux chrétiens. La "modernisation" du culte tentée au 17ème siècle en Russie s'est terminée par un schisme en 1666-1667. Se signer à 2 ou 3 doigts pouvait avoir des conséquences terribles jusqu'à la fin du 19ème siècles. Si la protestation des fidèles prenait de l'ampleur ce serait ingérable sur un plan international. Il n'y a que des coups médiatiques à prendre et aucun bénéfice à vouloir relier trop fortement Etat et Religion.
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