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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Ça dépend, la Norvège avec 5.5 millions d’habitants ont 6 SSK … soit l’équivalent de 30 SSK pour l’Australie. -
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[Le monde des opérateurs du H225M/EC 725 Caracal]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
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Ce drone doit-il pouvoir apponter ?
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Opérations au Mali
Titus K a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai honte ... Bon pour me rattraper il y a la mention Alignement sur l’agenda de la Confédération des États du Sahel -
L'industriel Eurocopter, rebaptisé Airbus Helicopters
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
La vidéo --> https://x.com/AirbusHeli/status/1899502579433746874 Dallas, U.S., 11 March 2025 - Airbus Helicopters has introduced its H140 at the vertical lift industry show VERTICON in Dallas, Texas. The multi-mission helicopter raises the bar in the light twin-engined category, for performance, cost-effectiveness, and passenger and crew comfort. The H140 is a 3-tonne class rotorcraft that complements Airbus Helicopters' current light twin offering for the emergency medical services, passenger transport, and private and business aviation markets. The entry into service of the helicopter is planned in 2028 for the emergency medical services segment. “Introducing a new helicopter to the light twin engine segment is a testimony to our commitment to meeting our customers’ evolving mission requirements, leveraging our R&T programmes such as Bluecopter,” said Bruno Even, CEO of Airbus Helicopters. “We worked hand in hand with our H135 customers to bring their additional requirements together in the H140’s efficient design. It enables customers to benefit from a bigger mission-enhancing cabin space that was sized to an optimised engine performance for the best-in-class payload and range. We are proud to be able to offer our customers the most competitive choices,” he added. The Company presented a full-scale model in an emergency medical services configuration at VERTICON. The H140 features a wide range of innovations, including a new T-shaped tail boom with an optimised Fenestron that reduces sound levels, a five-blade bearingless main rotor, and new powerful engines. The helicopter also features a larger cabin space, large windows and optimised cabin layout that can accommodate up to six passengers comfortably. Designed with accessibility in mind, thanks to the large clamshell doors and the high tail boom, the H140’s rear loading capabilities allow the use of different types of stretcher systems including intensive care ones and transport incubators while its large sliding doors facilitate access to the cabin. The H140, powered by the Safran Arrius 2E 700 shp engine, offers the best payload/range in its class. The two engines of the helicopter are managed by a dual-channel full-authority digital engine control (FADEC) system, guaranteeing unprecedented levels of performance in all engines operative (AEO) operations and considerable power reserves in one engine inoperative (OEI) scenarios. The new H140 also features the same five-bladed rotor system that was introduced on the H145 in 2019. The bearingless main rotor design simplifies maintenance, improves serviceability and reliability, and provides the highest level of passenger and crew comfort. H140 operators will benefit from an optimised maintenance plan that harmonises airframe and engine maintenance schedules and allows longer intervals between inspections, reducing the helicopter's operating and maintenance costs. In total, the company will have four dedicated prototypes, with the first aircraft already being flight tested at the company’s site in Donauwörth. The H140 will feature Helionix, Airbus Helicopters’ avionic system that also equips the H135, H145, H160 and H175. Helionix, in addition to the 4-axis autopilot, offers an innovative cockpit layout to enhance situational awareness, reducing the pilot workload and increasing the safety during the mission. -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
A bord du Tourville. Le sous-marin nucléaire d'attaque français a traversé Lisbonne pour rejoindre les « eaux froides » https://www.dn.pt/internacional/a-bordo-do-tourville-submarino-nuclear-de-ataque-francês-passou-por-lisboa-a-caminho-das-águas-frias Encore en phase de test, le Tourville a fait escale dans la capitale portugaise en vue d'un déploiement à long terme. DN s'est entretenu avec le capitaine de frégate Laurent sur les défis liés au commandement du navire. « On ne peut vraiment pas prendre de photos ici... à cause des armes », prévient le capitaine de frégate Laurent devant une porte située à l'avant du sous-marin nucléaire d'attaque Tourville. Nous entrons derrière le commandant et, de part et d'autre d'une étroite coursive métallique, se trouvent les torpilles incandescentes et, derrière elles et à l'intérieur de conteneurs noirs, les missiles. « Ici, nous avons les tubes de lancement des armes », indique le commandant, avant d'expliquer que la différence entre une torpille et un missile est que la première reste sous l'eau jusqu'à ce qu'elle atteigne sa cible, tandis que le missile est lancé sous l'eau, émerge et atteint une cible à la surface. À quelle distance ? « Des milliers de kilomètres, on pourrait dire des milliers », répond l'officier militaire, sans plus de précisions. Après une escale à Lisbonne en direction des « eaux froides de l'Atlantique », où il continuera à être testé, le Tourville poursuit son voyage pour être officiellement admis au service de la marine française. Il s'agit d'un navire de plus de 5 000 tonnes et de 100 mètres de long, équipé des dernières technologies de pointe. « Nous allons tester la résistance du sous-marin et de tous ses équipements », explique le capitaine de frégate Laurent (sans nom de famille, comme c'est l'usage), debout sur le pont du sous-marin, avant de nous inviter à entrer par l'écoutille pour une visite de l'intérieur. Avant cela, il nous explique que la France est dans une période de transition entre les sous-marins de la classe Rubis et les sous-marins de la classe Sufren, comme le Tourville. La dernière fois qu'un sous-marin nucléaire d'attaque français a accosté à Lisbonne, c'était il y a 11 ans - l'Améthyste, en 2014. Mais l'objectif, explique le commandant du Tourville - qui doit son nom à l'amiral Anne Hilarion de Costentin, comte de Tourville, qui s'est illustré dans des batailles navales, comme celle de Lagos en 1693, qui a opposé la flotte française à la flotte anglo-hollandaise au large de l'Algarve - est désormais de faire de la capitale portugaise une escale régulière pour les sous-marins français. Invités à visiter l'intérieur, nous descendons un étroit escalier métallique qui nous conduit par l'écoutille dans un couloir étroit et nous nous asseyons dans une petite pièce confortable - ce que le capitaine de frégate Laurent décrit comme la zone de vie du navire - où il explique que le Tourville a un équipage de 75 personnes, mais qu'il a la capacité d'accueillir quelques sous-mariniers de plus en formation. Disposant de la deuxième zone économique exclusive au monde, en grande partie grâce à ses territoires d'outre-mer, la France possède actuellement une flotte de dix sous-marins - quatre sous-marins lanceurs d'engins et six sous-marins nucléaires d'attaque, comme le Tourville. « On dit nucléaire parce qu'il a une propulsion nucléaire », précise le commandant, avant d'expliquer le type de mission dans lequel le bâtiment peut être impliqué. « Nous garantissons indirectement la dissuasion nucléaire pour ouvrir la voie aux sous-marins lanceurs d'engins, nous escortons notre porte-avions, le Charles de Gaulle, nous protégeons le groupe aérien lors des déploiements de longue durée. Nous sommes également capables de traquer et de détruire un autre sous-marin avec notre force de frappe, ainsi que des frégates ennemies. Enfin, nous sommes capables de collecter des informations, car un sous-marin est un espion, soit près des côtes grâce à nos mâts optroniques, l'équivalent des périscopes, soit grâce à nos capteurs comme le sonar, soit pour la guerre électronique ». Et, ajoute-t-il, « nous pouvons également déployer des forces spéciales, nos commandos Hubert, par l'intermédiaire du sous-marin ». Ainsi que d'attaquer à terre, « grâce aux missiles de croisière ». Ce sont ces missiles que nous verrons plus tard et dont le capitaine de frégate Laurent souligne le potentiel destructeur. « C'est extrêmement précis », précise-t-il en rappelant que le missile de croisière est “une arme politique”, c'est-à-dire que le commandant ne l'utilise que lorsqu'il reçoit un ordre du président ou en cas d'autodéfense s'il est attaqué. « C'est moi qui appuie sur le bouton, mais c'est lui qui donne l'ordre par l'intermédiaire de l'état-major général des forces armées. Un autre avantage du sous-marin est « l'effet de surprise ». Nous pouvons nous approcher très près des côtes sans être détectés ». Dans un monde de plus en plus dangereux, où les mers sont un nouveau théâtre d'affrontement entre des puissances parfois peu respectueuses du droit international, la France, affirme le capitaine de frégate Laurent, « est prête ». Et cette visite à Lisbonne a été l'occasion de renforcer la coopération avec le Portugal. « La vision que j'ai en tant que commandant de sous-marin est que le Portugal est un allié solide. Nous partageons une vision commune sur différents objectifs stratégiques », explique-t-il, soulignant que les deux pays “sont favorables au développement de l'Europe de la défense à travers l'Initiative européenne d'intervention”. Ils sont tous deux membres de l'OTAN. Et à travers ces deux organisations, nous menons des missions qui sont souvent communes ». Lors de cette escale, le commandant du Tourville assure qu'il y a également eu des échanges avec les équipages des sous-marins portugais, comme l'Arpão. Géopolitique mise à part, il ne doit pas être facile de contrôler un équipage de 75 personnes dans un espace clos, passant plusieurs jours sous l'eau, parfois dans des situations pressurisées ? « Nous avons une hiérarchie militaire, chacun connaît sa place, ses responsabilités », explique le capitaine de frégate Laurent, qui insiste sur la compétence de l'équipage. Et il assure : « Je ne dirais pas que c'est difficile, je dirais que c'est passionnant ». Pour le capitaine, il est important d'avoir un navire moderne et bien équipé, mais « commander ces 75 hommes, c'est la plus belle facette du métier ». Né près de Toulon, la ville du sud de la France où se trouve le grand port militaire de l'Arsenal, le capitaine de frégate aimait, dans son enfance, regarder les sous-marins nucléaires qui revenaient. Et il a vite compris que c'était ce qu'il voulait faire. « J'ai fait le cours, je suis entré à l'École navale, l'école des officiers de la marine française, et je me suis ensuite spécialisé comme sous-marinier », se souvient-il. Aujourd'hui, après avoir été commandant d'un sous-marin nucléaire d'attaque, son objectif est de commander un sous-marin lanceur d'engins. Bien sûr, le commandement d'un sous-marin comporte son lot de défis, comme le fait de devoir passer parfois cinq mois en mer. « Les déploiements à long terme varient entre deux mois et demi et cinq mois, avec des escales pour permettre à l'équipage de se reposer », explique le capitaine de frégate, qui admet qu'il est difficile d'être loin de sa famille, mais »nous avons un esprit d'équipe. C'est un peu comme une deuxième famille. La cohésion de l'équipe est très forte, c'est ce qui nous tient ensemble », explique ce père de quatre enfants. Mais même sous l'eau, sans téléphone ni internet, l'équipage du Tourville parvient à avoir un contact minimal avec sa famille par le biais de « Family », de courts courriels qui doivent être lus par les organisations internes pour s'assurer qu'il n'y a pas de fuites. A l'intérieur du sous-marin, l'équipage est organisé en fonction de ses tâches - diriger le navire, contrôler les sonars ou le réacteur nucléaire, etc. Pour ce faire, en temps normal, ils sont répartis en trois équipes : de 8h à 12h, de 12h à 16h et de 16h à 20h, et ainsi de suite pendant la nuit. « Lorsque nous sommes dans une zone d'opérations, nous sommes plus tendus et il n'y a alors que deux équipes avec des horaires tournants de six heures, » explique le commandant. De plus, chacun a sa fonction, qu'il s'agisse des transmissions, du réacteur nucléaire, de la santé ou de la cuisine. Le chef Claude est responsable du menu à bord. Mais que mange-t-on à bord d'un sous-marin ? « On mange très bien ! » s'exclame le commandant, assurant que « les repas sont extrêmement importants car ils influencent le moral de l'équipage ». Et de plaisanter : « Il faut que ce soit bon, sinon c'est l'un des seuls services où le commandant n'a pas à intervenir, c'est l'équipage qui s'en charge ! En effet, explique-t-il, « nous pouvons avoir de la nourriture fraîche pendant 10 ou 15 jours, puis il faut la mettre en conserve et la congeler. Mais nous avons de vrais artistes à bord ! A commencer par le chef Claude, que nous retrouverons peu après dans sa cuisine, à côté du mess où l'équipage prend ses repas. L'équipage du Tourville ne manquera pas de nourriture. Un aspect essentiel quand, comme le capitaine, on a déjà passé plus de cinq mois en mer. Mais quel a été le nombre maximum de jours d'immersion ? « Je ne peux pas le dire exactement, mais on peut dire entre 40 et 70 jours ». Et de garantir : « La seule chose qui nous limite en termes d'autonomie sur un sous-marin nucléaire, c'est le ravitaillement. En effet, la propulsion nucléaire nous permet de rester sous l'eau à une vitesse très élevée sans aucun problème. Nous ne devons pas remonter à la surface à cause du manque d'oxygène. Nous produisons notre propre oxygène à partir de l'eau. Nous créons également de l'eau. Je peux même vous dire que les deux seules limites sont la nourriture et l'équipage. Dans mon cas, l'équipage ne me limite pas, donc tout ce qui reste, c'est la nourriture », dit-il en souriant. Sur un sous-marin, bien sûr, l'inattendu peut survenir. C'est pourquoi il y a tant de redondances à bord. Dans la salle de surveillance du réacteur nucléaire et devant les écrans où il apparaît en couleurs, le commandant explique que le Tourville dispose, pour sa propulsion, de « batteries et de diesel ». C'est pour le cas où le réacteur s'arrêterait pour des raisons de sécurité et qu'il faudrait continuer à naviguer ». Dehors, dans l'un des couloirs qui longent le deuxième des trois étages du sous-marin, le capitaine de frégate montre des câbles près du plafond et des masques de l'autre côté et explique « qu'en cas d'incendie, l'oxygène est coupé, il faut donc mettre le masque et le relier à un câble d'air ». Et comme les lumières s'éteignent également, l'équipage doit utiliser des plaques métalliques surélevées placées sur le sol pour trouver l'endroit où connecter les masques. En cas d'incendie, l'oxygène est coupé et l'équipage doit mettre les masques et les connecter aux câbles d'air qui circulent dans le sous-marin Dans le même couloir, une armoire est alignée avec des dizaines de boîtes métalliques. « C'est pour le cas où notre centrale à oxygène tomberait en panne. C'est une réaction chimique qui crée de l'oxygène », explique le commandant, qui ajoute : »Nous avons toujours les moyens de continuer en mer. Un sous-marin est plein de redondances. S'il y a une panne, nous essayons de la réparer. Mais si ce n'est pas possible, nous avons toujours des alternatives. » C'est ici que s'achève la partie « visitable » du sous-marin. Au-delà d'une porte que nous ne sommes pas autorisés à franchir, se trouve la salle du réacteur nucléaire. Et derrière, toute la machinerie. En tournant à droite, on arrive à la salle de contrôle. Sur les écrans, on peut voir des schémas du sous-marin Tourville, avec des règles qui indiquent sa profondeur d'immersion, et un autre où l'on peut voir où se trouve chaque membre de l'équipage. « C'est ici que se fait la guerre, à l'aide de sonars, mais aussi de mâts optroniques, l'équivalent des périscopes », explique le capitaine de frégate Laurent. Cela signifie-t-il que lorsqu'il est assis dans son fauteuil, le commandant ne regarde plus dans le périscope en se tournant pour voir tout ce qui l'entoure ? Non, maintenant on voit tout sur ces écrans. Nous contrôlons le mât à l'aide d'un joystick et tout est filmé. Le mât monte, en quelques secondes il se retourne, capte tout et redescend. Ensuite, nous analysons tout sur les écrans ». Le capitaine de frégate Laurent a beau être un fan de Sean Connery dans le rôle du commandant Mark Ramius - « il était excellent » -, la réalité à bord du Tourville ne ressemble guère à celle du film La chasse à l'octobre rouge. -
Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Le chef de l'UE déclare que les États membres doivent utiliser un nouveau prêt pour la défense afin d'acheter des produits européens et non américains. https://apnews.com/article/eu-defense-spending-us-ukraine-8cbd54ba81c086aa8e47ea3a0971febb BRUXELLES (AP) - Les pays de l'Union européenne doivent acheter des équipements militaires fabriqués en Europe dans le cadre d'un nouveau programme de prêts destiné à aider le continent à assurer sa propre sécurité, a déclaré mardi un haut responsable de l'UE, même si la plupart de son matériel de défense provient actuellement de fournisseurs américains. Lors d'un sommet qui s'est tenu la semaine dernière, les 27 dirigeants de l'UE ont examiné une proposition de la Commission européenne concernant un nouveau programme de prêt d'une valeur de 150 milliards d'euros (163 milliards de dollars). Cette somme servirait à acheter des systèmes de défense aérienne, des drones et des « facilitateurs stratégiques » tels que le transport aérien, ainsi qu'à renforcer la cybersécurité. « Ces prêts devraient financer des achats auprès de producteurs européens, afin de stimuler notre propre industrie de défense », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, aux législateurs de l'UE. Mme Von der Leyen a déclaré que les « contrats devraient être pluriannuels, afin de donner à l'industrie la prévisibilité dont elle a besoin » et que la priorité devrait être donnée aux pays qui achètent des équipements en groupe « parce que nous avons vu à quel point cela peut être puissant ». Les membres européens de l'OTAN ont passé environ deux tiers de leurs commandes auprès d'entreprises américaines ces dernières années, mais ils sont incités à agir par les avertissements de l'administration Trump selon lesquels ils devront assurer leur propre sécurité, et celle de l'Ukraine, à l'avenir. La France souhaite que la Commission investisse plus d'argent dans le plan de prêts et a également insisté sur le fait que cet argent ne devrait être dépensé qu'en Europe. L'Espagne, l'un des cinq pays utilisant la monnaie unique de l'euro et dont le niveau d'endettement est supérieur à 100 %, souhaite des subventions gratuites plutôt que des prêts. Les dirigeants européens doivent approuver le plan de prêt, qui, selon la Commission, bénéficierait à une vingtaine de pays dont les coûts d'emprunt seraient supérieurs à ceux de l'exécutif, lors d'un autre sommet qui se tiendra à la fin de la semaine prochaine. Ce plan fait partie d'un ensemble de mesures - notamment un assouplissement des règles budgétaires relatives aux dépenses de défense et une réorganisation des fonds européens - dont la Commission espère qu'elles permettront de dégager jusqu'à 800 milliards d'euros (874 milliards de dollars) pour les priorités en matière de sécurité. -
Opérations au Mali
Titus K a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://x.com/segadiarrah/status/1899437063256072564 Niger : La junte prolonge son règne. Le général Tiani a reçu le rapport final des « assises nationales », préconisant une transition d’au moins 5 ans, renouvelable selon la situation sécuritaire. Les dirigeants militaires pourront se présenter aux futures élections. Dissolution des partis politiques Promotion du chef de la junte Alignement sur l’agenda de la Confédération des États du Sahel Le Niger s’engage vers une longue transition militaire . Quel avenir pour la démocratie ? -
Il est peut-être autiste lui aussi ?
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Les Pays-Bas sont confrontés à un choix difficile en matière de missiles en cette période de turbulences https://premium.marineschepen.nl/nederland-staat-voor-lastige-rakettenkeuze-in-turbulente-tijd/ La marine néerlandaise est confrontée à un choix crucial en matière de missiles. L'appel d'offres bat son plein et les obstacles soulevés par les États-Unis sont particulièrement frappants. Le choix est particulièrement important pour les remplaçants des actuelles frégates de défense aérienne et de commandement (LCF). En fait, ce projet FuAD ne pourra vraiment prendre de l'ampleur que lorsque les concepteurs sauront quelles armes et donc quel dispositif de lancement sont choisis. Problèmes américains : --> Mais depuis plusieurs années, la position des Pays-Bas sur la liste des priorités américaines semble diminuer. Surtout parce que les navires néerlandais ne naviguent pas avec l'AEGIS américain. Cette position néerlandaise s'est détériorée lorsque l'Allemagne a choisi AEGIS il y a quelques années et que les Pays-Bas sont maintenant les seuls à voir une intégration en bande X. « Les Américains ne nous voient plus », a récemment soupiré un initié néerlandais à Marineschepen.nl. L'Amérique d'abord est l'adage depuis un certain temps et cela se remarque dans le remplacement du SM-2 Block IIIA. Ce remplaçant, le Block IIIC, est réservé à un usage national, la variante d'exportation, le Block IIICu ne convient qu'en combinaison avec un radar à bande S et en fait principalement avec AEGIS. Les frégates néerlandaises utilisent normalement un radar en bande X, les navires qui ont des radars affiliés à AEGIS, un radar en bande S. --> Selon plusieurs sources parlées par Marineschepen.nl, le gouvernement et l'industrie américaine ont pris de nombreuses décisions au fil des ans qui compliquent un choix néerlandais pour les missiles américains. Initialement, le prix des missiles SM-2 était très élevé et les missiles n'étaient autorisés à être lancés que sur des champs de tirs américains. Les fusées auraient également dû être renvoyées aux États-Unis pour maintenance, tandis que les fusées américaines actuelles des Pays-Bas et de divers alliés ont été entretenues à Den Helder pendant des décennies. Si les fusées sont de plus en plus en route vers les États-Unis pour la maintenance, il faut donc beaucoup plus de roquettes pour avoir le même nombre disponible pour les frégates. Après que la Défense ait choisi les missiles israéliens de Barak pour les navires de soutien multifonctionnels (MSS), les États-Unis ont transformé l'eau en le vin, a déclaré une source à Marineschepen.nl. Le prix a baissé de millions chacun et les Américains ont abandonné d'autres exigences. --> Comme mentionné, les LCF utilisent un radar à bande X (APAR) avec ondes continues interrompues (ICWI) pour l'exposition des cibles entrantes. Les Américains utilisent un radar à bande S et un radar à bande X pour les ondes continieuses (CW). Dans le passé, une variante en bande X a été créée en collaboration avec Thales Pays-Bas, afin qu'elles puissent fonctionner avec APAR et qu'APAR puisse effectuer différentes tâches en même temps grâce à ce « rayonnement interrompu » ICWI. L'APAR peut rayonner la cible entrante en continu (CW), mais le radar ne peut alors plus effectuer les nombreuses autres tâches. Les États-Unis ont informé les Pays-Bas que la marine peut utiliser le SM-2 Block IIICu, mais qu'il n'est offert que dans la configuration de bande S, rapporte une source Marineschepen.nl. L'adaptation de la bande X avec ICWI ne pourrait commencer qu'après le projet actuel et ce ne serait que dans une dizaine d'années. C'est bien sûr beaucoup trop tard pour les Pays-Bas. Maintenant, FuAD obtient également un radar en bande S et avec les ajustements et les restrictions nécessaires pourrait toujours être établi avec le Block IIICu, mais cela signifierait que la fusée ne peut pas obtenir les mêmes fonctionnalités qu'avec l'ancien Block IIIA. Plus grave encore que les limitations techniques, c'est qu'une diminution de la confiance dans les États-Unis en tant que partenaire de coopération résonne dans toutes les conversations. Cela est causé par des décisions et des incidents sensibles qui ont eu lieu avant même que Trump ne se retrouve à la Maison Blanche. Aster ? --> Pour Thales à Hengelo, le passage à un système différent de l'Amérique signifie une étape encore plus grande. Thales, une société française, intègre la fusée française Aster depuis un certain temps sans problème avec leurs radars français pour la marine française, entre autres. Mais la succursale néerlandaise de Thales ne l'a jamais fait pour son radar multifonction néerlandais (APAR) et n'a intégré que des missiles américains. C'est l'une des choses qui distingue Thales Pays-Bas de la jambe radar française. Techniquement, l'APAR peut être lié sans problème à un Aster à Hengelo, mais une séparation claire s'applique au sein de l'entreprise : les fusées américaines sont intégrées aux Pays-Bas, les fusées françaises en France. Ce qui sous-tend exactement ce divorce n'est pas tout à fait certain. Les États-Unis ne veulent probablement pas que la France travaille avec des systèmes américains et vice versa. Cette distinction donne également à Thales une position unique à Hengelo, avec leurs propres radars. Cette position unique sur le marché des radars multifonctions est mise sous pression par l'intégration des fusées françaises. Après tout, Thales France dispose déjà d'un système lié à Aster avec le radar multifonction SeaFire, bien qu'il s'agisse d'un radar à bande S. Français ou alors israélien ? --> Français ou alors israélien... Il n'est pas du tout certain que FuAD naviguera avec Aster à l'avenir. Bien que MBDA offre CAMM et Aster, l'IAI israélien est également dans la course avec la famille Barak (donc également sur MSS) et l'Israélien Rafael aurait offert C-Dome (la variante navale de l'Iron Dome). Ce qui ne devrait pas poser de problème à l'avance sur le papier, c'est la bande X de Thales Pays-Bas. Les fusées doivent toutes être connectables à l'APAR. --> Le choix des nouvelles fusées n'est donc pas facile, mais une décision est attendue à relativement court terme. Cette année, la lettre B doit être allée à la Chambre des représentants. La Défense veut signer le contrat en 2026.
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(Re)structuration du tissu industriel européen de défense
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Economie et défense
Pour aujourd'hui --> https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/reprise-de-la-fonderie-de-bretagne-le-contexte-de-rearmement-favorable-a-europlasma-528939f2-fb33-11ef-84e6-97a4d0833d6d Reprise de la Fonderie de Bretagne : le contexte de réarmement favorable à Europlasma L’offre de reprise de la Fonderie de Bretagne par l’industriel fabricant de corps d’obus, Europlasma, a le soutien du ministère de l’économie, selon nos informations. Elle coïncide avec les annonces du président Macron en matière de réarmement de la France. Les offres de reprises seront examinées par le tribunal de commerce le 12 mars 2025.- 265 réponses
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(et 3 en plus)
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour symboliser ce rapprochement --> https://www.youtube.com/watch?v=JaWYJbJ_RVU Discours d’ouverture du ministre des Armées Sebastien Lecornu et du ministre de la Défense du Royaume des Pays-Bas, Ruben Brekelmans, pour la deuxième édition du Paris Defence and Strategy Forum 2025. Il y a vraiment des phrases que je j'aurait jamais cru entendre sortir de la bouche d'un mindef néerlandais, notamment vis a vis de USA, de la Russie, d'une puissance européenne ... Le renforcement de la relation stratégique FR - NL est clairement affichée par les deux ministres. Ecoutez notamment a 35 minutes sur l'industrie européenne ... il parle de son "admiration de l'industrie française et de l'autonomie stratégique" ... j'espère juste que je vais pas me réveiller Un article --> Ruben Brekelmans, ministre de la Défense : « Il est urgent d'augmenter la production d'armes sur le sol européen ». https://www.telegraaf.nl/nieuws/32687492/defensieminister-ruben-brekelmans-meer-wapenproductie-op-europese-bodem-nodig-haast-is-geboden Le ministre de la Défense Ruben Brekelmans et son homologue français Sébastien Lecornu ont ouvert aujourd'hui à Paris le Forum sur la défense et la stratégie.. Bien que la France soit depuis longtemps considérée comme un acteur majeur du marché de la défense, M. Brekelmans estime que les Pays-Bas pourraient également bénéficier de l'économie de guerre, en particulier dans les domaines de la production navale, de l'aviation et des drones. Les Pays-Bas pourraient également jouer un rôle important en tant que fournisseur. Ruben Brekelmans : « Plus de production sur le sol européen ». Une production beaucoup plus importante sur le sol européen est nécessaire, et il y a urgence, a déclaré Ruben Brekelmans. Le ministre a souligné que l'Europe est encore beaucoup trop dépendante des fabricants étrangers, comme les missiles Patriot actuellement produits aux États-Unis. Pour relancer ou augmenter la production européenne, les pays de l'UE devraient signer des contrats communs dès que possible. Réactions choquées de la Haye politique : appels à l'indépendance de l'Europe après l'appel téléphonique de Trump avec Poutine. Bien que les ministres européens de la défense n'aient pas encore discuté des armes nucléaires, M. Brekelmans est positif quant aux récentes déclarations du président Emmanuel Macron sur le « parapluie nucléaire » français. Une conversation à ce sujet entre alliés, il la juge nécessaire, même s'il est conscient que de nombreux Néerlandais sont réticents sur le sujet. Les États-Unis restent des alliés M. Brekelmans considère toujours les États-Unis comme un allié, même s'ils sont très clairs quant à leur demande de répartition du fardeau au sein de l'OTAN. Selon le ministre, pour l'instant, « nous ne devrions pas spéculer sur les prochaines étapes des États-Unis en ce qui concerne l'OTAN ». En ce qui concerne le déploiement de troupes néerlandaises au sol en Ukraine, le ministre de la Défense maintient qu'une décision ne peut être prise que si la tâche, l'objectif et le mandat de la mission sont clairs. -
L'industriel Eurocopter, rebaptisé Airbus Helicopters
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Quand on recherche l'article sur google imagine on retrouve l'illustration --> -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
https://x.com/AlexLuck9/status/1899428026561056861 Fantasy offers from France, at a fantasy schedule = "important contribution". It says a lot about how we got to this point. -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
--> https://www.whitehouse.gov/articles/2025/03/yes-biden-spent-millions-on-transgender-animal-experiments/ -
Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Clique sur le lien il y a pas mal d'info sur le site de l'ESA -
L'ambassadeur de France au Canada qui n'y va pas avec le dos de la cuillère --> https://x.com/mraillet/status/1899209904335766004 Stopover of the French attack sub Tourville in Halifax. Some Nations are offering submarines « on paper » to the Canadian Navy. This is real stuff. A state of the art boat already chosen by the Dutch Navy
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Le 5ème atelier des utilisateurs d'HYDIS s'est achevé avec succès à Paris https://occar.int/news/5th-hydis-users-workshop-successfully-concluded-in-paris-2 Le Plessis-Robinson/France 5-6 mars 2025 - Après avoir franchi avec succès sa première étape (la Solution Space Review - SSR), les États participants au programme OCCAR HYDIS (DE, FR, IT et NL) se sont réunis pour leur 5ème atelier, organisé par MBDA France. La réunion a rassemblé des représentants de l'industrie et des Nations qui ont engagé des discussions constructives et perspicaces sur des aspects critiques du cycle de vie de l'intercepteur, tels que sa fiabilité face à des défis environnementaux sans précédent (comme les effets thermiques, mécaniques et électromagnétiques), les tolérances de sécurité et les paramètres du système d'arme, les contraintes liées à l'intégrabilité de la plate-forme de lancement, et la durabilité et l'accessibilité financière du système d'arme lors de déploiements opérationnels prolongés dans des conditions environnementales sévères. Le résultat de ces discussions, facilitées par l'équipe intégrée de MBDA, ainsi que les précieuses informations complémentaires fournies par les Nations sur l'évolution attendue des plateformes nationales de lancement de surface, des capteurs radar et des liaisons de données tactiques, fourniront au consortium des informations essentielles pour soutenir ses efforts d'évaluation de la maturité des différents concepts définis à l'issue de la porte de l'espace de solution. Un sixième atelier des utilisateurs est prévu à la fin du mois d'avril 2025 à Paris, afin de trouver des solutions pour répondre aux exigences d'intégration du système d'arme avec les plates-formes terrestres et navales nationales. HYDIS - Système d'interception pour la défense hypersonique https://www.occar.int/our-work/programmes/hydis-programme Le programme HYDIS développera un intercepteur européen ou une famille d'intercepteurs pour renforcer la défense aérienne européenne contre les menaces hypersoniques émergentes. La phase de conception actuelle, qui débutera en 2024, vise trois objectifs principaux : Sélectionner le concept d'intercepteur contre les menaces hypersoniques le plus approprié avec l'architecture du système d'arme associé. Faire mûrir les principales technologies critiques permettant une phase de développement en 2030 pour une mise en service à l'horizon 2035. Créer le réseau industriel européen pour développer les futurs systèmes européens de contre-missiles hypersensibles. En outre, la phase de conception du système HYDIS se déroulera en plusieurs étapes : Consolidation et harmonisation du concept d'opérations. Élaboration d'une définition commune des menaces hypersoniques actuelles et futures. Consolidation des exigences en matière de systèmes d'armes, y compris l'intercepteur et son intégration dans l'ensemble de la chaîne d'engagement. Coordonné par MBDA FR, le consortium européen HYDIS - 19 partenaires de grande valeur et plus de 30 sous-traitants dans 14 pays européens - s'attaquera aux principaux défis techniques suivants : Une cellule à plusieurs étages avec un temps de réponse court et des capacités de manœuvre élevées à haute altitude et à grande vitesse. Architecture et technologies des capteurs terminaux de haute précision et à longue portée. Propulsion de croisière modulée et de longue durée. Intelligence artificielle/algorithmes complexes pour le calcul de la trajectoire de la menace, la planification de l'engagement et le guidage à mi-parcours. Guidage terminal prédictif contre des cibles très manœuvrantes. Capteurs capables de fonctionner pleinement dans un environnement hostile. Des performances en matière de létalité pour des vitesses de rapprochement très élevées. Intégration souple dans les plates-formes navales et terrestres européennes existantes et futures. Architecture de système d'armes avec connexion à des systèmes de systèmes et à des réseaux de capteurs distribués intégrés au niveau du théâtre ou de l'espace. PS : C'est quoi la difference avec HYDIS 2 ? https://www.occar.int/news/hydis2-grant-agreement-and-occar-contract-signed-2
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On a une idée du prix d'un Griffon MEPAC ?
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Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Si je me trompes pas, c'est @mudrets qui avait expliqué qu'il avait fait visiter l'île longue a une délégation Espagnole, alors se cache-t-il dans ce reportage ? -
Blocage des flux commerciaux Maritimes mondiaux
Titus K a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
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Guerre civile en Syrie
Titus K a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://x.com/SimNasr/status/1899162149575970886 Accord entre Mazloum Abdi FDS (YPG) et le président Ahmed al-Chareaa Stipulant : la représentativité de tous les Syriens au sein de l'Etat, reconnaitre les Kurdes, cessez-le-feu, l'unité de la Syrie, fusion des inst, droit au retour des déplacés, effectif fin 2025 La France et son envoyé spécial ont joué un rôle clef dans ce rapprochement. Il y a et il y aura bcp de mécontents. -
Roumanie - histoire, politique, armée
Titus K a répondu à un(e) sujet de Zalmox dans Politique etrangère / Relations internationales
Y'a un bon graph sur wikipedia