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AIR-DEFENSE.NET

Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. 8 à 10 des Pumas retirés du service vont aller en Ukraine https://united24media.com/latest-news/britain-strengthens-ukraines-air-fleet-with-up-to-10-former-raf-puma-helicopters-7271 Ils en sont ou de leur programme de remplacement ?
  2. Sachant qu'il ne faudrait pas tirer en direction d'un état doté puisqu'il pourrait confondre la frappe conventionnelle pour un frappe nucléaire à son encontre ... Ca laisse pas beaucoup de cibles a part l'Afrique et l'Amérique du Sud. En plus ca divulge la position d'un SNLE. Quitte a faire du balistique conventionnel non terrestre, ne vaudrait il pas mieux developper un missile largable par A400M ? Même si avec seulement 16 tonnes de capacité de largage la portée ne serait pas immense ... 1000-2000 KM ? Quelqu'un saurait calculer ca ?
  3. Les Smart-L c'est aussi Thales NL par exemple... Je sais pas d'ou vient cette idée mais c'est pas que des bureaux à Hengelo, Huizen, Delft, Eindhoven, Amersfoort -->
  4. C'est pas la premiere fois que je le lis sur le forum, mais ca sert a quoi d'emporter 1 ou 2 missile balistique SANS tête nucléaire ? (à part pour les test évidement). Si c'est pour envoyer un pré-ultime avertissement ca me semble tres risqué Je vois ca comme faire un exercice poker au dessus de l'Ukraine avec depart missile mais sans charge nucléaire ...
  5. Titus K

    Armées européennes nordiques

    24 K9 supplémentaires pour la Norvège pour une peu plus de 500 M €. https://www.defensenews.com/global/europe/2025/04/04/norway-to-nearly-double-its-k9-howitzer-fleet-for-around-534-million/
  6. Il me semble qu’avec 4 SNLE on ne peut pas assurer qu’il y ait en permanence 2 sous-marins dilués à la mer, bien que ça puisse arriver ponctuellement.
  7. Il y a au moins 1 an Lecornu disait qu’il y avait déjà un effort en cours augmenter les effectifs au CEA / DAM, les effectifs étaient devenus un peu trop légers. Et il avait spécifié que c’était vraiment un effort sur les effectifs travaillant avec les matières fissiles, pas le super calculateur par exemple.
  8. THALES RECRUTE 8 000 PERSONNES EN 2025 ET ACCÉLÈRE SON PROGRAMME D’ « ENTREPRISE APPRENANTE » https://www.thalesgroup.com/fr/monde/groupe/press_release/thales-recrute-8-000-personnes-2025-et-accelere-son-programme-d#:~:text=Thales%2C leader mondial des hautes,ses trois secteurs d'activité. Thales, leader mondial des hautes technologies pour la Défense, l’Aérospatial et la Cybersécurité & Digital, prévoit de recruter 8 000 collaborateurs dans le monde en 2025 pour soutenir la forte dynamique de croissance de ses trois secteurs d’activité. Environ 40% d’entre eux rejoindront l’ingénierie (sur des postes en ingénierie logicielle et systèmes, cybersécurité, intelligence artificielle, data…) et environ 25% l’industrie (sur des postes de techniciens, d’opérateurs, d’ingénieurs…). Parallèlement, plus de 4 000 collaborateurs vont bénéficier de la mobilité interne fonctionnelle et géographique. Dans un contexte de polycrises géopolitiques, de reprise du trafic aérien et d’accélération de la connectivité du monde, toutes les activités de Thales sont en croissance et recrutent. Cela poursuit la dynamique enclenchée depuis plusieurs années, avec : Plus de 30 000 recrutements effectués entre 2022 et 2024, dont 9 000 dans le secteur de la Défense ; Plus de 8 000 mobilités internes réalisées entre 2023 et 2024 ; 10 années consécutives au cours desquelles Thales a embauché au moins 5 000 personnes par an. En 2025, ces recrutements se font partout dans le monde, dont environ 3 000 talents en France 1 000 au Royaume-Uni, 500 aux Pays-Bas, 400 aux Etats-Unis, 400 en Australie, 300 en Europe centrale, 250 en Inde, 200 en Allemagne 150 en Afrique et au Moyen-Orient. Entreprise apprenante (Learning company) : favoriser le développement professionnel des équipes pour maintenir l’expertise de Thales au plus haut niveau Depuis trois ans, Thales investit dans un programme mondial de développement des compétences, « l’Entreprise apprenante » (Learning company), dispensé par 2 000 formateurs internes ainsi que de nombreux tuteurs et mentors. Depuis 2023, Thales augmente le nombre de ses Académies, qui visent à transmettre leurs savoirs mondialement. Le Groupe dispose aujourd’hui de 13 Académies de Domaine (Radar, Naval, Tube, Pyrotechnie, Aéro…) et 19 Académies de Fonction (Spécialités d’ingénierie dont IA et Cybersécurité, Système, Industrie, Offres & Projets, RH, Finance, Communication…). Au total, Thales comptera plus de 35 Académies d’ici fin 2025. Des méthodes de développement des compétences innovantes ont également été mises en place, s’appuyant sur un système commun de gestion des compétences, des systèmes de simulation et de réalité virtuelle, ainsi que des dispositifs pédagogiques sur le terrain, au plus proche du poste de travail. En 2024, 90% des collaborateurs de Thales ont bénéficié d’actions de développement des compétences, soit 72 000 personnes dans le monde. Thales se mobilise pour sensibiliser les plus jeunes à l’importance des Sciences, et développer l’inclusion et la mixité au sein de ses équipes Dans tous ses pays, le Groupe a renforcé sa présence sur le terrain en 2024 avec plus de 150 000 jeunes rencontrés et plus de 600 participations à des événements. En 2025, en France, le Groupe prévoit d’accueillir plus de 3 000 apprentis et stagiaires, dont environ 25% sont embauchés ensuite en CDI ou CDD. Près de 1 500 jeunes en stages d'observation de classes de Troisième et de Seconde seront également accueillis sur les sites Thales. Le renforcement de la mixité des équipes et des comités de direction reste une priorité pour le Groupe. En 2024, les femmes ont représenté 30 % des recrutements dans le monde. Plus de 60% des comités de direction du Groupe comprenaient au moins 4 femmes ; Thales s’est fixé un objectif de 75% d’ici 2026. A travers la signature en 2024 d’un accord Groupe pour encore plus renforcer l’insertion des personnes en situation de handicap, Thales confirme son engagement avec un taux d’emploi de près de 7% en France.
  9. Tu dois avoir raison, mais il y a quelques radars sur lesquels le driver reste néerlandais quand même. J'ai entendu a la radio qu'ils en étaient a 3000 employés fin 2024 avec le recrutement depuis 2 ans et +500 pour 2025 EDIT : Posté ici pour 2025 -->
  10. Phénomène méconnu, Saint-Pierre et Miquelon abrite la plus grande colonie d'oiseaux migrateurs de France https://la1ere.francetvinfo.fr/saintpierremiquelon/c-est-une-injustice-complete-saint-pierre-et-miquelon-abrite-la-plus-grande-colonie-de-france-d-oiseaux-migrateurs-mais-ca-ne-se-sait-pas-1395182.html La plus grande colonie de macareux en France niche au Grand Colombier. • ©SPM La 1ère Au large de Saint-Pierre, le Grand Colombier est un site d’exception sur lequel arrive chaque année plus d'une dizaine d'espèces d'oiseaux migrateurs pour s'y reproduire. Macareux, pétrels, guillemots ou petits pingouins font de ce sanctuaire un symbole de la biodiversité de l’archipel qui reste encore méconnu, par manque de données, au niveau national comme mondial. Ce sont des oiseaux qui vivent toute l’année en haute mer. Mais quand vient le temps de leur reproduction, c'est sur le Grand Colombier qu'ils viennent nicher dans les eaux de Saint-Pierre et Miquelon. Sur cet ilôt escarpé de 1300 mètres de long sur 500 mètres de large, on retrouve chaque année par milliers, à compter du mois d'avril, des pétrels, des macareux, des fulmars, des guillemots, des cormorans ou encore des petits pingouins. "Ce qu’il se trame sur le Grand Colombier est essentiel" Véritable indicateur de la bonne santé du milieu, ce site n'en reste pas moins inconnu aux yeux du grand public. Et pourtant, il suffit d'un exemple pour en comprendre sa richesse : à la nuit tombée, ce sont pas moins de 200 000 couples de pétrels qui viennent y nicher, ce qui en fait la troisième population au niveau mondial. On y trouve également plus de 21 000 macareux selon des comptages remontant à 2013 qu'il s'agirait de mettre à jour, car officiellement, la plus grande colonie de macareux en France est située aux Sept-îles en Bretagne, alors qu'elle ne dépasse pourtant pas les 400 individus... "C’est une injustice complète puisque de toute façon, il n’y a pas un site internet officiel qui mentionnera la colonie du Grand Colombier de Saint-Pierre-et-Miquelon" déclare Frank Urtizbéréa, technicien biodiversité à la DTAM. Terre de reproduction, ce site unique devrait être davantage étudié et protégé selon ce passionné : "ce qu’il se trame sur le Grand Colombier est essentiel : pas uniquement à l’échelle de Saint-Pierre-et-Miquelon, mais aussi au niveau de la grande région, de la France". Est-ce que nous, habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon, on a pris conscience qu’il y a un énorme problème au niveau de la biodiversité ? Qu’on a une extinction de masse qui est en train de se produire ?
  11. Il y a un deal proposé par Naval Group de 1 FDI assemblée en France + 3 en Indonésie ... ca pourrait être ca ?
  12. Je l'ai entendu il y a quelques semaines sur NPO Radio 1 aux PB et je l'ai franchement pas trouvé brillant A un moment sur l'achat de F-35 (et notamment les pieces de rechange) il avait sous-entendu que la Belgique entretient une meilleure relation de confiance avec les US qu'avec la France, et que c'était important en cas de tensions diplomatiques entre pays vendeur et acheteur
  13. l'Inde ce serait un joli coup, ca pourrait mettre un veritable coup d'accélérateur au programme ! Foncez !
  14. Je poste ici cette image du J-50 dont la partie avant m'a pas mal rappelé le Superman de l'ONERA
  15. La France envisage d’augmenter son arsenal nucléaire Le renforcement de la dimension européenne de la dissuasion française pourrait nécessiter plus de têtes nucléaires, d’avions, de sous-marins et de missiles. La stricte suffisance, au cœur de la doctrine nucléaire française, pourrait évoluer dans les prochains mois. C'est en tout cas ce que plusieurs hauts responsables militaires ont reconnu, sous le sceau de l'anonymat, ces dernières semaines auprès du Point. « Des discussions ont lieu à l'Élysée, ils réfléchissent à plusieurs scénarios en fonction de l'issue des échanges avec les partenaires européens, notamment l'Allemagne et la Pologne », nous confie un général cinq étoiles. Un autre général, à quatre étoiles celui-ci, estime qu'il « pourrait par exemple être nécessaire d'ajuster les moyens si la définition des intérêts vitaux pouvant entraîner une riposte nucléaire est élargie, ou s'il devient nécessaire de réaliser plus de signalements stratégiques loin de nos bases. Si des éléments doivent évoluer, l'Élysée tranchera bientôt », assure-t-il en rappelant que « le nucléaire se joue sur le temps long : ce que nous faisons aujourd'hui est le résultat de décisions prises en 2010 ». À la recherche de nouvelles garanties La dissuasion française repose sur environ 290 têtes nucléaires. Elles sont installées sur les missiles balistiques M51 des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la force océanique stratégique (FOST), ou sur les missiles de croisière ASMP-A des Rafale des forces aériennes stratégiques (FAS) et de la force aéronavale nucléaire (FANU). Cette dernière n'est pas permanente : elle n'est opérationnelle que lorsque le porte-avions Charles de Gaulle est à la mer. Le renforcement de la dimension européenne de la dissuasion française, proposé une nouvelle fois par le président, Emmanuel Macron, dans le contexte des annonces de désengagement américain de l'Ukraine et de l'Europe ces derniers mois, pourrait nécessiter un ajustement des moyens français. Si les États-Unis n'ont à ce jour pas évoqué de réduction ou de retrait de leurs armements nucléaires installés dans cinq pays de la région (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Belgique et Turquie), les Européens s'interrogent sur la solidité de leur alliance avec Washington et cherchent d'autres garanties. En Europe, seule la France est capable de proposer une forme d'alternative souveraine, car les Britanniques sont largement dépendants des technologies et peut-être des décisions politiques américaines. Un fin connaisseur de la chaîne de mise en œuvre de ces armes dans la Royal Navy pointe par ailleurs le « piteux état » de la flotte de SNLE britanniques. Toutefois, il n'est pas question pour Paris de partager massivement sa dissuasion, « à l'américaine ». La France réfléchit à englober plus explicitement des intérêts européens dans les intérêts vitaux de la France qui, s'ils sont menacés par une puissance étrangère, pourraient entraîner une riposte nucléaire. Mais pas à donner le moindre rôle aux partenaires dans le déclenchement du feu nucléaire, qui restera exclusivement sous l'autorité du président français. Pouvoir infliger des dommages inacceptables Vu sous cet angle, « il n'y a pas de corrélation évidente entre le débat sur la dimension européenne et un besoin d'augmentation du nombre de têtes nucléaires », juge Emmanuelle Maitre, maîtresse de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Pour elle, « la stratégie reste la même : il faut garantir à l'adversaire des dommages inacceptables. Et la question reste la même qu'hier : combien d'armes nous faut-il pour infliger ces dommages, en fonction des défenses adverses et des dégâts que nous pourrions subir en cas de première frappe par l'adversaire ? » Avant même de réfléchir à fabriquer plus de têtes nucléaires, la première chose à faire serait d'augmenter le nombre de porteurs, avec un troisième escadron de Rafale des FAS, et un cinquième, voire un sixième SNLE », juge Héloïse Fayet, responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération à l'Institut français des relations internationales (Ifri). « Il est important de discuter aussi du rôle des forces conventionnelles pour renforcer la crédibilité européenne, et permettre des réponses proportionnées en fonction des agressions dont nous serions victimes », ajoute Emmanuelle Maitre. Plusieurs éléments pourraient toutefois inciter à une augmentation du nombre de têtes nucléaires françaises. Outre l'élévation du niveau de la menace, notamment russe, le perfectionnement des technologies de défense des adversaires peut nécessiter une plus grande force de frappe pour espérer obtenir les mêmes effets. Contourner ou saturer des défenses est de plus en plus compliqué, et ce, malgré le bond technologique attendu avec l'entrée en service de nouveaux missiles français M51.3 (SNLE) et ASN4G (Rafale) dans les prochaines années. il faudrait plusieurs années pour avoir de nouvelles têtes nucléaires, si la décision était prise maintenant.Héloïse Fayet (IFRI) De plus, sur un plan purement politique, les partenaires européens sont « habitués au logiciel américain », regrette Héloïse Fayet, « ce qui mène à un débat très réducteur et simpliste, focalisé sur un aspect totémique : le nombre de têtes nucléaires ». Et dans le domaine de la dissuasion, les messages politiques comptent : l'augmentation de l'arsenal pourrait être un signal nécessaire. Des stocks de matière fissile au CEA Fabriquer de nouvelles armes nucléaires prendrait du temps. Certes, la production de matière fissile a été stoppée en 1996 en France, mais la direction des applications militaires du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) conserve des stocks importants. « Nous ne pouvons pas rouvrir les usines de matières fissiles, mais il reste de la matière fissile provenant notamment d'armes qui ont été démantelées, explique Héloïse Fayet. Toutefois, il faudrait plusieurs années pour avoir de nouvelles têtes nucléaires, si la décision était prise maintenant », ajoute-t-elle. « Nous avons des stocks de matière fissile, bien sûr, car nous avions largement plus de têtes nucléaires à l'époque du plateau d'Albion », confirme un haut responsable militaire, en référence aux 18 silos de missiles nucléaires restés en service dans le sud de la France entre 1971 et 1996. « La France disposait à l'époque d'environ 600 têtes nucléaires, et le recyclage fonctionne avec très peu de pertes, donc nous pourrions en théorie fabriquer au maximum environ 300 nouvelles armes », estime Emmanuelle Maitre. « Le gouvernement avait prévu un remplacement des têtes nucléaires nombre pour nombre, et l'actuelle tête nucléaire aéroportée avait par exemple vocation à être démantelée dans les prochaines années au fur et à mesure de l'entrée en service des nouvelles têtes », explique un colonel familier du sujet. « Dans le contexte actuel, il serait dommage de les remiser : il est probable que nous les gardions en service, ce qui doublera la capacité de frappe aéroportée d'ici 2035, peut-être même avant », précise-t-il. « Ce sont des choix qui sont en train d'être arbitrés », commente laconiquement un cadre de la Direction générale de l'armement (DGA), qui rappelle que « le premier critère de décision est lié à nos capacités industrielles ». « Pour faire d'éventuelles annonces, Emmanuel Macron attendra une grande séquence, quand il aura à la fois une vision des volontés européennes et de nos capacités industrielles », croit savoir un proche du président. Quid du traité de non-prolifération ? Côté budgétaire, une éventuelle augmentation du nombre de têtes nucléaires coûtera cher. « La production et l'entretien de ces nouvelles têtes seraient très coûteux, et nous ne sommes plus au temps de la guerre froide où les dépenses liées à la dissuasion nucléaire pouvaient représenter 1 % du PIB », estime Héloïse Fayet. Reste un problème : la France est signataire du traité de non-prolifération (TNP), dont l'article 6 prévoit que chacun poursuit « de bonne foi » l'objectif d'un désarmement nucléaire. « D'un point de vue purement juridique, le TNP n'interdit pas à un État d'augmenter le nombre d'armes nucléaires, mais ce ne serait pas vraiment dans l'esprit du traité », relève Emmanuelle Maitre, qui rappelle que la Grande-Bretagne, elle aussi signataire, a récemment augmenté son arsenal.
  16. EDF semble plutôt bien placé aux Pays-Bas. Par contre c'est bien l'EPR qui est proposé et pas l'EPR2... Les conceptions de réacteurs proposées « semblent appropriées », conclut le régulateur néerlandais https://www.world-nuclear-news.org/articles/proposed-reactor-designs-seem-suitable-dutch-regulator-concludes L'examen des études de faisabilité soumises par EDF, Westinghouse et Korea Hydro & Nuclear Power pour deux nouveaux réacteurs aux Pays-Bas suggère que les trois conceptions répondraient aux exigences de sécurité nécessaires, a annoncé le régulateur nucléaire du pays. La semaine dernière, KHNP a indiqué qu'elle se retirait du processus de sélection technologique. En décembre 2021, le nouveau gouvernement de coalition des Pays-Bas a placé l'énergie nucléaire au cœur de sa politique climatique et énergétique. Selon les plans préliminaires, deux nouveaux réacteurs seront achevés vers 2035 et auront chacun une capacité de 1 000 à 1 650 MWe. Les deux réacteurs fourniraient 9 à 13 % de la production d'électricité du pays en 2035. Le cabinet a annoncé en décembre 2022 qu'il considérait actuellement Borssele comme le site le plus approprié pour la construction des nouveaux réacteurs. EDF (France), KHNP (Corée du Sud) et Westinghouse (États-Unis) ont été chargés par le ministère du climat et de la croissance verte (KGG) de réaliser des études de faisabilité sur la construction de leurs réacteurs respectifs - EPR, APR-1400 et AP1000 - aux Pays-Bas. Les études devaient déterminer si leurs conceptions étaient conformes à la législation et à la réglementation néerlandaises, si elles pouvaient être installées sur le site préféré de Borssele, et développer une estimation plus détaillée des coûts et du temps nécessaires à la construction des deux nouvelles unités. L'impact possible sur l'environnement a également été mis en évidence dans les études. En novembre, la société américaine Amentum a été choisie pour examiner les études soumises par les trois fournisseurs potentiels de réacteurs et donner des conseils à leur sujet. L'autorité nationale de sûreté nucléaire et de radioprotection (ANVS) vient de publier ses conclusions sur l'examen des études. Elle note qu'elle a examiné la conception de l'APR-1400 avant que KHNP n'annonce son retrait. L'ANVS a déclaré qu'« en matière de sécurité », il est possible de construire n'importe lequel des trois modèles aux Pays-Bas. « Ces entreprises ont testé leurs conceptions par rapport à nos lignes directrices pour une conception et une exploitation sûres des centrales nucléaires (VOBK) », a déclaré l'ANVS. « Ce faisant, elles ont identifié un certain nombre de points où leur conception s'écarte du texte littéral du VOBK et ont fourni la preuve que les objectifs de sûreté sous-jacents sont atteints ». L'ANVS utilise le VOBK comme cadre de référence pour l'évaluation de la conception avant la procédure d'autorisation. « Suite aux recommandations de l'Agence internationale de l'énergie atomique, à la récente évaluation de la loi sur l'énergie nucléaire et aux résultats de cette auto-évaluation, l'ANVS a décidé de réviser le VOBK afin de mieux l'aligner sur l'état de l'art international, de l'harmoniser davantage au niveau international et de le rendre moins dépendant de la technologie », a déclaré l'ANVS. Constatations sur chaque conception L'ANVS note que l'AP1000 de Westinghouse repose largement sur l'utilisation de systèmes passifs pour la gestion de la sûreté. "Dans le cadre d'une éventuelle procédure d'autorisation, il faut encore prouver en détail que les systèmes et principes passifs sont également suffisamment fiables dans la pratique pour garantir la sécurité dans tous les scénarios d'accident. Ce point fera l'objet d'une attention particulière de la part de l'ANVS lors de l'évaluation de la conception." En outre, le dossier de sûreté de l'AP1000 est largement basé sur la conformité aux normes américaines normatives, alors qu'aux Pays-Bas, ce sont des normes légales ciblées qui s'appliquent. "Ce système exige du demandeur qu'il démontre en détail que ces objectifs sont atteints avec la conception. Cela risque d'allonger le délai de mise en œuvre, car le demandeur devra réécrire en profondeur la documentation relative à la sécurité." En outre, il y a des risques pour l'octroi de licences, car dans le cadre américain, des choix différents sont parfois faits par rapport au cadre de l'AIEA ou au contexte de l'UE. En ce qui concerne l'EPR d'EDF, l'ANVS note que la conception a été basée sur les normes et standards de l'Europe de l'Ouest dès le début de la phase de conception. « Les nombreux systèmes (de sécurité) rendent la conception robuste mais aussi complexe », a déclaré l'ANVS. « Cela pose des défis à la fois pour l'obtention des permis et (la supervision) de la construction en termes de quantité de travail et de maintien d'une bonne vue d'ensemble. Cependant, comme le réacteur est déjà en service ou en construction en Finlande, en France et au Royaume-Uni, il « présente l'avantage que l'ANVS sera en mesure de s'appuyer autant que possible sur les autorités européennes pour évaluer la conception ». Elle note qu'EDF se concentre désormais sur le développement de la conception de l'EPR2, et qu'EDF « doit donc veiller à ce que cela ne nuise pas à la qualité de la conception proposée aux Pays-Bas ». Bien que KHNP ait maintenant retiré sa conception de l'APR-1400, l'ANVS a déclaré que la conception « semble répondre aux attentes des pays d'Europe (occidentale), y compris les Pays-Bas, en matière de centrales nucléaires ». Elle a ajouté que l'intention de KHNP de s'appuyer fortement sur la fourniture de composants en provenance de Corée du Sud « pose des problèmes en ce qui concerne l'évaluation de l'assurance qualité sur site et la supervision par l'ANVS au cours de la fabrication ». L'ANVS conclut : « Sur la base des auto-évaluations effectuées par les concepteurs, l'ANVS ne voit aucune raison de supposer que l'un de ces modèles ne pourrait pas être autorisé aux Pays-Bas. En ce qui concerne la sécurité, il n'y a donc aucune raison d'exclure une conception de la participation à l'appel d'offres ou d'exiger des ajustements à la conception standard dans le cadre de ce processus ». Le régulateur a déclaré que le ministère du climat et de la croissance verte « peut utiliser ces informations pour l'appel d'offres afin de choisir une entreprise qui pourra commencer à construire aux Pays-Bas ». « Naturellement, avant qu'un permis ne soit accordé, l'ANVS évaluera très soigneusement si la conception est conforme à la législation et aux réglementations néerlandaises, et le demandeur devra fournir beaucoup plus d'informations sur la conception et les analyses de sécurité que ce qui est actuellement disponible dans les auto-évaluations », a déclaré l'ANVS. « Ce n'est qu'une fois que l'emplacement sera connu qu'il sera possible d'examiner les aspects de sécurité spécifiques à l'emplacement qui jouent un rôle à cet endroit.
  17. Pas sur du tout ca reste un Bizjet... Je pense que les 14.000 km d'un Falcon 10X c'est avec 3 membres d'equipage et 6 passager et pas grand chose de plus. Tu lui ajoute un gros radar, 15 Pax, un paquet de consoles tactiques,, tout l'équipement électronique ... a mon avis on sera bien loin des 14.000km L'A321XLR lui justement il emporte encore 18 Tonnes de charge à 8500 Km. Tu peux mettre autant de consoles que tu veux, 2 equipages complets et des techniciens de maintenance pour les déploiements, remplir les soutes a bagages de materiel ... En plus tu garde le potentiel d'evolutiuvité, par exemple ajouter un laser d'auto-protection quand la techno sera mature ... Bref c'est un peu tout les mêmes arguments que pour le MPA en fait
  18. Le fait que ca traine n'a pas l'air de déranger grand monde ... surtout que dans notre cas on profite la base A321XLR et son énorme emport carburant qui donne un sacré avantage sur le B737 NG du Wedgetail. Mon idée c'était de faire une formule simple et éprouvée et de mettre le paquet sur un ErieyeER amélioré qui aurait une meilleure performance que le MESA.
  19. Genre un Super Global Eye sur base A321XLR... On fait un achat commun d'une quinzaine, et hop c'est plié. Personnellement j'espère qu'on fera un A321AEW&C sur base XLR comme l'A321MPA. Mais par contre c'est un peu dommage de simplement reprendre l'Erieye ER, alors qu'on pourrait installer un bien plus gros radar sur un A321XLR que sur un Global6000. Le radar MESA du E-7 Wedgetail basé sur B737 est nettement plus gros que l'Erieye ER ! Au-delà de la taille supérieure des panneau latéraux du MESA, celui-ci a aussi une meilleure couverture 360° grâce au Top Hat qui offre 60° de couverture avant/arrière en plus des 120° latéraux. Par contre l'avantage de l'Erieye ER c'est qu'il est basé sur techno GaN ... Le MESA lui est encore basé sur du GaAs. Donc pour en revenir a mon A321AEW&C, ne pourrait on pas reprendre la cellule de l'A321MPA et y installer une nouvelle version de l'Erieye ER ? L'idéal serait de réussir a faire coopérer Thales et Saab pour donner une dimension européenne au produit, en plus de la base Airbus. Je pensais du coup a un nouveau radar "ErieyeXL" ou "EuroEye" (le prefixe magique "Euro") : Soit un Erieye ER agrandi de 50% par homothésie Soit un Erieye ER rallongé de quelques mètres Soit 2 Erieye ER superposés + Un Top Hat pour couvrir les zones avant et arrière, potentiellement fourni par Thales. La partie Top Hat et son integration pourrait meme être confiée à ThalesNL, histoire d'avoir un 3ème pays impliqué dans le programme en plus des membres d'Airbus. Tout ceci serait intégré sur l'A321MPA devenu A321AEW&C sur lequel on s'efforcerait de garder le maximum d'équipement commun. On oublie évidement la soute a munitions, la trappe a sonobuoy et le MAD ... Par contre on garderait les radars conformes Thales AirMaster C ou le SearchMaster suivant ce qui est choisi sur le MPA ... mais aussi les SatCom, les contre-mesures, la boule optronique, le laser d'auto-protection si on s'en équipe un jour etc ... Le programme serait piloté par Thales pour le système de combat et l'intégration à la cellule comme pour l'A321MPA ... Pour l'instant "l'OTAN" n'a commandé que 6 E-7 Wedgetail pour un besoin d'environ 15 avions... il va pas falloir attendre trop longtemps !
  20. Royaume-Uni, Italie, Japon, Arabie Saoudite, Australie, Canada .... plus que l'Afrique et l'Amérique du Sud et vous les avez tous les continents Y'a pas a dire les anglais sont bons en communication !
  21. Titus K

    Embraer C 390 Millenium

    Brazil is in talks with Poland, Finland and Turkey for them to potentially purchase Embraer's KC-390 military aircraft, Defense Minister Jose Mucio said on Wednesday at the LAAD conference in Rio de Janeiro.
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