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Pol

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Tout ce qui a été posté par Pol

  1. Ils ont voulus "venger" la destruction de leur navire. Maintenant ils peuvent (re)dire qu'ils ont détruits les stocks de missiles de croisière ou/et les avions porteurs, l'honneur est sauf, cela ne se reproduira plus...
  2. Quand les africains accusent la France de ne pas vendre donner les armes "nécessaires" pour qu'ils puissent (selon eux) assurer seul leur sécurité, c'est que souvent ils oublient pourquoi nous sommes assez réticents... On a l'habitude de cet Afrique ou les armes ne restent pas longtemps dans les mains des militaires, on a l'habitude aussi de ces militaires qui dès qu'on leur donne quelques armes se prennent pour le caïd qui va vouloir le pouvoir. Plus il y a d'armes, plus on en retrouve un peu partout. Et quand les russes voulaient fournir du manpad aux centrafricains à une époque, c'était en premier lieu dans l'idée que ça puisse un jour servir contre des aéronefs français sans comprendre qu'il y a un fort risque que ça se retrouve dans la brousse...
  3. L'aide sera débloquée, faut comprendre le sujet du débat "intérieur". Car j'ai encore trop l'impression que beaucoup continuent de penser que les républicains seraient dans une opposition à aider l'Ukraine, sauf que non, ils font du chantage sur "l'immigration". Alors il y a un calendrier, il y a un agenda politique, mais c'est bien parce qu'ils savent que cette aide est nécessaire et cruciale, que l'un des deux camps finira par "céder" mais que cette enveloppe sera votée. Le temps est l'allié des républicains pour que Biden cède quand ce dernier cherche à influencer par les discours certains politiciens républicains pour qu'ils se détachent du bloc. C'est aussi dans la recherche de cette influence que s'inscrivent les interventions de Zelenski et de la communication défaitisme ou alarmiste sur le danger de la défaite ukrainienne ou de la victoire russe. Vous verrez que dès que cette aide sera débloquée, les discours alarmistes vont sensiblement disparaitre pour laisser place de nouveau à des discours tournée sur la victoire. C'est important de comprendre que bon nombre de ces déclarations publiques servent à influencer et non pas à informer le public d'une situation. C'est comme lorsque les ukrainiens semblent préparer les esprits sur une mobilisation plus importante et contraignante de la population, en expliquant qu'ils manquent d'hommes etc. Faut savoir lire correctement les déclarations et ce qu'on cherche à en obtenir de celui qui l'écoute. Il y aura également des élections présidentielles en Ukraine et en Russie, n'attendons pas beaucoup de changements. Les opposants deviendront les défaitistes et les partis aux pouvoirs resteront la voie de la victoire, ainsi se feront les débats et les votes dans les deux pays.
  4. Va falloir arrêter avec cette idéologie qui fait croire qu'on est face à 2 puissances similaires qui s'affrontent dans une guerre financière. C'est prendre au sérieux la propagande Houthis qui cherche à trouver une victoire en imaginant que l'interception de ses missiles ou drones sont une victoire financière pour eux. Les USA et les Houthis ne sont pas sur le même pied d'égalité tant en terme de moyens que sur le plan financier. Il est illusoire d'imaginer par exemple (oui cette pensée existe vraiment) que les Houthis vont gagner une bataille financière parce que le missile d'en face était plus coûteux que leur drone ou qu'on va prendre en compte le coût d'une heure de vol. Là encore c'est souvent le désir et l'envie de certains de voir un camp "perdre" en cherchant du côté financier un déséquilibre. Les Houthis ont leurs moyens, les USA ont les leurs. Il est fort possible qu'une heure de vol sur un F-18, même si elle est plus coûteuse qu'un drone soit bien moins marquante sur les capacités et le budget américain que ne l'est le drone pour les Houthis. Faut pas croire, l'ensemble des aéronefs américains volent constamment, il ne faut pas sortir la calculatrice au moment ou il y a une opération. Pour les missiles c'est pareil, ils sont déjà achetés et beaucoup ne comprennent pas qu'un missile s'il n'est pas tiré, finira au bout d'un temps par être déconstruit (et il faudra payer pour le faire). Une armée avec ses moyens ça s'entretient continuellement, faut pas compter les sous uniquement quand il y a de l'opérationnel. Ces interceptions de drones ou de missiles Houthis ça ne pèse rien du tout , c'est totalement transparent. Par contre du côté des Houthis, ben ils sont mis en échec et pour l'instant, on ne voit pas ce qu'ils feront de plus. Ils n'ont certainement pas des milliers de drones capables de frappes à distance et ils n'ont certainement pas la capacité de produire cela localement (l'Iran reste le fournisseur, même en pièces détachées).
  5. On est habitué dans cette guerre à voir les drones suicides en FPV. Mais de plus en plus on observe des images comme ci-dessus, avec des attaques qui enchainent l'utilisation de ces drones. On sent émerger naturellement de ce conflit le besoin de saturations, le besoin de frappes multiples. Pour l'heure on reste encore très souvent dans des équipes qu'on peut qualifier "d'unique", c'est à dire qu'elles vont envoyer les drones l'un après l'autre en plus de du drone "observateur". Nous ne sommes pas très loin des essaims coordonnés par plusieurs équipes sur un seul site avec ces FPV et/ou les drones qui larguent de petits explosifs. Pour l'heure dans les deux camps ça reste encore assez individualisé l'ensemble des attaques, mais on voit bien une augmentation des attaques multiples sur courte durée. Il y a des vidéos ou ça frappe ainsi l'infanterie, c'est vraiment une menace à ne pas négliger. Vu le développement de ces drones dans les combats, je me demande si un jour on ne va pas finir par conventionner leur usage, je m'interroge aussi de savoir quand on verra un premier chef d'état (ou haute autorité) être pris pour cible (ça devient à la portée de n'importe qui).
  6. Il y aura bien le bureau enquête et analyse russe qui va dire que le missile ukrainien a été abattu et que les débris de son interception ont malheureusement chuté à proximité de ce navire. Que suite à cela un employé surpris à bord d'un véhicule a fait un accident contre une bitte d'amarrage. Que la déformation de la voiture a entrainé la mise en alimentation de l'allume cigare qui après coup a été expulsé par le toit. Cet allume cigare est ensuite tombé sur le navire, pile sur un stock de munitions. En conclusion, nous avons abattu 2 Su-24 ukrainien, nous avons abattu un missile, le S-400 démontre son efficacité, un navire "endommagé" Message de Poutine: gardez confiance, les armes occidentales c'est de la merde, le mythe de leur invincibilité a été levé, achetez nos armes.
  7. Car tout simplement il n'y a pas un embargo de la Russie. Je sais, surtout dans la communication russe, qu'on fait passer les sanctions et mesures occidentales comme un embargo de la Russie (sur presque tout), mais c'est faux. La Russie n'est pas soumise à un embargo économique de la part de l'occident ou du monde. Un grand nombre de sanctions sont liées à des personnalités, certaines entreprises ou à un système financier, mais faut pas croire qu'actuellement une entreprise française qui souhaite vendre par exemple un matelas en Russie ne peut pas le faire, l'inverse pour l'importation c'est pareil. En vérité il n'y a que pour les produits (certains) et les investissements dans les zones occupées par la Russie (depuis 2014) qui sont soumises à un quasi embargo. Il n'y a pas autour de la Russie une armada de navires qui bloquent ses ports ni personnes qui empêche un russe de visiter la Grèce ou un roumain d'aller passer ses vacances en Russie. Alors peut-être que la procédure administrative est plus contraignante qu'avant, qu'il y a un risque et des inquiétudes, mais faut sortir du cliché d'un pays qui est sous un embargo total (de type Cuba). Cette image est bien utile chez ceux qui aiment défendre l'idée d'une Russie qui ne serait pas si "isolée" ou qui s'en sort bien toute seule, voir que d'autres pays contourneraient un embargo pour commercer avec la Russie ou pour se moquer des sanctions occidentales. Mais si l'Inde veut acheter du pétrole aux russes, ils peuvent, c'est juste que s'ils veulent utiliser certains transporteurs occidentaux (qui dominent le marché), ils doivent acheter le pétrole russe à un maximum de 60$ le baril. De plus seul le brut est concerné, les produits raffinés ne le sont pas. En fait on est plus sur un détachement énergétique des européens vis à vis de la Russie.
  8. Plus le temps passe, plus on se demande de ce qui va rester de la flotte russe de la mer noire (qui a pourtant été renforcée avant le début du conflit). Même si ce n'est qu'un navire tous les 2-3 mois, l'attrition est là.
  9. Mais n'oublions pas le 4e pote putschiste de Guinée qui devait déjà ouvrir l'accès à l'océan... En vérité, nous assistons à des pays "rêveurs" d'une grandeur et d'une puissance qu'ils n'ont pas, qui veulent se donner un rôle qu'ils n'ont pas, qui veulent se donner une importance qu'ils n'ont pas. Ils s'illusionnent d'une sécurité à leur portée, pensent pouvoir créer un nouvel "âge d'or" en se racontant à longueur de journées qu'ils sont plein de ressources et richesses humaines naturelles, qu'il n'y a qu'à creuser un peu et le monde entier viendra leur serrer la main pour les faire prospérer. Avec un tel ego, on a vite fait de se froisser avec l'étranger, un débouché sur la mer ça entretient l'idée qu'ils vont de l'avant selon le "plan" alors qu'en réalité, personnes n'a jamais empêché ces pays d'avoir accès à des ports de la côte (qu'ils ont toujours à certains endroits) pour leurs importations et leurs exportations. Le problème c'est qu'ils se sont fait tout seul des ennemis, chose qui complexifie désormais certains accès. Mais rappelons le, même avant, sans ces problèmes relationnels liés aux putschistes, l'accès aux ports n'amenait pas plus de richesses et de prospérités à ces pays. On entre dans un cycle de léthargie avant d'entrer dans un cycle de remise en question et sans doute de "bordel".
  10. Alors ils disparaitront, ce n'est pas mon problème ni de ma faute, ce n'est pas ton problème ni de ta faute, c'est leur problème car ils n'auront pas essayé comme je le dis, de faire une concession qui soit en rapport avec la situation actuelle. Les palestiniens n'ont pas "accepté de sacrifier 78% de leur territoire", ils l'ont perdu. Dire aujourd'hui que c'est une concession, c'est faux, c'est la partie irrécupérable de ce qu'ils avaient, qu'ils veulent le comprendre ou non n'est pas mon problème. Je vais le répéter que tu l'acceptes ou non, je m'en cogne, si les palestiniens ne veulent pas faire des concessions qui apporteraient des "gains" dans la situation actuelle d'Israël, ils n'obtiendront jamais rien en retour, Netanyahu ou un autre. Ces concessions ce n'est pas renoncer à ce que les israéliens possèdent déjà, que ce soit du fait des frontières de 1967 ou de sa colonisation, mais ce qu'Israël aimerait posséder. c'est pour cela que j'ai donné l'exemple de Jérusalem et de ses environs. Le rapport de force il est là et il n'y a que ces gains qui pourraient faire réfléchir Israël (avec une pression internationale) pour établir un état palestinien. Le jour ou cette situation se posera, que les israéliens la refuseront, alors tu pourras me dire que j'étais qu'un con qui ignore tout et je te dirai que les israéliens sont des connards. Pour l'heure on est dans des supputations et sur des histoires de frontières qui ne sont pas du tout, je le redis, des concessions palestiniennes. De la même façon que peut-être dans 2 ans, en Ukraine, la Russie aura un tel rapport de force qui lui est favorable, qu'elle ne cessera d'avancer, que céder la Crimée ou le Donbass contre la paix ne sera plus une concession de l'Ukraine aux yeux de Moscou, c'est vrai. Oui dans une telle situation ou les gains sont les gains, ou le rapport de force dans la durée continue de vous faire gagner du territoire, oui il est normal d'exiger des concessions qui dépassent ce que vous avez déjà perdus! C'est la loi du vainqueur sur le vaincu. Si le Kremlin dans une telle configuration n'exigerait pas plus de l'Ukraine, il serait stupide et ce n'est pas moi qui viendrait critiquer cette situation. Pour l'heure en Ukraine les jeux ne sont pas faits et le rapport de force n'est pas là pour que l'un ou l'autre cède, donc il faut tout faire pour y arriver. C'est bien différent entre Israël et la Palestine ou il y a une écrasante supériorité d'Israël, peu importe qu'on voit les palestiniens comme courageux, ils restent les vaincus de l'affaire, l'inacceptation de faire des concessions sérieuses en faveur du vainqueur pour obtenir la paix, revient à s'effacer de l'Histoire. La guerre pour la Palestine est pour moi terminée depuis octobre 1973 (guerre du Kippour), c'était la dernière tentative arabe de se sauver la face suite à la guerre des 6 jours. Après cela ce n'est que de la guerre de "résistance" ou de désespoir, que ce soit au Liban, les intifadas, les guerres à Gaza, le Hezbollah, tout cela est devenu de la nuisance qui ne va jamais rebattre les cartes du devenir de la Palestine. La paix dans le conflit israélo-palestinien, ce n'est pas un accord gagnant-gagnant, ce n'est pas un accord perdant-perdant, mais c'est bel et bien un accord gagnant-perdant qui est la clé pour réussir un deal. Il est toujours difficile pour le perdant d'accepter son sort, les palestiniens ne l'acceptent pas, ils doivent donc assumer la conséquence de la situation. Ne pas satisfaire les exigences du vainqueur , ne pas assumer sa position de vaincu, pensant jouer à jeu égal ou avec des droits supérieurs autour d'une table de négociation, c'est 60 ans d'erreurs palestiniennes et de frustration du monde arabe. Pourtant c'est la loi de la guerre, depuis... toujours.
  11. Donc place à quoi maintenant? La guerre? On en voit le résultat, j'espère que tu souhaites que ça continue.
  12. Libre à toi et à d'autres de passer le reste de votre vie à déblatérer ainsi, c'est typiquement le pourquoi du comment il n'y a pas d'issues au conflit israélo-palestinien. Je dis une chose qui se base sur la situation actuelle et le rapport de force, qu'elle se fasse ou non n'est pas de mon initiative. Si les palestiniens et leurs soutiens ne font pas de concessions sérieuses (et non pas réduire leurs exigences), ils perdront tout et le peuple palestinien finira par disparaitre en quelques générations. Et si on pense comme un colonel russe? Car visiblement encore une fois, pour toi, pour herciv et compagnie, ce genre de critiques et de compassions sur le fil de la guerre en Ukraine, c'est le jour et la nuit.
  13. Mais encore une fois, c'est logique au vue de sa situation actuelle qui n'est pas celle de 1967. Les palestiniens cherchent dans le passé de quoi gratter du territoire qui a depuis été rongé par Israël ici et là. Qu'on critique légitimement cette colonisation, d'accord, mais c'est encore et toujours sa position de dominant. C'est pour ces raisons que j'évoque des "concessions" comme pour Jérusalem. Le problème des palestiniens c'est qu'ils continuent de croire qu'ils ont le pouvoir d'obtenir des concessions d'Israël, au mieux en visant les frontières de 1967 mais tu sais comme moi que beaucoup ont même encore en tête la volonté de retrouver la Palestine de 1948 quand ce n'est pas l'éradication d'Israël au profit d'une nouvelle Palestine, idéologie qui peut se lire jusqu'en Iran. Donc si les palestiniens ne font pas de réelles concessions qui vont faire "plaisir" aux israéliens, ben ces derniers vont continuer de se satisfaire de la situation actuelle ou ils peuvent avancer leurs pions. Mais encore une fois, les palestiniens plutôt qu'offrir une telle alternative va se retrouver avec un Hamas à Gaza qui va avoir comme unique obsession que de faire la guerre à Israël et de tuer des juifs. Faut pas s'étonner aussi qu'avec ce genre de comportements, le risque de voir un état palestinien "revanchard" pèse sur une certaine classe politique israélienne. Donc en plus des concessions territoriales, il faudrait une concession d'ordre sécuritaire, des garanties.
  14. Non mais il n'y a pas de problèmes, le Hamas vaincra Israël, puis-ce qu'on te dit que tout va bien pour eux dans la bande de Gaza. Le déni dans tout cela, c'est de ne pas reconnaitre qu'Israël a le rapport de force avec elle et qu'on cherche à établir une paix qui n'a aucun sens au vue de sa situation. Dans une situation ou le rapport de force permettrait aux palestiniens de gagner des choses, je ne dirai pas que la lutte est inutile et vaine, mais ce n'est pas le cas. Les exigences palestiniennes qui reposent sur la reprise de territoires d'Israël sur la base de cartes ou d'accords d'il y a 70 ans, l'inacceptation de céder quoi que ce soit, c'est cela qui a permis et permet à Israël d'avancer ses pions. Vous avez des palestiniens qui sont là en électrons libres et qui petit à petit continuent de perdre. Au bout d'un moment va falloir comprendre que soit on sauve les meubles, soit on perd tout, ce n'est qu'une question de temps. Alors les réfractaires à cela chercheront la lutte, mais se feront écrasés, nous le voyons à Gaza. Ce n'est pas mon envie qui parle, ce n'est pas que ça me fait plaisir, ce n'est pas un parti pris, c'est une réalité. On peut assister à cela encore 50 ans, conspuer les israéliens pendant tout ce temps, mais les faits sont ainsi, Israël continuera de grignoter des terres tant qu'elles ne seront pas clairement délimités et reconnues internationalement. Désolé pour les palestiniens, mais c'est eux qui sont dans la position des perdants de cette histoire, c'est à eux de faire des concessions sur lesquelles ils partiront pour construire un état palestinien. Qu'ils renoncent à Jérusalem et sa périphérie qui regroupe l'essentiel des colons israéliens, qu'ils disent se contenter du reste de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Israël s'engageant à retirer ses colons dans ses terres comme elle l'avait déjà fait un temps dans la bande de Gaza. Là dans un tel scénario, les palestiniens amèneraient une solution nouvelle intéressante pour Israël et difficile à refuser, même s'il y a des éléments de négociations à approfondir. C'est con mais les palestiniens doivent donner une victoire aux israéliens, s'ils ne le font pas, ils disparaitront totalement , que ce soit dans 20 ans ou dans 80 ans, ce ne sera qu'une question de temps. Leurs concessions actuelles permettra d'éviter de perdre plus sur le long terme, mais je peux vous l'assurer, ils ne sont pas prêts à les faire. On continuera donc d'assister encore longtemps à cette situation, Israël qui s'imposera, qui colonisera, des palestiniens qui devront s'assimiler pour devenir comme d'autres, des arabes israéliens. Les mécontents partiront de gré ou de force, il n'y aura pas une bascule démographique en leur faveur, on le voit dans la bande de Gaza, Israël pourrait très bien pousser toute la population en dehors, aux autres de gérer les réfugiés, pas nouveau. Ainsi la Palestine disparaitra, ainsi les palestiniens rejoindront comme tant d'autres peuples dans l'Histoire, celui des peuples disparus, pas qu'ils seront exterminés, mais qu'ils deviendront des israéliens, des jordaniens, des syriens, des libanais, des égyptiens et autres. Je le redis, ce n'est pas ma volonté ou mes envies, c'est juste ainsi que ça se passe et je ne demande pas que tu applaudisses.
  15. Les occidentaux ne veulent plus donner de sous? Il ne faut pas interpréter les discours d'opposants ou le marchandage avec des opposants pour la volonté des états. Ce n'est pas Biden, Scholtz, Macron et j'en passe qui disent qu'ils ne veulent plus rien donner, bien au contraire. Mais on aime entendre ce qu'on veut entendre, on prête donc plus d'attention à monsieur X ou Y qui va faire croire qu'il y a des "réticences" occidentales à apporter plus d'aides alors que visiblement on ne veut pas comprendre les raisons du blocage des aides, que ce soit sur la question de l'immigration aux USA, ou pour un déblocage financier pour la Hongrie en Europe. Tout cela je l'ai déjà répété c'est du chantage par des partis qui ont compris l'urgence et le besoin de l'aide à l'Ukraine, qui ont compris qu'il y avait là de quoi obtenir des choses. Mais ce n'est pas une remise en question de l'aide à l'Ukraine en soit, ce n'est pas les dirigeants occidentaux qui disent qu'ils ne veulent plus rien faire, ce sont leurs oppositions et c'est bien sur ces oppositions que semblent se porter l'espoir de beaucoup qui veulent une victoire russe.
  16. Les faits sont les faits, Abbas est et reste le représentant de l'autorité palestinienne. Qu'il soit impopulaire, qu'il soit contesté n'y change rien, on pourrait faire le tour du monde et trouver un paquet de présidents impopulaires et contestées ou qui sont au pouvoir d'une manière douteuse. Le Hamas n'est pas le représentant d'un pays, il n'est pas une armée officielle, il n'est pas du tout en position de s'assoir à une table pour négocier avec Israël comme s'il négocierait d'état à état en imposant ses conditions. Avec ses actes et sa situation actuelle il l'est encore moins. C'est la même chose que pour un parti comme le Hezbollah, ce n'est pas Nasrallah le président ou le représentant du Liban, peu importe son poids, peu importe sa popularité, il n'est pas plus représentant de cet état qu'un groupe rebelle d'un pays africain, qu'un groupe de narcos en Amérique latine ou qu'un groupe d'islamistes de type Daesh ou Al Quaïda ailleurs dans le monde. Toutes ces entités existent par les armes, non par la démocratie et leur légitimité reconnue internationalement. Aujourd'hui les palestiniens doivent se poser la question de savoir ce que le Hamas dans sa "quête" anti-israélienne a apporté à la bande de Gaza et sa population. Je vais le répéter, mais sans son action le 7 octobre, Gaza et sa population n'en serait pas là, les bombes israéliennes sont la conséquence d'une cause. Inutile de refaire 70 ans du conflit israélo-palestinien pour trouver une excuse au Hamas, si c'est ça le projet du Hamas, alors que ses soutiens en assument les conséquences et qu'ils appellent à ce que la guerre dure encore et encore. Ou alors les palestiniens peuvent se dissocier du Hamas pour que ça s'arrête, dans ce cas il faudra bien se ranger derrière un représentant, pour l'heure, il n'y a qu'Abbas qui peut jouer ce rôle. Ce n'est pas le Hamas qui va négocier la paix dans l'actuelle guerre de la bande de Gaza, soit les palestiniens se liguent et se retournent contre lui, soit Israël continuera à l'éradiquer pour ensuite faire ce qu'elle veut de la bande de Gaza. Et peu importe qu'il reste des membres ou des représentants du Hamas à cette fin, ils n'auront plus les moyens de devenir ce qu'ils étaient.
  17. Et pourtant le Dniepr c'est pour moi les Ardennes de la ligne Maginot russe. Confiant par cet obstacle naturel qu'ils pensent (à raison) compliqué à franchir sérieusement, ils ont assurément bien moins de troupes et de dispositifs défensifs (champs de mines, tranchées etc.) qu'ils n'en ont ailleurs. S'ils "galèrent" en ce moment pour reprendre les quelques positions ukrainiennes, c'est très certainement parce qu'ils ont sur zone que très peu de troupes, sans doute qu'ils n'ont qu'une force assimilable à une troupe d'occupation avec quelques postes avancés qui font office de "clochettes" le long du fleuve. On voit bien qu'ils n'y mettent pas trop d'efforts, ils rationalisent leurs forces et leurs moyens pour les concentrer sur les points chauds du front. Qu'on se rappelle également de la destruction du barrage hydraulique en pleine offensive ukrainienne, on sent que les russes craignaient une opération de franchissement qui viendrait titiller une zone ou ils ont peu de moyens. Je ne pense pas que ça a fondamentalement changé, par contre ce qui est sûre c'est que le coup du barrage ne peut pas se réitérer et qu'on observe bien que dans les ukrainiens arrivent à se fixer sur la rive d'en face et que les russes qui devraient avoir ce qu'il faut pour les déloger n'y arrivent pas. On peut se dire qu'actuellement ce n'est pas ça qui va faire une percée, mais on peut aussi se demander ou on en sera dans 6 mois? Car une tête de pont peut se faire et s'élargir pour ensuite établir un franchissement plus important. Les moyens aujourd'hui sont bien entendu trop limités pour faire plus, mais si une opération peut se planifier (sans l'annoncer publiquement) avec le soutien de ses fournisseurs occidentaux, des moyens peuvent arriver. Mise en place de moyens de brouillage pour perturber fortement les drones, mise en place de quelques systèmes anti-aérien à longue portée pour perturber l'aviation, une artillerie tournée vers la contre batterie et des frappes en profondeur, pourquoi pas la mise en oeuvre des premiers F-16 et vous avez l'environnement propice à un franchissement. Ensuite pour le franchissement en lui même, il ne faut pas imaginer un pont unique qui va rester planter là au milieu de nulle part. Ce sera forcément une opération complexe, c'est à dire "l'activation" de plusieurs points de débarquements (de préférence de nuit) pour distraire l'attention et les moyens russes avec derrière 2 ou 3 points principaux pour le gros des troupes. Pour les petits points de débarquement, de l'infanterie sur des canots et autres petites embarcations sera suffisante. On peut imaginer une dizaine de zones qui seront alimentés par 20 ou 30 embarcations (de tout genre, du zodiac au jet ski voir par hélico) avec des rotations, peut-être que d'ici là il y aura déjà divers endroits que les ukrainiens auront sous leur contrôle de l'autre côté du fleuve pour faciliter certains mouvements qui ressembleront alors plutôt à des renforcements. Pour les gros points de franchissement, qui pourront se colocaliser avec les plus petits, on sera plutôt sur des ponts flottants motorisés faisant des navettes plutôt que sur un pont qui pourrait lui, intervenir ultérieurement. Mais pour moi un franchissement du Dniepr restera avant tout une action à dominante infanterie avec quelques véhicules (quelques dizaines). Ce sont des choses qui peuvent se faire relativement discrètement, il n'y a pas à dissimuler un débarquement d'ampleur façon opération fortitude. Il ne s'agit pas d'y faire débarquer non plus 50 000 hommes, mais il s'agit d'exploiter ce qui est sans doute aujourd'hui le ventre mou de la présence russe en Ukraine, une zone ou avec peu de moyens il est possible de prendre pas mal de terrains. Cela forcera les russes à détourner leurs moyens ailleurs, car même si les ukrainiens n'ont que 5000 hommes engagés, tant qu'ils pourront avancer ils avanceront et plus ils avanceront plus il sera compliqué de taper l'arrière, donc la zone de franchissement, ce qui peut amener un effet boule de neige. Car même si globalement les russes ont de quoi renforcer la zone, la topographie de la zone fait qu'il n'y a pas beaucoup d'axes pour faire venir des renforts. En regardant une carte, on voit que par exemple les ukrainiens (dans le cadre d'une frappe de préparation la veille d'un franchissement) peuvent en frappant quelques ponts (ils sont petits), couper les voies principales par lesquelles les russes amèneraient des renforts. Alors bien entendu on me dira que les russes ont les moyens de poser une traverse à côté, mais l'enjeu n'est pas la capacité de le faire, c'est de savoir s'ils peuvent le faire rapidement et que ça puisse durer. Les canaux sont intéressants pour la défense face à un ennemi qui progresse, comme pour certains cours d'eaux. Mais ils peuvent également devenir un obstacle à ses propres forces pour un renforcement d'une zone. Le canal (à sec) qui relie la Crimée est une parfaite limite sur laquelle les ukrainiens pourraient définir le périmètre d'une première opération dans la région. C'est à sa portée, peut-être pas au jour d'aujourd'hui, mais ça pourrait très vite le devenir au fil des mois à venir dès que les aides seront débloquées et si une décision concertée allait dans le sens d'une opération de franchissement.
  18. On a beau chercher des problèmes ou de grosses déconvenues aux israéliens, dans les faits ils avancent en permanence. Pour une guerre qui est à ce point urbaine, les pertes israéliennes pour 2 mois dans la zone, ben elles sont faibles au vu de ce qu'ils ont mis dans la bataille. Le Hamas a beau dire et répéter qu'il résiste, qu'Israël ne pourra pas le vaincre, il a beau poster quelques vidéos ou il va toucher l'armée israélienne, mais constatons qu'il recule, infliger une perte à l'ennemi ne veut pas dire qu'on gagne ou qu'on maitrise la situation. L'armée israélienne avance et fait un gros nettoyage, laissant derrière elle des zones désertes et détruites. La société et l'armée sont toujours dans un esprit de vengeance du 7 octobre, la guerre ne va pas devenir impopulaire rapidement en raison de pertes qui restent relativement faibles. Si par le passé, le moindre soldat tué, le moindre otage pouvait émouvoir la société, aujourd'hui la psychologie est totalement différente. Les morts sont bien plus acceptés et on se retrouve même dans une situation ou des otages sont tués par l'armée israélienne sans que ça ne choque plus que le collectif (associations, familles..) des proches des otages. Avant le 7 octobre, un tel événement aurait amené à une crise politique intérieure et à de grandes contestations populaires. Ce que je veux dire, c'est qu'Israël n'est pas prêt d'arrêter ses opérations, qu'il peut y avoir encore plusieurs centaines de morts, tant que le "nettoyage" avance, que l'esprit de vengeance est là, il y aura un soutien populaire. Il est difficile d'imaginer ce que le Hamas pourrait amener de plus dans cette configuration ou l'ennemi est prêt à raser des bâtiments au moindre coup de feu, dans un environnement ou il n'y a plus les civils pour jouer au bouclier humain et ou il n'y a pas un acteur externe qui lui amène l'armement et les munitions (voir les vivres) pour continuer son combat.
  19. Va falloir qu'on comprenne bien que les USA ne sont pas une autocratie dirigée par un seul homme. Le président a son rôle, son pouvoir, mais il est bien plus contraint par le "système" que dans d'autres pays (y compris la France). le président ne fait pas ce qu'il veut comme il veut, nous l'avons vu avec Trump, nous le voyons avec Biden, il y a constamment un duel démocrates/républicains qui se joue et qu'il faut satisfaire, il y a une complexité "fédérale" et constitutionnelle, il y a un mandat des échéances électorales (mid terms) qui vont souvent freiner un président sur son court mandat de 4 ans. Trump a déjà été président, alors oui on a vu un comportement politique qui sortait de l'ordinaire, faisant la joie des médias, mais au final c'est quoi le bilan? Non mais concrètement qu'on me dise ce que Trump a profondément changé en dehors de son comportement et ses déclarations personnelles? Il n'a pas changé le système, il n'a pas renversé la table, ses grandes idées pour séduire le petit peuple sont devenues de petites actions. Trump qui devait presque bloquer la frontière avec le Méxique pour que plus rien ne passe, qui devait presque dégager un grand nombre de méxicains, aujourd'hui on voit que les républicains jouent sur l'aide à l'Ukraine pour obtenir un accord sur l'immigration... Trump qui devait faire le ménage dans le système politique américain, il aura peut-être remplacé quelques responsables ici et là, mais le système est toujours là, d'ailleurs ce même système continue de le trainer dans des affaires judiciaires. Trump devait dissuader l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire, mais au final, avec ou sans lui, la situation est la même aujourd'hui qu'il y a 10 ou 15 ans, pareil pour la réconciliation avec la Corée du Nord. Du côté de l'Otan, aucun changement notable, quelques déclarations qui ont fait peur, mais comme pour tout le reste, on a fait avec le caractère un peu "spécial" du personnage, le temps est passé et la présence américaine bien que soumise sous un certain chantage (parfois financier) n'a pas été remise en question. Alors quand je vois encore tant de personnes qui semblent "attendre" l'élection de Trump en pensant que c'est la clé de la victoire de la Russie par abandon de l'Ukraine, je m'interroge, j'ai l'impression qu'il s'agit plus d'un espoir personnel que d'une réalité qui s'imposera. Car même s'il revient, ce sera la même chose, il ne va pas du jour au lendemain déclarer mettre fin a tout le soutien apporté à l'Ukraine comme si la décision ne dépendait que de lui. Il ne va pas imposer à Kiev la défaite pour parvenir à une victoire russe. Alors oui il fera son petit numéro qu'on connait, oui il va sans doute chercher à faire une paix mais on se doute bien que les russes chercheront à imposer des conditions qui seront inacceptables pour Kiev, donc que les négociations n'aboutiront à rien et que la guerre continuera. On se souvient de Trump "l'ami de Poutine", pourtant on avait bien vu qu'il a été très vite contraint par le système (influence sur les élections etc...) a devoir tenir une position de fermeté face aux russes et à Poutine. Il n'a pas levé les sanctions mais il en a même valider d'autres. Il a dénoncé des traités et même amené à des tensions sur le dossier syrien (frappes) que même Obama n'osa pas franchir. Alors oui quand on est opposant et qu'on n'a pas de responsabilité, tout peut être dit et on se place automatiquement dans une ligne opposée au pouvoir en place. Mais comprenons bien que les USA sont ce qu'ils sont, qu'ils ont une position et des intérêts à défendre pour lesquels un nouveau président devra s'y adapter. Alors un Trump dans une opposition à Biden va aujourd'hui jouer la carte contraire, mais une fois au pouvoir il ne va pas faire le jeu des russes en abandonnant brutalement les ukrainiens comme beaucoup se l'imaginent. L'intérêt américain, dans sa globalité, c'est tant du côté démocrate que républicain d'éviter une victoire russe car elle n'est en rien profitable aux intérêts et à l'influence américaine, peu importe les sentiments d'un président qui ne fera de toute façon qu'un passage de 4 ans. Justifier l'abandon de l'Ukraine ce n'est pas juste se dire qu'ils vont arrêter de dépenser de l'argent, il va falloir expliquer le pourquoi ils ont investis tant d'argent pour rien, le pourquoi il est bon de laisser une victoire aux russes, il va falloir convaincre et expliquer l'avantage géostratégique à tout cela. Croyez moi que ce n'est pas une chose aisée que Trump va faire entre le fromage et le dessert d'un jour lambda à la maison blanche. Entre ce qui est acceptable pour le peuple américain, pour le "système" américain, pour les ukrainiens ou pour les européens, ce n'est pas un président qui garde l'étiquette de quasi marionnette des russes ou de l'homme providentiel propice à leurs intérêts qui va l'imposer. C'est aussi pour ces raisons que je le redis, l'aide actuellement bloquée pour l'Ukraine n'est pas une remise en question de l'aide apportée aux ukrainiens par les USA, le chantage se fait sur l'immigration pour satisfaire un besoin républicain, mais cette aide sera débloquée dans le classique jeu des concessions qui fait le "système" des américains. L'arrivée au pouvoir de Trump ou d'un autre républicain ce n'est pas les USA qui basculent dans un autre camp sur la scène internationale ou ils feront tout l'inverse de ce qu'ils font en ce moment. Croire en cela c'est croire en un système autocratique ou un seul homme fait et gère tout selon ses envies, ce n'est pas la Russie de Poutine. Moi je me dis même que Trump est parfaitement le genre de type qui aujourd'hui (en opposant) joue la carte d'une aide américaine qui serait "inutile" pour prendre l'habit (en poste) de celui qui fera plus pour que l'Ukraine gagne rapidement dès lors qu'il comprendra que Poutine ne va pas concéder grand chose qui irait dans l'intérêt américain. Croire que le seul intérêt américain aujourd'hui c'est d'arrêter les frais financiers pour l'Ukraine c'est faire preuve d'un grand aveuglement géostratégique, c'est méconnaitre l'état profond, c'est ignorer son système.
  20. Sauf que visiblement certains "autocrates" ne comprennent pas que l'occident n'est pas engagé militairement dans un conflit. Les russes mènent une guerre très usante pour ses forces et qui l'empêche très clairement aujourd'hui comme pour de nombreuses années à imaginer jouer un rôle principale dans un second conflit ni même à avoir le poids d'influencer comme elle pouvait le faire avant février 2022. L'Iran qui joue avec ses proxys, est-il en train d'affaiblir l'occident et d'obtenir des gains et un avantage? Le Hamas va sans doute passer à trépas dans les mois à venir, retirant de facto à l'Iran un acteur qui pouvait jouer sur un front supplémentaire. Il lui restera essentiellement le Hezbollah mais on peut se demander si Israël ne va pas faire d'une pierre deux coups après son opération à Gaza. Car sans le Hamas, il devient évident que pour Israël le risque du "double front" laissera place à une situation géostratégique différente ou la menace sera celle qui reposera uniquement sur la zone Nord en excluant l'aspect balistique/drone pouvant venir d'Iran, d'Irak ou du Yémen. Le problème justement de la guerre à Gaza pour l'Iran c'est d'assister à l'éviction d'un proxy qui participait à une nuisance/dissuasion régionale. Israël sortira renforcé par la "neutralisation" militaire de la bande de Gaza. Les Houthis jouent un jeu dangereux, montrer qu'ils sont une nuisance est une chose, mais encore faut-il faire le poids si demain certains répliquent. C'est un peu comme le Hamas, ça balance des roquettes, ça fait un raid en Israël, mais après? Sortent-ils renforcés de cette affaire? Le Yémen reste encore divisé, les Houthis ne sont pas dans le contrôle total du pays, il y a des forces qui lui font face et ils ont encore de nombreux ennemis régionaux. Il n'est pas insensé d'imaginer la renaissance d'une opération militaire avec l'appui de nombreux pays qui pourrait se limiter à reprendre le contrôle de la bande côtière avant la zone montagneuse. Là encore, ce serait plus (pour l'occident) dans l'appui de forces terrestres yéménites (voir d'autres pays de la région) que par une invasion façon Irak 2003.
  21. Le CAS ce n'est pas pas d'avoir les avions au plus proche de l'ennemi, c'est d'entreprendre une action aérienne au plus proche des troupes amies. Si par le passé, les moyens amenaient à des méthodes qui étaient obligatoirement de proximité, aujourd'hui ce n'est plus forcément le cas. Oui du CAS peut se faire avec un Rafale (ou autres) qui va balancer une bombe à 50km de distance sur la base d'une désignation d'un opérateur au sol. Alors forcément en fonction de la menace, dans certains conflits on ne pourra pas utiliser des drones, des hélicos ou certains avions comme on le ferait face à un ennemi dont on sait qu'il n'a pas de moyens anti-aérien. Rappelons une chose, dans la supériorité aérienne à l'occidentale, en amont de tout, il y a toujours la recherche et la neutralisation des principales menaces anti-aériennes, ce n'est pas qu'on engage les avions en laissant l'adversaire faire ce qu'il veut avec ses avions, ses systèmes sol-air. Il y a tout une panoplie de moyens qui permettent de rechercher, détecter, identifier, leurrer, frapper avec précision ces éléments néfastes à la supériorité aérienne, tout cela se fera toujours avant des actions CAS. Les évolutions et le développement de l'aviation en occident suit cette logique. La Russie n'en déplaise à certains a un train de retard. Son aviation reste d'une autre époque et c'est bien pour ces raisons qu'elle ne lui sert pas à grand chose. Elle n'a pas d'options pour le CAS que d'avoir des avions qui vont s'exposer à proximité de l'ennemi, elle est également loin d'être dans une configuration ou les troupes au sol ont des JTAC et des procédures d'appuis aérien comme on en a chez nous. Chez eux un CAS c'est encore un pilote d'aéronef qui fait une action à sa sauce en fonction de ce qu'il voit et comprend de la situation (parfois aidé d'une liaison radio). C'est tout le problème d'une aviation comme celle de la Russie qui n'a pas pleinement développé des bombes guidées avec tout l'environnement nécessaire à sa pleine exploitation. Sans cela le CAS ne peut pas se faire autrement qu'à l'ancienne avec les risques inhérents, ce qui amène à ne pas utiliser l'aviation . Non les bombes bricolées qui vont planer ne sont pas guidées (et ne sont pas analogue aux JDAM contrairement à l'imaginaire de nombreux internautes) et ne servent pas à faire du CAS, les missiles balancés par un Tu-22 non plus. Ce n'est pas parce qu'on trouve des bombes guidées russes sur wikipédia ou exposées à des salons d'exposition d'armements que ça veut dire que l'armée de l'air russe en a dans son inventaire (autre qu'anecdotique) et qu'elle a ses vecteurs ainsi que le reste qui va avec. Bien avant ce conflit, nombre de personnes prétendaient que les bombes guidées ce n'était pas un truc pour les "grosses" guerres, qu'il est préférable de balancer une masse de bombes lisses plutôt que quelques bombes guidées. Pourtant ce conflit montre bien que si vous n'avez pas les bombes guidées (et tout le système qui gravite autour pour son efficacité d'emploi) ben vos bombes lisses elles ne servent à rien car vous devez exposer considérablement vos aéronefs à ce qui représente la plus grosse masse sol-air du champ de bataille, celle qui se trouve à courte et moyenne portée. Comme je le disais plus haut, une aviation moderne à l'occidentale cherchera à neutraliser les systèmes sol-air (bien plus rares) à longue portée avant d'engager plus sereinement ses avions. Prenons la situation ukrainienne actuelle, c'est à dire celle d'une ligne de front fixe ou les deux acteurs s'affrontent. Sur cette ligne de front la disposition des systèmes sol-air suit la même logique que leurs caractéristiques, on retrouvera la courte portée (manpad..) au devant de la ligne, la moyenne portée se trouvera au moins à distance de l'artillerie adverse et la longue portée encore plus loin en profondeur. On se retrouvera donc par exemple avec un système moyenne portée permettant une interception à 40km qui sera en vérité à 25km ou plus derrière la ligne de front, qui va donc en vérité plus efficace sur une une pénétration de l'aviation et beaucoup moins sur l'interception dans la profondeur du territoire ennemi. C'est pour ces raisons que l'essentiel des interceptions se font à proximité du front, les systèmes sol-air sont en retraits pour qu'ils soient protégés (c'est encore plus vrai dans un scénario ou les drones se baladent partout). Donc dans cette situation, les aéronefs des uns et des autres ont quand même une certaine profondeur de manoeuvre en "zone amie", c'est pour ces raisons que les russes utilisent des bombes planantes, ce n'est pas qu'ils font du CAS, ce n'est pas qu'ils ont trouvés du jour au lendemain un moyen de transformer des bombes non guidées en bombes guidées, c'est qu'ils ont trouvé un moyen d'envoyer des bombes à distance de sécurité. Maintenant comprenez qu'une aviation qui disposerait de bombes guidées avec tout le système qui va avec pour l'optimiser, peut se permettre de tirer cela à 20km de la ligne de front en étant dans une sécurité relative. Ainsi un CAS peut se faire bien plus facilement et efficacement, ainsi les tranchées adverses peuvent être identifiées et frappées par l'aviation. Des bombes de 250kg qui tombent là ou il faut vont bien évidemment avoir un impact plus important que des obus d'artillerie, vous pouvez envisager des avancées et des ouvertures bien plus facilement. Les F-16 que l'Ukraine va recevoir ce n'est pas juste des avions qui vont remplacer du Mig-29/ Su-24 , c'est un vecteur capable de balancer des bombes guidées, donc cela amènera une capacité nouvelle sur laquelle ils pourront envisager des frappes plus intéressantes notamment pour le CAS
  22. ...soigneusement sélectionnées pour aller dans la logique profitable à un camp! Moi bien entendu, je bâtis mes posts en lisant les blagues de Carambar. Bref, l'occident c'est de la merde ils sont cuits, les ukrainiens subissent et les russes vaincront. Derrière cela Israël c'est l'horreur absolue quand ils font la guerre par rapport aux russes, les houthis des génies et les chinois vont gagner à tous les coups. Voilà en une phrase la tendance de toutes tes interventions.
  23. Une guerre c'est une succession de phases et de batailles. La contre-offensive ukrainienne, j'ai l'impression que beaucoup continuent à en faire comme si c'était l'ultime bataille, que si ça merde, l'Ukraine capitulera. Aujourd'hui encore on continue de donner cette impression que désormais il n'y a rien derrière qui va suivre jusqu'à la capitulation de l'Ukraine, comme si l'occident avait tout donné, que désormais tout est foutu. Je vois cette impression qui parfois semble être chez certains une volonté. Mais comme je l'ai indiqué, il y aura une autre phase qui va s'écrire, peut-être qu'en ce moment ça va perdre un peu de temps pour le déblocage financier, mais il va y avoir un autre programme pour équiper/former les ukrainiens. Il y aura une nouvelle stratégie qui va se réfléchir, s'organiser en prenant en compte la situation, amenant à apporter des besoins spécifiques. Désolé, mais c'est encore tes envies qui parlent. Tu es le parfait représentant de l'imaginaire qu'on a sur la Russie et son armée. On continue de présenter la Russie comme ayant une stratégie réfléchie de productions de masse d'équipements simples et faciles d'emplois face à un occident incapable de faire de la masse car trop hightech. Mais tout cela est faux, non la Russie n'a pas une telle industrie, non elle ne produit pas de T-34 à la pelle comme du temps de la 2e guerre mondiale, oui son renouvellement de matériels depuis des années suit, quand ils ont les moyens, la même route que l'occident. L'avenir du char russe depuis 10 ans c'était le T-14, l'avenir de l'aviation c'est l'avion de 5e génération, tous les blindés, les systèmes de missiles et j'en passe se veulent hightech et les médias propagande en Russie n'ont de cesse de vanter la super technologie russe qui égale ou dépasse les produits occidentaux, ceci depuis au moins 15 ans. C'est du côté russe qu'on a même l'impression depuis des années qu'on cherche à être le plus évolué en tout afin de plaire et satisfaire une envie d'égaler et de surpasser l'occident. Non les russes en réponse au F-22 n'ont pas développé un avion simple et low cost qu'ils vont produire dans un multiple de 100, ils ont sortis le Su-57 qu'ils ont mis un temps fou à créer et dont ils sont incapables d'en produire les quantités. C'est la même chose pour le T-14 et pour tout un tas d'autres choses, tout un tas de projets qui ne sont même pas sortis des cartons. Manque de compétences, manque de moyens, les russes ont bien souvent été contraints de maintenir l'acquisition d'anciennes productions qu'ils ont cherchés à optimiser (y compris par l'étranger, ce n'est pas pour rien qu'on va retrouver des moyens de communication, des optiques français dans leurs blindés par exemple). Ce n'est pas un choix ni une doctrine, mais une contrainte par laquelle ça fait bien 30 ans qu'on ne voit plus des productions de masses chez eux et que pendant un long moment leur industrie dépendait des ventes à l'export pour maintenir leurs chaines ouvertes. Faire croire que les russes (ou les chinois) continueraient de produire en masse des équipements simples par "stratégie" c'est vivre dans un passé qui n'existe plus (d'où cette référence au T-34) et c'est mal interpréter et mal comprendre que lorsqu'ils vont piocher dans les stocks de l'URSS, c'est parce qu'ils n'ont rien d'autres. Tu cherches à valoriser et à faire passer les russes comme s'ils savaient ce qu'ils faisaient depuis le début, comme si tout faisait parti du plan et que tout est prévu, car tu veux te rassurer sur leur victoire (en feignant le contraire). Ainsi quand tu vas dire qu'ils ne font pas d'attaques majeures, pour toi cela devient une stratégie offensive "claire" et non l'expression qu'ils sont incapables de faire plus que ça. Ils vont prendre le coin d'un champ à un endroit et une lisière de forêt à un autre et ça devient des avancées "significatives". Quand ils vont prendre un vieux T-64 tu vas dire que c'est un avantage par rapport à un char moderne. Le stock russe n'est pas la production russe. Va falloir arrêter d'imaginer qu'actuellement les russes produisent du matériel à la pelle, là ils vont vider leurs stocks, mais derrière il ne va pas y avoir une production de T-34 qui va voir venir dans l'armée russe des milliers de chars par mois. Sans compter l'idée que les russes peuvent subir des pertes comme si ça n'avait aucunes incidences, comme si on continuait d'y voir ce puits sans fond que j'évoquais dans le précédent commentaire. Non les capacités industrielles de l'Otan ne sont pas à contre temps de celles des russes ou des chinois, c'est bien ton imaginaire qui est dans un autre temps. Les russes et les chinois démontrent depuis des années que leur modernisation militaire, que leurs productions sont dans une forme de rattrapage technologique pour égaler ou surpasser l'occident, ils ne continuent pas à produire des Mig-21 par paquet de 100 quand chez nous on parle de NGF, de F-35 etc. Combien d'avions l'occident produit par an? Désolé de le dire mais la Russie semble plus proche d'une production à la française (trente rafale par an) que d'une production massive qui laisserait l'occident dans un autre temps, un occident dépassé par le nombre. Faut arrêter un peu avec cet imaginaire ou les russes se battront à 10 contre 1 face à l'occident et qu'ils vont produire si massivement des équipements "simples" que l'occident serait vaincu par la complexité de ses équipements et de sa faible production. On en revient sur l'imaginaire de la 2e guerre mondiale ou on présente l'URSS du T-34 contre les allemands et son Tigre, ça rassure ceux qui veulent croire que rien a changé, pourtant tout a changé, la production russe en 2023 n'est pas la production de l'URSS en 1943. Si les russes pourraient produire 500 chars Armata par mois, ils le feraient peu importe sa "complexité". S'ils pourraient produire 500 T-90 par mois plutôt que piocher 500 vieux T-64 qui moisissent sur un parking à ciel ouvert, ils le feraient. Mais ils ne le peuvent pas! Ne faisons pas semblant que prendre le T-64 est un choix rationnel et réfléchit, c'est qu'ils n'ont rien d'autre pour faire de la masse et compenser la perte de leurs meilleurs équipements. Sauf que le temps qui passe n'aide pas, les stocks ne sont pas infinis, les productions neuves on se demande ou sur le champ de bataille nous les voyons, peut-être qu'on va e rejouer le refrain de l'armée secrète qui attend au milieu de la Russie ou que les russes font le choix de "préserver" ses meilleurs équipements en vue d'une deuxième phase du conflit (même refrain qu'au début du conflit quand il s'agissait d'expliquer/justifier les limites de l'armée russe par rapport à ce qu'on imaginait).
  24. Dans notre système on aime voir nos problèmes, dans le système russe on aime voir le problème des autres. L'occident a un potentiel industriel commun largement plus important que celui de la Russie. Mais nous continuons à croire que l'industrie russe c'est celle de l'URSS et que son potentiel évolutif en temps de guerre c'est celui de la grande guerre patriotique. A l'inverse on aime continuer à prendre l'industrie occidentale comme faiblarde et incapable de produire de la masse en cas de guerre. Mais l'industrie russe ce n'est pas ça, elle est incapable de renouveler ses pertes, incapable de produire de la masse pour renforcer, soutenir et équiper ses conscrits. L'augmentation des effectifs humains n'est pas accompagné de l'augmentation du feu de l'artillerie, de l'aviation, de blindés et j'en passe. Les russes vont peut-être dire qu'ils ont 600 000 hommes en Ukraine mais ils vont tirer moins d'obus, faire rouler moins de chars, voler moins d'hélicos que lorsqu'ils en avaient 150 000 au début du conflit. Tout décroit constamment également chez eux, pourtant on continue de faire comme si le contraire se passait. Ils ne vont pas chercher en Corée du Nord des obus pour augmenter leur feu d'artillerie, mais pour durer un peu, pas bien différent que les ukrainiens qu'on aime toujours présenter à sec car en occident on ne produirait pas 20 millions d'obus par an. Le trop peu trop tard, je l'entends depuis l'été 2022 et l'Ukraine semble toujours là, les russes ne semblent pas avoir pris un quelconque avantage qui précipiterait Kiev dans une défaite rapide. Le "trop peu trop tard" c'est le discours de ceux qui voyaient la guerre se terminer en quelques mois. Il y a 1 an et demi on disait que bientôt les américains ne pourront plus livrer de Stinger, que les russes pourront faire voler leurs aéronefs, qu'il faudra 2 ans pour refaire les stocks. Aujourd'hui on en est où? Trop peu trop tard? Non on voit qu'il y a des solutions autres, que le temps qu'on pensait si "long" pour recompléter des Stinger, des Caesar ou pour attendre la livraison de tel ou tel équipement, ben ce temps n'est jamais trop tard car cette guerre ne s'est pas arrêté en quelques mois et qu'elle s'entretient sur la durée. On fait toujours comme si l'occident voyait tout à court terme sans envisager la guerre à long terme, pourtant on voit bien dans les plans de livraisons que depuis le début du conflit, des livraisons ou des productions avec une échéance de parfois plus d'un an se font, cela démontre qu'en occident on n'est pas juste sur de la courte durée. Le trop peu trop tard c'est la vision d'une guerre courte pour ceux qui pensent que pour gagner la guerre, il faut avoir un chrono dans les mains. L'occident a un énorme potentiel militaire, le souci encore une fois c'est notre regard qu'on a sur lui, nous ne voulons voir que les problèmes. La guerre en Ukraine n'a pas entamée les armées occidentales comme elle a entamée l'armée russe. Les russes ont, nous le savons, consommés une grosse partie de leur armée d'active, de leurs matériels en service, donc ceux qui étaient dans le meilleur état. Depuis ça pioche et ça bricole dans les vieux stocks, n'alimentant que marginalement son potentiel militaire de productions neuves. L'armée ukrainienne a elle aussi largement été rongée par la guerre, mais le soutien occidental lui apporte des équipements qui sont souvent plus qualitatif que ce qu'elle possédait. Pour éviter d'entamer le potentiel de ses armées, l'occident a largement pioché dans des matériels en fin de vie, de vieux stocks. Faut faire la différence entre une armée russe qui va chercher dans ses vieux stocks car ses équipements les plus modernes et adaptés disparaissent petit à petit comparativement à l'occident qui se débarrasse de vieux équipements (à quelques exceptions près) pour recevoir des produits neufs. Pour l'instant l'occident se limite encore dans beaucoup de choses, il continue même à s'interdire des livraisons, les russes eux sont à fond de ce qu'ils peuvent faire et pourtant ils n'arrivent pas à prendre concrètement le dessus ou à imposer une masse qui mettrait en doute ce qui serait le "trop peu trop tard" de l'occident. Il y a 1 an on discutait des "masses" de missiles russes et de drones (d'origine iranienne) qui tombaient sur l'Ukraine et qui allait consommer tous ses missiles sol-air, qui allait mettre l'occident sous tension et incapable de fournir assez de missiles par rapport au potentiel russe. On en est ou aujourd'hui? Les russes ont bien entendu augmenté des productions, mais il y a des limites, ils ne produisent pas ce que nous imaginons être incapable de produire dans les mêmes temps, les mêmes quantités. C'est important de le comprendre, car sinon on donne le faux sentiment d'un occident en galère et incapable de tenir sur la durée et d'une Russie ou tout va bien qui peut continuer ainsi des années. Les américains ne sont pas non plus dans un dilemme comme s'ils seraient engagés sur plusieurs fronts. Au contraire, les américains ne sont engagés dans aucun conflit d'envergure en ce moment, l'ensemble de leur outil militaire est "disponible". Celui qui pense que l'aide américaine apportée à l'Ukraine ou encore à Israël affaiblirait les USA et empêcherait d'agir si ça explose ailleurs, c'est n'importe quoi. Taïwan c'est une île, une agression chinoise revient à devoir engager des moyens maritimes et aériens, qu'on me dise ou la marine et l'aviation américaine serait empêché d'agir en raison de 60 milliards amenés à l'Ukraine et qui concerne essentiellement une aide "terrestre". J'ai parfois l'impression que dans le monde de l'anti-américanisme (je ne dis pas que tu l'es, je parle de l'idée générale), une explosion de conflits qui seraient coordonnés empêchant les USA d'agir avec force, perdants alors certaines de leurs positions au profit de leurs ennemis est un scénario espéré. La réalité actuelle pour les américains, c'est que c'est la première puissance militaire qui a tout son potentiel militaire de disponible, elle est plus en capacité d'intervenir à un endroit, malgré son aide à l'Ukraine ou à Israël, qu'elle ne l'était pendant ses interventions en Irak et en Afghanistan. Les américains sont pas embourbés en Ukraine et ce sont bien les russes qui risquent d'avoir des conflits multiples sur lesquels ils ne pourront pas s'impliquer comme ils aimeraient, pensons déjà à celui du Haut Karabagh...
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