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Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    Les Frégates de la Royale

    l'archivage ne fonctionne pas ...
  2. Ce chanceux aura volé en gripen, en rafale et en typhy ...
  3. Bonne nouvelle EDF va étudier un service d'irradiation, à la demande de l'État en appui du CEA https://www.lefigaro.fr/flash-eco/dissuasion-nucleaire-accord-entre-edf-et-la-defense-pour-la-production-de-tritium-ministere-des-armees-20240318 Le ministère des Armées a annoncé lundi une «collaboration» avec EDF afin d'utiliser la puissance des deux réacteurs nucléaires de la centrale de Civaux. «EDF a été saisi par l'État afin de réaliser un service d'irradiation à la centrale nucléaire de Civaux, en appui du Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA). Un service d'irradiation consiste à insérer dans le cœur du réacteur de la matière pour la rendre radioactive», a fait savoir le groupe. Sébastien Lecornu, le Ministre des Armées s'est rendu ce lundi après midi à la centrale de Civaux (Vienne). Une convention sera signée entre le ministère des Armées et EDF. La prestation sera rémunérée, mais son impact économique sera «anecdotique» pour le groupe. Il est encore trop tôt pour parler de créations d'emplois. «Le but est d'amener une redondance par rapport à des moyens du CEA. Notre mission ne change pas, c'est toujours la production d'électricité» précise Etienne Dutheuil, directeur de la production nucléaire d'EDF. Cette activité viendra s'ajouter à la mission principale du groupe. «La quantité de matière radioactive n'est pas modifiée et le transport de cette matière se fera dans des conteneurs dédiés». La seule centrale nucléaire du parc concernée est celle de Civaux, retenue pour des raisons techniques et il s'agit aussi de la plus jeune du parc, avec une durée d'exploitation maximale. Les deux réacteurs de Civaux seront concernés. Un projet ne modifiera pas le fonctionnement du réacteur D'un point de vue technique, de la matière à irradier sera insérée entre les crayons de l'assemblage combustible, qui est chargé dans les cœurs du réacteur nucléaire. Elle restera pendant tout un cycle de combustion, sera démontée, placée dans des conteneurs du CEA qui les amènera dans ses propres installations. Cela sera effectué à l'occasion d'un arrêt de Civaux, en 2025. «Cette activité s'apparente à celle que nous avons déjà. Mais cela va modifier légèrement les paramètres du réacteur, il faudra donc réaliser une notification de la sûreté et l'Autorité de Sûreté Nucléaire donnera - ou non - l'autorisation de réaliser cette opération», ajoute Etienne Dutheil. Le projet ne modifiera pas le fonctionnement du réacteur. L'irradiation de cette matière est faite aujourd'hui par le CEA, à des fins de «défense nationale». D'autres projets d'irradiation qui concerne des applications civiles sont encours, notamment pour des applications médicales, en partenariat avec Westinghouse. Dans le monde d'autres réacteurs réalisent ce même type d'activités pour la Défense.
  4. Relire cet article quelque mois après ... https://www.telegraph.co.uk/news/2023/06/09/british-made-tanks-about-to-sweep-putins-conscripts-aside/
  5. Le truc c'est qu'il n'y a pas de version spéciale Chine de google ou FB destinée a les abrutir en utilisant un algo qui mettent en avant le pire des contenus à l'inverse de la version domestique... J'ai eu plusieurs fois l'occasion de me balader sur douyin (le tiktok chinois) pendant des voyages en chine, je te cache pas que ca a été un choc de voir a quel point les deux plateformes sont différentes Pour moi c'est ca le vrai problème... le vol de données tout le monde le fait en effet malheureusement Ce serait con de bannir les jeux vidéos de Tencent pour exemple, puisqu'ils sont les memes en chine et en occident.
  6. Les capacités multi-missions sont au cœur des besoins de la France en matière de futurs MPA https://www.navalnews.com/naval-news/2024/03/multi-mission-capabilities-sit-central-in-frances-future-mpa-requirements/ Le futur avion de patrouille maritime (MPA) de la France doit offrir des capacités multi-missions et une plus grande capacité. Le nouvel MPA doit également être en service d'ici 2035, selon un officier de patrouille maritime de la marine française et un expert en la matière.
  7. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Visite d'un classe Walrus néerlandais à l'occasion de l'annonce du choix de Naval Group
  8. Titus K

    Marine Néerlandaise

    https://www.schuttevaer.nl/nieuws/actueel/2024/03/18/franse-naval-is-vereerd-en-kijkt-uit-om-nauw-samen-te-werken-met-nederlandse-partners-voor-onderzeeboten/
  9. Peut être deja partagé, mais en lien avec les récentes prises de positions du PR, voici un passage intéressant du reportage sur la guerre avec macron en 2022. A 3:10 dans l'extrait il demande de travailler sur des scenarios critiques avec les allemands car ils se sont faits prendre par surprise a chaque fois.
  10. Titus K

    Marine Néerlandaise

    c'est pas une impression, dommage que ca arrive a la veille d'un changement de gouvernement
  11. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Je viens d'entendre dans une émission que la valeur du contract serait dans les alentours de 5.5 Milliards d'euros. En cherchant une mention ce chiffre sur internet, j'ai trouvé ca dans le volkskrant d'il y a deux jours --> https://www.volkskrant.nl/binnenland/de-fransen-mogen-onze-onderzeeboten-bouwen-een-beslissing-met-grote-strategische-gevolgen~b1ea3fdc/ Un autre passage intéressant :
  12. Il semblerait se confirmer que Vladimir Vladimirovitch Poutine a été élu president de la fédération de Russie pour la 5ème fois. l'infographie --> https://ria.ru/20240317/vybory-1924359788.html
  13. (Peut être déjà partagé puisque publié en Fevrier 2016) Valoriser l’île de La Passion (Clipperton)par l’implantation d’une station scientifique à caractère international -->https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/164000359.pdf
  14. https://www.naval-group.com/fr/framatome-et-naval-group-finalisent-lacquisition-de-jeumont-electric Le 9 janvier 2024 - Framatome et Naval Group ont annoncé la finalisation de l’acquisition de Jeumont Electric au groupe Altawest. Jeumont Electric est une entreprise industrielle spécialisée dans la fabrication et la maintenance de moteurs et d’équipements électriques pour les secteurs de l’énergie nucléaire et du naval de défense. Cette transaction permet à Framatome et Naval Group de consolider leurs activités dans leurs secteurs respectifs et a pour ambition de pérenniser Jeumont Electric comme une référence mondiale dans son domaine. « Jeumont Electric est un fournisseur stratégique pour l’industrie nucléaire et possède une expertise reconnue dans la fabrication et la maintenance des moteurs et d’équipements pour le secteur de l’énergie et de la défense. Cette acquisition permet de sécuriser notre supply chain et répond aux enjeux liés à la souveraineté, » a dit Bernard Fontana, CEO de Framatome. « Par ailleurs, la présence de Framatome à Jeumont permettra des complémentarités industrielles avec le site de Jeumont Electric qui se situe à proximité et qui partage une histoire commune. Je souhaite la bienvenue aux collaborateurs de Jeumont Electric. » Jeumont Electric offre une large gamme de fabrication d’équipements électriques et de services de maintenance et de remplacement, appuyée sur des savoir-faire et des technologies propriétaires reconnus. Elle dispose d’une présence mondiale, et sert une clientèle de grands groupes mondiaux, tels que des chantiers navals, des opérateurs nucléaires et des industriels de premier plan. « La réalisation de nos programmes navals nécessite, notamment sur les équipements de propulsion, de faire appel à des équipes hautement qualifiées et au savoir-faire unique. C’est avec cet objectif que nous souhaitons pérenniser les compétences d’exception de Jeumont Electric, pour devenir ainsi une référence mondiale dans son domaine, au service notamment de l’industrie de défense française, » a dit Pierre Éric Pommellet, Président-Directeur général de Naval Group. Créé il y a 125 ans et regroupant 620 salariés, Jeumont Electric dispose de quatre sites de production en France et intervient dans plus de 70 pays à travers le monde.
  15. Titus K

    Marine Néerlandaise

    https://www.rijksoverheid.nl/actueel/nieuws/2024/03/15/nieuwe-onderzeeboten-forse-impuls-voor-nederlandse-maritieme-industrie Les nouveaux sous-marins donnent un coup de fouet à l'industrie maritime néerlandaise Communiqué de presse | 15-03-2024 | 14:00 La construction de quatre nouveaux sous-marins pour la Marine royale néerlandaise constitue un élan majeur pour l'industrie néerlandaise de la défense maritime. Plusieurs entreprises et instituts de recherche néerlandais sont directement impliqués dans la production par le biais de l'accord de coopération industrielle obligatoire pour la livraison de ces sous-marins par Naval Group sur une période de 20 ans. Le transfert de connaissances et la maintenance aux Pays-Bas seront ajoutés ultérieurement. Il y avait au total trois chantiers navals étrangers candidats (Naval Group de France, Saab Kockums de Suède et tkMS d'Allemagne) pour la construction desquels le Conseil des ministres a pris aujourd'hui une décision préliminaire d'attribution. Dans le cadre de l'accord de coopération industrielle, au moins dix entreprises néerlandaises différentes et deux instituts de recherche sont directement impliqués dans les nouveaux sous-marins choisis, par le biais de produits, de services, de connaissances ou de technologies. Il s'agit de commandes d'une valeur pouvant atteindre des milliards d'euros pour l'industrie manufacturière maritime néerlandaise, par le biais de la production et de l'entretien ultérieur. Les entreprises néerlandaises fourniront notamment la construction de modules, l'intégration de systèmes, les structures métalliques, les systèmes d'automatisation, l'alimentation électrique, les systèmes de ballastage, les systèmes hydrauliques, les sonars, les revêtements acoustiques, les composants composites et le génie climatique. Ministre Micky Adriaansens (Affaires économiques et climat) : "Nos chantiers navals peuvent construire eux-mêmes d'excellents navires de surface, mais malheureusement, depuis plus de 25 ans, nous n'avons pas de chantiers navals néerlandais capables de concevoir et de construire eux-mêmes des sous-marins. C'est pourquoi, conformément à l'agenda du secteur manufacturier maritime, il est important de stipuler que les chantiers navals étrangers candidats sont obligés d'investir une partie de la commande dans l'industrie néerlandaise". Le ministre a poursuivi : "En effet, l'accord industriel obligatoire entraîne un transfert de connaissances et de technologies vers les Pays-Bas. De cette manière, nous reconstruisons nous-mêmes nos capacités dans le domaine technologique des sous-marins. Tous les chantiers navals devaient apporter une contribution innovante et de haute qualité au renforcement de l'industrie de défense néerlandaise. Cet objectif a été atteint grâce au choix qui a été fait. En conséquence, un large groupe de grandes entreprises néerlandaises, de PME, de startups innovantes et d'instituts de connaissance participeront pour un montant significatif. L'industrie néerlandaise également active dans la maintenance des sous-marins Grâce au contrat de fourniture conclu par le ministère de la défense avec Naval Group, davantage d'entreprises néerlandaises seront bientôt impliquées, en particulier dans la maintenance des systèmes critiques. Ces entreprises s'ajoutent aux 10 entreprises et aux 2 instituts de recherche déjà directement impliqués. Là encore, ils ont leurs propres fournisseurs et partenaires de coopération, ce qui crée une large participation de l'écosystème maritime. Les quatre nouveaux sous-marins seront construits au cours des dix prochaines années. Pour la conservation, l'accord industriel existant sera encore renforcé. En outre, dans le cadre de l'accord de coopération industrielle, Naval Group implique au moins 12 autres entreprises néerlandaises dans les futurs navires de surface qui seront construits par ce chantier naval. Cela comprend, par exemple, les systèmes radar, les pièces de plate-forme et les installations de générateurs diesel.
  16. Titus K

    Marine Néerlandaise

    La phrase problématique chez les commentateurs néerlandais sur le site de Naval Group : https://www.naval-group.com/fr/filiere-navale --> Donc il n'y aura que 10% de la valeur aux Pays-Pas ... Je ne sais plus comment leur expliquer que ce calcul n'a aucun sens ...
  17. A titre de comparaison, la centrale de Barakah aux UAE, 4 réacteurs APR-1400 de Kepco pour 5600 MW a couté 25 Milliards de dollars.
  18. EXCLUSIF - Nucléaire : la facture prévisionnelle des futurs EPR grimpe de 30 % https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/exclusif-nucleaire-la-facture-previsionnelle-des-futurs-epr-grimpe-de-30-2080380 EDF évalue désormais à 67,4 milliards d'euros les coûts de son programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France. En 2021, une première estimation évaluait ce programme à 51,7 milliards d'euros. Les projets de construction de nouvelles centrales nucléaires se révèlent souvent plus coûteux que prévu. Visiblement, le programme français de relance de l'atome - la construction de six nouveaux EPR2 à Penly (Seine-Maritime), à Gravelines (Nord) et au Bugey (Ain) - ne fera pas exception. Selon nos informations, EDF évalue désormais à 67,4 milliards d'euros le coût de construction prévisionnel des six réacteurs EPR2 commandés par les pouvoirs publics pour engager la relance du nucléaire en France - un nouveau prix estimé « en euros de 2020 ». C'est 30 % de plus que les 51,7 milliards d'euros annoncés par EDF en avril 2021, dans une première estimation rendue publique. Deuxième chiffrage Ce chiffrage intègre les coûts d'investissement pour la réalisation des études d'ingénierie, les contrats de fabrication des équipements et de construction sur le site, les provisions pour risques, les frais de mise en service, de pièces de rechange ou encore les charges de long terme pour démantèlement. Mais il n'intègre pas les coûts de financements, déterminants dans le coût final du projet. EDF avance deux raisons principales à cette révision de son budget prévisionnel. La progression des coûts d'ingénierie d'une part, l'énergéticien ayant décidé de prendre neuf mois de plus que prévu pour finaliser les plans génériques de son réacteur EPR remodelé. Lire aussi : Nucléaire : EDF repousse la finalisation des plans du nouveau réacteur EPR2 La deuxième raison est liée à la hausse des coûts de construction, qui résulte des premiers appels d'offres lancés par EDF pour anticiper la fabrication de certaines pièces critiques ou sécuriser des contrats clés. Parmi les contrats emblématiques déjà signés par l'énergéticien, on retrouve celui du génie civil des EPR de Penly remporté par Eiffage, mais ça n'est que la partie immergée de l'iceberg. Selon nos informations, c'est le coût de ces contrats de construction qui pèse le plus dans la révision à la hausse du budget initial. Par précaution, EDF a en outre pris de nouvelles provisions pour risques et aléas, à hauteur de 5 milliards d'euros. Pas une surprise Cette révision à la hausse n'est pas une vraiment surprise. Le budget de quelque 50 milliards d'euros annoncé par EDF, au lendemain des annonces de relance du nucléaire faites par Emmanuel Macron à Belfort début 2022, a été réalisé avant que les plans du réacteur ne soient achevés, ces derniers sont d'ailleurs toujours sur le métier. Lire aussi : Nucléaire : EDF annonce un nouveau retard sur l'EPR britannique d'Hinkley Point Par ailleurs, ce budget paraissait très ambitieux par rapport au coût prévisionnel annoncé sur d'autres projets du groupe. Au Royaume-Uni, EDF annonce désormais un coût prévisionnel de 31 à 35 milliards de livres (en livres de 2015) pour la construction de ses deux réacteurs EPR, contre 25 à 26 milliards prévus au départ. Un plan de compétitivité en cours Ces dernières semaines, EDF avait aussi préparé les esprits à une telle révision à la hausse. Auditionné au Sénat début février, Xavier Ursat, directeur exécutif du groupe chargé du nouveau nucléaire, avait indiqué que les 52 milliards annoncés pour les six réacteurs en 2021 n'embarquaient « aucun coût de maîtrise d'ouvrage, ni d'acquisition de terrain. Entre-temps, l'inflation sur les coûts des matériaux a eu un impact majeur. » Chez EDF, ce nouveau chiffrage n'est pas considéré comme un budget définitif. « Nous avons lancé un plan de compétitivité pour challenger le programme d'achats pour la construction des trois paires d'ERP2 », a précisé Xavier Ursat, lors de cette même audition.
  19. Comme l'Autriche est un pays neutre et qu'ils ne peuvent pas faire partie d'une alliance militaire, comment ca se passe pour l'article 42 du traité de l'Union européenne ?
  20. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Ce que l'on sait désormais sur les nouveaux sous-marins néerlandais https://marineschepen.nl/nieuws/Wat-we-nu-weten-over-de-nieuwe-Nederlandse-onderzeeboten-160324.html Maintenant que l'on sait que le cabinet préfère s'associer à Naval Group pour construire de nouveaux sous-marins, la question est de savoir ce que les Français ont proposé. Très peu de choses ont été communiquées de part et d'autre à ce sujet, mais les grandes lignes peuvent déjà être esquissées. Hier après-midi, un porte-parole de la Défense a informé Marineschepen.nl que les spécifications du modèle se trouvaient encore dans une annexe confidentielle et que le moment où elles seraient divulguées serait encore à l'étude. Toutefois, le site web français Mer et Marine a publié un article contenant les détails nécessaires à peu près au même moment. Sur la base de ces informations, de celles communiquées à Marineschepen.nl et à d'autres lors de précédentes visites de presse à Cherbourg et de l'analyse d'experts, nous essayons de nous faire une idée plus précise de la proposition française. Un nouveau design dans la famille Comme on le sait, Naval Group construit actuellement six sous-marins nucléaires de la classe Barracuda pour la marine française. Naval Group construit également des sous-marins destinés à l'exportation, qui sont des Scorpènes diesel-électriques plus petits. Le plus grand de cette famille pèse environ 2 000 tonnes et certains sont dotés d'une propulsion indépendante de l'extérieur (AIP). Ils ont été vendus au Chili, à la Malaisie et à l'Inde, entre autres. En 2016, une violation de données a révélé 22 400 pages sur ces sous-marins. Si la décision proposée est approuvée par la Chambre des représentants, les Pays-Bas n'achèteront ni le Barracuda ni le Scorpène. Il s'agira d'un modèle diesel-électrique qui se situe entre le Barracuda et le Scorpène en termes de taille, un modèle qui pourrait bien être considéré comme un nouveau modèle. Toutefois, des éléments de ces bateaux seront utilisés. Certes, une version diesel-électrique du Barracuda n'est pas nouvelle en soi ; l'Australie serait en train de se doter d'une telle version avec le Shortfin Barracuda. Cependant, il existe des différences majeures entre le projet destiné aux Australiens (qui était loin d'être terminé lorsque le contrat a été rompu), le Barracuda et le "Black Sword", comme Naval Group a appelé le projet destiné aux Pays-Bas. Officiellement, aucune spécification du Black Sword n'a été communiquée, mais le site web français Mer et Marine les a présentées hier, et nous les utiliserons donc jusqu'à ce que Defence ou Naval Group présente les chiffres. Barracuda Shortfin Barracuda Blacksword Barracuda Longueur : 99,5 mètres 99 mètres 82 mètres Diamètre : 8,8 mètres 8,8 mètres 8,2 mètres Déplacement : 5300 tonnes 4765 tonnes 3300 tonnes Équipage : 60 60 35-40 Diamètre Presque toutes les spécifications ci-dessus sont conformes aux attentes. Ce qui est remarquable, c'est le diamètre réduit de la coque de pression. Il est même inférieur au plus grand diamètre du Walrus (8,4 mètres), bien que le Walrus ne soit pas un modèle rectiligne. Un diamètre inférieur de soixante centimètres à celui du modèle original (le Barracuda) ne semble pas énorme, mais c'est pourtant le cas. Selon la stricte doctrine allemande, il s'agit d'une nouvelle conception si le diamètre s'écarte de plus de 20 cm ; les Suédois et les Français sont un peu plus souples à ce sujet. Les Suédois et les Français sont un peu plus souples à ce sujet. Mais cela a une incidence considérable sur la configuration du bateau. Transférer les plans du Barracuda et du Shortfin Barracuda est donc beaucoup plus difficile. Personne ne sait pourquoi le diamètre est plus petit (si ce chiffre est exact). Il est possible que les concepteurs aient voulu s'en tenir aux 3300 tonnes et à la longueur nécessaire. Dans ce cas, le bateau devait être plus étroit. À l'avant de cette maquette ajourée du Black Sword, vous pouvez voir un cylindre gris, qui est le sonar de la proue. Les tubes blancs sont les tubes lance-torpilles. La partie rouge derrière les tubes est la chambre du tube de proue. Elle n'est donc pas aussi haute que celle de la classe Walrus. Au-dessus se trouvent les emménagements (en jaune). Les cubes orange en bas sont les batteries qui se trouvent dans la salle des batteries. La partie verte sur le pont supérieur semble être le centre de commandement. Plus à l'arrière, on peut voir une partie de la salle des machines (beige) et le moteur électrique (violet). Il n'y a pas de pumpjet, mais l'hélice est dessinée ici. (Image : Naval Group) La propulsion En plus de cela, il y a bien sûr la propulsion. La propulsion nucléaire a un impact sur l'ensemble du bateau, même si un bateau nucléaire dispose de moteurs diesel de secours et de quelques batteries. Un sous-marin conventionnel est complètement rempli à la base avec des centaines de cellules de batteries. Le Barracuda possède un réacteur nucléaire au centre, mais un bateau conventionnel n'a pas de moteurs diesel à cet endroit. Un sous-marin nucléaire ne manque jamais de puissance, le bateau diesel-électrique a des batteries et doit être économique. Le concepteur d'un bateau diesel-électrique doit gérer de nombreux systèmes qui (avec l'air qui les entoure) sont plus légers que l'eau, et donc un bateau qui peut avoir des difficultés à aller sous l'eau. Un bateau nucléaire n'a pas ce problème, ou l'a moins, car l'équipement de propulsion nucléaire est plus lourd. Tout cela a des conséquences sur l'équilibre énergétique (y a-t-il assez d'énergie ?), thermique (assez de refroidissement ?), pondéral (le bateau est-il droit dans l'eau ?) et bien d'autres choses encore. Il est nécessaire de redessiner. La propulsion du Shortfin Barracuda et du Black Sword est donc diesel-électrique. Cela signifie que le sous-marin peut utiliser les diesels (par exemple sous l'eau avec le mât du renifleur dépassant de l'eau) pour charger les batteries. Naval Group utilise des diesels allemands pour le sous-marin nucléaire ainsi que pour les Scorpènes. Plus précisément, les Scorpènes sont équipées de moteurs MTU. Ce fabricant a récemment lancé le MTU 4000 qui, sur les conseils de tkMS, a été spécialement conçu pour les sous-marins. Ce moteur est considéré comme l'un des meilleurs diesels pour sous-marins à l'heure actuelle. Pour le Shortfin Barracuda, Naval Group avait prévu quatre moteurs. Pour le Black Sword, plus petit, c'est un peu trop, surtout si l'on prend un moteur diesel de grande puissance comme le MTU 4000. Le moteur électrique principal est un élément crucial de la propulsion. Pour le bateau australien, il a fallu concevoir un nouveau moteur à aimants permanents d'une puissance de plus de 7 mégawatts. C'est la société Jeumont Electric qui a été chargée de cette tâche. Le Black Sword n'a pas besoin d'une telle puissance. Selon les experts, 4,5 à 5 mégawatts suffisent, mais même dans ce cas, ils ne sont pas disponibles sur le marché. Naval Group se tournera donc vers Jeumont Electric pour une nouvelle version, qui, soit dit en passant, dispose déjà d'un moteur à aimants permanents avec le Magtronic. Une autre option est Siemens, qui a le Permasyn, mais il y a peu de chances que les Français aillent à l'étranger pour cela. Enfin, le pumpjet. Le Barracuda et le Shortfin Barracuda ont tous deux été équipés (sur la planche à dessin) d'un pumpjet. Il s'agit d'une hélice avec de nombreuses pales dans un boîtier, qui est beaucoup plus silencieuse (mais qui est lourde et nécessite beaucoup d'énergie). Chaque fois que Marineschepen.nl a visité un stand de Naval Group ou un chantier naval, le sujet a été abordé et les avantages et les inconvénients ont été mentionnés. Il n'est pas encore certain que le pumpjet fasse partie du projet, car il n'est pas visible sur les illustrations publiées. Un dessin montre une hélice, mais un pumpjet pour un bateau de 3 000 tonnes est tout à fait possible. Propulsion indépendante de l'air extérieur Pendant longtemps, la propulsion extérieure indépendante de l'air (AIP) a été considérée comme une nécessité pour les nouveaux sous-marins conventionnels. Le Walrus ne dispose pas d'un tel système. Au milieu des années 1980, l'achat d'un cinquième et d'un sixième Walrus a été abandonné en partie pour cette raison, avec les conséquences désastreuses que l'on sait. Naval Group, Saab et tkMS ont tous leurs propres systèmes. Saab utilise un moteur stirling comme base, tkMS équipe également le nouveau 212CD d'un système basé sur une pile à combustible. Naval Group dispose également d'un AIP équipé de piles à combustible. L'avantage de l'AIP est que l'énergie ne provient pas de batteries. L'inconvénient est que c'est souvent un ensemble volumineux et complexe qui est embarqué, pesant 300 tonnes. En outre, il n'est prévu que pour des vitesses très faibles (environ cinq nœuds). Aujourd'hui, la technologie des batteries est beaucoup plus avancée que dans les années 1980 ; la technologie AIP s'est développée plus lentement. Naval Group a proposé aux Pays-Bas un sous-marin sans AIP et avec des batteries lithium-ion. Naval Group n'a d'ailleurs pas été le seul fournisseur à faire ce choix. Armement Le Black Sword disposera de six tubes lance-torpilles (soit plus que le Walrus et le Barracuda), comme le souhaitait l'Australie. Ces tubes torpilles seront dotés d'un système leur permettant de lancer des torpilles, des missiles ainsi que des drones. Ces derniers nécessitent une modification car ils ne peuvent pas être lancés comme les autres armes. De plus, ils doivent pouvoir être ramenés à bord. Naval Group ne propose pas de tube extra large pour les drones de plus grande taille, contrairement à Saab. Selon Mer et Marine, il y a de la place pour 30 torpilles ou missiles dans la salle du tube d'étrave. Le service des sous-marins essaie normalement de garder ces informations secrètes, mais les Français sont un peu plus ouverts à ce sujet. Le Barracuda dispose de 20 râteliers dans la salle du tube d'étrave. Le service sous-marin a navigué avec des torpilles américaines pendant des décennies. Même sur les nouveaux bateaux, la torpille Mk 48 était à venir. En outre, il a été annoncé en avril dernier que les Pays-Bas allaient même commander des recherches pour adapter les Tomahawk afin de pouvoir les lancer à partir des tubes lance-torpilles de la classe Walrus. Le choix de ces armes américaines semble aujourd'hui moins certain. Hier, le commandant du service sous-marin KTZ Jeroen van Zanten a ouvert la porte aux systèmes français. La F21 est une nouvelle torpille lourde pour sous-marins. Tant la France que le Brésil ont commandé ces armes à Saint-Tropez. Ces torpilles sont évidemment filoguidées comme la Mk 48, et en termes de portée et de vitesse, elles ne sont pas très différentes. Une différence majeure est que la F21 est une torpille électrique et que la Mk 48 utilise un carburant spécial : Otto Fuel II. L'inconvénient de l'Otto Fuel est qu'il est toxique et inodore. L'avantage de la torpille américaine est que les principales forces sous-marines américaines la possèdent, la lancent et l'analysent, ce qui fait que l'on sait beaucoup de choses à son sujet. La Mk 48 a une charge explosive plus importante : 293 kg contre 200 kg pour la F21. Le Tomahawk est, jusqu'à présent, l'arme de choix pour les frégates également. Mme De Ruyter lancera cette arme au large de San Diego dans le courant de l'année. Pour le Barracuda, le MdCN est l'arme de frappe en profondeur. La portée et l'ogive du missile français (1 000 km) sont légèrement inférieures à celles du Tomahawk. On pensait auparavant qu'il serait difficile d'installer un système américain sur un sous-marin français, les deux gouvernements ne souhaitant pas partager leurs secrets. Mais Lockheed Martin a créé une interface qui leur permet de faire partie d'un même système, sans pour autant échanger directement des données. Capteurs et CMS Les sous-marins sont équipés de plusieurs sonars. Les Barracuda sont équipés de l'UMS-3000 de Thales, une suite sonar intégrée, composée d'un sonar de flanc planaire sur les deux côtés du bateau et d'un sonar cylindrique à l'avant. Le sonar de flanc permettra au sous-marin de détecter les contacts à longue distance. En outre, les systèmes pourront déterminer le type de contact et l'endroit où il se trouve. La longueur du bateau permet d'utiliser un sonar long, ce qui favorise l'écoute des basses fréquences et permet donc d'atteindre de plus grandes portées. Le sonar cylindrique est également capable de détecter des contacts, mais il sert principalement à suivre et à analyser les cibles. Un sonar qui fournit des informations au bateau à des distances encore plus grandes est le sonar remorqué. Le Black Sword sera également équipé d'un tel sonar. Il n'est pas certain que le Black Sword disposera des mêmes sonars, mais cela n'est pas exclu. Un représentant de Naval Group a déclaré à Marineschepen.nl qu'il s'agit bien des mêmes sonars et que c'est également la préférence de Naval Group, car sinon d'autres sonars devraient être à nouveau intégrés. Il est certain que les Pays-Bas ne recevront pas le même logiciel pour le centre de commandement. Les Pays-Bas souhaitent depuis longtemps utiliser Guardion, le CMS développé par Maritime IT, le département logiciel de la Défense. Cependant, la Défense souhaite laisser le plus possible aux chantiers navals, ce qui constitue une rupture avec le passé. Il y aura donc un CMS commercial sur les bateaux. Le CMS français Sycobs est utilisé sur les Barracudas et constitue le noyau de la prochaine génération de bateaux français. Il y aura une variante du Black Sword, à laquelle les Pays-Bas pourront également ajouter des applications d'autres fabricants. Le centre de commandement du Barracuda compte moins de positions que celui du Walrus actuellement. On ne sait pas à quoi ressemblera la centrale électrique de Black Sword. Automatisation de la plateforme Le haut degré d'automatisation de la classe Walrus a fait sensation dans le monde sous-marin. C'est grâce aux systèmes de Rietschoten & Houwens (maintenant RH Marine). La classe Walrus était donc très en avance sur son temps. De nouvelles mesures sont prises dans ce domaine pour les nouvelles frégates ASW, comme on peut le lire ici. De cette manière, les voix de la gestion de la plate-forme (avec laquelle les moteurs, vannes, pompes, etc. sont surveillées et actionnées) et du système de gestion de combat se rapprochent. Cette démarche ne semble pas encore franchie dans les conceptions françaises. Équipage Bien que les bateaux soient plus grands que la classe Walrus, il y a moins de membres d'équipage à bord. "35 à 40 personnes au lieu de 50 à 55 personnes", a déclaré hier le secrétaire d'État sortant à la Défense Van der Maat dans son discours. D'un côté, il y a plus de confort, mais de l'autre, il y a plus de lits. Ces lits supplémentaires sont disponibles pour les unités spéciales, par exemple. Selon Mer et Marine, cela concerne environ 16 lits supplémentaires. Il n'y avait en fait pas de place à bord du Walrus pour que les étudiants ou les marines (forces spéciales) puissent voyager.
  21. Titus K

    Marine Néerlandaise

    La France va construire les futurs sous-marins de la classe Orka Comme on s'y attendait après la couverture médiatique de ces dernières semaines, le cabinet a déclaré aujourd'hui son intention de commander les nouveaux sous-marins à Naval Group. C'est ce qu'a annoncé le secrétaire d'État sortant Christophe van der Maat cet après-midi au Service des sous-marins à Den Helder. Les noms des nouveaux bateaux ont également été révélés. Le premier bateau s'appellera 'Orka'. https://marineschepen.nl/nieuws/Nederland-kiest-voor-Franse-boten-150324.html Si le cabinet le décide, une bonne partie de la marine entrera dans l'ère française. Outre le service des mines, le service des sous-marins recevra également ses futures unités de France. Selon le directeur du programme, le commandant (LD) Jurjen Kwak, il s'est avéré, après analyse, que l'offre française était la meilleure. "C'est un grand gagnant", a déclaré M. Kwak. "Nous avons reçu de bonnes propositions et c'était très clair. L'avis de COMMIT [l'organisme chargé des achats de défense] est également celui qui figure dans la lettre du Parlement. Le commandant du service des sous-marins, Jeroen van Zanten, est également satisfait : "Après avoir suivi l'ensemble du processus au cours des dernières années, nous sommes extrêmement satisfaits du bateau qui nous a été proposé et que nous allons obtenir. Est-ce le meilleur bateau ? Nous ne pourrons le savoir qu'après coup, mais je pense que oui". Le vice-amiral René Tas, commandant de la marine royale néerlandaise, est du même avis : "C'est le meilleur bateau et le meilleur prix. C'est une combinaison, mais on m'a dit que c'étaient des bateaux d'une qualité inimaginable. C'est un pas en avant gigantesque". Un pas en avant pour l'ensemble de la flotte, selon Tas. "Je suis très heureux. C'est incroyablement important pour la marine. Outre les nouvelles frégates et les navires de transport amphibie, ces sous-marins sont absolument nécessaires. Pour la marine en général, mais aussi pour le combat sous-marin en particulier. "Comme nous n'avons que deux frégates de classe M et trois sous-marins, nous constatons que notre capacité de lutte anti-sous-marine diminue. Moins de personnes, moins de navires, cela signifie un peu moins d'expertise. Depuis un certain temps, nous mettons en commun toute cette expertise, c'est-à-dire celle des frégates, des hélicoptères et des sous-marins, afin de nous assurer que cette capacité puisse encore s'accroître." Maturité Étant donné que les chantiers se sont vu attribuer des points, entre autres, pour le bateau lui-même et le prix, et que cela fait partie du modèle d'attribution, on ne sait pas exactement quel rôle a joué le prix de l'offre française. Quelle que soit la qualité du processus, en fin de compte, le bateau est destiné au service sous-marin et une fois que le bateau navigue, l'équipage voudra principalement le meilleur bateau. Le meilleur prix n'a alors aucune importance. À la question de savoir s'il s'agit du meilleur bateau, le secrétaire d'État sortant, M. Van der Maat, a répondu qu'il s'agit du "meilleur bateau, au meilleur prix, avec une forte implication des Pays-Bas". "Outre le fait que la proposition répond aux exigences principales, le Naval est également ressorti vainqueur du modèle d'attribution", a-t-il déclaré. M. Van der Maat a ajouté : "Nous avons été impressionnés par la maturité de l'offre de Naval. Nous avons une grande confiance dans cette offre. Tout cela a pris quelques mois, il y a eu des remises en question, des vérifications. La maturité de l'offre est tout simplement énorme". En dehors de la bonne proposition, il y a des pays où la coopération avec les Français ne s'est pas bien passée, comme l'Australie. Empêcher la coopération franco-néerlandaise d'aller dans la même direction qu'en Australie ne semble pas si pertinent. Van der Maat : "Notre précédent vice-amiral C-COMMIT, Arie Jan de Waard, s'est rendu en Australie et s'est informé de cette coopération. Il est revenu en disant principalement qu'il s'agissait d'une considération politique. Cela n'avait rien à voir avec les performances et ce genre de choses." Espionnage L'une des histoires qui est revenue autour du projet la semaine dernière est celle de l'espionnage par les services de renseignement français. Dans son livre "This is something you really don't want to know", Huib Modderkolk parle brièvement d'un piratage de la messagerie, des applications et du trafic téléphonique de Saab en 2019, à un moment où le ministère de la défense souhaitait aller de l'avant avec Damen et Saab uniquement. Selon Modderkolk, les services de renseignement suédois ont découvert le piratage et "le service suédois n'a aucun doute sur les auteurs : ils doivent venir de France", écrit Modderkolk. Le Telegraaf l'a souligné dans un article la semaine dernière. M. Van der Maat a déclaré lors du débat parlementaire de mercredi que cela "dépendait de la Suède". Interrogé aujourd'hui par Marineschepen.nl sur la question de savoir si des enquêtes sont menées parce que Saab a participé à un appel d'offres néerlandais, M. Van der Maat n'a pas voulu répondre. "L'espionnage, j'ai lu cela dans le journal, dit-il, je pense que c'est une question qui relève de la France et de la Suède, et non de nous. Coopération internationale Ces dernières années, la marine néerlandaise a renforcé sa coopération avec la marine française. Si les Pays-Bas disposent de sous-marins français, cette coopération pourra devenir plus étroite. "Je me réjouis de l'amélioration de nos relations", déclare le commandant du service sous-marin Van Zanten. "Je ne sais pas comment cela prendra forme. C'est ce que nous allons étudier." Le service sous-marin néerlandais est-il un partenaire à part entière ? "Ils ont un service sous-marin de 3 000 hommes. Il s'agit d'un service sous-marin important, avec beaucoup d'expérience et sa propre industrie. Nous sommes nettement plus petits. Mais en ce qui concerne les bateaux que nous recevons et la technologie, je pense que nous pouvons en parler d'égal à égal. La façon dont les Pays-Bas déploient leurs sous-marins n'est pas inférieure à celle des autres pays, y compris le service sous-marin français. Nous sommes beaucoup plus petits, mais ce n'est pas du tout une mauvaise chose". La marine néerlandaise, et plus encore le service des sous-marins, est historiquement liée aux Britanniques. Le choix de bateaux français, malgré le soutien apporté par les Britanniques à Saab, n'a pas d'incidence selon M. Van Zanten : "Les relations avec le service sous-marin britannique sont cordiales et je n'ai pas d'indication que ces relations en pâtiront". Des armes américaines ou françaises après tout ? Outre le Royaume-Uni, les États-Unis sont également un partenaire important de la marine. Les sous-marins néerlandais utilisent des torpilles américaines depuis plusieurs décennies. La torpille Mk48, récemment modernisée, est également prévue pour les nouveaux bateaux. L'année dernière, la lettre parlementaire indiquait que les missiles de croisière Tomahawk (également américains) que les Pays-Bas souhaitent acheter devraient également être embarqués sur les futurs sous-marins. Cela n'a posé de problème à aucun des trois fournisseurs. La France ne souhaite pas que les systèmes d'armes américains se connectent à leurs logiciels, par exemple. Inversement, les Américains ne veulent pas que les systèmes français soient en contact direct avec leurs armes. La solution consiste en une sorte d'interface (appelée TTCWS) qui sépare les systèmes américains et français, tout en leur permettant de communiquer entre eux. Une situation dans laquelle une torpille embarquée n'est pas autorisée à communiquer directement avec le système de gestion du combat peut sembler étrange. Une autre solution consiste à opter pour des armes françaises. M. Van Zanten n'exclut pas cette possibilité, bien qu'il soit encore très tôt, déclare le commandant du service des sous-marins. "Bien sûr, nous considérons les systèmes d'armes et les relations que nous entretenons depuis de nombreuses années. Mais ce n'est pas que nous soyons aveugles à d'autres développements. Le temps nous dira ce qu'il est préférable d'acquérir pour la défense néerlandaise. Il est également frappant de constater que le secrétaire d'État Van der Maat a explicitement mentionné le Tomahawk dans sa lettre parlementaire il y a un an, mais qu'il est resté vague sur le modèle de missile dans son discours d'aujourd'hui : "C'est pourquoi la nouvelle classe, en plus des torpilles, disposera également de ce que l'on appelle la capacité de frappe. Celle-ci nous permet d'atteindre des cibles sous-marines avec des missiles situés à des centaines de kilomètres des côtes". Au lieu du Tomahawk, les sous-marins français sont équipés du Missile de Croisière Naval (MdCN) et reçoivent la nouvelle torpille F21. Orca Pour la première fois, un sous-marin de la marine sera baptisé "Orca". Ce nom, comme le savent les lecteurs du livre Orca, était autrefois destiné au quatrième sous-marin de la classe Walrus. Cependant, "Orca" avait été jugé trop agressif et il avait fallu trouver un autre nom, devenu "Walrus". Aujourd'hui, le nom "Orca" revient et devient le premier bateau de la nouvelle classe, qui s'appellera donc "Orca Class". J'apprécie le fait que nous ayons pu rester fidèles à la tradition de la Royal Navy", déclare Van Zanten, "et trouver une combinaison entre l'ancien et le nouveau". L'espadon et le requin-tigre sont des noms familiers, l'orque et le barracuda sont nouveaux. J'ai fait de mon mieux pour le barracuda, un poisson tropical, car au sein de la commission de la tradition, nous voulions également souligner la relation avec les îles de la mer des Caraïbes. Le terme "Piranha" a également été évoqué, mais il s'agit d'un poisson d'eau douce. Le barracuda est un poisson d'eau salée. Encore deux à trois ans de conception Il faudra attendre un certain temps avant qu'un bateau portant le nom d'Orca voie le jour. L'intention doit d'abord passer par la Chambre des représentants. "Ensuite, nous espérons signer le contrat", explique le directeur du programme, M. Kwak. "Ensuite, la conception commencera. À partir de l'impression de l'artiste, l'ingénierie détaillée sera réalisée. Le chantier naval aura besoin d'au moins deux ou trois ans supplémentaires pour ce faire. Pendant cette période, nous mettons également en place le programme de conservation. Dès que l'on sait à quoi ressemblera le bateau dans les moindres détails et que l'on connaît les installations qui seront installées à bord, on peut également lancer le contrat. Après environ trois ans, la phase de construction commencera". Selon M. Kwak, la défense restera également impliquée pendant cette période. "Cela ne signifie pas que nous signons un contrat maintenant et que nous reprenons la clé dans sept ans. En effet, le chantier naval est également tenu de montrer comment il répond aux exigences et quels sont les progrès réalisés." Il est vrai qu'il n'y a pas grand-chose à ajuster si la Défense n'a pas d'autres exigences". "Les chantiers navals ont proposé un projet et l'ont adapté à nos besoins. Nous connaissons peut-être les principales installations, mais nous ne savons pas en détail de quelle marque proviennent tous les systèmes et composants. Ce n'est pas notre affaire, car le chantier naval est responsable de la conception et des systèmes. Il doit s'assurer que le bateau sera bientôt mis à l'eau et qu'il répondra à nos exigences. Nous leur demanderons de s'y tenir et nous suivrons la situation de près. Le briefing technique est prévu pour la Chambre des représentants le 27 mars. Après cela, un débat aura lieu sur l'intention.
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