Akilius G.

Le Hezbollah a frappé un blindé israélien avec un ATGM très probablement un ALMAS. Sa capacité d'emploi sans ligne de vue est très adapté au relief vallonné du Liban et du nord d'Israël La trappe arrière du véhicule étant ouverte on peut supposer que les soldats sont sortis.

Très probablement, l'EM ukrainien doit bien en avoir conscience. Tout dépend l'objectif poursuivi par cette offensive.

je suppose qu'un accord non écrit (ou secret) est intervenu entre grande puissances en 2022 (Russie/Chine d'un côté et UE/USA de l'autre côté) suite au demi échec de l'OMS : la Russie limite ses prétentions et l'Occident apporte un soutien modéré à l'Ukraine. Par conséquent la Russie s'est concentrée sur les 4 oblasts du Sud-Est. Le non franchissement des frontières Russie/Biélorussie et Ukraine hors Donbass devait être dans le paquet sous une forme plus ou moins explicite. Ce serait une disposition avantageuse pour l'Ukraine qui manque de troupes pour défendre sa très longue frontière et qui contraint les combats sur un front où elle est déjà fortifiée à l'Est. Résultat, progresser à Bakhmout a été terriblement coûteux pour les russes. Si cette supposition est correcte, l'Ukraine a rompu ce point lors des balades de Belgorod I et II, puis la Russie du côté de Kharkiv et maintenant l'Ukraine vers Sudzha. Quel intérêt de rompre une disposition stratégique a priori avantageuse? Le risque est que toute la frontière russo-ukrainienne devienne l'objet d'offensives de part et d'autres. A moins un apport de troupes occidentales dans un délai raisonnable je ne vois pas l'intérêt pour l'Ukraine. Sans doute est-ce un moyen de dire, libérer la partie de Kharkiv et on vous libère celle de Sudzha... Potentiellement, les incidences peuvent être postérieures à la guerre. Par exemple, la justification de discours revanchards sur le thême "l'Occident nous a lié un bras dans le dos, pas moyen de vaincre dans ces conditions. Si nous étions allé sur Koursk à l'été 2023 et non sur les champs de mines du Sud, nous avions nos chances"... Bref, difficile à dire, l'absence d'explication officielle côté ukrainien pose question. En pratique, la frontière côté russe serait gardée en partie par des appelés mal formés et mal équipés. C'est facile de franchir la première ligne.

C'est je crois le 6ème abattu par les houthis. Cela doit certes gêner les américains, mais probablement pas de manière immédiate. Selon wiki, ils ont arrêté d'en produire (ou ont décidé de le faire à brève échéance) car l'engin n'est pas adapté pour les guerres de haute intensité (constat 2020). En 2021, 323 MQ-9 Reaper d'une moyenne d'âge de 6,05 ans sont en service dans l'USAF. Leur stock de +300 engins est censé durer jusqu'en 2035... Je n'ai guère de doute que les américains travaillent sur des concepts pour le remplacer - plus difficile à détruire ou moins couteux à entretenir ou construire. Je ne connais pas comment se calcule l'usure du Reaper, mais on peut supposer que les américains utilisent les cellules les plus anciennes au dessus du Yemen. Le rythme de pertes actuel n'est à mon sens pas un obstacle à la planification stratégique de l'USAF, laquelle pourrait accélérer son remplacement sans être encore en urgence. L'usage de ce matériel au dessus de Gaza, du Yemen, de la mer noire (et dans biens d'autres endroits probablement) doit quand même alerter sur le besoin proche d'une solution de remplacement.

Analyse intéressante de ISW sur la succession de Haniyeh à la tête du bureau politique du Hamas par Yahia Sinwar Yahia Sinwar fait parti des éléments les plus radicaux du Hamas. il est réputé d'avoir une profonde connaissance de la société israélienne, développée en prison... Il emporte une lourde responsabilité dans l'attaque du 7 octobre et a continué d'avoir une lourde influence après grâce à son contrôle des troupes et des otages. Il aurait résisté à plusieurs reprises à des pressions d'éléments modérés du Hamas (dont Haniyeh) pour les négociations de cessez-le-feu... il ne considérerait pas un cessez le feu comme une condition nécessaire de survie militaire et politique du Hamas. ISW considère que sa nomination accroit l'emprise de l'Iran sur le Hamas. https://www.understandingwar.org/backgrounder/iran-update-august-6-2024 Si Israël ne réussit pas à tuer Yahia Sinwar, je ne suis pas convaincu que l'assassinat de Haniyeh soit une bonne affaire pour eux...

bien que très diminué le Hamas continue de se battre. Une vidéo d'embuscades sur des blindés par différents moyens. On voit notamment la pause d'une mine à charge creuse sur la sol à l'arrière du blindé (pour cibler la trappe d'accès, je crois que c'est un Namer).

Au ministère des finances israélien, ces acquisitions d'équipements doivent mettre les spécialistes budgétaires au désespoir, surtout s'il faut les acheter en urgence. L'utilité des ces équipements n'est pas en jeu, c'est juste que le coût est gigantesque au regard de la taille du pays. La guerre commence à approcher l'année et elle peut se rallonger singulièrement... Et l'armée de terre va avoir besoin d'une rallonge durable pour remettre ses forces en état.

les jordaniens sont très ulcérés par les problèmes sécuritaires posés par des trafiquants de drogue (de Syrie je crois) et qui n'hésitent pas à combattre l'armée jordanienne. Il semble que ces trafics financent aussi le Hezbollah. Le pays proteste à juste titre quand on utilise sur son espace aérien pour balancer des pralines. A l'inverse, le gouvernement actuel d'Israël ne témoigne pas d'un grand intérêt pour le traitement de la grand mosqué de Jerusalem qui relève de la Jordanie et pourrait lancer une vague de répression des palestiniens de Cisjordanie qui les conduiraient en Jordanie faisant exploser les délicats équilibres politiques du pays. La situation de la Jordanie est compliquée.

Dans son billet du 25 juillet sur Gaza, Michel Goya écrit "Considérant leur position stratégique et leur expérience comme unique, les militaires israéliens ne regardent pas beaucoup les guerres étrangères." Il fait apparemment mention à la campagne de pacification de Badgad en 2007-2008. J'ai l'impression que cette remarque est à portée un peu plus large. La presse israélienne s'est parfois fendue de propos très critiques sur l'EM de Tsahal qualifié "d'ossifié". Je ne pense pas cependant que l'agression du 7 octobre 2023 suffise pour prononcer un tel jugement. Israël a une solide expérience de la guerre, acquière de nombreux matériels à l'étranger, et participe à divers espaces d'échanges avec d'autres pays sur les sujets techniques, sécuritaires et militaires. On peut ainsi s'interroger si les milieux sécuritaires israéliens : - ne profitent pas suffisamment des pratiques étrangères lorsque l'occasion se présente, ou plus probablement occultent ces pratiques en s'appuyant sur une conception tout-technique de la sécurité : en ce sens l'IA qui désigne les cibles, la barrière de sécurité high-tech ceinturant Gaza avant octobre 2023, les moyens de renseignement électroniques, etc.. , l'armée porterait le rêve de la "start-up Nation" sans que ce rêve puisse prospérer ; - ne s'auto-intoxiquent pas à coup d'expertises en tous genres par des gens qui n'ont pas le niveau et qui viennent faire le buzz dans la sphère politico-médiatique. Il y a beaucoup d'experts en questions sécuritaires en Israël au regard de la taille du pays : souvent des gradés à la retraite, mais pas toujours les plus prestigieux, avec parfois des positionnements à connotation politique, mais aussi toutes sortes d'organismes "autorisés" sur des sujets tels que le sionisme ou la lutte contre l'antisémitisme, des experts en sciences (anti) sociales qui peuvent expliquer à qui veut l'entendre les problèmes avec les arabes, etc... La possibilité pour l'armée israélienne d'échanger avec d'autres armées sur son expérience de guerre à Gaza pourrait lui faire le plus grand bien en lui donnant un espace de recul critique. Peut être le fait-elle avec l'armée américaine, mais il n'en transparaît pas grand chose. L'hyper-sensibilité politique de tout sujet sécuritaire en Israël rend probablement cette option impossible, de même que le contexte d'une guerre non terminée. Des sujets comme les blessures de guerre, les PTSD intéressent tout le monde. D'autres plus sensibles pourraient être abordés dans un cadre type OTAN (c'est peut être le cas), comme les incidences de tirs de RPG (le Hamas a mis le paquet sur ce point) ou d'ATGM sur les blindés. Si les israéliens souhaitent se faire le Hezbollah, ils ont intérêt à étudier en long en large et en travers les effets d'un drone FPV vu que des filières européennes de fabrication de drone ont été dévoilées. Partager l'information, quitte à informer l'ennemie, peut parfois être plus utile que de garder pour soi celle disponible. L'ombre et la lumière suivent leur logique propre, les deux sont nécessaires. Je ne crois pas que Israël puisse vaincre l'Iran et ses proxys sans s'interroger en profondeur sur cette dialectique spécifique de l'ombre et de la lumière.

la vie de famille des espions est sans doute moins glamour et amusante que dans les fictions type Spy Family (https://fr.wikipedia.org/wiki/Spy_×_Family)

https://lavoiedelepee.blogspot.com/2024/07/la-guerre-eternelle-1i-et-maintenant-le.html?m=1 Billet de Goya sur la situation explosive au liban

Le Jerusalem Post du jour : - https://www.jpost.com/opinion/article-812975 article d'opinion : Israël serait très mal compris en Occident (ce n'est pas faux, mais reste à comprendre le motif précis), de sorte que les frappes récentes au Liban et en Iran pourraient marquer une forme d'émancipation militaire du pays à l'égard de l'Occident. L'auteur David Weinberg est membre de l'institut Misgev pour la sécurité nationale et la stratégie sioniste. Il semble que dans un institut aussi éminent, on ne s'intéresse pas à des questions bassement pratiques du genre - peut-on produire soi-même les armes nécessaires aux guerres sans quémander l'appui des Etats-Unis... - quelques sondages https://www.jpost.com/israel-news/article-813084 Gantz et BN font cote-à-cote dans les sondages 69 % des israéliens pensent que les assassinats à Téhéran et à beirout sont une bonne chose, indépendamment du fait qu'ils risquent de retarder l'accord sur les otages 57 % des israéliens craignent la désintégration du modèle social suivant l'arrestation des réservistes sur la base de Sd Teiman, ayant conduit à leur invasion

L Iran répondra a très court terme, ce sont les propos de kamenei. Logiquement il y aurait coordination avec les proxys. Un des enjeux en cas de probable attaque de missile serait de constater si les monarchies du golfe seront autant en soutien d Israël. Sur ce point, l assassinat d hanyeh est problématique pour la Jordanie. Cette dernière souhaite la paix en Cisjordanie, c est peut être plus existentiel pour elle que l attaque du Hamas du 7 octobre pour Israël.

Blindé israélien détruit a Gaza par un atgm

ambiance, ambiance : https://www.timesofisrael.com/far-right-mk-justice-officials-who-go-after-soldiers-will-be-prosecuted-as-traitors/ une parlementaire d'extrême droite prévient : toute personne qui engage des poursuites à l'encontre de soldats pour des faits commis durant la guerre à Gaza "sera poursuivie comme la pires des traitres". Si ce n'est pas de la menace de mort à l'encontre de représentants des institutions du pays en pleine tension internationale...

Israël a poussé très loin la devise "diviser pour régner", mais pour citer Goethe : « Diviser pour régner, une devise solide. Unissez-vous et dirigez, une meilleure"

Pour la prison, je ne sais pas si le risque est réel, mais ce tableau résume bien la politique gouvernementale. En revanche, je ne comprends pas bien l'intérêt de Ben Gvir à conditionner son maintien au sein de la coalition à la poursuite de la guerre. Peut être espère-t-il un embrasement général qui permettrait de tuer ou chasser les gazaouis - son objectif affiché - alors que l'armée ne souhaite pas aller jusque là... Peut-être est ce juste l'objectif de paraître plus dur ou plus fort que les autres politiques ? Peut-être dispose-t-il de pouvoirs administratifs ou budgétaires supérieurs en cas de guerre? BN doit chercher un moyen de remonter sa cote par rapport à celle de ben Gvir. Comme personne ne le croit plus en mesure de briller, il lui faut rabaisser celle de Ben Gvir. Si lancer une guerre absurde permet de le faire, Bn le ferait probablement, mais cela ne me semble pas si simple. Une chose est sure, BN est un maître en jeux toxiques, il a d'énormes chances de rester au pouvoir jusqu'en 2026 quelque soit le désastre. Et peut-être même de rempiler au delà...

J'ai aussi cette impression : c'est quasi impossible pour l'Iran et le Hezbollah de laisser passer ça. Assassiner dans une capitale étrangère, le leader d'une faction politique et négociateur d'un potentiel plan de paix, fut-il assez peu fréquentable, ce ne se fait pas dans les pays sérieux. La position de l'administration américaine est devenue ridicule : blinken dit d'un côté - nous n'étions pas prévenu et nous souhaitons un accord sur les otages - et de l'autre Austin dit nous sommes en soutien d'Israël en cas d'attaque. Au bout d'un moment, il faut choisir et surtout réfléchir. La stratégie politique du gouvernement israélien est la suivante : la guerre jusqu'aux prochaines élections de 2026. A la place de l'Iran et du Hezbollah, je chercherai une réponse qui mette les Etats-Unis dans une situation d'indécision stratégique. Nous nous dirigeons assez probablement vers un fort accroissement des opérations militaires et possiblement une guerre régionale.

assassiner le leader de la branche politique du Hamas lorsque l'on indique négocier la libération des otages, laisse effectivement planer un douter très sérieux sur la volonté de parvenir à un accord. Le premier ministre quatari Mohammed bin Abdulrahman Al Thani a exprimé sur X " Political assassinations and continued targeting of civilians in Gaza, while talks continue, leads us to ask, how can mediation succeed when one party assassinates the negotiator on the other side?"

je ne sais pas si c'est une proposition sérieuse ou un test, mais c'est une proposition intéressante et équilibrée dans le sens où tout le monde est gagnant du moins en apparence ou sur le court terme. Partant du principe que c'est sérieux, les objectifs russes seraient selon moi par ordre décroissant : 1- le retour de l'Ukraine dans l'orbite russe à terme , 2- la fin des sanctions occidentales 3 - la revalorisation de la Russie dans le concert des nations 4 - la fin d'une boucherie pour l'armée russe Même si Poutine s'est foiré sur son OMS, il n'y a pas de doute que le 1 demeure un objectif fondamental, que la Russie cherchera à atteindre par d'autres moyens. Parfois la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens... et vice-versa. Pour ce faire, proposer une paix favorable en apparence est nécessaire. D'ailleurs, on entend moins Medvedev sortir des propos outranciers, peut être est -il sur un yacht durant l'été... Cet objectif 1 implique par conséquent de sauver l'Ukraine comme un Etat viable. Or en l'état actuel, l'Ukraine est un pays en voie d'effondrement et de disparition : trop de population a quitté le pays, trop rêve de le faire, le risque d'une rupture est réel. Entre gagner un territoire vide et regagner un allié/vassal, la Russie préfère la seconde solution. A ce stade, je déconseillerai absolument à l'Ukraine de postuler à l'UE avant 10/15 ans. L'intégration des pays de l'Est (Bulgarie, Roumanie) s'est traduite par un transfert immédiat de population vers l'espace européen. L'Ukraine ne peut pas se le permettre actuellement. La fin des sanctions est un objectif évident pour la Russie, mais elle conduit à conditionner la paix à un accord occidental, ce qui suppose que côté occident on suive une voie commune sinon tout peut capoter. Si l'Occident bloque sur ce point, la position de l'Ukraine devient intenable, car il risque d'apparaître que le pays s'est fait entourloupé par les beaux discours venus de l'ouest, et qu'in fine l'Ukraine s'est mis en situation de se "battre jusqu'au dernier ukrainien" pour le seul intérêt de ses derniers. Il n'y a absolument aucun doute depuis 2022 que la question des sanctions occidentales sera dans la balance des négociations, l'occident doit avoir une stratégie sur ce point. Sur les points spécifiques : - je suis surpris par le statut double de la Crimée et son caractère démilitarisé, alors que disposer d'une base navale à Sébastopol a fait figure d'objectif stratégique de long terme - les traités de démilitarisation de l'Ukraine sont temporaires dans l'esprit de Poutine. Si l'Ukraine rebascule dans l'orbite russe selon son souhait, ils seront modifiés dans un autre sens. En pratique, il faut arrêter de se faire des noeuds au cerveaux sur la capacité matérielle et financière de l'Ukraine à maintenir une armée significative pendant les décennies à venir... - sur la restitution des oblasts de Kherson et de Zaporijjia : ce n'est pas si surprenant, Poutine arriverait sans problème à convaincre le parlement de remodifier la constitution... L'enjeu est diplomatique, économique et pratique, car il ne doit guère y avoir de population prorusse dans ces deux oblasts En toile de fond, c'est le poids de la reconstruction qui est en jeu : si la Russie arrive à financer la reconstruction des oblasts de Donetsk et Louhansk, ce sera déjà bien. Côté Kherson et de Zaporijjia, il y a un travail de déminage pour de très très nombreuses années, avant même de reconstruire, ici ou là. Et bien sur, il y a l'enjeu de reconstruire le barrage de Kabovka et de l'apport en eau de la Crimée qu'il permet. Restituer la partie orientale de l'oblast de Kherson, c'est potentiellement se mettre en situation de ne pas financer sa reconstruction, c'est aussi faciliter techniquement les opérations de reconstruction qui s'annoncent difficiles si deux administrations revanchardes occupent chacune une rive...

La presse israélienne évoque une situation proche de l anarchie : juriste en chef de Tsahal contrainte a une protection personnelle, renforts prévus pour Gaza envoyés vers la prison, élus de la coalition au pouvoir ayant participé a l assaut de ladite prison...

Un projet de conçoit globalement, on a bien créé un lac artificiel, etc. Non, c est une méconnaissance des questions écologiques dans le contexte de l époque et une probable absence de réaction lorsque les symptômes sont apparus.

oui https://twitter.com/Pouletvolant3/status/1817832530642362662/photo/1

ils ont été très lourdement impliqué dans sa construction, mais n'ont pas su anticiper certaines questions environnementales.

Sur le canal de Panama selon wiki, le problème de disponibilité pourrait s'avérer durable voire permanent : Le canal de Panama connaît des difficultés d'approvisionnement en eau. La quantité d'eau stockée dans le lac Gatún diminue, en grande partie à cause de la déforestation. Chaque fois qu'un navire passe dans le canal, 197 000 m3 d’eau sont déversés dans la mer ; bien qu'il y ait assez de précipitations pour renouveler annuellement l’eau du lac, elle ne suffit plus en saison sèche. La forêt tropicale jouait traditionnellement un rôle de tampon en absorbant et relâchant progressivement l'eau (propre) dans le lac. Comme la végétation se réduit, les eaux de pluie s’écoulent plus rapidement et des torrents de boue se déversent dans le lac qui s'envase. Pendant la saison sèche, l’eau peut ainsi manquer. Au delà des voisins immédiats le problème de Panama gène plus les USA alors que ceux de Mer Rouge l'Europe, et bien sur leurs partenaires commerciaux respectifs... Si tout cela ne s'améliore pas, il faut espérer que l'Afrique de Sud ne parte pas en vrille du jour au lendemain.