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Tout ce qui a été posté par DEFA550
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Globalement, le domaine de vol est déterminé par l'aspect "carefree handling". Tu peux ainsi définir une vmax qui te permet de faire des évolutions dans l'espace (roulis, virages, changements d'altitude) sans restrictions particulières, ce qui est plus restrictif qu'un vol en pallier à une altitude optimale. L'existence de la butée élastique sur le manche découle du même principe : Un domaine de vol contenu dans des limites usuelles qu'il est possible de surpasser en acceptant d'autres limitations. Même genre de flou pour l'altitude max (qui n'est pas le plafond opérationnel), que tu peux définir à peu près comme tu veux, de quels que soient la vitesse et les mouvements de manette au vol à vitesse stabilisée sans possibilité de freinage/accélération sous peine de risquer une extinction. Pour la Vmax, à peu près tout le monde pense qu'il s'agit d'une limitation due à la poussée. C'est globalement faux. La limite tient principalement à deux facteurs : Le couple moteur/entrée d'air, et la température d'impact. Par exemple si le Mirage 2000 est limité à M 2.2, ce n'est pas parce que le M-53 ne pousse pas assez, c'est parce qu'au delà le pare-brise fond rapidement (le cône radar n'aime pas non plus).
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Sinon j'ai aussi ça : Mach 1.8 PLUS. C'est pas pareil que Mach 1.8 max, ça veut dire supérieur à M 1.8. Petit tacle aussi sur le plafond opérationnel. Source DICoD, juin 2006, "Rafale - Programme d'avenir" Et merci de me pousser au hors sujet
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Oui, mais comme le F404 à un taux de dilution légèrement supérieur, il souffre un peu plus en supersonique et ça fait un argument de plus en sa défaveur.
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Ca m'apprendra à lire l'anglais en diagonale...
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J'ai des archives... C'est dit à propos des vols d'essai du Rafale A. Reste que le domaine de vol opérationnel est ouvert jusqu'à M1.8. Si aller au delà n'est pas impossible, ça implique à minima des restrictions du domaine de vol qui sortent de l'ordinaire et/ou qui ne sont pas imposées par les commandes de vol (limitation de l'incidence, du facteur du charge, tu taux de roulis, etc).
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Si le modèle initialement sélectionné ne convient finalement pas, qu'est-ce que tu fais ? Tu laisses tomber l'affaire ou tu te rabats sur une offre écartée ? La performance technique n'est pas le seul critère. Masse, encombrement, consommation, coûts d'exploitation, prix, ça compte aussi.
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Ce qui est vraiment fascinant, c'est de pouvoir être fasciné par une conclusion dénuée de rigueur.
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Certes, mais le retour d'expérience avec le Rafale aura permis d'affiner les modèles, ce qui est un bénéfice non négligeable à mettre à son crédit.
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Parce qu'il est obèse
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Si c'est gratuit, c'est dans vos prix, non ? Je ne me hasarderai pas à comparer le dossier CaMo avec celui du F-35 sur la seule base de chiffres sortis de leur contexte. Jusqu'à preuve du contraire, le SPF Economie ne remet pas en cause les attentes du programme CaMo mais semble revoir sérieusement à la baisse les retombées escomptées du côté du F-35. Ca change un peu la perspective, non ?
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C'est vrai qu'ils l'aiment beaucoup, ça fait tourner le business. Le reste...
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Quel problème ? Si ce n'est pas du Rafale, ce sera autre chose. Ce n'est pas Rafale ou rien. Donc quitte à ce qu'ils aient du matériel récent, autant faire en sorte d'avoir quelques moyens de pression si ça venait à dégénérer.
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Et ? S'il avait eu un rayon d'action de 2000 km, il suffirait de mettre le porte-avions à plus de 2500 km pour faire le même constat. Pattes trop courtes ou porte-avions trop loin... Telle est la question. Et du coup ça fait une belle punch-line, mais pas un argument valable faute de contexte.
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Poser le problème en ces termes, c'est leur donner une exclusivité, voire un droit de regard sur nos exportations. Est-ce raisonnable ? De plus, techniquement, ils bénéficient d'un partenariat stratégique avec nous (est-ce le cas des serbes ?) en plus de faire partie de l'UE et de bénéficier par ce biais d'une promesse d'assistance (ce n'est pas le cas de la Serbie). Donc je pose la question : Est-ce qu'il y a de la matière pour concrétiser un réel problème à ce niveau ? En revanche, j'observe de manière triviale que fournir des Rafale aux serbes nous donne des leviers qu'on n'aura ni avec des Typhoon, ni avec des Su-30. Faut-il s'en priver, et du coup en priver les croates ?
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D'un autre côté ça nous donne un levier pour interférer dans une éventuelle agression de l'un sur l'autre.
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Là on est dans la prévention raisonnée, avec une prise en compte de la gestion du nombre de leurres en préparation de mission (donc du nombre de passages exposés à un risque et du niveau de risque en dehors de ces phases spécifiques).
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Le problème fondamental est que le nombre de leurres est une quantité finie. Il arrive fatalement un moment où, à force d'en tirer, il n'y en a plus. La solution passe inévitablement par une gestion raisonnée de ce stock, quel qu'il soit, et non par une évolution du stock ce qui ne fait que déplacer le problème.
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Ou trop, puisqu'il semblerait que l'excès de prévention ait finalement ruiné la capacité de leurrage.
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Ils s'en foutent de la capacité, l'OTAN palliera aux manques. En revanche la partie business les fait saliver.
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Je me suis permis de corriger, pour la bonne cause...
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Ils veulent conserver leurs bureaux d'étude de Manching. Faute de SCAF, il ne leur reste que leur truc raté fait avec les anglais pour jouer au cobaye et apprendre à faire... pas mieux. Ils flatulent plus haut que leur séant, et c'est à peu près tout.