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Tout ce qui a été posté par Titus K
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https://www.navalnews.com/naval-news/2023/08/saab-starts-production-of-finnish-navys-composite-masts/ La superstructure a un air tres Naval Group Dommage qu'ils aient été trop en avance sur leur programme pour participer au European Patrol Corvette
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout ca c'est des pays vaincus, l'Ukraine n'était pas été vaincu par la Russie avant février 2022. C'est pour ca que j'ai mis pays indépendant. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il n'y avait pas de zone tampon neutre entre Allemagne de l'ouest et de l'est, Il n'y a pas de zone tampon neutre entre la Corée du Nord et la Corée du sud. Je sais pas si il y des antecedents historiques comparables d'un grand pays indépendant forcé par un de ses voisins a un devoir de neutralité. Je pose la question sérieusement, y a t il des exemples similaires ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Quand la Russie se plaint de l'expansion de l'Otan dans les pays d'Europe de l'Est, est-ce entre autre parce qu'elle estime avoir un droit de regard sur la politique de ses anciennes colonies européennes ? -
Succession du CHARLES DE GAULLE : construction de porte-avions/drones légers?
Titus K a répondu à un(e) sujet de Salverius dans Divers marine
Un bâtiment type Croiseur Jeanne D'Arc avec 32 cellules de lancement verticale pour MDC + 6 Helicos ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour la dangerosité RU/US envers la france, si on suit le meme principe le pays menaçant le plus la Russie c'est bien la Chine ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je reviens sur la carte, les turcs ont donc un droit d'annexion sur une bonne partie de la Russie et du Kazakhstan ? Après tout la Russie a bien annexé des Régions Slaves Ukrainiennes... La Turquie peut bien annexer des régions Turques Kazakh ou Altaiens... * qu'il faudra bien évidemment entériner par un referendum APRÈS l'invasion militaire des dits territoires -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le problème c'est qu'en annexant la Crimée, puis le l'oblast de Donetsk, de Lougansk, de Kherson et de Zaporijjia cette frontière neutre se décale de plus en plus vers l'ouest... A ce rythme, cette region neutre, ce "trait d'union entre l'Europe et la Russie" ce sera quoi ? La Pologne ? La Roumanie ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est bien de voir que Sarkozy, qui connait d'ailleurs déjà le résultat du scrutin, défend le droit à l'autodétermination de la Crimée (que personnellement je ne contesterait pas) mais pas de l'Ukraine, condamnée a une neutralité ... éternelle ? "demander a l'Ukraine de choisir" est un problème (je ne crois qu'il y ait besoin de leur demander, Vladimir leur impose de faire ce choix en ce moment), mais le choix de la Crimée de devenir russe n'est plus qu'à entériner par un referendum. | On s'arrête où ? Si la région de Lviv déclare son indépendance et qu'elle rempli les critères d'adhésion ca passe ? La Crimée russe pour Lviv Européen ? L'interview revient sur le fait que la Russie est notre voisine et un partenaire nécéssaire, soit. En revanche j'ai beau chercher, le seul message de sympathie envers l'Ukraine que je trouve c'est ca : --> il vont être ravi, ca a si bien fonctionné les fois précédentes. La on tombe carrément dans le ridicule. Le belligérant qui a essayé le capturer la capitale adverse n'est pas l'Ukraine. Je pense que Tallinn est plus risque d'une invasion que Moscou. Mais non, il faut insinuer que l'Ukraine va peut être essayer d'envahir Moscou... comme ... comme ... je vous laisse finir. Le discours tourne en boucle sur Pervy Kanal. -
Niger
Titus K a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.aljazeera.com/news/2023/8/16/more-than-a-dozen-niger-troops-killed-in-attack-near-mali-border Plus d'une douzaine de soldats nigériens tués dans une attaque près de la frontière du Mali Le ministère nigérien de la Défense affirme que 20 autres soldats ont été blessés dans l'attaque. Au moins 17 soldats nigériens ont été tués dans une attaque de groupes armés près de la frontière avec le Mali, a déclaré le ministère de la Défense du pays. Selon un communiqué publié tard mardi, "un détachement des forces armées nigériennes (FAN) se déplaçant entre Boni et Torodi a été victime d'une embuscade terroriste près de la ville de Koutougou [52 km au sud-ouest de Torodi]". Il a ajouté que 20 autres soldats avaient été blessés, tous évacués vers Niamey, la capitale. Plus de 100 assaillants ont été « neutralisés » pendant leur retraite, a déclaré l'armée. Au cours de la dernière décennie, la zone frontalière où convergent le centre du Mali, le nord du Burkina Faso et l'ouest du Niger est devenue l'épicentre de la violence des groupes armés liés à Al-Qaïda et à l'EIIL (EI) dans la région du Sahel. La colère contre l'effusion de sang a alimenté les prises de contrôle militaires dans les trois pays depuis 2020, le Niger étant le dernier à tomber dans un coup d'État le 26 juillet lorsque le président Mohamed Bazoum a été destitué. Le sud-est du Niger est également la cible de groupes armés qui traversent le nord-est du Nigeria - le berceau d'une campagne lancée par Boko Haram en 2010. Les dirigeants du coup d'État avaient déclaré que l'éviction de Bazoum était due à l'insécurité dans le pays "due à la détérioration de la situation en matière de sécurité et à une mauvaise gouvernance". Mais Ahmed Idris d'Al Jazeera, rapportant d'Abuja dans le Nigeria voisin, a déclaré que la révocation par le gouvernement militaire nigérien des accords avec l'armée française et la suspension de l'aide par les autres partenaires de Niamey "rend la vie plus difficile". « Il sera difficile maintenant pour le Niger de s'approvisionner en équipement, en armes et de faire face aux cas croissants d'attaques de ces groupes armés au Sahel... il devra peut-être compter sur des pays comme le Mali et le Burkina Faso pour l'expertise et aussi sur les groupes mercenaires qui opèrent dans ces deux pays », a-t-il déclaré mercredi « Mais combien peuvent-ils donner ? Combien de temps cela va-t-il durer ? Eux aussi sont confrontés à un problème similaire", a ajouté Idris. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
https://www.belganewsagency.eu/belgian-emits-much-more-co2-due-to-closure-of-nuclear-reactors La Belgique émet plus de CO2 en raison de la fermeture des réacteurs nucléaires, selon une étude --> Surprise TOTALE La Belgique a émis 13 % de CO2 en plus au cours des six derniers mois par rapport à la même période l'année dernière, écrit De Standaard ce lundi, citant une étude d'UGent. La fermeture des réacteurs nucléaires Doel 3 et Tihange 2 est à l'origine de cette forte augmentation. Doel 3 a été fermé le 23 septembre de l'année dernière et Tihange 2 le 1er février. La Belgique a ainsi perdu deux gigawatts d'électricité à faible teneur en CO2. Cette perte est immédiatement perceptible dans les émissions moyennes du pays, selon une étude réalisée par UGent. Par rapport à la période allant de février à juillet de l'année dernière, l'intensité de CO2 pour la même période cette année a augmenté de 13 %, passant de 148 à 168 grammes de CO2 par KWh. Ce calcul est basé sur un scénario prudent dans lequel les centrales électriques au gaz émettent 500 grammes par KWh. Des énergies renouvelables importantes À titre de comparaison, les Pays-Bas ont émis 349 grammes de CO2 par kWh pour la production d'électricité, la France 72 grammes et l'Allemagne 486 grammes. Les Pays-Bas et l'Allemagne utilisent encore des centrales au charbon, ce qui n'est pas le cas de la Belgique. Les émissions de CO2 de la Belgique varient d'un mois à l'autre. En février 2023, par exemple, les émissions de CO2 ont augmenté de 57 % par rapport à l'année précédente, alors qu'en juillet, elles ont diminué de 33 %. Cela s'explique par la production d'énergie renouvelable. 2022 a également été une année faste pour les centrales nucléaires. -
Le japon est ouvert à l'export ?
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La ressemblance est clairement la ! Après la densité de haies a pas l'air tellement élevée non plus, on regarde des km sur la photo. Le bocage c'est souvent tout les 100-200 mètres qu'il y a une haie. -
https://www.shephardmedia.com/news/naval-warfare/canada-investigates-new-submarine-options/ Le Canada en pourparlers avec six pays sur les besoins futurs en sous-marins Le Programme sous-marin de patrouille canadienne (CPSP) en est à sa phase d'analyse des options qui comprend l'engagement avec des constructeurs potentiels pour déterminer les prochaines étapes. Un porte-parole du ministère canadien de la Défense nationale (MDN) a déclaré à Shephard le 31 juillet que la Marine royale canadienne (MRC) travaillait sur le PSPC, en examinant toutes les options de sous-marins conventionnels (SSK) disponibles. Une nouvelle mise à jour de la politique de défense est en cours d'achèvement par le MDN et les Forces armées canadiennes (FAC), qui fournira une mise à jour de l'approche existante du Canada "Fort, sécurisé, engagé" (SSE) publiée en 2017. La mise à jour devrait fournir plus de détails sur les exigences du PSPC, le budget et le calendrier pour le remplacement en temps opportun des SSK de la classe Victoria. —> 6 pays ??
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Vous pensez franchement qu'il n'y avait pas un AESA sur cet avion censé représenter le fleuron de l'industrie française et le futur de l'aviation indonésienne ? J'ai un doute. On ferait une mission de promotion du rafale avec un indonésien a bord en équipant l'avion d'un PESA (que eux n'utiliseront meme pas) ? Si c'est le cas (j'en doute) ce serait alors soit dû soit une déficience capacitaire, soit à de l'insuffisance (ou suffisance je ne sais plus parler)
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https://www.navylookout.com/developing-the-type-31-frigate/ Développement de la frégate de type 31
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Terrifiant … -
Aubert et Duval n'étaient pas en mesure d'utiliser le bon alliage, ou l'état leur a spécifiquement demandé d'utiliser un acier de merde ? Pour un contrat a quelques centaines de millions ca semble ridicule ce genre d'economies ...
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C'est Aubert et Duval le canon non ?
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La nature reprend ses droits : -
https://air-cosmos.com/article/general-stephane-mille-pegase-2024-se-fera-sans-doute-avec-plusieurs-pays-europeens-65596 Général Stéphane Mille : "Pégase 2024 se fera sans doute avec plusieurs pays européens" Durant son déplacement dans le Pacifique, le général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’Armée de l’Air et de l’Espace, a accordé une interview à Air et Cosmos, revenant sur le bilan de Pégase 2023 et la modernisation des capacités outremer. Comment avez-vous choisi le programme de Pégase 2023, avec quels attendus ? Cela fait trois ans que nous effectuons ces projections vers le Pacifique. L’idée était de démontrer notre capacité à projeter un dispositif conséquent, cette année avec 10 Rafale, cinq Phénix et quatre A400M, ce qui constituait une force significative et crédible. Par rapport aux éditions précédentes, celle-ci comportait des dimensions d’influence, de coopération bilatérale et de rayonnement bien plus importantes. Nous avons été plus actifs dans la préparation de ces domaines. Ainsi, à chaque escale, j’avais demandé qu’un officier général soit présent pour présenter la projection Pégase et ce que l’Armée de l’Air et de l’Espace est capable d’apporter dans la zone en matière de puissance, de couverture de la zone, de réactivité et de rapidité de déploiement. La manière dont nous avons conçu Pégase s’y prêtait : ainsi, à peine le dispositif était-il arrivé dans le Pacifique, qu’il s’est séparé en plusieurs sous-ensembles pour réaliser différentes missions comme un entraînement interallié à Guam ou des missions de rayonnement régional grâce aux A400M et MRTT au profit des forces armées en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Le 23 juillet, deux Rafale ont rejoint la Nouvelle-Calédonie dans le cadre du voyage officiel du président de la République, d’autres se sont rendus en Indonésie (puis Djibouti) et les derniers ont mis le cap vers la Corée du Sud puis le Japon. Un tel dispositif permettait d’augmenter notre « surface de contact » et donc d’échanger avec de nombreux partenaires. On a pu mesurer l’impact local à travers les productions de médias, de posts sur les réseaux sociaux, dans l’ensemble des pays de la zone que nous traversions. A quoi pourrait ressembler Pégase 2024 ? Pégase 2024 se fera sans doute avec plusieurs pays européens. L’idée est de rallier ensemble l’exercice Pitch Black qui se déroulera en Australie à l’été 2024. A ce stade, le volume de moyens dépendra de ce que chaque pays voudra engager, mais également des capacités d’accueil de nos hôtes Australiens. Nous avons en tête un volume de 6 à 8 appareils par pays avec l’environnement associé. Les discussions se poursuivent. On parle aussi d’une participation à Red Flag, mais lequel, au Nevada, en Alaska ? Probablement en Alaska, l’Armée de l’Air et de l’Espace y a déjà participé par le passé. Vous avez profité de votre escale à Anchorage le 20 juillet pour venir en repérage ? Cela a fait partie des sujets que j’ai évoqués sur place. Les Allemands étaient passés la semaine précédente. Vous avez ensuite accompagné le président de la République lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie. Quelles évolutions allez-vous lancer en matière d’infrastructures et de capacités ? La LPM 2024-2030 annonce un renforcement de l’outremer… Sur un plan capacitaire, nous avons des vieux Puma âgés de presque 50 ans, à remplacer assez vite, et des Casa 235 dont le successeur est attendu dans la prochaine décennie. La montée en puissance de la flotte A400M, avec à minima 35 avions en service et l’adaptation des infrastructures nous permettront d’être plus souvent présents dans les territoires d’Outre-mer. Ceci nous permettra, à terme, d’envisager le déploiement d’un avion quasiment en permanence. Notre réflexion sur l’outremer va au-delà du Pacifique et concerne aussi la Guyane, la Réunion, qui ont les mêmes besoins de mobilité avec une utilisation accrue de l’A400M et le remplacement des Puma. Que vous réglerez à court terme avec les huit Caracal du plan de soutien à l’aéronautique… Pas seulement, à partir de 2026, nous allons commencer à récupérer les 8 Caracal en service dans l’Armée de Terre. C’est donc avec ces 16 hélicoptères (8 du PSA et 8 en provenance de l’AdT) que nous devrons assurer la succession de nos Puma, en Guyane où c’est le plus *** mais aussi à Djibouti, ou en Indo-Pacifique. Avez-vous aujourd’hui une nécessité de déployer des chasseurs en permanence dans le Pacifique ? Le Chef d’Etat-Major des Armées l’a clairement dit : il n’y a pas de menace aujourd’hui en Indo-Pacifique. En revanche, nos bases outremer doivent être capables d’accueillir des dispositifs et donc de disposer des infrastructures nécessaires : parking, carburant, capacités d’accueil en munitions. Pégase permet de nous entraîner à la projection à distance de l’hexagone mais aussi de mesurer les difficultés que soulèvent les stationnements de nos dispositifs. Avoir deux A400M et deux Phénix sur un parking consomme de l’espace. La Guyane avait cette culture et les moyens d’accueillir les dispositifs de chasse, avec un Awacs, c’est moins le cas dans le Pacifique. La Guyane a bien progressé dans ce domaine. En 1992, quand je m’y suis déployé la première fois, les Mirage F1 étaient mis en travers des taxiways car nous n’avions pas de parking dédié, une difficulté qui a été résolue depuis avec un vrai parking qui accueille régulièrement des dispositifs aériens. A nous de trouver les bonnes solutions dans le Pacifique pour répondre aux besoins civils et militaires, car la solution est probablement mixte. Vous avez aussi réfléchi à la mise en place du Reaper dans le Pacifique… Cela fait partie des évolutions étudiées dans le cadre de la LPM et le renforcement de l’outremer. Quand on émet des besoins de surveillance sur de vastes zones de l’Indo-Pacifique, on pense plutôt à une réponse dans le domaine aéronautique. Un drone endurant comme le Reaper va pouvoir orienter le travail des navires de la marine. La LPM a pris en compte la possibilité de mobiliser des drones, mais aussi des avions légers de surveillance et de reconnaissance (ALSR). A partir de quel horizon pourrait-on voir ces moyens sur place ? Tout dépendra du besoin exprimé. Cela pourrait intervenir à un horizon de deux ans. Déployer un Reaper ne se résume pas à envoyer un drone : la mise en place d’une infrastructure dédiée, y compris satellitaire, est nécessaire. Les infrastructures reviennent à plusieurs reprises depuis le début de cette interview : à partir de quand pourrez-vous commencer les travaux qui contribueront à modeler le capacitaire pour plusieurs décennies ? Le chef d’état-major des armées devrait commencer l’examen des priorités en matière d’infrastructures à la rentrée. C’est le travail normal des armées d’anticiper et de planifier de tels sujets. Vous sortez d’un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) au Bourget qui a été particulièrement dense, pour attaquer à la rentrée celui qui concernera la coupe du monde de rugby, en forme de répétition des JO 2024. A quelles difficultés vous attendez-vous pour ces prochains DPSA et savez-vous ce que vous engagerez ? Des systèmes comme Parade sont encore en cours de développement. Nous avons par ailleurs un système performant de fusion de remontée des différents systèmes, SAP. Il permet d’avoir une vue complète de la situation drone et de coordonner la réponse la plus adéquate avec les différents acteurs impliqués, l’armée de l’air et de l’espace, la gendarmerie, la police… SAP avait été mis en place au cours de l’exercice Coubertin LAD, dédié aux problématiques de lutte antidrones des grands événements sportifs à venir. Aurez-vous des livraisons de matériel supplémentaire, des personnels à former pour tenir ce contrat opérationnel ? C’est principalement Parade, il nous faudra former les opérateurs sol-air. La lutte antidrone est une suite logique pour eux, c’est la prolongation « par le bas » de la PPS Air (posture permanente de sûreté). Quel regard portez-vous sur les contributions actuelles de l’A400M ? L’A400M est un véritable couteau suisse. Il réalise des missions de transport stratégique et tactique, des entraînements paras, des projections comme Pégase, le soutien aux opérations pour évacuer des ressortissants du Soudan, le transport d’armes pour l’Ukraine, certains rapatriements depuis le Moyen-Orient… Il est devenu notre vecteur principal. Les forces spéciales sont en train de monter en compétence et le moment venu ils pourront faire appel à cet appareil. Comment l’armée de l’air et de l’espace est-elle engagée actuellement ? Elle est bien engagée. Quand on fait Pégase, on y va avec beaucoup d’ambition et on apprend énormément, y compris parce que nous sommes capables de saisir les opportunités. Durant Pégase, deux missions ont été particulièrement remarquées par nos amis américains. Des contributions logistiques, que nous avons faites à leur profit, alors que Guam a été dévasté par un typhon, et la mission réelle de recherche et sauvetage qu’un de nos équipages d’A400M a réalisée. Grace à un C2 agile et les délégations consenties, le commandant de bord a pu réorienter sa mission, localiser le navire en panne moteur de nuit, à court de batteries, orbiter à basse altitude au-dessus de lui durant cinq heures, prêt à larguer des chaînes SAR au besoin, le temps qu’un bateau des CoastGuards puisse évacuer les 11 passagers en perdition. Comment aujourd’hui pratiquez-vous le dialogue avec vos homologues étrangers ? A plusieurs niveaux. Tout d’abord en bilatéral avec des échanges réguliers entre chefs d’états-majors ou nous identifions des pistes de coopération bilatérale renforcées. Ensuite dans des formats adaptés : je pense en particulier aux travaux sur le SCAF qui génèrent des échanges renforcés avec mes homologues allemand et espagnol, et désormais belge. Nous échangeons sur nos besoins pour faire face aux menaces futures. Ainsi, nous avons signé durant le salon du Bourget un document présentant notre vision du combat collaboratif futur. Je pense également à l’initiative trilatérale avec les CEMAA américains et britanniques. L’objectif est d’aborder des sujets stratégiques communs mais surtout de renforcer l’interopérabilité entre les trois pays. Je pense aussi à l’EURAC, conférence des chefs d’état-major européens qui permet un échange collectif sur des sujets divers. En avril, nous avons ainsi échangé sur la guerre en Ukraine et les conséquences en matière de préparation opérationnelle. Je pense enfin au NACS, Nato Air Chiefs Symposium, qui nous permet d’échanger sur les engagements opérationnels en cours et sur les réflexions de l’OTAN en matière d’emploi et d’organisation du domaine aérien. La nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) est-elle un levier pour fidéliser ? Cela en fait partie, comme le plan familles 2, les conditions de vie sur les bases aériennes. J’y suis tout particulièrement attentif. Le MCO frétille un peu, sur quelles flottes avez-vous pu progresser ? Oui, il frétille un peu mais je reste prudent car les progrès s’apprécient dans le temps long. On voit une amélioration sur l’aviation de chasse en général, sur l’A400M mais nous conservons quelques difficultés sur les hélicoptères. On attribue souvent ces gains aux marchés verticalisés, mais il faut aussi prendre en compte les ajustements dans les organisations de nos mécaniciens. C’est bien la somme des deux qui permet cette amélioration. Vous êtres aussi vous-même chef d’entreprise puisque vous avez la responsabilité du service industriel de l’aéronautique (SIAé)… Le SIAé est un acteur industriel majeur pour suivre tout ou partie des flottes en service. Il suit en particulier le C-130H Hercules, qui lui aussi fait l’objet d’une disponibilité en hausse. J’explique ces progrès par le plan d’urgence mis en place il y a deux ans. L’engagement de toutes les équipes a permis d’obtenir les premiers résultats encourageant. Il s’agit d’une flotte sensible, de par ses utilisateurs (le commandement des opérations spéciales et la DGSE, NDLR) et à ce titre, elle concentre toutes les attentions. Combien de temps le C-130H restera dans cette zone difficile ? C’est difficile à dire, c’est un combat permanent, il faut beaucoup de volonté, d’engagement, de l’EMAAE, de la direction de la maintenance aéronautique, du SIAé. On parle plus rarement d’un autre C-130 : la version J, en service au sein de l’escadron Rhin franco-allemand, avec quels résultats ? C’est une réussite. On a pu franchir des étapes que beaucoup pensaient infranchissables. Nos camarades allemands nous sont reconnaissants des efforts qui ont été menés pour les intégrer au sein de la base d’Evreux et des populations environnantes où ils vivent avec leurs familles. Cela montre un exemple qui pourrait s’appliquer à d’autres flottes, comme celles utilisées pour la formation.
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En quoi la version française est elle plus naze que la dernière version de HK ?
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Si vraiment ils veulent le record : Chally + Surblindage + Briques ERA + Cope Cage + Équipage bien nourri ... on doit être à pas loin de 80 tonnes -
Géographie des bases militaires en France
Titus K a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Histoire militaire
Un article intéressant de 2017 sur la présence militaire en Bretagne justement, un point de vue bien breton : https://lepeuplebreton.bzh/2017/03/31/armee-bretagne/ De la dépendance de la Bretagne à l’armée Il fut un temps où la Grande muette était la première cible du Peuple breton. Faute d’informations, ce n’est plus le cas. Pourtant, l’armée est toujours un sujet bien breton en témoigne la présence de Jean-Yves Le Drian à la tête du Ministère de la Défense durant cette mandature et celle à la commission de la défense des députés bretons Patricia Adam (en tant que présidente), Gwendal Rouillard (en tant que secrétaire) ainsi que Gilbert Le Bris et François de Rugy. Pour essayer de renouer avec son héritage, Le Peuple breton fait donc le point sur le poids de la Défense en Bretagne. Si la Normandie a été « achetée » par le nucléaire, il suffit de constater le poids de l’armée en Bretagne pour comprendre qu’elle a, elle aussi, été achetée. Réussissant à vendre des rafales là où tous ses prédécesseurs avaient échoué, conduisant l’armée française au Mali puis en Syrie, Jean-Yves Le Drian a assurément marqué le quinquennat de François Hollande en devenant l’un des ministres les plus populaires. Il n’est d’ailleurs pas le premier breton à assurer cette mission puisqu’Yvon Bourges a été également ministre de la Défense pendant 5 ans sous Valéry Giscard D’Estaing alors qu’il était, comme l’actuel ministre, président du Conseil régional de Bretagne. La militarisation de la Bretagne par l’État n’est pas nouvelle. La présence des forts Vauban tant à Port-Louis, Belle-Ile-en-mer, Morlaix ou Saint-Malo témoigne de la place stratégique qu’occupait la Bretagne, cette péninsule, déjà sous l’ancien régime. Aujourd’hui encore, elle compte plusieurs sites. En Finistère, il y a bien sûr le site nucléaire de l’Ile Longue, à Crozon, et l’Arsenal de Brest (qui compte des ramifications à Brest, Lambézelec, St-Pierre Quilbignon et Bohard), le radar de Loperhet, ainsi que les bases aéronavales de Landivisiau et Lanvéoc-Poulmic. Dans le Morbihan, on recense l’école militaire de St-Cyr Coetquidan à Guer, la base des fusiliers marins et l’Arsenal de Lorient-Lanester, la base aéro-navale de Lann-Bihouée à Ploemeur. Enfin, en Ille-et-Vilaine, outre le commandement de la gendarmerie nationale situé à Rennes, on trouve le 16ème groupe d’artillerie dans la même commune, le 11ème régime d’artillerie de marine à Saint-Aubin du Cormier, le deuxième régiment du matériel ainsi que le centre électronique de l’armement à Bruz et le groupement de soutien logistique au commissariat de l’armée de terre et l’aéroport de Rennes à Saint-Jacques de la lande. Il reste dans la Loire-Atlantique l’arsenal de Nantes à Indre. Les Côtes d’Armor n’ont jamais été militarisées excepté en temps de guerre. L’armée est donc plus qu’un « petit » secteur en Bretagne. C’est même l’un des principaux employeurs pour un certain nombre de bassins économiques. Dans une étude de l’agence d’urbanisme Brest-Bretagne intitulée « Impact économique de la Défense sur le territoire de la base de défense de Brest-Lorient », parue en février 2016, il est indiqué qu’« en 2014, les effectifs civils et militaires de la base de défense de Brest-Lorient s’élèvent à 21 381 emplois en équivalent temps plein (ETP), soit près de 8 % des effectifs de la Défense en France. Une grande partie du personnel du ministère de la Défense (58 %) travaille à Brest. […] La presqu’île de Crozon et l’agglomération lorientaise accueillent un nombre sensiblement égal de salariés (un peu plus de 3 400 emplois en ETP). » Dans la presqu’île de Crozon et dans le secteur de Landivisiau, l’armée représente respectivement 48 % et 22 % de l’emploi total. L’étude précise encore que « les emplois dépendant de la présence de l’armée sur ce seul secteur [zone Lorient-Brest] sont estimés à 40000 équivalent temps-pleins et correspondent à 51200 emplois ». « Comparé aux 441 000 emplois du périmètre, la base de défense de Brest-Lorient représente 11,5 % du total », calcule le rapport. « Le ministère de la Défense est le premier employeur de la zone d’emploi de Brest et concentre de nombreuses fonctions métropolitaines (commandement, sûreté-sécurité, recherche…). » Le rapport affirme même sans détour que « sans la forte présence du ministère de la Défense, Brest n’aurait pu obtenir le statut de métropole. Certes, la métropole s’est progressivement diversifiée pour disposer d’une gamme étendue de services (enseignement supérieur et recherche, centre hospitalier régional de santé…). Mais, c’est historiquement la présence de la Marine nationale qui a justifié l’émergence d’un grand nombre de ces fonctions. » Il ajoute que « de nombreux retraités du ministère de la Défense ont choisi de passer leur retraite sur le territoire de la base de défense de Brest-Lorient. Au total, ce sont 25000 ayants droit et près de 12000 ayants cause qui perçoivent une retraite du ministère de la Défense. Il s’agit majoritairement de sous-officiers (64 %) et d’ouvriers d’État (22 %). » L’armée dépense aussi plusieurs centaines de millions d’euros en commandes publiques pour soutenir la flotte française dont 90 % revient à la Bretagne. Ainsi, DCNS à Brest, mais aussi STX à Saint-Nazaire, CNN MCO à Guipavas, Piriou Naval Services à Concarneau et Thalès à Brest dépendent de ces sommes. Cette position de force de la Bretagne en matière militaire permet un clientélisme que Jean-Yves Le Drian a su exploiter durant son passage au Ministère. L’armée a en effet perdu beaucoup de sites, mais paradoxalement, la Bretagne a été préservée et son rôle stratégique en matière de défense a même été renforcé. Autant dire qu’être contre l’armée en Bretagne, c’est se tirer une balle dans le pied. Pourtant, il s’agit de savoir à quoi sert l’armée si ce n’est à assurer les intérêts économiques de la France à l’étranger ? « La politique coloniale est fille de la politique industrielle », disait Jules Ferry. « Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde […], pour une grande nation, croyez-le bien, c’est abdiquer, et dans un temps plus court que vous ne pouvez le croire ; c’est descendre du premier rang au troisième et au quatrième », dit-il encore en 1885. Cette recherche de « grandeur » est inacceptable pour qui est militant anti-colonialiste. L’armée, c’est avant tout une affaire de diplomatie et qui veut avoir voix au chapitre se doit, hélas, d’investir dans ce domaine, si ce n’est financièrement du moins tactiquement. Pour autant, la diplomatie doit-elle rester dans le giron des États-nations ou être déléguée à l’Union européenne ? Sous le mandat de Nicolas Sarkozy, la France est officiellement entrée dans l’OTAN se plaçant de fait sous commandement américain en lieu et place de l’ONU. Une armée européenne placée sous commandement de l’ONU ne servirait-elle pas plus l’intérêt général que des armées nationales ? Les militaires ne seraient-ils pas plus utiles à servir l’intérêt général que les intérêts égoïstes des nations ? Ces questions-là ne sont jamais abordées dans les débats politiques… -
Allemagne
Titus K a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Bonne polémique de merde... je les sens venir : "regardez comme les allemands se font du soucis pour les 80 TONNES de kérosene, vraiment quel pays écologiste, ces medias prêts a mettre en lumière le moindre écart écologique de leur personnalités politiques" Sinon leur centrales au charbon et au gaz rejettent combien de fois par secondes la pollution équivalente à 80 tonnes de kerosene ?